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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de langue française, et M. Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de justice

Version finale

Tuesday, February 6, 2024, 11 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-deux minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde. On vous avait annoncé la présence de Paul St-Pierre Plamondon. Il est père de trois jeunes enfants, alors il est à la maison aujourd'hui pour se soigner, et donc je suis ici avec mon collègue de Jean-Talon, avec beaucoup de plaisir.

Le plan pour les médias du ministre de la Culture n'est toujours pas public, quoiqu'il le promène avec lui, vous l'avez découvert il y a quelques semaines. Mais il y a un premier élément qui n'est pas très rassurant. On apprend que le gouvernement de la CAQ abandonne un de ses engagements, qui est celui d'arrêter de financer avec sa formation politique Meta. Alors, c'est dommage pour le message qu'il fallait envoyer aux médias. Il en a été abondamment question dans l'élection partielle de Jean-Talon. J'ai entendu le premier ministre dire que Québec solidaire devrait changer son nom pour quelque chose d'autre que «solidaire». Bien, la CAQ n'est pas solidaire, la CAQ rompt cet engagement. Et j'entendais Gabriel Nadeau-Dubois dire tout à l'heure que tout le monde est dépendant de Meta. Non. Nous, on ne l'est pas, et on n'a pas l'intention de financer non plus dans l'avenir Meta. Donc, la seule formation politique solidaire des médias présente à l'Assemblée nationale, c'est le Parti québécois. Vous l'aurez entendu en premier ici.

Journaliste : Est-ce qu'il faut défaire le Stade olympique, M.... Vous qui avez été ministre du Tourisme...

M. Bérubé : Oh oui!

Journaliste : ...M. Bérubé, là, vous avez visité de fond en comble le Stade olympique, j'en suis convaincu. Est-ce qu'il... Est-ce que 870 millions pour le refaire, c'est une bonne idée?

M. Bérubé : Ce n'est pas une idée qu'on retient, au Parti québécois, pour plusieurs raisons : l'infrastructure qui est historique, qui est également stratégique au Québec, son implantation dans l'Est de Montréal, dans le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve, puis c'est un actif important. J'ai rencontré Roger Taillibert à quelques reprises, notamment comme ministre, à Paris à l'époque, et on avait regardé les options possibles.

Il est clair que le choix du toit oriente l'utilisation. À partir du moment où vous avez un toit fixe, moi, je ne crois pas que c'est un stade pour le sport. Ça peut être un lieu qui est approprié pour le spectacle, par exemple, si l'acoustique est améliorée, mais pour le sport c'est très complexe. Je n'ai pas, moi, d'indicateur que tant les Alouettes que notre club de soccer regardent avec beaucoup d'attention la possibilité de revenir au stade de façon régulière avec un toit fixe. Alors, c'est le choix qui a été fait. C'est un choix qui...

Tu sais, je veux saluer la décision du gouvernement, ils ont tranché sur cette question, ce n'est pas simple. Ils expliquent comment. Moi, j'ai apprécié voir la ministre faire le tour hier des médias puis d'expliquer le... cet enjeu tellement complexe, et elle a des informations très privilégiées que seuls les ministres du Tourisme et les P.D.G. ont. Moi, je n'en ai plus depuis 10 ans. Mais, de ce que je comprends, c'est que c'était le choix qui s'imposait dans les circonstances, compte tenu des coûts, quoique je pense que ça va être plus élevé que ça, pour toutes sortes de raisons, il y a d'autres infrastructures à entretenir autour pour que ça soit en phase avec tout ça. Donc, le gouvernement assume son choix.

Journaliste : Je veux dire, c'est-tu une bonne décision?

M. Bérubé : Je n'ai pas toutes les données, mais, je dirais, ils ont pris une décision, puis ça mérite d'être salué.

Journaliste : Mais est-ce que le stade, il faut mettre... En fait, le stade n'a pas de prix, il faut mettre l'argent qu'il faut, que ce soit 1,2 milliard et...

M. Bérubé : C'est un actif. D'abord, il faut le considérer comme un actif. Moi, je me souviens d'un débat qu'on avait eu à l'Assemblée nationale, en 2010, où le chef de l'ADQ de l'époque avait dans sa liste d'options de le démolir. J'ai vécu ça, là, ça s'est dit en commission parlementaire. Si c'est un actif, bien, on fait le maximum. Il y a beaucoup de choses qui ont été faites autour du Stade olympique : les concerts symphoniques, il y a un café équitable, il y a des infrastructures pour les jeunes. Il y a beaucoup de choses. Tout ce qui manquait, c'était le toit. Je pense qu'il fallait prendre une décision, on a poussé pour qu'elle prenne une décision. Elle l'a prise, cette décision, donc elle l'assume. Moi, je n'ai rien à ajouter, sinon que j'aurais peut-être des questions plus techniques à l'étude des crédits. Mais, pour l'instant...

Journaliste : Mais, pour vous, la démolition, ce n'était pas une option?

M. Bérubé : Pas du tout.

Journaliste : Mais quel est le niveau d'occupation que le stade devrait avoir qui justifie un tel investissement? Parce que, là, vous avez dit : Une raison pour laquelle il faut faire le toit, c'est qu'il y a un café qui était proche, là. Là, je ne...

M. Bérubé : Non, non, non! Ce n'est pas ça que j'ai dit.

Journaliste : O.K.

M. Bérubé : J'ai dit qu'il y a beaucoup de choses qui ont été faites en attendant d'avoir le toit. Donc, on a investi sur plusieurs infrastructures autour, on a animé le site. Mais ce qui manquait, c'était un toit, donc ce qui était relativement mineur si on compare avec la grande décision. Alors...

Journaliste : Mais vous auriez opté pour un toit rétractable, ou quoi?

M. Bérubé : Je n'ai pas les données. Ça serait trop facile pour moi d'arriver avec une option. J'aimerais avoir les données et les constructeurs potentiels, parce que c'est une technologie qui est vraiment nouvelle, ça n'a jamais été essayé, celle-ci.

Journaliste : Et donc le toit, là, on le construit pour qui? Le niveau d'occupation qu'on doit avoir dans les prochaines années?

M. Bérubé : Bien, ça dépend quels sont les événements qu'on n'a pas, ce que vous devriez demander, mais ce n'est pas à moi à vous dire ça, mais la liste des événements où on a envoyé un devis technique, puis on n'est pas capable de le faire, donc des gens intéressés, mais qui ne peuvent pas venir. Est-ce que c'est des expositions? Est-ce que c'est des spectacles de grande envergure? Est-ce que c'est des congrès? Moi, c'est cette donnée-là qui est importante et qui est la même grille que j'utilise pour le Palais des Congrès, qui devrait être, selon moi, la prochaine grande annonce d'agrandissement, ça traîne depuis des années. D'ailleurs, dans La Presse, un de vos collègues en a fait état il y a quelques mois. C'est une autre décision. Mais, pour le Stade olympique, ils ont pris une décision, et ça mérite d'être salué.

Journaliste : Est-ce qu'il n'y a pas un gros risque d'explosion des coûts, M. Bérubé?

M. Bérubé : Bien, évidemment, les coûts de la construction ont augmenté à peu près dans... partout. Là, bon, c'est des entreprises québécoises, mais je comprends qu'il n'y a pas d'appel d'offres, à proprement dit, ils sont déjà identifiés, oui. Et on manœuvre une structure qui date de bientôt 50 ans. Alors, il y a toujours des surprises.

Journaliste : ...on peut se faire à n'importe quel prix, finalement.

M. Bérubé : Ce n'est pas ce que je dis. Ça s'appelle un coût d'opportunité, jusqu'où on peut aller. Je comprends que le seuil psychologique, pour le gouvernement, c'était 1 milliard, ils ont souvent répété que c'était en bas de 1 milliard. Moi, il faudrait que je retourne voir mes notes, mais qui... quand même, qui datent de 2014, là, les devis techniques que j'avais, mais ça me semble... puis connaissant bien le P.D.G. Michel Labrecque, qu'on a nommé à l'époque, ça me semble une décision la plus prudente dans les circonstances.

Des voix : ...

Journaliste : ...1 milliard, c'est raisonnable.

M. Bérubé : Ce n'est pas ce que j'ai dit.

Journaliste : ...qu'est-ce qui est raisonnable?

M. Bérubé : Ce qui est raisonnable, c'est de prendre une décision pour assurer l'avenir du stade. Ça ne sera jamais populaire, hein?

Journaliste : À l'époque, avez-vous exploré la possibilité de le...

M. Bérubé : Plein.

Journaliste : ...le démolir, le stade? Quand...

M. Bérubé : Jamais.

Journaliste : ...quand on est... on ne se fait pas dire : Bien, tu sais, faites-moi, je ne sais pas, moi, un estimé de ce que ça pourrait coûter, le démolir.

M. Bérubé : Non, on ne l'a jamais évoqué.

Journaliste : Bien, moi non plus...

M. Bérubé : C'est avec David Heurtel. Vous pourriez lui poser la question. Je le libère de son secret de l'époque. Vous pourriez lui demander. Jamais on invoqué ça.

Journaliste : J'ai fait une revue de presse très sommaire, là, hier sur le sujet et, depuis au moins 2011 et avant ça, encore en 2017, ils parlaient de 500 à 700 millions de dollars. C'est un chiffre qui n'était jamais venu à vos oreilles, ça?

M. Bérubé : Oui, il y a toute une fourchette. Mais, encore là, je n'ai pas accès aux informations privilégiées du ministère du Tourisme puis de la RIO.

Journaliste : ...dans l'espace public qu'il est répété par M. Labrecque encore récemment et...

M. Bérubé : Sur quelle base? Je n'ai pas accès à ça.

Journaliste : Alors... Alors que ça passe de 500 à 700 millions, finalement, jusqu'à 2 milliards, ça ne vous a pas étonné?

M. Bérubé : J'imagine qu'il est... J'imagine qu'on lui a posé la question, il s'est exprimé. Je n'ai pas le... On n'a même plus de verbatim comme autrefois, nous, à... parlementaire, alors des fois, ça prend un peu plus de temps qu'on ait accès à l'information.

Journaliste : Vous dites : Le stade, moi, je ne crois pas que ce soit fait pour le sport, peut-être plus pour des spectacles. C'est quand, le dernier spectacle?

M. Bérubé : Moi, je n'en ai jamais vu, là, mais les gens que je connais qui en ont vu, les plus récents, par exemple... Même quand je suis devenu ministre, il y avait même Marc Anthony. C'était de la musique latine. On avait commencé cette filière-là. Ce n'était pas adapté, le son n'est pas très bon. C'est reconnu...

Journaliste : ...par exemple, cet été, puis là ils promettaient un son extraordinaire, puis...

M. Bérubé : Ce n'est pas l'idéal non plus.

Journaliste : ...puis les gens ne voyaient rien assis sur les...

M. Bérubé : La ministre était là, posez-lui la question.

Journaliste : ...dans les gradins puis le son était mauvais.

M. Bérubé : C'est un stade pour... Roger Taillibert me l'a dit à chaque fois que je l'ai rencontré, c'est un... c'est un stade fait pour le sport. C'est comme ça qu'il a été conçu. Bien sûr, il faut l'optimiser.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Ça limite considérablement les possibilités. C'est évident, partout dans le monde, les grands stades qui permettent des compétitions d'athlétisme, de foot, de soccer, de baseball, c'est des stades qui ont la possibilité de s'ouvrir. Allez juste en Colombie-Britannique, vous en avez un exemple.

Journaliste : Est-ce qu'on peut vous poser des questions sur le financement politicien?

M. Bérubé : Bien sûr.

Journaliste : Ah! c'est gentil. Tout à l'heure, Québec solidaire s'est montré ouvert à aborder la question d'un encadrement, là, pour les ministres qui participent à des activités de financement. Donc, M. St-Pierre Plamondon a déjà abordé la question, mais, dans ce forum précis là, est-ce que vous pensez qu'on devrait en discuter dans le but de préciser la Loi électorale sur ces questions-là?

M. Bérubé : La loi est très claire. Ce n'est pas un enjeu, là, de financement politique à propos de la classe politique québécoise, c'est à propos de la CAQ, donc, qui s'autorégule et qui décide de retirer les ministres des activités de financement. C'est notre engagement, un gouvernement...

Journaliste : Le problème... Je veux dire...

M. Bérubé : Non, eux ont un problème.

Journaliste : ...M. St-Pierre Plamondon a lui-même a jugé opportun de s'imposer une restriction, donc c'est probablement parce qu'il y a un enjeu là. Donc, est-ce que cet enjeu-là devrait être transposé au sein du comité consultatif pour adapter la Loi électorale sur la question?

M. Bérubé : On pourrait le faire, bien sûr... Ah oui! Oui. Bien, le comité consultatif actuel, pas le comité qui n'aura pas lieu, de M. Roberge, parce qu'on a tous dit non, hein, depuis samedi. Oui, si ça pouvait se régler avant, tant mieux, mais nous, si ce n'est pas fait, un éventuel gouvernement du Parti québécois fera en sorte que les ministres ne participent plus à des activités de financement, puis je vous explique pourquoi. On n'a pas de ministre, mais on ramasse plus d'argent que la CAQ, puis on ne fait aucune activité de financement. Donc, les militants font ça pour la promotion de nos idées, de notre cause puis ils veulent nous voir progresser.

Des voix : ...

Journaliste : ...

M. Bérubé : Mais j'y arrive, juste avant, je veux aujourd'hui vous... vous soulevez un nouvel enjeu qui n'a pas été abordé dans la question du financement. Je vous invite à demander aux ministres qui participent à des activités de financement si, lorsqu'ils ont des discussions avec les citoyens présents, ils les réfèrent à leur cabinet : Votre dossier, un tel pourrait s'en occuper ou un tel. Et je vous soumets bien humblement qu'il y a eu à cocktail de financement en Montérégie où on... sur l'affiche, il y avait un ministre, et on affichait que son... avec l'insistance que son directeur de cabinet sera là. Pourquoi?

Journaliste : ...au Parti québécois, ça, ça ne s'est jamais fait?

M. Bérubé : Je pense que vous l'avez fait dans les dernières élections, là, mais, pour le gouvernement actuel, si d'aventure ça vous intéresse, appelez-moi.

Journaliste : ...si on fouille, on ne trouvera rien de cette pratique de ce genre là au Parti québécois.

M. Bérubé : Bien, je ne sais pas c'est quoi, votre point, mais dans...

Journaliste : Bien, c'est une question. Ce n'est pas un point, c'est une question.

M. Bérubé : Bien, je pense que...

Journaliste : Point d'interrogation.

M. Bérubé : ...élection de 2014, 2018, 2022. Continuez.

Journaliste :  Êtes-vous surpris de voir que c'est les ministres Guilbault et Fitzgibbon qui sont les plus sollicités pour... de loin, pour ces cocktails-là?

M. Bérubé : Je pense que la réponse qui a été accordée, c'est que c'est les plus... ceux qui ont le plus de notoriété. Où est Christian Dubé? Il en a au moins fait un en Montérégie, à ma connaissance. Je n'ai pas vu le ministre de la Justice, ça me rassure. Je n'aimerais pas apprendre qu'il en a fait. Sonia LeBel a fait un cocktail de financement à Rivière-du-Loup. Ça les place à des situations particulières. Et dans le cas de Mme Guilbault et de M. Fitzgibbon, je noterai que c'est deux ministères qui accordent des subventions beaucoup, beaucoup plus.

Journaliste : Mais êtes-vous d'accord avec le 200 $, finalement? Parce que...

M. Bérubé : Tout le monde était d'accord. J'ai participé à la réunion, moi, c'est il y a deux semaines, tout le monde était d'accord jusqu'à tant que la D.G. dise : oui, bien, finalement, le monde n'est pas fin avec nous autres, ça fait qu'on ne prendra pas de chance, on va regarder ça à 100 $. Et, comme elle le dit, à la fin de la journée, ça va être ça.

Journaliste : Mais vous avez changé d'idée vous autres aussi, au Parti québécois.

M. Bérubé : Non, non, non.

Journaliste : Bien, je pense que oui, parce que si... vous étiez d'accord avec le 200 $...

M. Bérubé : Tout le monde. On a un consensus.

Journaliste : Puis moi, vendredi, j'ai posé des questions à votre parti, puis là, vous vous dites que...

M. Bérubé : Ce n'est pas moi qui a répondu à ça, hein?

Journaliste : Bien, c'est votre parti quand même, là. Mais en tout cas...

M. Bérubé : Bien, en attendant que vous le trouviez, au comité, là, il y avait un consensus, les quatre. Ça a été soumis au DGE, puis là, on choisit, là, les thèmes, puis là, rendu à ce point-là, Québec solidaire était en accord, le Parti libéral était en accord, le Parti québécois était en accord, CAQ était en accord. C'est même eux qui ont amené le dossier. Et presque mot pour mot, c'est ce que je viens de vous dire. Considérant les reportages et ceux qui étaient manifestement à venir, ils ont décidé de jouer sur la défensive en disant : On va garder ça à 100 $.

Journaliste : ...la majorité des gens de votre parti, bien, ont dit :Nous sommes ouverts à un ajustement du plafond qui pourra aller jusqu'à 200 $. Mais dans les circonstances, l'idéal serait toutefois un mécanisme d'indexation très simple pour refléter l'intention de 2014.

M. Bérubé : C'est compatible, on est d'accord.

Journaliste : Et donc d'ajuster le 100 $ de l'époque, ça reviendrait, là, si je résume, à environ 125 $.

M. Bérubé : 200 $, on est d'accord, et une indexation qui pourrait suivre, exactement ce que Gabriel vous a dit tout à l'heure. C'est comme ça qu'on a discuté au comité.

Journaliste : Est-ce que... est-ce que... une petite dernière, est-ce que...

Journaliste : On a appris tout à l'heure qu'un éventuel gouvernement libéral serait d'accord à continuer d'inviter les ministres à ses cocktails de financement.

M. Bérubé : J'ai connu l'époque libérale, j'ai beaucoup suivi l'époque libérale et j'ai beaucoup suivi la question du financement du Parti libéral. Ce n'est pas une nouvelle pour moi.

Journaliste : Finalement, sur le sport, qu'est-ce que vous aimeriez trouver dans...

M. Bérubé : De la confiance, faire en sorte que c'est le sport qui est au centre de l'activité des jeunes. Je pense que c'est bien parti. La ministre a bien saisi ça. Rassurer les parents, rassurer tous les passionnés de sport qu'ils sont en sécurité, et mettre fin à l'impunité, que nos entraîneurs sportifs ne soient pas ce qu'autrefois étaient certains curés, c'est-à-dire des gens qui vont faire le tour de différents endroits puis qui vont causer des crimes. Hein, c'est la même chose dans les écoles. Donc, la ministre à tout notre support, même chose pour le Protecteur de l'élève. On aborde aussi ces questions-là. Le ministre Drainville peut compter sur nous, absolument, puis ça peut se faire assez rapidement, mais il y a quelques propositions qu'on aura à faire éventuellement.

Journaliste : Je veux revenir sur la question de... rapidement...

M. Bérubé : Oui.

Journaliste : ...parce que, bon, Québec solidaire, par exemple, tout à l'heure, on nous disait : Bien, voyez-vous, on est tous dépendant, dans le fond, de ces plateformes-là. Au Parti québécois, je voyais que vous aviez... vous avez une offre d'emploi pour un créateur de contenu sur les réseaux sociaux, dont la responsabilité, c'est, entre autres, de... bon de maîtriser les plateformes Tiktok et Meta. Ce n'est pas un peu contradictoire?

M. Bérubé : Pour faire des publications pas sponsorisées. C'est ça la différence. Puis je veux juste dire que pour la CAQ, vous avez posé la question sur le financement tantôt, si tu fais un système sur... Vous ne me l'avez pas posée mais j'avais une réponse de prête.

Journaliste : Bien, allez-y, posez-vous une question.

M. Bérubé : Alors, je trouve que c'est systémique dans leur cas, c'est toujours la même façon de fonctionner. Puis là, parce qu'ils se sont fait poigner, ils ont décidé de changer les règles. D'ailleurs, à ma... on m'a transmis une information qu'il y en a un qui devait se tenir le 12, je pense, à Longueuil. Alors, je ne sais pas comment ils ont envoyé le message aux gens qui avaient déjà acheté. Si ça vous intéresse, on a l'info,

Journaliste : On va passer en anglais.

Journaliste : The turning point in this committee that Mr. Roberge is proposing this discussion with... it's seems like nobody is interested  in going along with this.

M. Bérubé : Well, if you want to complete after that. It's not the right to have those discussions. It's all about CA, it's not about us. So, they should have those discussions in the CAQS caucus, and make sure that they respect the rules. So, it's not about us, it's about them. So, last Saturday, I told to Mr. Roberge that  we're not going to be there, then Québec solidaire, then the Liberal Party. So, it's a fiasco for them. We're going to.keep on financing with the popular funding. This is how we roll since 50 years, and our founder, René Lévesque, wants to make sure that we respect the law, and that's what we're still doing 50 years after.

Journaliste : Are you surprised that Mme Guilbault and Mr. Fitzgibbon draw so many... that they're the biggest cocktail people?

M. Bérubé : Ah! you know, Mr. Fitzgibbon is pretty popular among the businessmen, so this is not... We talk about the mayors, let's talk about the entrepreneurs who are there proposing some plans. It happened in 2021, in Saguenay, with Mrs. Laforest... Mrs. Laforest and Mr. Fitzgibbon, and, yesterday, she was asked about this cocktail and she didn't want to respond. This is a big thing that Radio-Canada was on in this area.

And, for the rest, we're going to make sure that we have confidence in the system. And when you fund a party, it's because you like this party, you want his ideas to thrive and you want this party to win, that's all. If you put away ministers from cocktails, I make you a prediction : a lot of people are not going to be interested anymore of going there.

Journaliste : What do you want to find out in Isabelle Charest's bill to reverse the situation?

M. Bérubé : I think it's going to be pretty good, the way she brings it, so we must act very seriously and quick to have this bill, but I have a lot of confidence in Minister Charest, and Minister Drainville, because those two bills are going to be almost in a same time. We discussed about them, and it's time to make sure that we are going to vote those bills.

Journaliste : Because the image of sports for youth has been tarnished by so many allegations.

M. Bérubé : Sure, sure, and parents are... mostly parents of the youngster, very, like, young kids, they ask themselves questions about whether or not they should have their kids in some... in basketball or in some sports. So, it's a serious matter.

Journaliste : And Olympic Stadium, you would have not put more money into it?

M. Bérubé : The big hole? It's like a house, you have to keep on funding the house, make sure that you do all the works. It's a piece... piece of our history and it's in Hochelaga-Maisonneuve, it's very important. Maybe some of you know that... I'm not in a conflict, but I have a house next to the stadium, so I can tell you that the stadium put a lot of energy in this area, and it's very important for Eastern Montréal. So, I think a... they decided to take a decision and I have to say that... thank you for that, that needed some guts, and I have to say good work to Minister Caroline Proulx.

(Fin à 12 heures)