(Onze heures quarante-deux minutes)
M. Bérubé : Bonjour,
tout le monde. On vous avait annoncé la présence de Paul St-Pierre Plamondon.
Il est père de trois jeunes enfants, alors il est à la maison aujourd'hui pour
se soigner, et donc je suis ici avec mon collègue de Jean-Talon, avec beaucoup
de plaisir.
Le plan pour les médias du
ministre de la Culture n'est toujours pas public, quoiqu'il le promène avec
lui, vous l'avez découvert il y a quelques semaines. Mais il y a un premier
élément qui n'est pas très rassurant. On apprend que le gouvernement de la CAQ
abandonne un de ses engagements, qui est celui d'arrêter de financer avec sa
formation politique Meta. Alors, c'est dommage pour le message qu'il fallait
envoyer aux médias. Il en a été abondamment question dans l'élection partielle
de Jean-Talon. J'ai entendu le premier ministre dire que Québec solidaire
devrait changer son nom pour quelque chose d'autre que «solidaire». Bien, la
CAQ n'est pas solidaire, la CAQ rompt cet engagement. Et j'entendais Gabriel
Nadeau-Dubois dire tout à l'heure que tout le monde est dépendant de Meta. Non.
Nous, on ne l'est pas, et on n'a pas l'intention de financer non plus dans l'avenir
Meta. Donc, la seule formation politique solidaire des médias présente à l'Assemblée
nationale, c'est le Parti québécois. Vous l'aurez entendu en premier ici.
Journaliste : Est-ce qu'il
faut défaire le Stade olympique, M.... Vous qui avez été ministre du
Tourisme...
M. Bérubé : Oh oui!
Journaliste : ...M. Bérubé,
là, vous avez visité de fond en comble le Stade olympique, j'en suis convaincu.
Est-ce qu'il... Est-ce que 870 millions pour le refaire, c'est une bonne idée?
M. Bérubé : Ce n'est pas une
idée qu'on retient, au Parti québécois, pour plusieurs raisons : l'infrastructure
qui est historique, qui est également stratégique au Québec, son implantation
dans l'Est de Montréal, dans le quartier d'Hochelaga-Maisonneuve, puis c'est un
actif important. J'ai rencontré Roger Taillibert à quelques reprises, notamment
comme ministre, à Paris à l'époque, et on avait regardé les options possibles.
Il est clair que le choix du toit oriente
l'utilisation. À partir du moment où vous avez un toit fixe, moi, je ne crois
pas que c'est un stade pour le sport. Ça peut être un lieu qui est approprié
pour le spectacle, par exemple, si l'acoustique est améliorée, mais pour le
sport c'est très complexe. Je n'ai pas, moi, d'indicateur que tant les
Alouettes que notre club de soccer regardent avec beaucoup d'attention la
possibilité de revenir au stade de façon régulière avec un toit fixe. Alors, c'est
le choix qui a été fait. C'est un choix qui...
Tu sais, je veux saluer la décision du
gouvernement, ils ont tranché sur cette question, ce n'est pas simple. Ils
expliquent comment. Moi, j'ai apprécié voir la ministre faire le tour hier des
médias puis d'expliquer le... cet enjeu tellement complexe, et elle a des
informations très privilégiées que seuls les ministres du Tourisme et les
P.D.G. ont. Moi, je n'en ai plus depuis 10 ans. Mais, de ce que je comprends, c'est
que c'était le choix qui s'imposait dans les circonstances, compte tenu des
coûts, quoique je pense que ça va être plus élevé que ça, pour toutes sortes de
raisons, il y a d'autres infrastructures à entretenir autour pour que ça soit
en phase avec tout ça. Donc, le gouvernement assume son choix.
Journaliste : Je veux dire, c'est-tu
une bonne décision?
M. Bérubé : Je n'ai pas
toutes les données, mais, je dirais, ils ont pris une décision, puis ça mérite
d'être salué.
Journaliste : Mais est-ce que
le stade, il faut mettre... En fait, le stade n'a pas de prix, il faut mettre l'argent
qu'il faut, que ce soit 1,2 milliard et...
M. Bérubé : C'est un actif. D'abord,
il faut le considérer comme un actif. Moi, je me souviens d'un débat qu'on
avait eu à l'Assemblée nationale, en 2010, où le chef de l'ADQ de l'époque
avait dans sa liste d'options de le démolir. J'ai vécu ça, là, ça s'est dit en
commission parlementaire. Si c'est un actif, bien, on fait le maximum. Il y a
beaucoup de choses qui ont été faites autour du Stade olympique : les
concerts symphoniques, il y a un café équitable, il y a des infrastructures
pour les jeunes. Il y a beaucoup de choses. Tout ce qui manquait, c'était le
toit. Je pense qu'il fallait prendre une décision, on a poussé pour qu'elle
prenne une décision. Elle l'a prise, cette décision, donc elle l'assume. Moi,
je n'ai rien à ajouter, sinon que j'aurais peut-être des questions plus
techniques à l'étude des crédits. Mais, pour l'instant...
Journaliste : Mais, pour
vous, la démolition, ce n'était pas une option?
M. Bérubé : Pas du tout.
Journaliste : Mais quel est
le niveau d'occupation que le stade devrait avoir qui justifie un tel investissement?
Parce que, là, vous avez dit : Une raison pour laquelle il faut faire le
toit, c'est qu'il y a un café qui était proche, là. Là, je ne...
M. Bérubé : Non, non, non! Ce
n'est pas ça que j'ai dit.
Journaliste : O.K.
M. Bérubé : J'ai dit qu'il y
a beaucoup de choses qui ont été faites en attendant d'avoir le toit. Donc, on
a investi sur plusieurs infrastructures autour, on a animé le site. Mais ce qui
manquait, c'était un toit, donc ce qui était relativement mineur si on compare
avec la grande décision. Alors...
Journaliste : Mais vous
auriez opté pour un toit rétractable, ou quoi?
M. Bérubé : Je n'ai pas les
données. Ça serait trop facile pour moi d'arriver avec une option. J'aimerais
avoir les données et les constructeurs potentiels, parce que c'est une
technologie qui est vraiment nouvelle, ça n'a jamais été essayé, celle-ci.
Journaliste : Et donc le
toit, là, on le construit pour qui? Le niveau d'occupation qu'on doit avoir
dans les prochaines années?
M. Bérubé : Bien, ça dépend
quels sont les événements qu'on n'a pas, ce que vous devriez demander, mais ce
n'est pas à moi à vous dire ça, mais la liste des événements où on a envoyé un
devis technique, puis on n'est pas capable de le faire, donc des gens intéressés,
mais qui ne peuvent pas venir. Est-ce que c'est des expositions? Est-ce que c'est
des spectacles de grande envergure? Est-ce que c'est des congrès? Moi, c'est
cette donnée-là qui est importante et qui est la même grille que j'utilise pour
le Palais des Congrès, qui devrait être, selon moi, la prochaine grande annonce
d'agrandissement, ça traîne depuis des années. D'ailleurs, dans La Presse,
un de vos collègues en a fait état il y a quelques mois. C'est une autre
décision. Mais, pour le Stade olympique, ils ont pris une décision, et ça
mérite d'être salué.
Journaliste : Est-ce qu'il n'y
a pas un gros risque d'explosion des coûts, M. Bérubé?
M. Bérubé : Bien, évidemment,
les coûts de la construction ont augmenté à peu près dans... partout. Là, bon,
c'est des entreprises québécoises, mais je comprends qu'il n'y a pas d'appel
d'offres, à proprement dit, ils sont déjà identifiés, oui. Et on manœuvre une
structure qui date de bientôt 50 ans. Alors, il y a toujours des
surprises.
Journaliste : ...on peut se
faire à n'importe quel prix, finalement.
M. Bérubé : Ce n'est pas ce
que je dis. Ça s'appelle un coût d'opportunité, jusqu'où on peut aller. Je
comprends que le seuil psychologique, pour le gouvernement, c'était
1 milliard, ils ont souvent répété que c'était en bas de 1 milliard.
Moi, il faudrait que je retourne voir mes notes, mais qui... quand même, qui
datent de 2014, là, les devis techniques que j'avais, mais ça me semble... puis
connaissant bien le P.D.G. Michel Labrecque, qu'on a nommé à l'époque, ça me
semble une décision la plus prudente dans les circonstances.
Des voix : ...
Journaliste : ...1 milliard,
c'est raisonnable.
M. Bérubé : Ce n'est pas ce
que j'ai dit.
Journaliste : ...qu'est-ce
qui est raisonnable?
M. Bérubé : Ce qui est
raisonnable, c'est de prendre une décision pour assurer l'avenir du stade. Ça
ne sera jamais populaire, hein?
Journaliste : À l'époque,
avez-vous exploré la possibilité de le...
M. Bérubé : Plein.
Journaliste : ...le démolir,
le stade? Quand...
M. Bérubé : Jamais.
Journaliste : ...quand on
est... on ne se fait pas dire : Bien, tu sais, faites-moi, je ne sais pas,
moi, un estimé de ce que ça pourrait coûter, le démolir.
M. Bérubé : Non, on ne l'a jamais
évoqué.
Journaliste : Bien, moi non
plus...
M. Bérubé : C'est avec David
Heurtel. Vous pourriez lui poser la question. Je le libère de son secret de
l'époque. Vous pourriez lui demander. Jamais on invoqué ça.
Journaliste : J'ai fait une
revue de presse très sommaire, là, hier sur le sujet et, depuis au moins 2011
et avant ça, encore en 2017, ils parlaient de 500 à 700 millions de
dollars. C'est un chiffre qui n'était jamais venu à vos oreilles, ça?
M. Bérubé : Oui, il y a toute
une fourchette. Mais, encore là, je n'ai pas accès aux informations
privilégiées du ministère du Tourisme puis de la RIO.
Journaliste : ...dans
l'espace public qu'il est répété par M. Labrecque encore récemment et...
M. Bérubé : Sur quelle base?
Je n'ai pas accès à ça.
Journaliste : Alors... Alors
que ça passe de 500 à 700 millions, finalement, jusqu'à 2 milliards,
ça ne vous a pas étonné?
M. Bérubé : J'imagine qu'il
est... J'imagine qu'on lui a posé la question, il s'est exprimé. Je n'ai pas
le... On n'a même plus de verbatim comme autrefois, nous, à... parlementaire,
alors des fois, ça prend un peu plus de temps qu'on ait accès à l'information.
Journaliste : Vous
dites : Le stade, moi, je ne crois pas que ce soit fait pour le sport, peut-être
plus pour des spectacles. C'est quand, le dernier spectacle?
M. Bérubé : Moi, je n'en ai
jamais vu, là, mais les gens que je connais qui en ont vu, les plus récents,
par exemple... Même quand je suis devenu ministre, il y avait même Marc Anthony.
C'était de la musique latine. On avait commencé cette filière-là. Ce n'était
pas adapté, le son n'est pas très bon. C'est reconnu...
Journaliste : ...par exemple,
cet été, puis là ils promettaient un son extraordinaire, puis...
M. Bérubé : Ce n'est pas
l'idéal non plus.
Journaliste : ...puis les
gens ne voyaient rien assis sur les...
M. Bérubé : La ministre était
là, posez-lui la question.
Journaliste : ...dans les
gradins puis le son était mauvais.
M. Bérubé : C'est un stade
pour... Roger Taillibert me l'a dit à chaque fois que je l'ai rencontré, c'est
un... c'est un stade fait pour le sport. C'est comme ça qu'il a été conçu. Bien
sûr, il faut l'optimiser.
Journaliste : ...
M. Bérubé : Ça limite
considérablement les possibilités. C'est évident, partout dans le monde, les
grands stades qui permettent des compétitions d'athlétisme, de foot, de soccer,
de baseball, c'est des stades qui ont la possibilité de s'ouvrir. Allez juste
en Colombie-Britannique, vous en avez un exemple.
Journaliste : Est-ce qu'on
peut vous poser des questions sur le financement politicien?
M. Bérubé : Bien sûr.
Journaliste : Ah! c'est
gentil. Tout à l'heure, Québec solidaire s'est montré ouvert à aborder la
question d'un encadrement, là, pour les ministres qui participent à des
activités de financement. Donc, M. St-Pierre Plamondon a déjà abordé la
question, mais, dans ce forum précis là, est-ce que vous pensez qu'on devrait
en discuter dans le but de préciser la Loi électorale sur ces questions-là?
M. Bérubé : La loi est très
claire. Ce n'est pas un enjeu, là, de financement politique à propos de la
classe politique québécoise, c'est à propos de la CAQ, donc, qui s'autorégule
et qui décide de retirer les ministres des activités de financement. C'est
notre engagement, un gouvernement...
Journaliste : Le problème...
Je veux dire...
M. Bérubé : Non, eux ont un
problème.
Journaliste : ...M. St-Pierre
Plamondon a lui-même a jugé opportun de s'imposer une restriction, donc c'est
probablement parce qu'il y a un enjeu là. Donc, est-ce que cet enjeu-là devrait
être transposé au sein du comité consultatif pour adapter la Loi électorale sur
la question?
M. Bérubé : On pourrait le
faire, bien sûr... Ah oui! Oui. Bien, le comité consultatif actuel, pas le
comité qui n'aura pas lieu, de M. Roberge, parce qu'on a tous dit non, hein,
depuis samedi. Oui, si ça pouvait se régler avant, tant mieux, mais nous, si ce
n'est pas fait, un éventuel gouvernement du Parti québécois fera en sorte que
les ministres ne participent plus à des activités de financement, puis je vous
explique pourquoi. On n'a pas de ministre, mais on ramasse plus d'argent que la
CAQ, puis on ne fait aucune activité de financement. Donc, les militants font
ça pour la promotion de nos idées, de notre cause puis ils veulent nous voir
progresser.
Des voix : ...
Journaliste : ...
M. Bérubé : Mais j'y arrive,
juste avant, je veux aujourd'hui vous... vous soulevez un nouvel enjeu qui n'a
pas été abordé dans la question du financement. Je vous invite à demander aux
ministres qui participent à des activités de financement si, lorsqu'ils ont des
discussions avec les citoyens présents, ils les réfèrent à leur cabinet :
Votre dossier, un tel pourrait s'en occuper ou un tel. Et je vous soumets bien
humblement qu'il y a eu à cocktail de financement en Montérégie où on... sur
l'affiche, il y avait un ministre, et on affichait que son... avec l'insistance
que son directeur de cabinet sera là. Pourquoi?
Journaliste : ...au Parti
québécois, ça, ça ne s'est jamais fait?
M. Bérubé : Je pense que vous
l'avez fait dans les dernières élections, là, mais, pour le gouvernement
actuel, si d'aventure ça vous intéresse, appelez-moi.
Journaliste : ...si on fouille,
on ne trouvera rien de cette pratique de ce genre là au Parti québécois.
M. Bérubé : Bien, je ne sais
pas c'est quoi, votre point, mais dans...
Journaliste : Bien, c'est une
question. Ce n'est pas un point, c'est une question.
M. Bérubé : Bien, je pense
que...
Journaliste : Point
d'interrogation.
M. Bérubé : ...élection de
2014, 2018, 2022. Continuez.
Journaliste : Êtes-vous
surpris de voir que c'est les ministres Guilbault et Fitzgibbon qui sont les
plus sollicités pour... de loin, pour ces cocktails-là?
M. Bérubé : Je pense que la
réponse qui a été accordée, c'est que c'est les plus... ceux qui ont le plus de
notoriété. Où est Christian Dubé? Il en a au moins fait un en Montérégie, à ma
connaissance. Je n'ai pas vu le ministre de la Justice, ça me rassure. Je
n'aimerais pas apprendre qu'il en a fait. Sonia LeBel a fait un cocktail de
financement à Rivière-du-Loup. Ça les place à des situations particulières. Et
dans le cas de Mme Guilbault et de M. Fitzgibbon, je noterai que c'est deux
ministères qui accordent des subventions beaucoup, beaucoup plus.
Journaliste : Mais êtes-vous
d'accord avec le 200 $, finalement? Parce que...
M. Bérubé : Tout le monde
était d'accord. J'ai participé à la réunion, moi, c'est il y a deux semaines,
tout le monde était d'accord jusqu'à tant que la D.G. dise : oui, bien,
finalement, le monde n'est pas fin avec nous autres, ça fait qu'on ne prendra
pas de chance, on va regarder ça à 100 $. Et, comme elle le dit, à la fin
de la journée, ça va être ça.
Journaliste : Mais vous avez
changé d'idée vous autres aussi, au Parti québécois.
M. Bérubé : Non, non, non.
Journaliste : Bien, je pense
que oui, parce que si... vous étiez d'accord avec le 200 $...
M. Bérubé : Tout le monde. On
a un consensus.
Journaliste : Puis moi,
vendredi, j'ai posé des questions à votre parti, puis là, vous vous dites
que...
M. Bérubé : Ce n'est pas moi
qui a répondu à ça, hein?
Journaliste : Bien, c'est
votre parti quand même, là. Mais en tout cas...
M. Bérubé : Bien, en
attendant que vous le trouviez, au comité, là, il y avait un consensus, les
quatre. Ça a été soumis au DGE, puis là, on choisit, là, les thèmes, puis là,
rendu à ce point-là, Québec solidaire était en accord, le Parti libéral était
en accord, le Parti québécois était en accord, CAQ était en accord. C'est même
eux qui ont amené le dossier. Et presque mot pour mot, c'est ce que je viens de
vous dire. Considérant les reportages et ceux qui étaient manifestement à
venir, ils ont décidé de jouer sur la défensive en disant : On va garder
ça à 100 $.
Journaliste : ...la majorité
des gens de votre parti, bien, ont dit :Nous sommes ouverts à un
ajustement du plafond qui pourra aller jusqu'à 200 $. Mais dans les
circonstances, l'idéal serait toutefois un mécanisme d'indexation très simple
pour refléter l'intention de 2014.
M. Bérubé : C'est compatible,
on est d'accord.
Journaliste : Et donc
d'ajuster le 100 $ de l'époque, ça reviendrait, là, si je résume, à
environ 125 $.
M. Bérubé : 200 $, on
est d'accord, et une indexation qui pourrait suivre, exactement ce que Gabriel
vous a dit tout à l'heure. C'est comme ça qu'on a discuté au comité.
Journaliste : Est-ce que...
est-ce que... une petite dernière, est-ce que...
Journaliste : On a appris
tout à l'heure qu'un éventuel gouvernement libéral serait d'accord à continuer
d'inviter les ministres à ses cocktails de financement.
M. Bérubé : J'ai connu
l'époque libérale, j'ai beaucoup suivi l'époque libérale et j'ai beaucoup suivi
la question du financement du Parti libéral. Ce n'est pas une nouvelle pour
moi.
Journaliste : Finalement, sur
le sport, qu'est-ce que vous aimeriez trouver dans...
M. Bérubé : De la confiance,
faire en sorte que c'est le sport qui est au centre de l'activité des jeunes.
Je pense que c'est bien parti. La ministre a bien saisi ça. Rassurer les
parents, rassurer tous les passionnés de sport qu'ils sont en sécurité, et
mettre fin à l'impunité, que nos entraîneurs sportifs ne soient pas ce
qu'autrefois étaient certains curés, c'est-à-dire des gens qui vont faire le
tour de différents endroits puis qui vont causer des crimes. Hein, c'est la
même chose dans les écoles. Donc, la ministre à tout notre support, même chose
pour le Protecteur de l'élève. On aborde aussi ces questions-là. Le ministre
Drainville peut compter sur nous, absolument, puis ça peut se faire assez
rapidement, mais il y a quelques propositions qu'on aura à faire
éventuellement.
Journaliste : Je veux revenir
sur la question de... rapidement...
M. Bérubé : Oui.
Journaliste
: ...parce
que, bon, Québec solidaire, par exemple, tout à l'heure, on nous disait :
Bien, voyez-vous, on est tous dépendant, dans le fond, de ces plateformes-là.
Au Parti québécois, je voyais que vous aviez... vous avez une offre d'emploi
pour un créateur de contenu sur les réseaux sociaux, dont la responsabilité,
c'est, entre autres, de... bon de maîtriser les plateformes Tiktok et Meta. Ce
n'est pas un peu contradictoire?
M. Bérubé : Pour faire des
publications pas sponsorisées. C'est ça la différence. Puis je veux juste dire
que pour la CAQ, vous avez posé la question sur le financement tantôt, si tu
fais un système sur... Vous ne me l'avez pas posée mais j'avais une réponse de
prête.
Journaliste : Bien, allez-y,
posez-vous une question.
M.
Bérubé
:
Alors, je trouve que c'est systémique dans leur cas, c'est toujours la même
façon de fonctionner. Puis là, parce qu'ils se sont fait poigner, ils ont décidé
de changer les règles. D'ailleurs, à ma... on m'a transmis une information
qu'il y en a un qui devait se tenir le 12, je pense, à Longueuil. Alors, je ne
sais pas comment ils ont envoyé le message aux gens qui avaient déjà acheté. Si
ça vous intéresse, on a l'info,
Journaliste : On va passer en
anglais.
Journaliste : The turning point in this committee that Mr. Roberge is proposing
this discussion with... it's seems like nobody is interested in going along
with this.
M. Bérubé :
Well, if you want to complete after
that. It's not the right to have those discussions. It's all about CA, it's not
about us. So, they should have those discussions in the CAQS caucus, and make
sure that they respect the rules. So, it's not about us, it's about them. So,
last Saturday, I told to Mr. Roberge that we're not going to be there, then
Québec solidaire, then the Liberal Party. So, it's a fiasco for them. We're
going to.keep on financing with the popular funding. This is how we roll since
50 years, and our founder, René Lévesque, wants to make sure that we respect
the law, and that's what we're still doing 50 years after.
Journaliste
: Are you
surprised that Mme Guilbault and Mr. Fitzgibbon draw so many... that they're
the biggest cocktail people?
M.
Bérubé
: Ah!
you know, Mr. Fitzgibbon is pretty popular among the businessmen, so this is
not... We talk about the mayors, let's talk about the entrepreneurs who are
there proposing some plans. It happened in 2021, in Saguenay, with Mrs.
Laforest... Mrs. Laforest and Mr. Fitzgibbon, and, yesterday, she was asked
about this cocktail and she didn't want to respond. This is a big thing that Radio-Canada
was on in this area.
And, for the rest, we're going to make
sure that we have confidence in the system. And when you fund a party, it's
because you like this party, you want his ideas to thrive and you want this
party to win, that's all. If you put away ministers from cocktails, I make you
a prediction : a lot of people are not going to be interested anymore of
going there.
Journaliste
: What do
you want to find out in Isabelle Charest's bill to reverse the situation?
M.
Bérubé
: I
think it's going to be pretty good, the way she brings it, so we must act very
seriously and quick to have this bill, but I have a lot of confidence in
Minister Charest, and Minister Drainville, because those two bills are going to
be almost in a same time. We discussed about them, and it's time to make sure
that we are going to vote those bills.
Journaliste
: Because
the image of sports for youth has been tarnished by so many allegations.
M.
Bérubé
: Sure,
sure, and parents are... mostly parents of the youngster, very, like, young
kids, they ask themselves questions about whether or not they should have their
kids in some... in basketball or in some sports. So, it's a serious matter.
Journaliste
: And
Olympic Stadium, you would have not put more money into it?
M.
Bérubé
: The
big hole? It's like a house, you have to keep on funding the house, make sure
that you do all the works. It's a piece... piece of our history and it's in Hochelaga-Maisonneuve,
it's very important. Maybe some of you know that... I'm not in a conflict, but
I have a house next to the stadium, so I can tell you that the stadium put a
lot of energy in this area, and it's very important for Eastern Montréal. So, I
think a... they decided to take a decision and I have to say that... thank you
for that, that needed some guts, and I have to say good work to Minister
Caroline Proulx.
(Fin à 12 heures)