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Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de langue française, et M. Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de justice

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, November 30, 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante et une minutes)

M. Paradis : Bonjour, tout le monde. Alors, important moment de dialogue aujourd'hui avec Michael Sabia sur l'avenir de la politique énergétique du Québec. Nous avons hâte de lui poser des questions et de l'entendre un peu plus tard aujourd'hui.

M. Bérubé : Et, à mon tour, je veux noter que l'arrivée d'une nouvelle co-porte-parole à Québec solidaire ne change pas leur position à l'égard des médias; la sponsorisation de Meta. Alors, Québec solidaire n'est pas plus solidaire des médias que vous êtes aujourd'hui. Je tiens à le noter parce que c'est un parti qui aime beaucoup donner des leçons. Ils l'ont fait d'ailleurs à l'égard du Parti québécois en fin de semaine. Alors, non, l'arrivée d'une nouvelle porte-parole ne change rien. La décision était prise. Alors, il faut se rallier. Et certains médias l'ont noté. Ça dit quelque chose sur le double discours de cette formation politique.

Ceci étant dit, nous sommes tous les deux disponibles, les deux Pascal, pour répondre à vos questions.

Journaliste : Qu'est-ce que vous voulez dire, qu'ils ont donné des leçons sur le Parti québécois?

M. Bérubé : Bien, ils se sont permis de critiquer le Parti québécois en disant qu'on ne reconnaissait pas les mêmes crises et qu'eux, évidemment, ils sont plus rassembleurs et plus inclusifs. Je ne sais pas en quoi un parti qui a deux fois moins d'intentions de vote que le Parti québécois serait plus rassembleur que nous.

Journaliste : Qu'est-ce qui est le plus important pour vous pour le... aujourd'hui avec Michael Sabia, le développement de barrages, le fait, là, comme Gabriel Nadeau-Dubois disait, qu'on va peut-être dénationaliser Hydro-Québec en petits morceaux, là, ou vraiment qu'est-ce qu'on va demander aux Québécois pour l'efficacité énergétique, c'est-à-dire peut-être ne plus prendre de bain entre 16 heures et 19 heures?

M. Paradis : Ça va être intéressant d'entendre Michael Sabia sur, justement, cet équilibre entre l'efficacité énergétique, donc comment on fait pour consommer moins d'électricité et atteindre nos objectifs de décarbonation, d'avoir une économie qui est plus respectueuse de... de l'importance aussi qu'on doit consacrer à l'avenir de la planète, et le développement aussi de nouveaux moyens de production d'électricité. Donc, pour nous, c'est de voir où veut nous amener, donc, la société d'État sur ces questions-là. Puis aujourd'hui, c'est un moment de dialogue, c'est un moment d'écouter ce que Michael Sabia a à nous dire sur ces questions-là.

Journaliste : Trouvez-vous que son plan manque de clarté?

M. Paradis : Bien, le plan, quand même, identifie les quatre grandes priorités de la société d'État, commence par parler de décarbonation, mais je pense que c'est important aujourd'hui d'avoir des réponses simples à des questions simples, et c'est ça qu'on va essayer de faire aujourd'hui, nous, avec M. Sabia, parce que c'est complexe, la politique énergétique du Québec. Est-ce que justement...

Journaliste : Qu'est-ce qu'il vous manque comme réponse à l'heure actuelle, là? C'est quand même un plan assez détaillé, qu'est-ce qu'il vous manque comme réponse?

M. Paradis : Bien, c'est un plan assez détaillé, mais on a le goût d'entendre parler... C'est un plan aussi qui a été développé en partie alors que Michael Sabia n'était pas encore à la tête de la société d'État. Ça va être intéressant de voir, lui, comment est sa vision par rapport à ce plan-là et quelles réponses simples il peut donner aussi aux Québécoises et aux Québécois sur l'avenir de la politique énergétique québécoise en matière d'efficacité énergétique, en matière de production d'électricité, en matière tarifaire. Donc, ça va être intéressant.

On n'aura pas beaucoup de temps, nous, aujourd'hui, hein, c'est ça aussi.

Journaliste : ...mais on dirait que vous n'avez pas de questions précises, là, on dirait.

M. Paradis : Oui, mais attendez, là, ça se passe aujourd'hui, là. Donc là, aujourd'hui, on ne commencera pas à dévoiler aujourd'hui toutes nos questions puis ce qu'on veut avoir.

Mais on n'aura pas beaucoup de temps, on va essayer d'être nous-mêmes efficaces dans la façon d'aborder les choses avec M. Sabia, sur chacun des grands pans de la discussion qu'on aura avec lui aujourd'hui.

Journaliste : Est-ce que, selon vous, on doit imposer aux Québécois certaines mesures d'efficacité énergétique, comme on le fait en France, là, par exemple, là, sur le chauffage, sur justement partir son lave-vaisselle la nuit, est-ce qu'on est rendus là en 2023?

M. Paradis : Je pense qu'il faut voir... Bon, d'abord, ça fait partie des questions aussi puis des éléments sur lesquels on va vouloir entendre M. Sabia aujourd'hui. Ça, c'est un moment de dialogue.

Journaliste : ...

M. Paradis : Bien, pour nous, il y a des... L'efficacité énergétique, là, c'est un effort qui va être collectif et ça va être important de faire en sorte que les mesures qu'on va prendre au Québec touchent de manière différenciée les différentes populations. Donc, si on est quelqu'un qui est avec un revenu modeste dans un appartement, qui a, par exemple, des problèmes de chauffage puis des problèmes d'isolation, ça va être important, quand on vise des mesures d'efficacité énergétique, que l'État soit là pour appuyer la transition énergétique de ces gens-là, c'est-à-dire, bien, est-ce qu'on est capables d'avoir des mesures encore plus dynamiques pour les aider à mieux isoler les maisons, avoir des crédits ou des programmes d'appui pour s'assurer que l'efficacité énergétique ne se fait pas sur le dos des personnes les plus vulnérables, mais que c'est un effort collectif avec un effort différencié selon la capacité d'action de chacun des intervenants qui doit agir?

Journaliste : M. Bérubé, vous avez souvent soulevé la question : Quelles rivières vous allez cibler? Voulez-vous avoir une liste des rivières aujourd'hui, là?

M. Bérubé : Bien, je veux connaître les intentions du gouvernement du Québec. On vient de protéger Anticosti dans cette région de la Côte-Nord, du nord-est du Québec, qu'est-ce qu'il en est de la Romaine? On a proposé une motion déjà, le Parti québécois. La Romaine qui est une rivière emblématique québécoise qui a presque un statut sacré pour la nation innue. Alors, si on pouvait l'exclure d'entrée de jeu, ce serait bien, mais évidemment la politique du gouvernement du Québec, dans cette question, c'est de n'exclure aucune rivière, surtout les rivières à fort potentiel. Magpie... C'est la Magpie, je me suis trompé, c'est la Magpie qu'on avait fait une motion. Donc...

Journaliste : Bien, Magpie, ça a été écarté, le premier ministre l'a dit à la Romaine qu'il ne toucherait pas à Magpie.

M. Bérubé : Oui, mais ce n'est pas si clair que ça dans toutes les autres questions qu'on a posées. Hydro-Québec ne l'exclut pas, en tout cas.

Donc, ça, c'est important, d'avoir... S'ils veulent faire des barrages, ils ont identifié des rivières, c'est sûr. Hydro-Québec sait où est-ce qu'ils s'en vont là-dessus. Ils ne veulent pas nous le dire, ils le disent seulement à leur patron qui est M. Fitzgibbon ou M. Legault.

Donc, j'entends ce que vous dites, mais je n'étais pas présent, je ne l'ai pas entendu. Mais à chaque fois qu'on a questionné, ils refusent d'exclure des rivières. En tout cas, s'ils pouvaient le faire aujourd'hui, lors des questions de mon collègue, ça serait bien.

Journaliste : Sur la pub sur Facebook de la part de Québec solidaire, qu'est-ce que ça dit que la nouvelle porte-parole féminine du parti entre dans le rang comme ça?

M. Bérubé : Bien, écoutez, il y a peut-être des gens qui ont voté pour elle parce qu'ils ont apprécié cette position. Et là, bien, on se dit : L'arrivée d'une nouvelle co-porte-parole va susciter un débat, on va requestionner notre position, c'est quand même la co-porte-parole. Ils ne l'ont même pas attendue, ils ont dit : On n'en a pas rediscuté puis on n'a pas entendu la co-porte-parole requestionner, donc on continue. C'est l'intérêt du parti qui prime sur l'intérêt d'une lutte commune pour l'information, lutte portée par des médias, par des élus, sans connivence, pour l'information. La seule formation politique presque qui dit «Non, c'est plus important pour nous de sponsoriser pour avoir du monde dans nos salles», ils vous l'ont expliqué hier, notamment à Gatineau, c'est eux.

Alors, au premier test, les gens se disent : Bien là, l'arrivée d'Émilise — qui une députée pour qui j'ai énormément de respect, elle provient d'une région comme moi — bien, ça n'a aucun impact, ils ne vont pas reconsidérer. Donc, imaginez quelqu'un qui aurait voté pour elle en disant : Elle, elle s'est tenue debout sur Meta. Puis finalement, non, ça ne change rien. Je peux-tu vous dire que...

Journaliste : Qui décide?

M. Bérubé : Je ne sais pas, je ne suis pas dans leur régie interne... Je suis passé proche de dire quelque chose. Ce n'est pas nous, en tout cas. En tout cas, ce n'est pas elle.

Journaliste : Mais qu'est-ce que vous vouliez dire, là?

M. Bérubé : Je ne le sais pas, j'aime mieux ne pas le dire si je ne le sais pas, je serais... en spéculant... Il y a un ancien chef qui a déjà fait ça, puis ça a été... Désolé, je ne veux pas embarquer là-dedans.

Mais je veux juste dire que... Écoutez, les affaires de régie interne, on n'intervient pas. Sur la question du salaire, je vous le dis tout de suite, c'est régie interne. Par contre, ça, ce n'est pas de la régie interne, c'est une position publique qui est importante à connaître. Vous l'avez à juste titre requestionné hier auprès du député d'Hochelaga-Maisonneuve. J'étais convaincu qu'il allait prendre un moment puis dire : On va en rediscuter avec notre nouvelle co-porte-parole. Puis là j'ai compris, là, ce que j'ai lu, que, même pas, la décision est prise, puis on... ça se termine là. Alors, ça en dit beaucoup.

Journaliste : Parce que votre chef...

M. Bérubé : Qu'est-ce qu'il a dit?

Journaliste : ...a dit hier ou avant-hier... Votre chef, hier ou avant-hier, a dit : Ah! je suis content qu'Émilise soit là, je l'apprécie beaucoup, j'ai beaucoup d'admiration pour ce qu'elle a fait, notamment sur la position sur Meta. Est-ce que ça change votre vision d'un coup de Mme Lessard-Therrien?

M. Bérubé : Ça ne change pas notre perception sur elle. Elle le pense encore, je suis sûr, mais elle s'est fait dire que non, non, ne ramène pas ça, là, ce qui est important, c'est de rejoindre notre monde puis faire des belles histoires de Gabriel, là, qui rejoignent beaucoup de monde, puis on va cibler les groupes d'âge, puis tout ça. Nous, on ne le fait pas, ça serait plus simple pour nous de le faire puis...

On a un rassemblement à Rimouski ce soir, bien, on n'a aucune façon autre que d'écrire un par un puis... c'est comme ça qu'on fait. Donc, on n'a pas de sponsorisation. Ce serait plus simple pour nous de le faire, mais on ne le fait pas, c'est une question de principe. Puis là il faut... pour que ça marche, il faut qu'on se tienne, c'est comme une mobilisation, si on ne le fait pas, tout le monde, ça a moins d'impact. Mais eux, ils décident qu'ils vont avoir les gains pour tout le... si on gagne cette bataille-là pour tout le monde, mais eux, ils n'ont pas participé au piquetage. Assez ironique.

Journaliste : Un petit mot sur le projet de loi n° 15. Il sera question de bâillon, évidemment, aujourd'hui, et de... Bon, du gouvernement qui est pressé dans le dossier. Je veux vous entendre là-dessus, sur la possibilité d'un bâillon, puis je veux vous entendre sur les anciens commissaires de la commission Laurent aussi qui déplorent l'absence des services sociaux ou, en tout cas, le peu de place des services sociaux dans le projet de loi.

M. Bérubé : Bon, ce n'est pas ma spécialité, vous en convenez, mais je réalise que c'est très important pour le gouvernement puis le ministre de Santé que ce soit adopté avant Noël. Je ne sais pas qu'est-ce que M. Dubé a à faire après Noël, mais c'est très important de fermer ce dossier-là avant Noël. La commission Laurent, on a dit à Régine Laurent, on a dit à plusieurs occasions qu'on allait écouter puis appliquer ses recommandations, là, c'est dans le réel, c'est dans une loi. Alors, il faut porter attention, plus que ça, il faut en tenir compte. Mais là j'ai l'impression que le processus est lancé à toute vapeur. J'ai déjà été leader parlementaire, je sais de quoi c'est fait. Là, le message est envoyé, on veut que ça passe avant Noël. Il reste quelques... pas beaucoup de temps. Donc, j'ai l'impression que c'est bien important que le ministre Dubé passe à autre chose après Noël, il vous dira pourquoi. Mais on a du temps, je veux dire, on aurait pu échanger encore, il reste beaucoup d'articles encore.

Journaliste : Est-ce que vous accepteriez que les travaux soient prolongés?

M. Bérubé : Je ne veux pas parler au nom de Joël Arseneau, mais pour un projet de loi aussi important que celui-là, la précipitation est mauvaise conseillère.

Journaliste : ...comme ça?

M. Bérubé : ...comme ça, bien, qu'on les écoute avec attention. Je veux dire, c'est tout le temps la même affaire, hein? Là, on fait un grand lancement en disant : C'est un enjeu important, il va avoir une commission, après, il y a le rapport, on va tenir compte... Mais tenir compte, là où ça compte le plus, c'est dans un projet de loi. Alors, vaut mieux ne pas se tromper, prendre un peu plus de temps, puis ne pas se tromper. Mais là, quand je vous dis un peu plus de temps, je n'en ai pas discuté avec notre porte-parole, ni en caucus, mais faisons bien les choses, c'est toujours mieux que d'agir avec empressement.

Journaliste : ...le projet de loi n° 23 en éducation...

M. Bérubé : Allez-y. Après...

Journaliste : ...le projet de loi n° 23 en éducation, l'étude détaillée est terminée. Il y a encore beaucoup d'inquiétudes, notamment dans le réseau universitaire, quant à la création de l'Institut d'excellence. On s'en va vers une adoption de ce projet de loi là. Partagez-vous les inquiétudes des intervenants?

M. Bérubé : On n'y participe même pas, vous le savez, on a averti dès le départ, parce qu'on a très peu de temps, parce qu'on considère que c'est un projet de loi qui ne rejoint aucunement les objectifs en éducation. L'étude détaillée, je la suis quand même à distance. Écoutez, c'est une démonstration éloquente que la priorité pour le ministre de l'Éducation, c'est, un, de se donner plus de pouvoir puis, deux, de créer un institut. Il n'y a aucun des enseignants qu'il a rencontré dans les 50 quelques écoles qu'il a visitées, qui lui a dit : Vous savez quoi, M. le ministre, là, ça fait des années que je me dis : Si je rencontre le ministre de l'Éducation, je vais lui dire que l'enjeu principal, après 20 ans de pratique comme enseignant, c'est vous donner plus de pouvoir. Ah oui! Non, ça, c'est fictif, ce n'est jamais arrivé, ça, mais c'est ça qu'ils font.

Alors, résultat des courses, ce projet de loi va donner plus de pouvoir au ministre de l'Éducation, et je sais ce que ça veut dire, ce n'est pas superbon. Et, comme on dit : On connaît la chanson.

Journaliste : ...il y a des profs, M. Bérubé, qui offrent leurs services pour faire du tutorat en pleine grève de la Fédération autonome de l'enseignement. Quel signal est-ce que le gouvernement devrait envoyer par rapport à ça?

M. Bérubé : Régler le plus tôt possible pour éviter que des enseignants et des enseignantes doivent gagner leur vie autrement, ce qui les place à risque dans certains cas, évidemment. On ne peut pas encourager du travail au noir dans certains cas, c'est sûr, du travail qui n'est pas... déclaré, c'est le mot que je cherchais. C'est simple un peu ma réponse, mais c'est la seule réponse que j'ai. Il y a des gens, surtout de la FAE, évidemment, je les ai rencontrés deux fois cette semaine, ils n'ont pas de fonds de grève. Donc, vous savez, il y a souvent des statistiques qui disent que les gens ne peuvent pas vivre au-delà d'une paie ou de deux. Ça va être difficile et c'est difficile.

Donc, je suis partagé entre ils doivent gagner leur vie, mais, en même temps, ils ont adopté, avec leurs instances, une façon de procéder qui n'a pas de fonds de grève. Je ne veux pas embarquer là-dedans, disons que... Réglons ça le plus rapidement possible. Puis j'ai appris ce matin que ça avançait avec la FAE, qu'il y avait des signaux positifs. Tant mieux, parce qu'il n'y a personne qui trouve ça agréable, là.

Journaliste : ...vous êtes partagé. Est-ce que vous considérez que c'est l'équivalent de franchir les lignes de piquetage?

M. Bérubé : De quoi, faire du tutorat?

Journaliste : De faire du tutorat.

M. Bérubé : Si on n'en faisait pas avant la grève, non, non, ça n'a rien à voir. Traverser une ligne, ça, c'est l'affaire ultime, là, que... où j'ai appris très, très jeune avec un père syndicaliste : Tu ne fais pas ça. Ça, c'est des gens qui doivent gagner leur vie... oui, c'est alimentaire puis c'est élémentaire aussi, mais on peut... C'est triste d'apprendre ça. Puis je sais qu'il y a d'autres situations très, très, très particulières. Donc, réglons ça le plus rapidement possible. C'est vraiment déchirant. Puis c'est beaucoup des gens de mon âge, avec qui je suis allé à la faculté d'enseignement aussi, qui me parlent. J'en ai rencontré des anciens collègues de l'université. C'est difficile, tu sais, ils ne roulent pas sur l'or. 

Journaliste : ...rapidement, juste une petite question sur la réunification familiale. On voit qu'il y a 122 000 demandes de résidence permanente qui sont en attente, le tiers sont pour de la réunification familiale. Est-ce que ce devrait être une priorité de vider ces inventaires-là de réunification familiale?

M. Bérubé : Bien, les dossiers déjà ouverts, oui, parce qu'on crée des attentes, c'est sûr. Mais est-ce qu'on en a la capacité puis le... Moi, je maintiens que s'il y avait seulement un État, et non deux, qui gérait l'ensemble des questions en immigration, ça irait mieux. Mais on est toujours à la remorque d'un ou de l'autre, ou des capacités de l'un ou de l'autre. Alors ça sera mon seul... ma seule conclusion : ne pas créer d'attentes qu'on ne peut pas régler, qu'on ne peut pas combler. C'est des... Ce n'est pas des statistiques, c'est des humains, c'est des familles, c'est des gens qui veulent être heureux qui ont choisi de venir ici, qui doivent réussir leur arrivée. Puis nous... puis c'est tout le temps le message qu'on a, ce n'est pas de la fermeture, ce n'est pas des chiffres, c'est de dire : Si des gens viennent chez nous, assurons-nous de bien répondre à leurs besoins puis qu'ils soient heureux dans l'aventure québécoise au même titre que nous.

Le Modérateur : On va passer en anglais. 

Journaliste :  Why people should be interested about this parliamentary committee with Michael Sabia on Hydro-Québec today?

M. Paradis : Talking about on of the most fundamental, one of the keys of the economy, in Québec, in our future, of our development, of reaching the goals we settled for ourselves, and we settled internationally for a future that is more respectful of the environmental situation. So, what's happening here today is really key to our future, and it's also something that as impact on the daily lives of not only most Quebeckers but all Quebeckers because how much we pay electricity, what kind of measures should we implement to be more efficient, it has impact on all of us. 

Journaliste : And I went through the plan, is there something missing that should have been there?

M. Paradis : Well, there are good questions that are touched upon, but what is the priority? Where is the balance between being more efficient in consuming electricity and producing more electricity? What's the policy on tariffs? So, how much we're going to pay in the future? The Government seems to be saying one thing, and, you know, the president of Hydro-Québec seems to be saying another thing. So, these are key questions that are going to be addressed today with Mr. Sabia.

Journaliste : And workers, the number of workers needed, thousands of workers are needed in Hydro-Québec's plan. Do you have some worries about where we're going to find them?

M. Paradis : Well, we're going to be asking the questions. And once again, where do we put the effort? So, do we need more workers to build more a facility to produce electricity or we maybe needing a bit less than it's set in the plan because we're going to be insisting more on being more efficient in consuming electricity? So, those are key questions.

Journaliste : For a long time, Mr. Fitzgibbon, I remember specifically the CAQ committee, saying, we need to tell Quebeckers reduce their consumption to save electricity. When Quebeckers see now, OK, like you've mentioned, that balance of reducing their own consumption, but we're going to ramp this out like crazy and may be settle to other places, do you think that Quebeckers may be don't understand why? I mean, obviously people see the climate crisis, but you know we have a lot of electricity, and we are being asked to save. 

M. Paradis : So, I think Quebeckers are entitled to wonder, you know, So, if there is going to be a race, or I'm going to be asked to really make an effort to save electricity, so how come we are a preparing ourselves to build more facilities to produce electricity and then we're going to be selling the electricity elsewhere? So, of course, where is the right balance is one of the key questions for Mr. Sabia. And if we're going to be selling electricity and at what cost are we going to be producing it and at what cost are we going to be selling it? So, these are key questions, and the person with a modest salary living in apartment with a little or no insulation, you know, may have ask himself or herself, what kind of measures are going to be adopted to help me be more efficient?

Journaliste : If the prince of consumer go up, I mean, obviously there is the rate of inflation prices. But, for the average Quebeckers who are looking at the Hydro bill and saying, Well, it's going up, but why do we have so much. What would do you say to them?

M. Paradis : Well, these are questions that's going to be asked today. So, what is the policy regarding tariffs? What is the policy regarding what kind of efforts we're going to be asking to Quebeckers and what kind of measures are going to be adopted to help them face the new measures if there are new measures. Merci.

(Fin à 9 h 11)

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