To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, November 22, 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-sept minutes)

M. Derraji : Bonjour, bonjour! Écoutez, aujourd'hui, j'aimerais vous parler de cette motion. En fait, aujourd'hui, je ramène une solution aux députés caquistes, une solution très simple :

«Que l'Assemblée nationale demande au gouvernement caquiste de respecter l'état des finances publiques, d'annuler la subvention accordée pour la tenue de deux parties présaison des Kings de Los Angeles, et de mieux répondre aux besoins criants dans de nombreux secteurs au Québec, notamment dans la Capitale-Nationale.»

Je tiens juste à vous rappeler que le député Lac-Saint-Jean, le député de Jonquière et le député de Beauce-Nord disaient hier : Ce n'est pas leurs valeurs. Donc, si ce n'est pas leurs valeurs, j'espère qu'ils vont voter pour cette motion pour envoyer un signal clair à leurs électeurs qu'ils sont contre cette subvention.

Donc, je leur offre une porte de sortie, de dire à leur ministre des Finances qu'ils ne partagent pas sa décision. D'ailleurs, le ministre des Finances, il est isolé, très isolé au sein de son caucus, et donc j'espère qu'avec cette motion on va envoyer un message très clair à M. Legault et surtout au ministre des Finances qu'ils ont pris une très mauvaise décision dans le contexte actuel des finances publiques. Et je suis prêt à répondre à vos questions.

Journaliste : Comment vous expliquez que vous êtes encore à 16% dans les sondages?

M. Derraji : Le travail continue, et je tiens à vous rassurer que les membres du comité de relance continuent leur tournée dans plusieurs régions. Le comité de relance a livré un bau travail. Il va y avoir une course à la chefferie. Ce qu'on constate par contre, c'est la chute de François Legault. Et je me demande, s'il y a un autre sondage, j'espère que Léger va nous revenir avec un sondage avec beaucoup d'informations dans les prochains jours, si on questionne les Québécois sur la décision de 7 millions qui colle à François Legault, je pense, il va encore baisser dans les sondages.

Journaliste : Est ce que la course à la chefferie va être le «game changer»?

M. Derraji : Écoutez, il y a beaucoup de choses. Le Parti libéral est un grand parti. Moi, j'en ai vu, j'ai vu beaucoup de choses au parti. Je suis au parti depuis 2006. Ce que je constate, par exemple, c'est que les gens qui étaient tentés par la CAQ, bien, pensent revenir au Parti libéral, revenir militer au Parti libéral, revenir construire avec nous l'avenir du Parti libéral. Le Québec a besoin d'un grand parti.

Journaliste : ...vous le saviez, là.

M. Derraji : Je ne commente pas les sondages. Ça va venir, ça va venir. Le...

Journaliste : ...les gens qui vont revenir dans le parti. 

M. Derraji : Le plus important, c'est faire les choses dans l'ordre. Il y a un comité de relance qui a fait un travail de mobilisation à travers toutes les régions du Québec. Il y a un bon rapport qui est sur la table. Nous sommes en train de le bonifier avec d'autres rencontres avec les militants. Il va y avoir une course de leadership l'année prochaine. Ça va mobiliser les troupes, ça va ramener un débat d'idées. C'est ce que les Québécois veulent. La vraie alternative à François Legault, c'est le Parti libéral, et on sera prêt en 2026. On sera prêts pour 2026.

Journaliste : Par rapport à la chefferie, comment vous expliquez que des candidats qui réfutent même l'idée qu'ils sont en réflexion... ensuite des lettres pour dire qu'ils ne se lancent pas.

M. Derraji : Je ne vais pas commenter la décision d'un candidat ou d'une candidate. Ce qui est très clair, le parti a fait son travail, il a mis sur la table les conditions de la chefferie. En temps et lieu, on va avoir les candidats, et que le débat commence. On a besoin d'un débat d'idées à l'intérieur du Parti libéral parce qu'on le voit avec la CAQ, ça ne marche pas. En fait, ça craque partout, même à l'intérieur de leur caucus.

Journaliste : Êtes vous tenté par la chefferie, M. Derraji?

M. Derraji : Non.

Journaliste : Il y a un mois, un mois et demi encore, vous disiez : Je vais y aller s'il n'y a pas assez de candidats.

M. Derraji : Non, je n'irai pas.

Journaliste : Là, vous me dites : On ferme la porte.

M. Derraji : Non, et je n'ai aucun intérêt pour la chefferie du Parti libéral. Je suis content de mon travail. J'accompagne mes collègues. J'aime ce que je fais au niveau de l'aile parlementaire et je vais continuer à être très présent.

Des voix : ...

M. Derraji : Je vais continuer à faire mon travail. Je vais continuer à faire mon travail pour les citoyens de Nelligan.

Journaliste : Qu'est-ce qui fait qu'il y a un mois, un mois et demi, vous disiez : Je pourrais y aller s'il n'y a pas suffisamment de candidatures

M. Derraji : Vous savez très bien c'est quoi les scrums, ça n'a été qu'une l'hypothèse, mais je suis convaincu qu'il va y avoir plus que deux candidats.

M. Derraji : Et il n'y a pas d'hypothèse.

Journaliste : Qu'est-ce qui fait que personne ne veut y aller à la chefferie?

M. Derraji : Écoutez, on vient de déposer les règles. La course sera annoncée officiellement. Corrigez-moi, c'est fin 2024 et le choix en 2025. Mais je vois l'enthousiasme, c'est excellent. Continuons à en parler, ça va susciter de l'intérêt.

Journaliste : Sur les missions de l'État justement, vous dites que les Québécois veulent en... Dans les écoles, il n'y a pas que les enseignants qui désertent, il y a aussi tous les autres professionnels qui aident les enfants en difficulté. Est-ce que le gouvernement doit augmenter ses capacités financières aux tables de négo pour améliorer les salaires de ces cadres d'emploi là?

M. Derraji : Oui, c'est très inquiétant. C'est très inquiétant parce qu'encore une fois, on le voit, la CAQ dans le premier mandat, secteurs l'éducation et la santé. Maintenant, on le voit même dans le secteur de la justice. Donc oui, il faut avoir une préoccupation particulière par rapport à ceux et celles qui aident nos enfants parce qu'on ne peut pas laisser nos écoles sans aide, surtout par rapport aux professionnels qui accompagnent nos jeunes.

Journaliste : Sur le plan économique, puis là, le ministre des Finances...

M. Derraji : Et il faut tout faire...

Journaliste : ...nous dit que ce n'est pas rose qui s'en vient. Il y a toujours cet objectif de revenir à l'équilibre budgétaire. Est-ce qu'on doit repousser cet objectif pour mettre plus d'argent sur la table

M. Derraji : Oui, écoutez... la... le... je n'ai jamais pensé qu'un jour un ministre des Finances va recevoir autant de critiques, et je ne parle pas uniquement des 7 millions, parce que les 7 millions, c'est juste un symptôme beaucoup plus profond dans les choix de ce gouvernement. Parce que si on recule juste quelques mois, on doit parler des 500 $. On peut parler d'échec électoraliste. On peut question pourquoi financer les baisses d'impôts par le Fonds de générations? Si on prend le temps et on analyse les actions du ministre des Finances, je ne pense pas qu'on avait le bon ministre des Finances vu le contexte actuel. Parce qu'un ministre des Finances, il doit être visionnaire, c'est lui-même qui disait qu'il n'y aura pas de... un taux d'inflation très élevé, c'est lui qui cautionnait même les actions de François Legault par rapport aux finances publiques, donc venir aujourd'hui dire qu'on n'a plus les moyens... Un ministre des Finances ne peut pas venir aujourd'hui dire qu'on n'a pas les moyens, il aurait dû, quand il avait les moyens, avec une bonne marge de manoeuvre de 7 milliards de dollars, de faire les bons choix pour qu'aujourd'hui ce n'est pas les Québécoises et les... qui doivent payer les frais.

Journaliste : ...parti libéral, là, vous voulez... en tout cas, vous essayez de vous présenter, j'imagine, comme un gouvernement en attente, c'est ça le rôle de l'opposition officielle. Là, vous parlez du passé, moi, je m'intéresse au futur. Le Parti libéral, qu'est-ce qu'il va faire avec l'état actuel des finances publiques pour les employés de l'État? Si vous prenez le pouvoir, là, est-ce que vous faites des coupes pour venir au déficit zéro rapidement dans un premier mandat? Qu'est-ce que vous faites?

M. Derraji : Quand on regarde les revenus autonomes de l'État, ce qui est très inquiétant, c'est qu'aujourd'hui, dans les prévisions du même ministre des Finances, les Québécois ont perdu au-delà de 800 millions de dollars. Vous avez vu Hydro-Québec.

Donc, premièrement, il ne faut pas juste uniquement penser aux dépenses, les revenus de l'État, les revenus autonomes de l'État, on voit qu'il n'y a pas une corrélation entre les prévisions et le réel.

Deuxièmement, on oublie beaucoup Fitzgibbon. Fitzgibbon a eu le feu vert de M. François Legault, les exportations ne suivent pas, la productivité ne suit pas. Je vous invite à aller voir le graphique dans le document budgétaire où tous les indicateurs de l'exportation ne suivent pas. Donc, comment on va créer la richesse?

Donc, le Parti libéral était le parti de l'économie. Premièrement, améliorer la productivité, c'est très important, les exportations et les revenus de l'État. Là, maintenant, c'est la case des revenus.

Parlons des dépenses. Les employés de l'État, les missions de l'État, bien, méritent minimum, je le dis encore une fois, l'inflation et des conditions salariales. Quand on parle des projets ratios, depuis mon début au Parlement en 2018, on parle des projets ratios. La CAQ n'a rien fait. Donc, les conditions salariales, oui, mais les conditions de travail, c'est aussi très important.

Donc, le Parti libéral, il était toujours le parti de l'économie, mais la création de la richesse, chose que la CAQ ne fait pas. Suivez les actions de Fitzgibbon, il distribue des chèques à droite et à gauche. Il est où le résultat?

Journaliste : M. Derraji, est-ce que vous êtes à l'aise avec la déclaration de la Commissaire à l'éthique qui dit que les élus se sont placés en situation de conflit d'intérêts en raison de l'activation de leur hausse pendant le mandat actuel?

M. Derraji : La Commissaire à l'éthique a le droit à son point de vue. Vous étiez là en commission hier. Je tiens à rappeler une chose très importante, le rapport que nous sommes en train d'étudier, c'est le rapport de 2019, on l'étudie quatre ans plus tard. Et vous étiez là aussi hier, la commissaire nous a parlé aussi des médias sociaux, et moi, je lui ai posé la question par rapport à la page Facebook du premier ministre. J'aurais aimé, j'aurais aimé qu'on étudie ce rapport quand on a envoyé la demande et j'aurais aimé, parce que le prochain rapport va venir l'année prochaine, j'aurais aimé aussi analyser tout ce qui a été fait pendant ce mandat caquiste depuis 2019, où il y avait une explosion de demandes d'enquête et des rapports de blâme aussi.

Journaliste : Mais, bon, c'est parce que là, je ne sais pas, il n'y a pas d'article 76 au «hot room», là, mais la question c'est peut-être plus de dire...

M. Derraji : C'est quoi, l'article 76?

Journaliste : Sur le... pour répondre...

Journaliste : Vous n'avez pas répondu à la question.

M. Derraji : Ah, oui. Ah, O.K. Non, non, mais parce que je...

Journaliste : Mais la question c'était plus de dire : Est-ce que vous, vous êtes à l'aise avec la déclaration, le constat que la Commissaire à l'éthique fait, soit que les élus sont en situation d'apparence de conflit d'intérêts parce qu'ils se sont votés une hausse qui est entrée en vigueur dans le mandat actuel?

M. Derraji : M. Roberge, j'accepte votre appel au règlement. Vous êtes prêt à être un leader de gouvernement de l'opposition. Blague à part. Je vais répondre à votre question, mais j'ai... vous êtes le premier à me poser une question sur un débat très important sur la Commissaire à l'éthique. Et hier, je tenais absolument à mentionner qu'on étudie un rapport quatre ans plus tard. Maintenant, par rapport à votre question.

Journaliste : Comment vous vous sentez vous quand la Commissaire à l'éthique dit : Les députés libéraux puis les autres qui ont... sont en situation d'apparence de conflit d'intérêts?

M. Derraji : La Commissaire à l'éthique a le droit à son opinion. Je vais vous dire qu'est-ce qui m'a guidé dans le projet de loi, c'est ce rapport fait par un comité consultatif indépendant, c'est sur la base de ce rapport. Je n'ai pas déposé le projet de loi, le projet de loi a été déposé comme la plupart des autres projets de loi. L'opposition officielle, qu'est-ce qu'elle fait? Elle l'analyse. Nous avons analysé le projet de loi et il était conforme aux recommandations du comité consultatif indépendant, et nous avons voté pour.

Journaliste : Mme Mignolet a raison, dans ce cas-là, de faire son constat?

M. Derraji : Mme Mignolet a son point de vue. Je ne le partage pas. Il a le droit à son opinion. Je me suis basé sur un comité consultatif indépendant pour analyser le projet de loi. Ce que je dénonce aujourd'hui, c'est l'hypocrisie de Québec solidaire et du Parti québécois qui disaient qu'ils ont voté contre. Et à date, jusqu'à maintenant, ce qu'on voit, bien, je n'ai pas vu que tous les solidaires sont solidaires avec l'augmentation.

Journaliste : ...quand Mme Mignolet enquête sur M. Fitzgibbon, enquête qui, en fait, est demandée par le Parti libéral, là, vous semblez être beaucoup plus en accord avec elle. Est-ce que vous êtes en accord avec elle d'une manière partisane?

M. Derraji : Sans être en accord avec elle d'une manière partisane, il a le droit à son opinion. Est-ce qu'il y avait eu un conflit d'intérêts? Écoutez, on voulait justement éviter les futurs conflits d'intérêts. Il fallait traiter de cette question parce que, là, si vous voulez refaire le débat, je n'ai pas de problème à aller voir un peu les... Combien de pages dans ce document? Bien, je pense que vous l'avez lu, là, au-delà de 80 pages. Il y avait un problème et je ne veux pas rouvrir tout ce débat de l'absence de discussion sur le salaire des élus pendant plusieurs années, ce qui a été fait, un projet de loi qui a été déposé par le gouvernement. On le fait dans tous les projets de loi. Quand le gouvernement dépose un projet de loi, on l'analyse. Et on s'est basé sur ce comité consultatif indépendant et on était cohérents avec notre message depuis le début.

Journaliste : Qu'est ce que c'est le reproche que vous faites au Parti québécois puis à Québec solidaire, dont vous évoquiez à la fin le votre...

M. Derraji : Non, non, mais parce qu'ils ont voté contre. Mais maintenant, je ne sais pas où... L'augmentation, est-ce que tout le monde l'a... Parce qu'il disait qu'il ne voulait pas toucher les augmentations? Bien, je vois.

Journaliste : Vous pensez que quoi, qu'ils l'ont empoché quand même?

M. Derraji : Non, non, mais... Bien, écoutez, je n'ai pas fait les appels pour savoir. Ce n'est pas mon rôle. C'est eux qui disent que, nous, on a voté pour. Bien, écoute, je les invite à communiquer. Ils ont dit qu'ils étaient mal à l'aise.

Journaliste : Y compris qu'ils n'ont pas empoché la hausse malgré ce qu'on dit.

M. Derraji : Non, mais je ne suis pas un policier. Je ne suis pas un policier du salaire, là. Ce n'est pas mon travail.

Journaliste : Est-ce que vous avez des soupçons?

M. Derraji : Je n'ai pas de soupçon. Je vous dis juste la cohérence. Le Québec solidaire disait qu'il voulait adoucir le salaire. Il était allé avec 120 000 $. Moi, c'est l'incohérence que je déplore aujourd'hui, parce que c'est facile de venir applaudir la commissaire à l'éthique, hier, qui disait... J'ai entendu mon collègue de Québec solidaire qui était sur la commission. Il est venu en commission parlementaire. Le leader de Québec solidaire, il est venu en commission parlementaire dire qu'il voulait adoucir le salaire à 120 000 $. Et là, hier, parce que la commissaire, en quelque sorte, lui a donné raison, qu'il s'est mis dans une situation de conflit d'intérêts, bien, je lui repose la même question. Au sein de son caucus, il y a des gens qui ont voté contre et ils ont utilisé cette augmentation pour payer leur hypothèque. Bien, qu'il parle à son caucus. Nous, on était cohérents. Je vous le dis, la cohérence se basait sur ce document. Un comité consultatif indépendant. Il y avait un dépôt d'un projet de loi. On l'a analysé. On en analyse chaque semaine des rapports d'impôts... des rapports... des projets de loi et des rapports d'impôts.

Journaliste : L'indexation annuelle... et on la refuse... L'indexation pour cette année, la CAQ veut la refuser, veut y renoncer. Êtes-vous prêt à y renoncer?

M. Derraji : Il y a beaucoup de choses sur la table. Je ne vais pas commenter une discussion d'un caucus caquiste où probablement quelqu'un... Parce que ça coule. C'est ce que je vois. Moi, je fonctionne... Je fonctionne avec des documents. Si le leader du gouvernement m'appelle, m'interpelle, qu'il va y avoir un dépôt, un changement de quelque chose, je suis ouvert à en discuter. Pour le moment, je n'ai pas reçu d'appels ni de la part de la présidente du Conseil du trésor qui, elle, probablement, elle est dans un pétrin et elle cherche une solution, ou bien de la part du leader du gouvernement. Je n'ai aucune information, sauf que ce qui est rapporté dans les médias. Je ne peux pas commencer à commenter des hypothèses sur la place publique.

Journaliste : What does it tell you, that now the PQ is basically ahead and the CAQ has…

M. Derraji : Again, what I would like to tell you about this poll is that the CAQ is losing again. So, it's time for Mr. Legault to have the right discussion about…avec his team.

Journaliste : How do you kind of see that he's losing again? What's your understanding of this?

M. Derraji : The disconnection with all the priorities from Quebeckers. We have so many challenges regarding economy, education, healthcare system. It's bad everywhere. So, they should find the right solution for the public system, specially what happens now with the public system. Eric Girard and François Legault, they are the kings of finding something to tell people that we are working on it. So, I invite him to sit down and to find solutions for the public sectors and also to fix the economy. It's bad also with the economy. Look... our exportation, it's not good at all. ...Fitzgibbon... they have everything. They have, like... they can do what he wants. And the results? Zero.

Journaliste : So, there's a lost of confidence.

M. Derraji : A lot of?

Journaliste : You can see in those results, of this poll, a lost of confidence.

M. Derraji : Exactly. And I think this poll is before the 7 million. I hope that we will have another poll after the 7 million and we will see the disconnection from the public. I'm sure, they will lose again.

Journaliste : But it's not going better for the Québec liberals by the way.

M. Derraji : We are working very hard. It's only the beginning, thrust me. It's only the beginning. We'll be back.

Journaliste : How... you solve this strike negotiations here? Would you throw a bunch of money at the teachers and health care workers to just solve it or... How would you go about doing this?

M. Derraji : What I want, it's to have the real negotiation and I invite the Government and also the unions to have... to find the solutions for the parents. It's tough for all the parents actually now. So, we need them to work on it and to find as soon as possible a good agreement. O.K. thank you. Merci.

(Fin à 9 h 06)

Participants


Document(s) Related