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(Huit heures vingt-deux minutes)
M. Bérubé : Bonjour tout le
monde! Je veux parler d'immigration, un enjeu important quant à l'identité
québécoise, et qui est reliée à plein d'autres enjeux. Rappel des engagements
de la CAQ. En 2018, l'engagement, c'était 40 000 immigrants permanents.
Ensuite c'est 50 000. On normalise les seuils du Parti libéral et ensuite
le premier ministre dit : Au delà de 50 000, c'est la louisianisation
du Québec et c'est suicidaire. Maintenant, on arrive en 2024, 64 600 immigrants
permanents lorsqu'on additionne l'ensemble des catégories. Non seulement c'est
un engagement qui est rompu, mais le gouvernement qui aime à dire que tout
historique, c'est site historique. Et en plus, on ne tient pas compte de près
de 500 000 temporaires qui ont été occultés de la consultation.
Je veux seulement rappeler que l'immigration,
c'est une responsabilité pour le Québec de s'assurer que chacune des personnes
qui se joint à l'aventure québécoise puisse être heureuse, avoir un toit, avoir
accès à des services, accès à de la francisation, accès à être avec nous aussi
heureux qu'on peut l'être. C'est ça l'enjeu. Et la capacité d'accueil, c'est la
capacité à faire en sorte que les gens qui sont chez nous soient bien intégrés,
pas seulement selon nos demandes, selon leurs aspirations. C'est une double
relation. Ce n'est pas seulement de la numérologie, il y a vraiment une
capacité d'accueil qui n'a jamais été définie.
Force est de constater également qu'hier
le gouvernement fédéral a indiqué quelles étaient ses cibles. Et j'insiste sur
le «ses». Vous savez que la ministre de l'Immigration du Québec n'a pas été
consultée. Pourtant, la tradition voudrait qu'on soit consulté. Donc, on se
retrouve dans une situation où il n'y aura jamais eu autant d'immigrants
permanents au Québec, il y en aura près de 64 600. Puis, évidemment, le
gouvernement essaie de disséquer le chiffre pour qu'on arrive à 50 000
pour ne pas démontrer qu'on a augmenté. Pourtant, c'est le chiffre auquel en
arrive. La Presse, ce matin, arrive au même calcul que nous. D'ailleurs, ça
fera l'objet d'une motion. On va sûrement mettre le calcul. Elle vous sera
présentée un peu plus tard. Mais la question de l'immigration est une question
importante qui est liée évidemment à la capacité d'accueil, qui est liée à l'emploi,
qui est liée au logement, à la francisation, à tous ces enjeux.
Donc, comment concilier le fait que, sur
des questions aussi importantes, le premier ministre du Québec a quand même une
influence importante, il dit des choses aussi fortes qu'au delà de 50 000,
c'est suicidaire, c'est le mot utilisé par le premier ministre, c'est la
louisianisation du Québec. Puis ensuite on arrive avec 64 600. C'est des
enjeux où la cohérence et la constance sont importants. Ce qu'on a dit durant
la campagne électorale sur nos cibles est encore valide aujourd'hui. Alors, ce
qu'on indique... Et je comprends qu'il y a des gens qui sont déçus, qui se
disent on aurait aimé en avoir beaucoup plus et qui ont peu de considération
pour la capacité d'accueil. Ça, c'est les gens qui parlent à l'aile affairiste
de la CAQ, qui n'est pas sous représentée, je vous en passe un papier.
Moi, je dis qu'il y avait un engagement
qui a été pris, et le gouvernement est allé au delà. Alors, les gens du
polymètre de l'Université Laval qui surveillent les engagements électoraux, je
vais leur... je vais leur soutenir que c'en est un autre qui est rompu aujourd'hui,
et on expliquera pourquoi il y a une incidence, pourquoi qu'il y a un enjeu.
Parce que, en terminant, il y a aussi le
chef, mais il y a la concentration aussi. Quand on parle de la régionalisation,
on a une assurance que c'est plus simple d'intégrer, mais là, l'on n'a pas de
cible non plus. Donc, c'est un exercice qui arrive finalement au résultat qu'on
avait indiqué, c'est-à-dire qu'on va avoir un taux historique d'immigrants
permanents et en plus un taux historique de... d'immigrants temporaires. Et la
seule réaction de la ministre face au fédéral, c'est : J'aimerais une
prise de conscience. C'est ça la combativité de la CAQ? C'est un nationalisme
homéopathique? On est rendus là. Voilà.
Journaliste : Au niveau d'immigration,
hier, il a été clairement demandé, là, par Mme Fréchette de régler le problème
de l'aéroport Montréal-Trudeau, qu'elle qualifie de nouveau chemin Roxham, là. Marc
Miller a répondu : On ne peut pas traiter des humains comme du bétail et
faire en sorte de les... leur obliger d'aller dans une autre province s'ils
veulent venir au Québec. Vous en pensez quoi?
M. Bérubé : Bien, l'aéroport
est de juridiction fédérale. On a vu pendant la pandémie. Vous savez, quand la
mairesse de Montréal a été obligée d'aller à l'extérieur de l'aéroport pour
passer des messages parce que le fédéral ne s'en occupait pas, voici une raison
supplémentaire de faire l'indépendance. On le disait depuis des années, au
Parti québécois, y compris quand Mme Fréchette était là. Donc, les solutions,
elles existent, mais elle n'ose pas les nommer, en immigration, en gestion des
frontières, la question de la planification de l'immigration. Donc, l'aéroport,
c'est comme le bout de la ligne, dans le sens que c'est d'abord planifier
l'immigration, puis, pour une grande partie, c'est le gouvernement fédéral qui
ne daigne même pas consulter Québec. Et, à ma connaissance...
Journaliste : Mais, au-delà
de l'indépendance, M. Bérubé, sur ce que je vous dis, là, est-ce que c'est une
façon du ministre Miller de dire : Peu importe ce qui se passe, le Québec,
vous allez prendre ce que vous avez à prendre? Parce qu'il y a quand même le
quota de...
M. Bérubé : Mais ces gens-là,
ils n'en ont rien à cirer. Marc Miller, pensez-vous qu'il s'intéresse à ça?
C'est un député du Québec qui, lui, sait que son homologue québécoise pourrait
échanger avec lui, ça ne l'intéresse même pas.
Les libéraux fédéraux puis les
conservateurs, là, moi, j'ai arrêté d'attendre après eux autres pour l'avenir
du Québec, là. Alors, moi, je n'ai plus aucune attente. Le problème, c'est ceux
qui ont encore des attentes envers eux. Moi, j'ai tiré des conclusions
politiques définitives du Canada et j'invite les gens de la CAQ à en faire
autant.
Journaliste : M. Bérubé,
quand vous dites 64 600, là, ça, c'est si on est au maximum des admissions
régulières, si vraiment le 6 500 étudiants se matérialise, si tous
les gens d'affaires viennent, ce qui est loin d'être certain, puis on a déjà
accueilli plus que 60 000 personnes par année durant la pandémie.
M. Bérubé : On le disait
aussi.
Journaliste : Ce que vous
dénoncez, c'est-tu le 64 600 ou c'est le fait qu'ils n'ont pas baissé les
seuils?
M. Bérubé : Je rappelle
l'engagement du gouvernement de la CAQ. Qui entre vous se souvient du
40 000 en 2018? Il faut que je le rappelle souvent parce que c'est rare
que ça sort. 40 000, ensuite 50 000, la normalisation des seuils sous
les libéraux, ensuite au-delà de 50 000, c'est tout ça.
Juste pour préciser comment j'arrive à ce
chiffre-là : entre 48 500 et 51 500 immigrants permanents,
6 500 travailleurs qualifiés sélectionnés dans le programme de
l'expérience québécoise puis entre 5 400 et 6 600 gens d'affaires
pour écouler les demandes en attente, j'arrive à 64 600.
Journaliste : Oui, mais vous
prenez la fourchette supérieure de tous les indicateurs puis vous assumez que
tous ces gens-là vont venir, ce qui est loin d'être certain avec les gens
d'affaires. Ça fait que ce que je vous demande, c'est : Est-ce que c'est
le chiffre que vous dénoncez ou c'est le fait qu'ils n'ont pas respecté le
seuil de 50 000 qu'ils avaient promis en campagne électorale?
M. Bérubé : Bien, vous avez
vu comment j'ai commencé ça, j'ai parlé de 40 000, 50 000. Vous avez
déjà votre réponse. Quant au chiffre, on va pouvoir le valider l'année
prochaine, mais ça va être manifestement en haut de 60 000. On est loin du
50 000. Donc, vous acceptez, tout comme moi, que, si le 50 000 et
plus, c'était tous les qualificatifs indiqués par le premier ministre, c'est
raté. On s'entend là-dessus.
Journaliste : M. Bérubé,
est-ce que la position du Parti québécois... C'est 35 000, hein, la
position du Parti québécois?
M. Bérubé : 35 000. Ça
ne change pas, nous.
Journaliste : Ça ne changera
pas d'ici les prochaines élections?
M. Bérubé : Ce n'est pas ce
que j'ai dit. Ça ne change pas.
Journaliste : Ça ne change
pas maintenant, mais vous n'excluez pas...
M. Bérubé : On est constants,
puis les gens apprécient ça.
Journaliste : Oui. Vous êtes
conscient que les gens apprécient ça. Les gens d'affaires disent : Ça
prend 90 000 personnes. Là, le gouvernement, lui, va avec une... bon,
50 quelques mille, 60 000 peut-être, puis vous, vous êtes encore à
35 000 puis vous pensez que c'est vraiment possible, faisable,
souhaitable?
M. Bérubé : Bien, à chaque
fois que M. Legault parle d'immigration, il lie ça au français. Tous les spécialistes
en français nous ont dit que ça n'avait aucun sens. Le Commissaire à la langue
française, M. Dubreuil, nommé par la CAQ, est venu dire en commission
parlementaire : S'il n'y a pas 85 % de locuteurs français,
n'augmentez pas. Ils ne l'ont même pas écouté. Je veux dire, arrêtez de lier le
français à l'immigration. Vous n'êtes pas capables de réussir, la CAQ, vous
n'êtes pas sérieux sur cet enjeu...
Journaliste : Mais ils
disent : N'augmentez pas, mais là on est à 50 quelques mille. Là, vous
parlez de 35 000. C'est une coupure drastique quand même.
M. Bérubé : Mais on vous l'a
dit en campagne, on n'a pas changé d'idée. Questionnez ceux qui changent
d'idée, pas ceux qui sont constants et cohérents. Moi, c'est ça, notre
position.
Journaliste : Mais votre
35 000, est-ce qu'il inclut tout?
M. Bérubé : Bien, 35 000,
c'est les immigrants permanents. Là, ils rajoutent le PEQ puis ils rajoutent
les gens d'affaires.
Journaliste : Mais, vous,
votre 35 000, là, il faut ajouter le PEQ aussi puis...
M. Bérubé : Bien, en tout
cas, ça ne dépassera pas 50 000, c'est sûr, même si on le dépassait.
Journaliste : Alors, vous
admettez que ce n'est pas 35 000.
M. Bérubé : Mais il faut
refaire le calcul avec les chiffres que la commission parlementaire nous a
amenés.
Journaliste : Mais qu'est-ce
qu'exclut votre 35 000, M. Bérubé?
M. Bérubé : Qu'est-ce
qu'exclut?
Journaliste : Qu'est-ce qu'il
exclut? Est-ce que le PEQ est compté dans le 35 000?
M. Bérubé : Moi, à ma
connaissance, il n'était pas compté, mais, même à ça, on n'arrive pas à
50 000.
Journaliste : Vous avez
précisé : Ça ne change pas, mais vous avez dit : On n'a pas dit que
ça ne changera pas...
M. Bérubé : Non, ça, c'est
votre collègue qui a dit ça.
Journaliste : O.K. Donc, ça
ne changera pas, ça ne changera pas.
M. Bérubé : Je n'ai jamais
dit ça.
Journaliste : M. Paradis,
j'aimerais vous entendre sur les demandeurs d'asile, parce que, quand on
regarde dans le plan d'immigration, on constate que Québec... bien, pas les
demandeurs d'asile, les réfugiés, Québec prévoit en accueillir moins que ce
qu'il avait prévu au départ. Est-ce que le Québec est en train de faillir à ses
obligations humanitaires avec le plan en immigration?
M. Paradis : Je pense que le
Québec a toujours fait preuve de générosité sur cette question-là, de
l'accueil, donc, humanitaire, donc, des demandeurs de statut de réfugié.
Là-dessus, c'est une question d'obligation internationale, puis je pense qu'il
faut continuer à miser sur le respect des obligations internationales,
c'est-à-dire être là quand ça compte.
Journaliste : Mais ils vont
être là, ils vont juste en accueillir moins que ce qui était prévu. Puis ça,
est-ce que c'est acceptable, selon vous?
M. Paradis : Bien, l'accueil
des demandeurs de statut de réfugié, c'est quand même difficile à prévoir parce
que ça dépend justement des situations qui font en sorte qu'il y a des demandeurs
de réfugiés. Donc, il peut y avoir des situations exceptionnelles qui
entraînent une obligation exceptionnelle du gouvernement du Québec. Il y a des
moments où il y en a moins, c'est des vagues, puis c'est important que le
Québec soit là quand ça compte.
Journaliste : Est-ce que vous
appuyez la sortie de M. Bouazzi contre le gouvernement ce matin concernant la
motion d'hier?
M. Paradis : Nous, on a
voté... nous, on était en faveur de la motion. C'est une motion qui est un
appel à la paix, et l'Assemblée nationale devrait parler d'une voix unanime sur
une question aussi importante.
Journaliste : Comment vous
expliquez la position de la CAQ dans ce dossier-là?
M. Paradis : Ça, il faut
vraiment leur demander. La motion d'hier, elle était simple. C'était une
phrase, un appel à la paix, un appel à un cessez-le-feu, parce que, là, il y a
des milliers de victimes civiles dans ce conflit-là. C'est un appel à la paix.
Pourquoi le gouvernement n'est pas capable de se joindre à nous pour en appeler
à la paix, alors que tout le monde voit les atrocités qui se passent à tous les
jours sur le terrain? Posez-leur la question.
Journaliste : ...sur le
libellé, par exemple?
M. Bérubé : Bien, je vais...
comme leader, entre guillemets, parce qu'ils ne me reconnaissent pas comme
leader... Il n'y a pas eu d'échange là-dessus. C'est-à-dire que le libellé a
été envoyé, c'est consentement ou pas. Parfois, il y a des correctifs qui vont
circuler. Dans ce cas-ci, nous, on n'en a pas reçu. Peut-être, par contre, que
Québec solidaire en a reçu, ça, il faudrait leur poser la question, mais, dans
tous les cas, une phrase assez universelle dans ses objectifs, j'ai été étonné
que...
Journaliste : M. Bouazzi a
dit qu'il avait honte, lui, il a dit que c'était une honte de ne pas avoir
accepté cette motion-là.
M. Paradis : Ce sont ces
mots. Je n'ai pas vu l'ensemble en direct, là, je pense que ça s'est passé
juste au moment où nous, on descendait pour venir ici, mais c'est une question
qui va toucher des cordes émotionnelles, on le comprend. Et donc ce qu'on dit,
et ce qu'on fait, et ce qu'on ne fait pas, à l'Assemblée nationale, c'est là
qu'on voit l'impact que ça a. Ça a un impact au plan international, ça a un
impact ici parce qu'on s'adresse aux Québécoises et aux Québécois.
Et ça, je le redis, il faut poser la
question au gouvernement : Pourquoi ils ne sont pas capables de se joindre
une motion qui appelle à la paix? Puis là, je veux préciser, je pense que ce
qu'on a fait aussi, c'est qu'on a ajouté dans la motion un appel au respect du
droit international. Un appel au respect du droit international, les règles de
base que se sont donné les nations civilisées. Pourquoi notre gouvernement
n'est pas prêt à appuyer ça? Il y a là une question qu'il faut leur poser, là.
Parce qu'on a voulu parler d'une seule voix. Ça, c'est un enjeu qui devrait
être transpartisan.
Journaliste : Est-ce que vous
avez un début de réponse? Est-ce que vous savez quelles forces influencent la
vision du gouvernement là-dessus?
M. Paradis : Non. Je
n'embarquerai pas là-dedans, c'est vraiment à eux de répondre à cette
question-là, mais je peux vous dire qu'au Québec, actuellement, il y a un
mouvement très fort au sein de la société civile, de gens qui veulent s'unir
pour la paix, qui ne prennent pas position ni d'un côté ni de l'autre, qui sont
pour le camp de la paix, pour le camp des êtres humains, pour les civils,
qu'ils soient d'un côté... que ces civils-là soient d'un côté ou de l'autre. Un
appel à la paix, un appel au calme, et ça, je pense que c'est la voix des
Québécoises et des Québécois qui parle quand on dit ça.
Journaliste : ...est-ce que
vous croyez que le gouvernement prend position dans le conflit en faveur
d'Israël?
M. Paradis : C'est au gouvernement
à s'expliquer sur son refus de se joindre.
Journaliste : ...est-ce
que... votre impression à vous devant un tel refus.
M. Paradis : Nous, notre
impression... Nous, là, ce qu'on fait, là, c'est de dire : Il faut de la
compassion pour les victimes des deux côtés, il faut un appel à la paix, il
faut un appel au respect du droit international. D'ailleurs, je l'ai mentionné
en Chambre il y a quelques jours, le droit international fait un devoir aux
États comme le nôtre d'appeler les belligérants au respect du droit
international. Donc, on se pliait, si vous voulez, aux obligations
internationales qui nous sont faites. Pourquoi le gouvernement ne va pas là?
C'est à eux de répondre à cette question-là, puis c'est une question
importante, on l'a vu ce matin, ça touche les Québécoises et les Québécois,
c'est important. C'est l'enjeu numéro un en affaires internationales,
actuellement, puis le Québec a une voix à porter là-dessus.
Le Modérateur : On va passer
en anglais.
Journaliste :
But, Mr. Paradis, if this motion asking
for a cease-fire in this conflict has been defeated at the National Assembly. What
kind of message does that send to Quebeckers and the rest of the world?
M. Paradis : The message that should have been sent is that we are speaking from
one voice asking for peace, asking for compassion for the victims of the
conflict, both sides, who are not taking sides, who are taking one side, the
side of peace. And that's the voice we wanted the National Assembly to be bringing
at the international level and internally also, speaking up, representing the
voices of Quebeckers. Quebeckers, that's what they want. They want
us to speak for peace.
Journaliste
: And that's the basic in conflict resolution. Is there ignorance
among the CAQ ranks?
M. Paradis : Look, I cannot… I cannot be speaking for the government and why
they chose to do that. We are… We are offering the government to dialogue on
this. That's what we did yesterday. We are offering to be speaking in one voice.
I'm telling our Minister of International relations and Francophonie we can
speak about this. We can speak in one voice. And we've been talking over the
past few weeks about this, but we should be speaking in one voice.
Journaliste
: …motion should have been…
M. Paradis : Well, we… We were in favor. I mean, this should be a trans partisan
issue. We should be speaking for peace together at the National Assembly.
(Panne de son)
M.
Bérubé
:
…le PEQ était inclus. La réponse, c'est oui. Je pense que c'est ce que mon
collaborateur vous a précisé. Je le répète ici par transparence. Désolé,
parfois on en échappe, ça peut arriver aux meilleurs.
Journaliste
: Le PEQ
était inclus dans le 35 000.
M.
Bérubé
:
Oui.
Journaliste
: O.K.
Journaliste
: Puis le
35 000, c'est tout...
M.
Bérubé
:
Oui. Toutefois... Toutefois, c'est toujours notre position, et on a eu des
nouveaux chiffres. Et notre position est toujours la même. Alors, il y a...
C'est là que j'ai fait une petite erreur et je m'en excuse.
Une voix : Merci.
(Fin à 8 h 39)