Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Onze heures dix-huit minutes)
M. Arseneau : Alors,
bonjour, tout le monde. On vient tout juste de sortir du salon bleu où les 125 députés
de l'Assemblée nationale ont voté en faveur d'une motion, une motion unanime de
tous les partis représentés à l'Assemblée nationale, qui a pour effet de
reconnaître le symbole que j'arbore ici, le I pour signifier que les personnes
immunosupprimées cohabitent évidemment avec nous dans la société québécoise et
qu'il faut faire preuve de bienveillance envers eux. Essentiellement, c'est un
symbole qui a été développé, on en parlera tout à l'heure, et qu'on souhaite
diffuser à travers la société québécoise, justement, pour s'assurer que les
gens puissent mieux protéger, grâce à la distanciation, notamment, là, les
personnes qui vivent dans cette situation, là, d'immunosuppression, il y en a des
centaines de milliers au Québec. Et on a finalement mis de l'avant cette
proposition-là.
Je salue la collaboration du gouvernement
et des autres partis d'opposition, notamment, pour reconnaître ce symbole-là et
pour en faire la diffusion, mais également pour regarder la possibilité que
soit instaurée une journée nationale des personnes immunosupprimées. Et la
personne qui est la responsable de cette motion qui a été déposée aujourd'hui,
c'est M. Louis Sansfaçon qui est à mes côtés, dont la fille Émilie a
imaginé ce symbole, elle-même était immunosupprimée, elle est décédée il y a
quelque temps, mais cette oeuvre, si on veut, cette initiative-là qu'elle a mise
de l'avant est portée de façon admirable par son père. Alors, j'aimerais qu'on
puisse l'entendre pour, justement, parler de l'ensemble de l'initiative. M. Sansfaçon.
M. Sansfaçon (Louis) : Merci.
Alors, en débutant, j'aimerais remercier M. Joël Arseneau, qui a porté ce
mandat-là à l'Assemblée nationale. Je remercie aussi l'ensemble des députés qui,
unanimement, ont reconnu l'importance de protéger les personnes
immunosupprimées par un simple geste, c'est la distanciation.
Le I, en réalité, c'est relativement naïf,
c'est la première lettre du mot «immunosupprimé» ou «immunodéficient». Ça veut
dire que, lorsque quelqu'un le porte, cette personne-là est en train de... elle
est occupée à guérir. Alors, il ne faut pas qu'elle attrape la COVID ou quelque
variant ou des bactéries, parce que ma fille a vécu cette situation-là puis, à
31 ans, Émilie Sansfaçon est décédée. Puis, pour moi, c'est important que je
continue ce projet-là, cet extraordinaire projet là. Puis le I, il est né ici,
à Québec. Il est né à côté de l'Hôtel-Dieu. Moi-même, je suis traité à
l'Enfant-Jésus pour un myélome multiple qui est en... qui va bien. Et je
remercie la présidente de la Fondation du CHU de Québec d'être présente à mes
côtés. Elle a été là depuis le début, soit depuis trois ans. Et on est...
Chaque jour, on touche des personnes qui sont immunosupprimées. Chaque jour, quelqu'un
apprend qu'il est immunosupprimé. Chaque jour, ces gens-là n'ont pas de voix,
ils sont occupés à guérir. Le petit I va leur donner la voix, va leur donner
l'espoir d'être respectés dans la collectivité au lendemain de la pandémie.
Alors, je vous remercie beaucoup.
Respectez les gens. La solidarité, c'est important dans cette action-là. Ça
devient un outil qui va aider à diminuer le nombre de personnes hospitalisées
qui... si ces personnes immunosupprimées là sont hospitalisées, ils vont rester
plus longtemps à l'hôpital, et puis leur chance de survie est diminuée.
Donc, j'aimerais céder la parole à Mme
Paré pour que... pour vous entretenir de la Fondation du CHU de Québec, qui a
des grands projets avec nous. Merci.
Mme Paré (Marie-Claude) : Alors,
bonjour. Premièrement, merci, M. le député, d'avoir tenu à bout de bras cette
motion-là. Merci, Louis, d'avoir travaillé si fort depuis plusieurs années pour
ce I-là.
Moi, tout ce que je vais dire, c'est qu'on
est très fiers, à la fondation, de s'associer à ce grand projet là, et
simplement vous dire qu'une partie des profits vont aller à la Fondation du CHU
de Québec, et nous, on va s'assurer d'acheter des équipements qui vont faire en
sorte qu'on va pouvoir aider les patients atteints de cancer à traverser ce
moment difficile d'une meilleure façon. Alors, on va s'assurer, bien sûr, de
bien faire ce qu'on a à faire avec les sous qu'on va amasser tout au long de
ces années-là avec le I. Alors, bravo à tous. Merci beaucoup.
M. Arseneau : Alors, merci
beaucoup, M. Sansfaçon, Mme Marie-Claude Paré.
Et, en terminant, j'invite évidemment tous
ceux qui nous regardent et qui sont curieux sur cette initiative-là, là, de se
procurer le fameux I, d'aller voir, par exemple, sur le site Web, également,
là, du CHU de Québec... ou de la Fondation du CHU de Québec pour avoir toute
l'information pertinente à ce projet dont on espère que la motion à l'Assemblée
nationale va certainement lui donner une dimension beaucoup plus grande,
nationale, effectivement, pour l'ensemble du Québec, voire même faire des
petits au-delà. Merci beaucoup de votre attention.
(Fin à 11 h 24)