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Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, M. Pascal Paradis, député de Jean-Talon, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de relations internationales et de francophonie

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, November 1, 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-cinq minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde, le 1er novembre, c'est toujours une date chargée au Parti Québécois, c'est la date du décès du fondateur de notre parti, René Lévesque, alors, on a toujours une pensée pour lui en plusieurs circonstances, et particulièrement le 1ᵉʳ novembre. Mais en même temps, aujourd'hui, ce n'est pas un jour triste parce qu'il y a des signaux intéressants sur l'action politique qu'on mène. Ça nous encourage avec humilité à continuer d'être authentiques, à travailler, à garder les yeux rivés sur l'objectif, et c'est ce que mes collègues et moi et des milliers de bénévoles partout au Québec font depuis des années et sont de plus en plus nombreux à faire pour les prochaines à venir qui vont être certainement exaltantes.

Alors, nous sommes tous les trois disponibles pour répondre à vos questions.

Journaliste : Êtes-vous heureux des sondages, M. Bérubé, qui vous placent en deuxième position?

M. Bérubé : On les a lus. Oui, on est heureux, puis ça nous encourage. On se demandait si ça allait bouger positivement après l'élection partielle, la réponse est oui, puis pas seulement dans la région de Québec, partout au Québec. On veut rendre hommage à Paul St-Pierre Plamondon, qui passe du temps en famille cette semaine - je sais que certains se posaient la question - qui est maintenant le plus populaire des chefs devant le premier ministre. Il nous inspire tous dans son travail puis il inspire des Québécois. Et évidemment, on est à trois ans d'une élection, mais s'il y avait une élection aujourd'hui, le gouvernement serait en zone minoritaire, et ça tend à démontrer aussi, outre le bon travail qu'on fait et l'appréciation qu'on a, l'usure prématurée de ce gouvernement qui se vérifie chaque jour.

Journaliste : Vous aimeriez ça que ça soit l'année prochaine, que ce soit le mois, les élections, j'imagine?

M. Bérubé : 2026, on regarde les yeux rivés, mais en même temps, il y a tellement de travail à faire. Puis, écoutez, ça fait longtemps que je suis député, ça fait 16 ans, j'ai vu toutes sortes de conjonctures différentes. Alors, disons qu'on préfère être dans cette situation que celle de d'autres aujourd'hui.

Journaliste :  Ce qu'on constate, c'est que le transfert de vote passe de la CAQ et s'en va directement au PQ si on analyse le sondage.

M. Bérubé : Oui.

Journaliste : Comment vous expliquez ça?

M. Bérubé : Bien, il y a beaucoup...

Journaliste : Est-ce que c'est les anciens péquistes ou les péquistes déçus qui reviennent au bercail?

M. Bérubé : C'est plus volatil. C'est qu'il y a moins de loyauté à l'égard des partis maintenant. On l'a vu dans Jean-Talon. Il y a des gens qui arrivaient de tous les partis qui ont voté pour nous. Je dirais qu'il y a des gens qui, de bonne foi, voulaient battre les libéraux en 2018. On leur a rappelé que c'était fait. Alors, maintenant, vous pouvez revenir. Il y a de ça. Au lieu d'avoir la copie, ils ont l'original. En termes de nationalisme, ils ont les vrais, ceux qui connaissent ça pour vrai, ceux qui y pensent pour vrai, ceux qui pensent que d'être indépendantistes ou nationalistes, ce n'est pas un danger pour seulement électoral, mais c'est le fondement de notre action politique, puis c'est ça. Et ils se reconnaissent dans notre chef qui, selon moi et selon pas mal de monde, représente l'avenir de la politique québécoise. Donc, il y a de ça, puis éventuellement, je regardais le positionnement du premier ministre. Je ne sais pas s'il veut garder les anciens libéraux, mais il prend le positionnement pour en tout cas avec les réponses qu'il offre. Parce qu'il y a même des indépendantistes dans sa formation qui le regardent en disant : O.K. c'est ça que tu penses des... c'est ce que vous pensez des indépendantistes. Je pense qu'il y a des réflexions en cours chez pas mal de monde au Québec.

Journaliste : En tant que fier indépendantiste, là, M. paradis, qu'est ce que vous pensez du fait que le gouvernement va annoncer, ce matin, qu'il veut imposer le français aux travailleurs temporaires, le français obligatoire oral?

M. Bérubé : Bien, c'est parce qu'il a dit M. Paradis.

Journaliste : Bien, c'est parce qu'il est en droit international, là.

M. Bérubé : ...reconnaissez comme un fier indépendantiste, là.

Journaliste : ...pour le PQ, il doit être fier indépendantiste?

M. Bérubé : C'est une condition.

Journaliste : Est-ce que vous remettez ça en doute?

M. Bérubé : De quoi?

Journaliste : Bien, parce que vous êtes...

M. Bérubé : Non, non, mais vous avez dit Pascal Paradis. C'est là que j'ai dit : C'est probablement lui.

Bon, alors, la question sur le français, l'exigence du français chez les... Bon, écoutez, ça, c'est juste au renouvellement après trois ans. Donc à l'entrée, on n'a pas de garantie qu'ils parlent français. Il y a près de 500 000 temporaires au Québec, pas un mot là-dessus. La ministre... la ministre ne pose pas de question. Puis d'ailleurs, dans la consultation, elle n'a pas posé de questions. On l'a dit, la seule formation politique qui pense que nos cibles sont trop hautes, c'est le Parti québécois.

Quant au renouvellement des permis, c'est sûr que le cas d'un travailleur mexicain qui vient travailler dans le domaine agricole, ce n'est pas le même que celui d'un étudiant, par exemple. Les étudiants, je pense qu'on ne leur demandera rien. Alors, j'ai hâte de voir le détail. Mais que le seuil soit de 50 000 ou de 60 000, si on oublie les 500 000 temporaires, bien, la CAQ a la même position que le Parti libéral du Québec, et surtout la même que la Chambre de commerce du Montréal métropolitain qui veut absolument du monde à tout prix pour travailler chez.

Nous, il y a le français, il y a la capacité d'intégrer correctement les gens pour qu'ils soient heureux chez nous, avec un toit, avec des places en garderie, avec l'accès à des services communautaires, avec, avec un travail, puis un travail qui est correct. On a vu des cas d'abus. Donc, je ne sais pas si ça répond à votre question, mais on va voir...

...l'annonce, mais il est clair que le gouvernement du Québec choisit d'occulter les 500 000 temporaires sur le territoire du Québec.

Journaliste : Juste finir sur le sondage, M. Bérubé, là. Vous avez parlé de positionnement politique, mais qu'est-ce qu'il y a dans l'action gouvernementale de la CAQ qui déplaît aux Québécois, qui fait qu'il y a un recul comme ça dans les appuis?

M. Bérubé : Bien, ils ont promis beaucoup. Et c'est le style, parfois. Dans le cas du troisième lien, ma perception, depuis le début, ce n'est pas juste qu'ils ne le font pas, c'est : qu'est-ce que ça dit sur un gouvernement? S'ils sont prêts à dire tout ça pour être élus, bien, c'est un message qui s'adresse à l'ensemble des Québécois, ça dit quelque chose sur les raisons pour lesquelles tu veux rester en politique : le pouvoir. Nous le pouvoir, c'est une façon d'arriver à notre projet. Je pense que le style en dit beaucoup.

Puis il y a de l'arrogance. Je veux dire, si les Québécois écoutaient davantage la période des questions et pouvaient constater, comme nous, le type de réponses qu'on nous offre, je pense qu'ils auraient une opinion bien différente.

Journaliste : ...parlé tout à l'heure de votre ancien chef, René Lévesque. Parlons d'un autre ancien chef, M. Bouchard, qui s'est exprimé dans le balado du premier ministre et qui a dit que la souveraineté, ce serait bien plus difficile : Préparez-vous, ça va être dur. C'est, contrairement... c'est le contraire, en fait, du discours de votre chef de dimanche. M. Bouchard, que vous respectez et estimez...

M. Bérubé : Nous respectons tous les anciens premiers ministres, et ça devrait être comme ça pour tout le monde.

Journaliste : ...donc qu'est-ce que vous dites à M. Bouchard concernant les inquiétudes qu'il a...

M. Bérubé : Ah bien, habituellement, je n'ai pas besoin de passer par vous, parce qu'on est en contact régulièrement, mais je vous dirais qu'on respecte son opinion. Mais Lucien Bouchard souhaite l'indépendance, hein, posez-lui la question. Alors, est-ce qu'il y aura nécessairement une période de transition? Oui.

Journaliste : ...

M. Bérubé : Oui, puis on voyait que... On dirait que M. Legault savait ce qu'il allait dire, parce qu'il était là, là, comme très fébrile. Alors, il l'a dit, bien, c'est correct, mais nous, on continue, puis, manifestement, quand on regarde les résultats à l'égard du Parti québécois puis l'enthousiasme qu'on suscite, bien, je pense qu'il va se faire convaincre, lui aussi.

Journaliste : ...il y aura nécessairement quoi? On vous a coupé, là, vous avez commencé à dire : Il y aura nécessairement une période de turbulence?

M. Bérubé : De transition. Moi, j'ai utilisé «transition». Allez-vous écrire «transition»? 

Journaliste : Mais votre chef dit : Ça va être... ça va être facile, ça va bien aller.

M. Bérubé : Il n'a pas dit ça.

Journaliste : Je sais très bien, mais je paraphrase. Votre chef disait : Ça va très bien aller. Vous, vous semblez dire : forcément, il va y avoir une période...

M. Bérubé : De transition.

Journaliste : Ça veut dire quoi, ça?

M. Bérubé : C'est-à-dire qu'il y a une situation, puis on passe à une autre. Entre les deux, il y a la transition.

Journaliste : Oui, mais la transition, elle a besoin d'huile ou...

M. Bérubé : Elle a besoin de se faire correctement, puis c'est notre intention.

Journaliste : M. Bérubé, est-ce que le Parti québécois va pouvoir maintenir jusqu'en 2026, jusqu'à l'élection de 2026, son engagement à tenir un référendum dans un premier mandat?

M. Bérubé : Bien, je crois que oui. C'est notre intention, je ne vois pas pourquoi on abandonnerait un fondamental. On vient de parler des raisons pour lesquelles les gens ne croient plus à la CAQ et que ce gouvernement part en vrille, là, bien, on...

Journaliste : Mais on sait, quand même, dans le passé, que ça a été un enjeu qui a été utilisé de diverses façons. Notamment, plus le Parti québécois se rapprochait du pouvoir, moins cette hypothèse-là était mise de l'avant.

M. Bérubé : Paul St-Pierre Plamondon a exactement une approche qui me rappelle celle de Jacques Parizeau avant l'élection de 1994.

Journaliste : Donc, ça ne changera pas?

M. Bérubé : Non. Ah non, pas avec lui, vous pouvez être sûr de ça, qu'il est déterminé. Ce qu'il dit en public, il le dit en privé, et c'est vers là qu'on s'en va. Et, manifestement, les gens apprécient un homme ou une femme claire qui exprime ce qu'il veut faire et qui le fait. Alors, on a ironisé, hein : Allez-vous faire le budget? On l'a fait. Il existe. Les prochaines étapes, on va les faire aussi.

Journaliste : Est-ce que ces sondages-là, selon vous, ça démontre un intérêt vraiment marqué envers votre chef ou un mécontentement envers la CAQ?

M. Bérubé : Les deux. Les deux, parce qu'ils ont le choix, Québec solidaire, le Parti libéral, le Parti conservateur. Leurs appuis pourraient aller là. Ça stagne, d'ailleurs, il y a comme une tendance. Il y a de ça. Si on n'était pas bons, les gens seraient dans la catégorie indécis.

Et il y a une usure. Ce gouvernement-là est usé, puis on se demande à quoi il carbure. Une fois qu'il est au pouvoir, il se trouve des façons de rester au pouvoir, mais il n'a pas vraiment d'âme, il n'a pas vraiment de positionnement qui est très clair, sinon que d'être un parti de pouvoir. Et ça, ça le rattrape.

Journaliste : ...condamné à vendre encore le bon gouvernement, parce que, si on regarde l'appui à la souveraineté, ça ne bouge pas vraiment.

M. Bérubé : On est capables de faire les deux.

Journaliste : Oui, mais il n'y a pas... l'appétit n'est pas là.

M. Bérubé : Bien, l'appétit vient en mangeant.

Journaliste : M. Paradis... milliards pour le tramway, à quel moment on trouve que c'est trop cher puis qu'on dit : Soit qu'on change le projet ou soit qu'on abandonne?

M. Paradis : Il y a des chiffres qui circulent, actuellement, qui ne sont pas confirmés. Donc là, il va y avoir une mise à jour importante de la part de la ville de Québec, ce matin, là, dans moins d'une heure. Je pense qu'il est important d'écouter la ville de Québec, ce qu'elle va avoir...

...ce qu'elle va faire comme mise à jour. Parce que nous, c'est ce qu'on espérait depuis longtemps, qu'il y ait une mise à jour de la part de la ville de Québec, mais aussi de la part du gouvernement. Donc, nous, on va être très attentifs à ce que va être la réaction du gouvernement du Québec, à ce qui va être annoncé par la ville de Québec aujourd'hui.

Journaliste : ...toujours un tramway à Québec?

M. Paradis : Ça fait des années, là, qu'on parle d'un projet de transport collectif structurant à Québec. Et le projet qui est lancé actuellement, c'est un projet de tramway qui a été appuyé par l'ensemble des partis ici, à l'Assemblée nationale, puis qui est fortement appuyé par la ville de Québec, qui mène le projet. Ça fait des années, là, il y a eu des devis qui ont été lancés, il y a un appel à propositions qui a été lancé. Donc, ça prend un projet à Québec, ça prend un projet structurant.

Journaliste : ...pour un tramway?

M. Paradis : Bien oui, mais c'est ça, le projet qui est sur la table actuellement.

Journaliste : M. Legault dit, revient lundi avec mode de transport lourd. Est-ce que ça vous fait un petit frisson? Est-ce que vous...

M. Paradis : Là, c'est ce qui est important, là, c'est de savoir ce que la ville de Québec va dire à 9 h 30 ce matin, et quelle va être la réaction du gouvernement du Québec. Nous, on est constants depuis plusieurs mois. On appelle à un leadership constructif, positif à Québec sur la question du transport collectif, sur la question du réseau de transport collectif structurant. Et là, ce n'est pas nécessairement ce qu'on a depuis quelque temps. Donc, la réaction du gouvernement va être très importante, est-ce qu'elle va être en mode constructif, en mode solution ou pas.

Journaliste : 36 % d'adhésion avant même de savoir les coûts, là. Moi, je comprends qu'avec 12 milliards ou 11 milliards, je ne pense pas que le taux d'adhésion va augmenter, hein? Le taux d'adhésion au projet risque de diminuer. Est-ce qu'on doit faire un projet à tout prix même si la population n'en veut pas?

M. Paradis : Bon, le niveau d'adhésion, hein?, évidemment, il y a un sondage qui a été... paru la semaine dernière. Ce qu'on remarquait, c'est que plus il y a de l'information, plus les gens sont informés sur le projet, plus il y a de l'appui au projet. Plus on est proches des zones d'implantation du projet, plus il y a d'appuis. Donc, ça, c'est une base sur laquelle on peut travailler.

Maintenant, un projet de transport collectif structurant, il en faut un absolument à Québec. On ne peut pas manquer cette opportunité-là. Et là, le projet qui est sur...

Journaliste : Même si les gens ne veulent pas de ce projet-là?

M. Paradis : Le niveau d'appui au projet, c'est un des paramètres qui est important ici, et ce qu'on sait, c'est que plus les gens sont informés sur le projet, plus ils l'appuient. Là, aujourd'hui, on va avoir une mise à jour de la ville de Québec. Ensuite, c'est la réaction du gouvernement du Québec qui va être importante. Puis ça va comme c'est mené. Donc, est-ce que le gouvernement du Québec a démontré le leadership requis? Est-ce qu'on a démontré l'ambition suffisante pour la capitale nationale, qui mérite, qui a besoin d'un véritable projet structurant pour la ville? C'est ça, la question qui va se poser. Puis là, c'est ça le test, le nouveau test qui s'impose au gouvernement du Québec à partir d'aujourd'hui.

Le Modérateur : On va en prendre une dernière en français.

Journaliste : ...vous dites «projet structurant» et vous ne dites pas «projet de tramway»?

M. Paradis : Le projet, il est sur la table actuellement, c'est le tramway. Il est lancé, là, puis on a investi déjà des centaines de millions dans ce projet-là.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : Mr. Bérubé, I'd like to hear you on immigration and the French requirements for temporary workers. What are you hoping to see today?

M. Bérubé : Well, I need Minister Fréchette to take in consideration the fact that we have half a million of people who are temporary immigrants. And she doesn't care that much if they speak French. Now, it's new. When they're going to renew their permit, we're going to ask them to pass a test, but not at the enter. So, they can live here for three years without saying any words in French. And what about the students? They don't ask anything to the students of college and mostly universities. So, it… like Shania Twain said, «it don't impress me much».

Journaliste : And on the number of immigration… of immigrants that Québec has the capacity to…

M. Bérubé : I'm from a rural area, you know.

Journaliste : On the... yes, on the immigration threshold, on the number of immigrants that Québec can realistically accept, can you repeat what you said on that?

M. Bérubé : On the level? Let's say that, back in 2018, the level for the CAQ was 40,000, then it became 50,000, exactly like Jean Charest and Philippe Couillard. I don't want to send any words, who is going to make Mr. Legault mad…

and I guess it's going to be between 50 000 and 60 000, and we still think it's too much. The level that we're expecting in the last campaign was 35 000 and it's still that way, and you need to take in consideration 500 000 temporary immigrants. So, it... the result of this... of all these discussions on immigration is now the CAQ as exactly the same position that the Chamber of Commerce of  Greater Montreal and almost the same that the Liberals. The only difference is like when you get to renew your permit, we're going to ask you to say a few French. That's the only difference. So, we're truly the only party who said the truth about that say. If you want people to have a success being in Quebec, having a child, having a home, having a kindergarten, having the keys to success and being happy with us, to be part of the Quebec adventure and to make sure that this is a success, you need to have the good resources. And I feel that CAQ and Liberals and Québec solidaire doesn't care that much about our capacity. This is what I think.

Journaliste : How would Québec be able to avoid a labor shortage if for example, like you're proposing, temporary foreign immigrants need to speak French the second they step into Québec and start working?

M. Bérubé : You need to make some differences. If you work in field, in a corn field in a rural area, I don't expect that much that you have to speak French for the summer. But, if you are a student, of if you work in different fields who you're in contact with the people or customers, you need you speak French because we do think that if you have a renewal of your permit, you want to live here, you can renew two times, three times, four times. It's a way to stay here.

Journaliste : Do you think it's realistic to have right of the bat, like there would not be a... you don't think there be a labor shortage if that we was a requirement?

M. Bérubé : Let's have a good discussion about our capacity to have newcomers here in Québec, and we didn't have this debate on the exercise that of the last week with the Minister Fréchette. The only thing was about is it 50 000, 60 000? What about the temporary? Oh! no, we don't look at that. So, we didn't have this is debate, and its bad.

Journaliste : On the poll this morning.

M. Bérubé : Veux-tu la prendre pour changer?

Journaliste : It's just that you're three years from a general election. It' a long, long time in politics. How you... Is it a good position to be higher up or it's good to be able to just climb the ladder?

M. Paradis :   Well, first of all, you know, interpreting polls is maybe your business than ours, first of all. So, we're happy with the results today, its energy flowing in our action. It gives us energy to keep on the good work. But honestly, we're just a keeping up with our plan. So, we have a plan, and we'll stick to the plan. We're working hard to work on dressing the real issues for Quebecers an to preparing  at the next general election. Really, it's what we're doing.

Journaliste : But just as a matter of personality, what do you think work for Paul St-Pierre Plamondon and doesn't work for François Legault?

M. Paradis : What doesn't work for others, you know, it's... once again, it's for political analysts to deal with this. What works for us or what we want to achieve is really to be true to our goals, sticking up to our plan, speaking to really the intelligence of the electorate, being honest, being nuanced  in what we say and how we do things, to be constructive, to be in a dialogue with civil society and with the government, asking good questions, making good proposals. And I think that's what we are hearing, people like that way of doing politics. So, we'll stick to what we've been doing.

(Fin à 9 h 4 )