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Point de presse de M. Haroun Bouazzi, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de finances

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Friday, October 27, 2023, 9 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

Heures


 

9 h 25 (version non révisée)

M. Bouazzi : ...je vous avouerais que c'est choquant, surtout sachant les quantités d'argent astronomiques d'argent public qui sont mis pour cette filière-là, toutes les questions qui restent en suspend. On parle, je le rappelle, juste pour Northvolt, de 7 milliards de dollars. 7 milliards de dollars, ça fait 900 000 $ par Québécoises et Québécois qui sont mis sur la table entre le fédéral et le provincial. Manque de transparence totale sur les questions de retombées économiques.

On nous promet qu'on a... Il n'y a aucune, aucune étude, aucune simulation qui a été mise publique. Le premier ministre nous parle des batteries vertes. J'ai même fait des demandes d'accès à l'information, que je vais divulguer tantôt. On est rendus à devoir faire des demandes d'accès à l'information pour pouvoir comprendre l'étendue du désastre, on change les critères écologiques pour éviter un BAPE, un BAPE étant probablement la seule manière, justement, d'avoir de la transparence sur les conséquences écologiques d'un tel projet.

Et puis, évidemment, ce qu'on a appris hier et aujourd'hui encore, malgré ce que dit le premier ministre, c'est qu'on n'a, encore une fois, aucune idée du coût de l'électricité que ces compagnies vont payer. Mais ce qu'on comprend maintenant, c'est que ce coût-là sera transféré aux Québécoises et aux Québécois, à nos factures, à la maison, mais aussi aux PME et aux autres industries qui n'auront pas les traitements de faveur des contrats que Fitzgibbon est en train de signer derrière des portes closes.

Bref, on aura beaucoup de questions pour le ministre Skeete qui sera présent et on a bien hâte d'avoir des réponses.

Journaliste : Sur cette proposition-là d'effacer 20 % de la dette qui ont été contractées par des étudiants pour des prêts, rappelez-nous, combien ça coûterait à l'État?

M. Bouazzi : À peu près 880 millions. Et, comme il y a plus de 900 millions qui ont été détournés par le gouvernement de la CAQ, de transferts fédéraux, sur les questions des étudiants, évidemment, il ne devrait pas y avoir de problème si l'argent était utilisé à bon escient.

Journaliste : Mais, dans le cadre de la mise à jour économique, ce que fait valoir le gouvernement, c'est : les ressources financières de l'État sont limitées. Là, les villes demandent de l'argent pour l'adaptation aux changements climatiques, ils demandent de l'argent pour le logement, ils demandent de l'argent pour le transport collectif, pour l'itinérance. Les employés du secteur public aussi demandent des offres bonifiées. Tout ça, ça représente, évidemment, des sommes importantes. Est-ce que vous reconnaissez que, comment dire, il y a une limite à ce que le gouvernement peut faire en termes financiers pour tout... pour répondre à toutes ces demandes-là?

M. Bouazzi : Effectivement, il y a des limites. Nous, on aimerait bien être au gouvernement et avoir à faire des choix. Ce n'est pas juste des limites, c'est des choix qui sont faits. Rappelons-nous qu'il y a eu une baisse d'impôt qui a été octroyé de 1,7 milliard récurrent tous les ans. C'est une baisse d'impôt qui ne profite pas aux 30 % les moins nantis au Québec, c'est une baisse d'impôt sexiste aussi, parce que, sur le 1,7 milliard, il y en a plus de 1 milliard qui va aux hommes au Québec, et, 100 % des gens qui appartiennent aux 1 % le plus riches... vont l'octroyer.

Nous, on pense qu'il y a des meilleures manières d'effectivement remettre de l'argent dans la poche des gens : avoir des services publics gratuits, moins chers, de meilleures qualités en fait partie, avoir du logement hors marché en fait partie. Ceci étant dit, pour le logement, particulièrement, il y a 900 millions qui ont été mis sur la table par le fédéral. On s'attend à ce qu'il y ait aussi un autre 900 millions du provincial pour justement payer pour les 10 000 logements dont on parle.

Et je rappelle aussi qu'au Québec il y a 11 milliardaires qui accumulent plus de 30 milliards de dollars. Ça fait 300 000 fois 100 000 $. Juste pour comprendre, c'est que, si quelqu'un met 100 000 $ de côté pendant 300 000 ans, ça fait ce que, ces 11 personnes ont, qu'est-ce qu'ils ont eu depuis que la CAQ est arrivée? Une baisse d'impôt sur les taxes scolaires, une baisse d'impôt même sur le revenu, parce qu'ils en faisaient partie aussi. On pense qu'il y a clairement une manière de pouvoir trouver de l'argent pour pouvoir payer pour toutes les Québécoises et Québécois.

Journaliste : Justement, sur le transport collectif, Mme Guilbault veut bonifier l'offre qu'elle a faite aux sociétés de transport collectif, donc le montant passerait de 150 millions à 200 pour 2024. Qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Bouazzi : Bien, c'est facile, il faut 500 millions pour garder les services tels qu'ils sont. On ne parle pas d'améliorer la situation. Hier, on a vu un rapport qui nous disait que ce qui est étudié actuellement par Montréal, par exemple, c'est d'arrêter le métro à 23 heures, voire même à 9 heures les fins de semaine...


 
 

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