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Point de presse de M. Monsef Derraji, leader parlementaire de l’opposition officielle, et M. André Albert Morin, porte-parole de l’opposition officielle pour les Relations avec les Premières Nations et les Inuit

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, October 5, 2023, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures quarante-sept minutes)

M. Derraji : Bonjour, tout le monde! Très heureux de vous rencontrer aujourd'hui. Je suis accompagné par mon collègue André Morin, porte-parole en matière de transports.

Aujourd'hui, on fait le constat, malheureusement, qu'il y a un énorme problème de planification des projets de transport dans l'ensemble du Québec et, à Québec, la capitale nationale, c'est encore pire. On voit un gouvernement qui prend des décisions en fonction d'une défaite électorale plutôt qu'en fonction de la science. C'est quand même hallucinant de voir l'impact d'une défaite électorale sur les troupes de François Legault. On dirait que François Legault n'a pas 90 élus à l'intérieur du Parlement.

On ne parle plus de besoins de transport, de demande, de planification. Tout ça a été évacué. Au fait, aujourd'hui, le gouvernement de Legault met dans la poubelle la science, mais plutôt il se base sur des votes, sur une planification de sa réélection en 2026 pour réaliser son rêve de gagner la prochaine élection. Si on avait une démonstration que ce n'est plus un projet de transport, mais que c'est rendu vraiment quelque chose de politique très électoraliste, bien, on vient d'avoir la preuve aujourd'hui. D'ailleurs, le premier ministre a fait la même chose sur le troisième lien dans sa chambre de commerce à l'Assomption, où il a annoncé, encore une fois, un rêve, sans étude, sans plan, sans échéancier. On dirait qu'il ramenait une discussion autour d'une napkin.

Je vais terminer avec l'immigration. Encore une fois, un enjeu de travailleurs temporaires étrangers. C'est devenu la norme. Et Nous avons été traités comme des esclaves, ça, c'est un titre qui a fait très mal à notre système d'immigration. Voilà en gros ce qu'on voulait vous dire, et je laisse mon collègue vous parler quelques mots sur le rapport du Protecteur du citoyen.

M. Morin :Merci. Merci, Monsef. Alors, comme vous le savez, hier, le Protecteur du citoyen a rendu son rapport, un rapport spécial pour une analyse des appels à l'action de la commission Viens, commission Viens qui a déjà déposé son rapport il y a quelques années et qui traite de l'ensemble des services et de la qualité des services que le gouvernement offre aux Premières Nations et aux Inuits.

Quels sont les constats de ce rapport spécial? Manque de stratégie d'ensemble du gouvernement quand vient le temps d'établir des relations ou de donner des services aux Premières Nations, absence d'une planification ferme, manque de coordination et également morcellement des initiatives du gouvernement quand vient le temps d'offrir des services aux Premières Nations et aux Inuits. Donc, encore une fois, constat : absence de planification, morcellement des initiatives. Encore une fois, démonstration qu'il s'agit d'un gouvernement brouillon qui n'a pas de leadership. Merci.

M. Derraji : Merci.

M. Lacroix (Louis) : M. Derraji, qu'est-ce que vous pensez de ce qu'a avancé M. Legault hier, en Chambre, en disant que, bon, ça pourrait être un pont, finalement, qu'on ferait qui pourrait être dédié au transport lourd, de ce qu'on peut décoder, là, de ce qu'il a dit en Chambre? Est-ce que vous pensez que ce serait une bonne idée? La seule façon dont on peut envisager un pont, ce serait peut-être sur l'île d'Orléans. Qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Derraji : L'amateurisme, un gouvernement en perte de contrôle. Un gouvernement qui se cherche une solution. Mais voyons donc! Écoutez, il n'y a même pas quelques semaines, la vice-première ministre s'est vantée en répondant à nos questions : Écoutez, je ne pense pas que l'opposition a lu 1 000 pages... Elle est venue avec 1 000 pages et qu'elle a passé toute la nuit pour venir à la conclusion que les experts lui ont dit que ça ne prend pas un tunnel. Encore une fois, M. Lacroix, l'enjeu, il est très sérieux. Je pense que les gens de Lévis se sont fait niaiser. Pas une élection, deux élections. Souvenez-vous que, d'une manière, je dirais même, délibérée... Regardez les deux candidats sur la Rive-Sud. Ce n'est pas n'importe qui, c'est M. Bernard Drainville, Martine Biron, deux experts en communication. Pourquoi? C'est pour rassurer la population par rapport au troisième lien. Qu'est-ce qu'ils ont fait plus tard? Ils renient leurs promesses. Donc, qui va croire, maintenant, le premier ministre?

Donc, ce qu'on demande... Il y a un réel enjeu de mobilité au niveau de la Capitale-Nationale. Aujourd'hui, je ne jouerai pas à François Legault. Aujourd'hui, un tunnel, un tube, deux tubes, un pont. Ça prend un vrai plan. Et d'ailleurs, mon collègue a déposé une demande de mandat d'initiative. C'est une réelle planification.

M. Duval (Alexandre) : M. Derraji, peut-être juste pour rétablir, les études n'ont jamais dit qu'il n'y avait pas de besoin pour un tunnel autoroutier. Ça, c'est ce que Mme Guilbault est venue vous dire en conférence de presse. Puis après, on s'est rendu compte que ce n'était pas ça que les études disaient...

M. Derraji : C'est très une bonne remarque, et c'est pour cela que nous... Désolé, je vous ai coupé, je vous laisse terminer.

M. Duval (Alexandre) : Ma question, c'est : Est-ce qu'il n'y a pas un intérêt, étant donné que les études n'ont jamais dit qu'il n'y avait pas de besoin pour un troisième lien, à rouvrir le dossier? Et pensez-vous qu'en son âme et conscience, M. Legault le fait pour les bonnes raisons?

M. Derraji : Je vais commencer par la fin. Je ne pense pas qu'il l'a fait pour les bonnes raisons. S'il l'a fait pour les bonnes raisons, il ne va pas revirer le lendemain de sa défaite. Il était très abattu, il était à terre. Il faut le voir, là, la perte de Jean-Talon a déclenché beaucoup de choses. Je dirais maintenant, le mot qui risque de passer dans toutes les circonscriptions : Bien, déclenchez une élection partielle, vous allez avoir votre REM, vous allez voir votre pont, vous allez avoir votre hôpital, vous allez avoir ceci, cela. Écoutez, probablement, c'est ça, le message que la population doit retenir.

Ceci étant dit, vous avez raison d'évoquer les études parce que les experts, maintenant, sont tous unanimes, on ne peut plus faire ce qu'on a fait dans le passé et venir garrocher des solutions. Dévoilons les études, prenons le temps nécessaire avec les experts, surtout en se basant sur des études sérieuses et la science. Mon collègue l'a demandé, il demande une réelle consultation, avec des experts. Nous avons déposé une demande de mandat d'initiative, j'espère, si la CAQ est sérieuse, de donner suite à notre demande.

M. Lacroix (Louis) : En fait, on sait que la capacité du pont Pierre-Laporte, notamment, est dépassée depuis 1998. Les études le démontrent depuis nombre d'années, là. Alors, malgré tout ce qu'on a dit et les décisions passées, est-ce qu'il n'est pas temps de songer à une autre solution? Parce que, là, est-ce qu'on peut continuer à ce rythme-là avec un pont qui va se dégrader? Si on fait passer plus de voitures dessus, c'est sûr qu'il va se dégrader plus vite, etc. Donc, est-ce que c'est... il n'est pas temps, justement, d'arriver avec une solution?

M. Derraji : C'est le temps. C'est inévitable, un troisième lien. Regardez les projections futures au niveau de la Capitale-Nationale. Regardez l'augmentation de la population au niveau de Lévis. C'est le gouvernement qui n'a pas pris ça au sérieux. Mais j'attire votre attention sur un élément très important. Il ne faut pas prendre le troisième lien juste... il faut prendre le tout. Et je vais juste vous énumérer l'état des infrastructures. Est-ce que le gouvernement a un plan? C'est pour cela que HMR est sur 10 ans ou 15 ans? Est-ce que c'est pour cela que le gouvernement ne veut pas rénover le Gardeur, l'hôpital? Est-ce que c'est pour cela que le gouvernement ne veut pas renouveler ou agrandir l'hôpital à Drummondville? Est-ce que c'est pour cela que le gouvernement n'a pas agrandi la Cité de la santé à Laval? Est-ce que c'est pour cela qu'on a tardé au lancement de l'hôpital de Vaudreuil? Est-ce que c'est pour cela qu'on niaise encore une fois avec l'hôpital de Gatineau? Ce sont des questions sérieuses.

Pourquoi, à l'aube d'une récession, nous sommes dans une situation où le gouvernement doit couper quelque part pour trouver 10 milliards de dollars pour réaliser le rêve du premier ministre parce que son orgueil est important? La question se pose. Au-delà du troisième lien, comment ils vont aller chercher les 10 milliards, sachant qu'Ottawa dit quoi? Il n'y a pas de transport en commun, on n'a pas de projet, on ne va pas financer. C'est sûr. Comment ils vont aller chercher 10 milliards?

M. Lacroix (Louis) : Donc, ce que vous dites, c'est qu'on va couper dans d'autres services ou dans d'autres équipements qui sont plus prioritaires que le troisième lien?

M. Derraji : Oui. M. Lacroix, aujourd'hui, ce qui m'écoeure, c'est que cette question a fait l'objet de deux élections. Le premier ministre a menti, a renié sa promesse et, aujourd'hui, il lance dans l'air une autre proposition sans échéancier, sans plan et surtout, comment il va la financer. Et déjà il dit à toutes les villes : Oubliez... Je n'ai plus d'argent. Il n'y a plus d'argent. O.K. S'il n'y a plus d'argent pour les villes, les villes demandent d'autres projets d'infrastructures. Quand c'est rendu qu'on met un hôpital sur 10, 15 ans, je pense que le message à retenir, qu'il y a un enjeu aussi financier quelque part. Et là la porte est fermée de la part d'Ottawa. Comment le premier ministre... S'il veut que la population de la Capitale-Nationale le croie et le suive, dis-nous comment vous allez avoir... pour trouver le financement nécessaire pour le troisième lien?

M. Robillard (Alexandre) : M. Derraji, vous dites que M. Legault a menti. Donc, à la lumière de ce que vous énoncez, est-ce que vous pensez qu'en ce moment même il ment aussi?

M. Derraji : Je ne le crois plus. Je ne crois plus M. François Legault. Il n'y a personne au Québec qui croit M. Legault maintenant. C'est très grave, ce qui se passe. Il ne peut plus faire ce qu'il a fait les deux dernières élections. C'est fini, là, la lune de miel. C'est fini. C'est terminé. S'il veut qu'on le prenne au sérieux, qu'il vienne avec un croquis, avec un tableau d'affaires, avec un financement et comment il va le financer. Là, je vais le croire. Mais continue à faire ce qu'il a fait depuis les deux dernières élections, je n'achète plus ça.

M. Robillard (Alexandre) : Votre candidate, au début de la campagne, elle disait que, pour préciser la position du Parti libéral sur le troisième lien, son porte-à-porte puis son contact avec les électeurs de Jean-Talon allaient permettre, là, d'esquisser peut-être les contours plus précisément. Donc, je voulais savoir, vous, qu'est-ce que ça a été, le message que vous avez reçu des électeurs dans Jean-Talon au sujet du troisième lien.

M. Derraji : Oui. D'ailleurs, vous allez me permettre de céder la parole à mon collègue parce que ce message qu'on a reçu, on a agi rapidement, et c'est pour cela qu'il a déposé une demande de mandat d'initiative. Je ne sais pas si vous êtes intéressé à ce qu'il vous parle du mandat. Allez-y.

M. Robillard (Alexandre) : Moi, je suis intéressé à la... du Parti libéral à la lumière de ce que vous avez entendu...

M. Derraji : Oui, voilà. Bien, il a proposé... il a mis sur la table une bonne proposition.

M. Morin :Oui. Bien, d'abord une demande de consultation pour qu'on puisse entendre la ministre des Transports, pour qu'elle nous explique véritablement, d'abord, pour le pont de Québec et le pont Pierre-Laporte, quel va être les travaux qui vont être faits de rénovation. On veut savoir aussi ce que le CN va faire. Ça, c'est très important. Et puis on a présenté, aussi, en conférence de presse, avec notre candidate, un plan global pour la Capitale-Nationale en matière de transports et de transport collectif. Voilà.

M. Robillard (Alexandre) : Mais ce que je veux dire, c'est... On entend la CAQ... Hier, on entendait M. Laframboise. On a eu d'autres échos de ce que les gens disaient dans le porte-à-porte au sujet du troisième lien. Donc, simplement pour rendre la chose la plus objective possible, on a un peu les échos qui viennent du terrain à travers la CAQ. Donc, est-ce que c'est ce qu'on vous a dit au sujet du troisième lien?

M. Derraji : Bien, écoutez, j'ai fait du porte-à-porte à Jean-Talon, et moi... aujourd'hui, il y a deux sujets sur la table. Il y a l'interprétation de la défaite de la CAQ et le gain du Parti québécois, mais il y a l'enjeu de la mobilité. Si vous voulez que je me base uniquement sur le porte-à-porte, les gens nous ont parlé de l'accès à la première ligne au niveau de la santé. Ils nous ont parlé du logement, une crise du logement. Oui, les gens se posaient des questions sur la promesse brisée. Au fait, les gens disaient plus que... Est-ce que le premier ministre, on va toujours le croire dorénavant quand il va annoncer quelque chose? C'est ça que les gens m'ont dit. Ils ne croyaient plus le premier ministre.

M. Robillard (Alexandre) : Et donc sur ce qu'ils disaient en termes d'infrastructures pour relier la Rive-Sud à la Rive-Nord, ça...

M. Derraji : Il y avait des gens qui parlaient du tramway. Mais, encore une fois, on fait de l'analyse politique d'une défaite électorale, selon le prisme et la lecture de M. François Legault. Je ne suis pas...

M. Robillard (Alexandre) : Mais moi, je vous parle de votre analyse à vous puis à la lumière de ce qu'on vous disait...

M. Derraji : À la lumière du porte-à-porte, les gens me parlaient beaucoup de l'état des services publics, de la santé, de l'éducation, du système de la justice, l'accès à la première ligne, l'accès à la propriété pour les jeunes familles. C'est de ça que les gens me parlaient.

Maintenant, ce qu'on voit maintenant sur la table... et probablement c'est là où le piège... où M. Legault est tombé dans le piège, il a fait une interprétation le lendemain de l'élection. Parce que, quand même, il a perdu par beaucoup et surtout par son ancien parti, où il était membre. Ça fait quand même 25 ans que M. Legault est en politique.

Donc, probablement la défaite amère de M. Legault, il ne l'a pas acceptée, et, le lendemain, il a commencé à faire de l'analyse politique. Et, probablement, il s'est enfargé. Je ne sais même pas si ça a été concerté avec son caucus. Et est-ce que sa ministre des Transports était d'accord qu'il réouvre la boîte du troisième lien? Il y a matière à aller fouiller.

Mme Senay (Cathy) : Can I jump in English? Just about the opioids, Québec is set to table a bill to join the class action lawsuit that attended... that started British Columbia several years ago, in 2018. Is it too late for Québec to act on that?

M. Derraji : As you know, we didn't see the bill, it's a new bill. I will take the time...

Mme Senay (Cathy) : Do you see things… do you see harm caused by opioids in your own riding, your constituents?

M. Derraji : I don't hear about it in my riding. But, as you know, it's a new bill. We will wait after...

Mme Senay (Cathy) : Because you had info already on this, like in the last weekend. So, just as a matter of the principle of Québec waiting until 2023 to finally present a legislation to join what British Columbia Government has been doing for years, is it too late for Québec to do something?

M. Derraji : Yes, I think it's too late, but it's never too late. We should start somewhere. But you're right to say that we are late because it's already done in British Columbia. But, again, I didn't see the bill, I don't know what the CAQ has tabled on this bill.

Mme Senay (Cathy) : Thank you.

M. Derraji : Yes.

M. Authier (Philip) : We're probably going to get... in fact, I'm sure we're going to get the date of the economic update. What are your expectations for the November economic update from Mr. Girard?

M. Derraji : I think we need a strong message for housing. People are facing a lot of problems, fighting against, like, the price of rent and all the stuff regarding housing, health care system education. So, now, with what you are seeing for all the services, the public services, it's urgent to fix everything with workers because we need all the services.

M. Authier (Philip) : Do you think he seems to have much less leeway because the finances aren't going that well with the effects of inflation and...

M. Derraji : For sure. And maybe he starts working for the next plan without knowing that the Premier will ask him to find money for the doing the third line. So, it's a big problem for Mr. Girard now because he's facing a big challenge. He should answer the request of the Premier, how he can find 10 billion dollars to do it. So, it's a big problem for the upcoming weeks. We should choose what we want to do, fixing the problem of housing or doing what the Premier wants to do, to have a third line.

M. Bergeron (Patrice) : Si vous permettez, si mes collègues ont terminé, en tout respect, parce qu'il y avait une question en français que j'aurais voulu poser tout à l'heure, mais je voulais laisser mes collègues terminer. Sur l'immigration, hier, il y a eu une motion qui a été déposée en Chambre, vous l'avez vue, qui demandait au fédéral de fournir plus... de documenter... Bon. Et je voudrais savoir, vous... Bon, il y a eu, finalement... QS s'est opposée au débat sur la motion, mais est-ce que vous étiez d'accord avec la motion telle qu'elle était présentée?

M. Derraji : Bien, écoutez, nous, le débat sur l'immigration... je ne fais pas uniquement le débat sur la motion, je fais le débat global, il y a un gros... un énorme problème. Le problème est partagé entre le fédéral et le provincial. Québec a une responsabilité énorme. Vous m'avez vu, pas une fois, pas deux, pas trois, parler de l'immigration, des travailleurs temporaires. Mais Ottawa doit prendre aussi ses responsabilités parce qu'il a une part de responsabilité.

Ce que nous avons salué hier dans la motion... on n'était pas d'accord sur tout parce qu'on a amendé aussi la motion pour demander le rapatriement du programme des travailleurs temporaires étrangers. Ça n'a pas été accepté, mais c'est quelque chose qu'on va continuer à marteler. Mais c'est clairement, clairement... on fait face à un enjeu majeur avec Ottawa par rapport aux seuils... désolé, par rapport aux délais de traitement des dossiers d'immigration, qui est un enjeu majeur sur l'immigration au Québec.

M. Bergeron (Patrice) : Est-ce que ce serait important que l'Assemblée nationale parle d'une seule voix sur cet enjeu-là, qu'on finisse par s'entendre sur une motion?

M. Derraji : il faut faire attention par rapport à ça. Parce que, qu'on parle d'une seule voix, aucun problème, mais il faut que la ministre de l'Immigration accepte aussi ce que les autres partis de l'opposition réclament. Ce qu'on lui demande, c'est avoir une voix forte parce que ça ne peut pas continuer comme ça. Mais elle a aussi un devoir. Mme la ministre a un devoir énorme. C'est son gouvernement qui a ouvert la porte aux travailleurs temporaires étrangers. Si nous sommes rendus là où on est aujourd'hui, c'est parce que la CAQ a choisi d'ouvrir la porte aux temporaires et non pas aux permanents. Donc, d'une manière détournée, il augmente le nombre d'immigrants sans passer par les seuils. C'est bon? Merci à vous. Bonne journée.

M. Morin : Merci.

(Fin à 9 h 05)

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