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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de culture et de communications

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, September 26, 2023, 11 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-huit minutes)

M. St-Pierre Plamondon : Bonjour à tous. Donc, je veux revenir d'entrée de jeu sur l'enjeu qui fait la manchette. Ce n'est pas dans notre Parlement cette fois-ci, mais dans celui d'Ottawa, et c'est trop important pour que le Québec ne se prononce pas, à mon avis. Ce qui s'est passé à Ottawa, alors qu'on a ovationné un nazi, un SS, c'est troublant et ça a un impact planétaire. Le Canada est la risée aux quatre coins de la planète pour un événement qui est inexplicable et indéfendable.

Comme vous le savez, on a un héritage, en diplomatie québécoise, qui est la doctrine Gérin-Lajoie, qui consiste à s'assurer que le Québec rayonne et se distingue du Canada lorsque c'est le temps. Par exemple, Jean Charest a déjà fait l'éloge de la distinction environnementale du Québec à l'international, plus récemment, François Legault était à l'ONU.

Et donc dans un contexte d'un événement aussi marquant dans l'histoire de l'Occident et d'une situation aussi indéfendable et inconfortable que celle-là, je pense que c'est important que le Québec inscrive au procès-verbal, à l'échelle internationale, que le Québec se dissocie complètement de ces événements-là, que nous n'avons rien à voir avec cette bourde historique et honteuse.

Et donc aujourd'hui je dépose... le Parti québécois dépose la motion suivante :

«Que l'Assemblée nationale se dissocie des récents gestes du Parlement du Canada, qui a ovationné un ancien combattant nazi de la SS;

«Qu'elle réaffirme sa solidarité envers le peuple juif et envers les victimes de l'Holocauste.»

Et, sur ce, je laisse la parole à mon collègue Pascal sur un autre point.

M. Bérubé : Oui. Bonjour, tout le monde. Dans un autre ordre d'idées, dans La Presse ce matin, un texte qui concerne le Palais des congrès de Montréal. C'est un enjeu important pour le rayonnement de Montréal, pour le tourisme, et voici un enjeu où le gouvernement du Québec pourrait aller chercher de l'argent neuf.

C'est un dossier que je connais bien, j'ai été le ministre responsable du Palais des congrès. Or, j'avais noté, en décembre dernier, que le ministre des Finances, qui n'est pourtant pas le ministre responsable du Palais des congrès, avait fermé la porte devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain à l'idée d'agrandir le Palais des congrès. La ministre, elle ne m'a pas dit beaucoup de choses de plus lors de l'étude des crédits, alors je suis allé aux sources, j'ai fait une demande d'accès à l'information.

Et on a appris des choses extrêmement intéressantes sur la relation entre le Palais des congrès, le gouvernement du Québec et sa sous-ministre quant à... au fait qu'on est en train de marginaliser Montréal comme destination, que Calgary et Toronto et Vancouver ont pris toute la place, et qu'une institution importante comme le Palais des congrès de Montréal est en train, là, de devenir marginal et de second ordre. Et là, je cite la P.D.G. actuelle : C'est un dossier qui est lié à l'économie, qui est lié au tourisme, au rayonnement de Montréal et du Québec, qui nous importe pour la métropole.

Paul est un député de la métropole, et on a eu l'idée d'aller au-devant pour s'assurer que... Manifestement, le gouvernement du Québec a beaucoup d'argent disponible, hein? On va apprendre ça cette semaine, il va financer plein d'initiatives. Il y a aussi des infrastructures stratégiques, et le Palais des congrès de Montréal, qui a refusé des dizaines et des dizaines d'événements, en est. Alors, ça fait partie de notre réflexion sur comment le Québec peut mieux rayonner.

Et là, il y a une occasion, pour le gouvernement du Québec, d'expliquer pourquoi ils ne veulent pas agrandir le Palais des congrès de Montréal malgré les investissements de près de 20 millions pour l'achat de terrains stratégiques, qui avait commencé notamment en 2013 quand j'étais là.

M. Bourassa (Simon) : Est-ce que le président des Communes doit démissionner, M. St-Pierre Plamondon?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je ne pense pas qu'il pourra s'accrocher très longtemps, non. Mais je pense que le gouvernement a vraiment une responsabilité, là. Lorsqu'on invite... Ce n'est pas rien, là, comme visite. Lorsqu'on invite Joe Biden, par exemple, le gouvernement a la responsabilité de se pencher sur chacun des intervenants, surtout s'il est question de faire une ovation à quelqu'un, là. C'est indéfendable. Et c'est pour ça que c'est un événement international en ce moment.

M. Lacroix (Louis) : Volodymyr Zelensky a quand même levé le poing pour... en témoignage d'approbation de ce message-là à l'égard, justement, de ce nazi qui était...

M. St-Pierre Plamondon : C'est ça. Mais là il faut comprendre, durant cette cérémonie-là, qui sait l'identité de ce personnage? Tu sais, je ne sais pas comment ça s'est passé, là, donc...

M. Lacroix (Louis) : Bien là, je ne sais pas si vous avez écouté le discours, mais Zelensky, il doit être au courant de l'histoire de son pays, là? Il doit être au courant que, pendant la Deuxième Guerre mondiale, il y avait une partie des soldats... en fait, de gens qui ont voulu se battre contre les Russes et qui se sont enrôlés dans la Waffen-SS, là?

M. St-Pierre Plamondon : Je ne sais pas quelle était la compréhension de tout le monde au moment de se lever pour applaudir, là, quelle était leur compréhension de c'était qui. Mais je sais que le gouvernement, en préparation de cet événement-là, aurait dû, minimalement, se poser la question, si une personne a combattu contre la Russie lors de la Deuxième Guerre mondiale : Pour qui a-t-elle combattu?

Mme Prince (Véronique) : Oui. Mais vous autres, quand il y a des invités qui viennent ici, est-ce que vous savez exactement c'est qui, ou c'est la présidence qui le décide puis c'est le protocole qui... Tu sais, parce que vous vous levez en Chambre, des fois, aussi pour applaudir.

M. Bérubé : C'est limité maintenant, c'est-à-dire que c'est des anciens parlementaires ou des gens qui sont en prise de charge de délégations, par exemple, ou de... ou des consuls, par exemple, des invités internationaux. Donc, c'est la présidence qui, seule, fait l'approbation et les vérifications. Mais on ne se trompe pas beaucoup quand on a des anciens parlementaires québécois. Puis vous remarquerez, il y a deux types de catégories. Il y a bien des gens qui aimeraient être salués lorsqu'ils viennent à l'Assemblée nationale, mais c'est très limité, les personnes. Puis, quand qu'il y a des cérémonies officielles, de mémoire, toutes celles auxquelles j'ai participé, il y a des vérifications qui se font, parce qu'ils ont accès à des données de tout ordre, dossiers criminels, par exemple. Et, dans bien des cas, bien, il y a une mémoire historique ici qui fait qu'on se souvient des choses importantes.

Et, Paul le disait tout à l'heure, dans le cas du Parti québécois, dans le cadre de l'historique aussi, tu sais, le père fondateur du Parti québécois est un des premiers journalistes au monde, comme vous qui êtes journalistes, à être entré dans les camps. Et ça a marqué profondément sa vie. Et, encore aujourd'hui, c'est une occasion aussi de réitérer l'importance de la connaissance de l'Holocauste et de ce qui s'est passé, l'histoire de façon générale. Et, en ce sens-là, à peu près tout le monde qui a étudié l'histoire sait que, si tu as combattu sur le front face aux Russes dans la Deuxième Guerre mondiale, c'est pas mal dans le clan allemand.

M. Laberge (Thomas) : Mais là vous tenez le gouvernement Trudeau responsable de cette situation-là? Vous tenez le gouvernement Trudeau responsable, c'est ce qu'on comprend?

M. St-Pierre Plamondon : Ah! oui, c'est un embarras international à l'échelle internationale. Et je comprends que les chances, là, que le président puisse garder son poste sont minces, mais il n'y a pas une seule personne qui aurait dû être responsable de vérifications aussi basiques que celle-là.

M. Laberge (Thomas) : Vous n'achetez pas la version que c'était son invité, que c'était lui qui était responsable de l'invitation...

M. St-Pierre Plamondon : On est un Parlement. Dans le cadre d'une réception à rayonnement international, il y a des vérifications de base, comme vient de l'expliquer Pascal.

Mme Côté (Claudie) : M. St-Pierre Plamondon, est-ce qu'il y a eu un malentendu entre vous et la ville de Québec concernant le tramway ou avec M. Marchand? On sentait que vous aviez eu deux positions différentes. Il y a eu une sortie de sa part hier.

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Bien, dans les faits, si on regarde mes déclarations et celles de la mairie de Québec, elles se ressemblent beaucoup. C'est-à-dire qu'on est sur la même longueur d'onde sur le fait qu'on veut un projet pour Québec, mais ce n'est pas à n'importe quel prix. C'est des déclarations identiques. Même chose sur...

Mme Côté (Claudie) : Mais pourquoi M. Marchand a besoin de rectifier...

M. St-Pierre Plamondon : Même chose sur le fait de lancer un chiffre dans les airs, il ne le fait pas, je ne le fais pas. Donc, tu sais, moi, je réitère, là, je n'ai jamais interpelé la ville de Québec. Mais j'interpelle, à juste titre, la ministre parce qu'il n'y a aucune mise à jour ni aucune transparence.

Prenez, par exemple, l'exemple de la ligne bleue. Est-ce qu'on s'empêche, pour la ligne bleue, de donner une estimation des coûts parce qu'on n'a pas l'appel d'offres puis le coût final? Non, non, on fait une mise à jour. Pour le troisième lien, on se permettait de lancer des chiffres, alors que le projet ne tenait à rien, là, en termes d'études, mais là, pour ce projet-là, pour la durée de la campagne électorale dans Jean-Talon, la ministre ne répond pas à rien sur le plan des coûts et se refuse aussi à répondre à ma simple question en Chambre : Est-ce que vous allez aller de l'avant? Est-ce que vous considérez également réduire ou modifier le projet en fonction de l'augmentation de coûts, comme ils l'ont fait déjà par le passé? Il n'y a aucune transparence, aucune réponse.

Donc, moi, je fais le travail qu'on fait tout le temps à l'Assemblée nationale de demander des comptes au gouvernement.

M. Bossé (Olivier) : Il y a un sondage qui circule en ce moment qui parle d'un montant de 5,5 milliards. Tout le monde dit que ce n'est pas eux qui l'ont commandé, en tout cas tout le monde à l'Assemblée nationale, pour l'instant. Est-ce que 5,5 milliards, c'est un chiffre que vous trouvez raisonnable? Est-ce que vous trouvez...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, on a entendu 4, 5,5, 6, 8. Donc, je réitère ma position, on veut de l'information, et lorsque l'information sera fiable, on pourra commenter intelligemment. Mais là, ce n'est pas le cas, malheureusement.

Mme Côté (Claudie) : Sur le comité des sages, est-ce que ça devrait être des experts plutôt que des sages? Qui devrait être sur ce comité-là, d'après vous?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je réitère la position du Parti québécois. Sur ce qui touche l'école, on demande, nous, une commission en bonne et due forme, où il y aura experts, citoyens qui se sentent concernés et élus qui ont toujours la responsabilité, ultimement, de prendre des décisions dans une démocratie. Et on le ferait de manière la plus transparente et intelligente, respectueuse possible. Un comité de sages, vous le savez comme moi, ça dépend qui on place sur le comité, je veux dire... Donc, c'était un comité d'experts il y a une semaine, là c'est rendu un comité de sages, mais ce n'est plus des experts, donc j'ai beaucoup de difficulté à comprendre où va le gouvernement à ce niveau-là.

M. Côté (Gabriel) : Il y a quatre députés de Québec solidaire qui ont... qui vont verser une partie de leur augmentation de salaire au OUI Québec. Qu'est-ce que vous en pensez? Puis est-ce que c'est la preuve irréfutable que Québec solidaire est un parti authentiquement souverainiste?

M. St-Pierre Plamondon : Je laisse Québec solidaire faire les dons qu'il souhaite faire. De notre côté, on a déjà fait un certain nombre de dons, mais comme vous le savez, notre engagement est en fonction de ce que recevra la fonction publique et, dans mon cas, en fonction aussi de certains besoins qu'on... que j'identifie dans mon comté. Donc, on va se garder... avant de se commettre, là, ou de commenter, on va se garder un peu de temps. D'ici à la fin de l'année, j'arriverai avec les choix qu'on aura faits.

M. Côté (Gabriel) : Dans un autre ordre d'idées, le ministre Jean-François Roberge a publié tout récemment un livre. Est-ce que vous trouvez ça étonnant qu'un ministre ait le temps d'écrire un livre? Parce que c'est quand même prenant, le travail de ministre, c'est quand même prenant, écrire un livre. Qu'est-ce que vous en pensez?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je ne veux pas commenter. Les gens doivent être jugés sur la qualité de ce qu'ils livrent dans leur fonction, mais l'emploi du temps personnel, je pense que la sphère personnelle appartient à chaque élu, là.

M. Côté (Gabriel) : ...le travail de Jean-François Roberge, il n'y a pas de problème, selon vous, là? Comme ministre, ça va bien?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, les électeurs dans Jean-Talon ont une belle occasion de se prononcer là-dessus.

M. Lacroix (Louis) : Mais vous, auriez-vous le temps d'écrire un livre? Bien, je sais que vous êtes occupé, vous avez vos occupations sur l'agriculture, mais...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, je vous confirme qu'avec trois enfants, avec un comté à Montréal, une partielle à Québec puis le rôle de chef du Parti québécois, je ne suis pas en préparation d'un roman.

M. Bérubé : Il y a le ministre français de l'Économie Bruno Le Maire, je pense, qui a écrit un roman. Il est assez controversé. Ça, c'est autre chose. Alors, il y a un précédent en France.

Journaliste : ...sur le PQ?

M. St-Pierre Plamondon : Il y a plein de choses qui s'écrivent, il y a plein de choses qui s'écrivent, mais je ne veux pas non plus tomber... Tu sais, il ne faut pas tomber dans l'ultrapartisanerie. Si quelqu'un décide que c'est ça qui lui permet d'aérer ses esprits, là, il n'y a rien qui dit qu'on contrôle la sphère privée des élus, là. S'il veut écrire un roman, ce n'est pas mon... à moi de commenter.

M. Carabin (François) : Le premier ministre Legault fait du porte-à-porte dans Jean-Talon en disant que le PQ est contre le troisième lien. Est-ce qu'il a raison?

M. St-Pierre Plamondon : C'est drôle parce que la motion a été votée. Ce sont des signes non négligeables, là, quand on est obligé de commencer son porte-à-porte avec une semaine à faire à l'élection. Moi, je suis allé 15 fois dans le comté, là, au moins. Donc, le premier ministre débarque en toute fin de campagne et fait des affirmations comme celles-là, qui ne sont absolument pas vraies, bien, c'est peut-être aussi un signe d'un momentum dans Jean-Talon.

Donc, nous, on ne changera pas notre campagne, là, tu sais. On a vraiment une campagne qui va bien. On ne présume de rien, mais on va garder notre concentration sur la campagne que nous, on veut mener. Ce que le premier ministre ou d'autres partis veulent faire, ça leur appartient.

M. Lacroix (Louis) : 21 % au vote par anticipation, c'est... pour vous, ça dit quoi? Est-ce que c'est de bon augure?

M. Bérubé : Habituellement, ça tend à démontrer une forte participation, d'expérience, là, à 20 % à ce moment-ci. Donc, il y a un historique de participation élevée dans Jean-Talon, mais dans ce cas-ci, ça tend à démontrer que les électeurs se mobilisent pour réaliser quelque chose, et on trouve ça intéressant.

M. Carabin (François) : Le fait que le premier ministre parle plus de sa candidate, Mme Shoiry, que de la CAQ, appelle les électeurs de Jean-Talon à voter pour Mme Shoiry plutôt que pour le gouvernement, qu'est-ce que ça vous dit, ça?

M. St-Pierre Plamondon : Je ne commenterai pas chaque aspect de ce que la CAQ fait. On se concentre sur notre campagne. C'est une campagne qui va bien, qui se déroule comme nous, on le souhaite. Puis on se concentre là-dessus.

Mme Mignacca (Franca G.) : I want to come back on something you said in French on the Premier going door to door in Jean-Talon. Are you saying that it seems like a desperate move for him to be doing that this week?

M. St-Pierre Plamondon : No. I was rather commenting the idea that we stood against the public transportation project of tramway, which doesn't make any sense because there was a motion about it.

And so, what I'm noticing is that the Premier chooses yesterday for a first time in Jean-Talon. I'm up to 15 visits in door to door. So, what it says on the campaign, it's yours to comment, but obviously we do not have the same commitment and the same way to approach this campaign.

M. Authier (Philip) : This… The Rota situation in Ottawa may be settled before we even leave this room, we don't know, but your motion calls for the Assembly to disassociate itself from the House of Commons. I mean, they are distinct entities aldready, don't you think? They're pretty separate.

M. St-Pierre Plamondon : Until Québec is a country, when Canada is the subject of every news in… all over the world, it does impact Québec. And we have a tradition, the Gérin-Lajoie doctrine, to say internationally when we are different or when we intend to do things differently. And on such a serious and embarrassing topic as this one, I think it's necessary and it's absolutely responsible for us to send a clear message about that topic.

M. Authier (Philip) : …about how it happened? How it happened, how did this guy get…

M. St-Pierre Plamondon : I really don't understand. As Pascal mentioned, when you have very important international events such as that, as this one, it doesn't… it's not about one person making verifications, especially if you're to make a standing ovation to someone. And so, it's especially troubling in terms of understanding history, because, if the subject or the topic that is said before the ovation is… he, that person fought Russia during Second World War… the Second World War, of course it triggers the question : With who? Who could it be? I mean it doesn't take a doctorate degree in history to raise that issue. And obviously elected members of that Parliament didn't raise the issue.

So, the question is very good, like what happened? What we know now is that it's on every news channel all over the world. And I think it's important for Québec to send the signal that we take this seriously and we disassociate.

Mme O'Malley (Olivia) : When it comes to the public sector negotiations, what needs to be given by both sides in order to reach an agreement and avoid a strike?

M. St-Pierre Plamondon : The first thing is not to get into tactics that could be perceived as threatening. So, if you start off with very low offers and that you send signals that are… that could be perceived as threatening, I mean, it's a cause-effect. I mean workers have fundamental rights and they can exercise those rights. We wish it doesn't get there. But obviously the responsibility is also and primarily, in these circumstances, on the shoulders of the Government in the way of conducting those negotiations.

Mme O'Malley (Olivia) : So, then, what do you think of Sonia LeBel's comments to prune or to trim their demands? She's asking the unions to take a step back.

M. St-Pierre Plamondon : I'm worried about the way it started off, and I understand workers to have serious concerns at this stage of the negotiations. Yet, it's not too late for the Government to show an approach that is different, that is not about threatening or not about trying to get a deal that is not fair to these workers.

Mme O'Malley (Olivia) : So, you don't think her comments are threatening or…

M. St-Pierre Plamondon : I was referring to the… all the «primes», the bonus conversation. It's usually not a good way to bring parties together, to take that approach, so, I'm worried about that. And I will always stand with the fundamental rights of workers to exercise their rights.

(Fin de la séance à 12 h 07)