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Point de presse de M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

Version finale

Friday, December 2, 2022, 11 h 31

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

M. Fitzgibbon : Bien, écoutez, bonjour. Rapidement, je viens de déposer, comme vous savez, le projet de loi no 2 pour l'arrimer, le bouclier anti-inflation de mon collègue Eric Girard. Comme vous avez vu, on va limiter la hausse des tarifs domestiques d'électricité à 3 %. Si on n'avait pas fait ça, le projet de loi n° 34, qui avait été approuvé avant, on aurait eu une augmentation de 6,5 % à peu près.

Aussi, on donne suite à une demande d'Hydro-Québec d'abaisser le seuil d'obligation de desservir de 50 mégawatts à cinq mégawatts. Je pense qu'il faut être parcimonieux, je l'ai dit souvent, dans l'octroi des mégawatts qu'il nous reste. Il faut cibler, d'une part, la création de richesse puis cibler aussi la décarbonation de notre économie. Le projet de loi ne règle pas tous les enjeux.

D'ailleurs, il va falloir qu'on prépare un projet de loi très costaud, qui va être beaucoup plus important pour Hydro-Québec, Régie de l'énergie, qui va être déposé quelque part en 2023. L'idée, évidemment, c'est de rendre Hydro-Québec plus agile devant la nouvelle réalité énergétique, la réalité qu'il faut s'occuper du développement économique, mais en même temps, comme on l'a dit, s'occuper aussi de la décarbonation de l'économie.

Alors, pour ça, il va falloir accélérer le déploiement des nouvelles sources d'énergie renouvelable. Puis une des choses qu'on va pouvoir faire, à court terme, c'est toute la question de la gestion de la pointe, la question de la sobriété, je devrais dire, de la consommation d'électricité et aussi, évidemment, beaucoup plus d'éolien. Ça, ça va être à court terme parce qu'il y a des projets qui vont être beaucoup plus longs. Ça fait que je vais prendre maintenant vos questions.

M. Robillard (Alexandre) : Qu'est-ce que ça va avoir pour conséquence, de changer l'obligation de desservir, concrètement, pour Hydro-Québec? C'est sur les demandes des entreprises? C'est ça ou…

M. Fitzgibbon : Exact. Présentement, la Loi de la Régie de l'énergie — Hydro-Québec — fait en sorte que tous les projets en bas de 50 mégawatts, Hydro doit accorder, doit connecter, a le devoir de connexion. Et là, bien là, il faut comprendre, cinq mégawatts, pour nous mettre dans le contexte, là, on parle du Centre Bell, on parle d'un hôpital de 150 lits, on parle d'un édifice commercial. Tu sais, on ne parle pas des petits projets. On ne parle pas d'une grosse maison à Westmount, là. On parle de projets importants.

Alors, Hydro-Québec, bien, ceux qui ont lu La Presse mardi, Mme Baril avait un article où Mme Brochu a demandé au gouvernement, c'est une demande d'Hydro-Québec.

M. Lecavalier (Charles) : Est-ce que c'est le comité de transition énergétique qui va déterminer si un projet de 25 mégawatts, par exemple, peut se faire brancher ou pas ou si c'est Mme Brochu puis un comité de sélection chez Hydro-Québec?

M. Fitzgibbon : Non. Tu sais, ça va être... Le comité va regarder d'autres enjeux. Je pense qu'il y a trois critères importants qui vont devoir être considérés pour est-ce qu'on dit oui ou non à des projets entre cinq et 50 mégawatts, parce que, déjà, en haut de 50, c'est un comité. Première affaire, c'est : C'est-tu possible, techniquement, est-ce qu'on peut connecter, oui ou non? Donc, c'est binaire, c'est zéro ou un, puis c'est Hydro-Québec qui va, évidemment, décider ça ou qui va conclure, si c'est possible ou non. Le deuxième critère, bien, si ça a un impact sur la décarbonation du Québec. Nos objectifs : 30 mégatonnes pour 2030 pour réduire à 37,5 %, très important. Puis, le troisième : Économiquement, ça fait-tu du sens? Alors, ça, ce n'est pas un comité global, ça va être le ministère de l'Économie, Innovation et Énergie, avec les fonctionnaires, qui vont regarder ça, avec Hydro-Québec, qui va être impliqué aussi.

M. Lecavalier (Charles) : Donc, juste pour clarifier, c'est votre ministère qui va déterminer si un projet peut se faire brancher ou non?

M. Fitzgibbon : Exact, exact.

Mme Lajoie (Geneviève) : Je voudrais vous entendre, justement, sur le fait que, bon, on entend le gouvernement, la position du gouvernement là-dessus, on parle des barrages, mais il y a quand même Hydro-Québec qui s'est engagé à vendre 20 térawattheures aux Américains à bas prix en parallèle de ça. Je veux dire, expliquez-moi ce que vous pensez de ça, de cette décision-là.

M. Fitzgibbon : Bien, écoutez, je ne veux pas aller... je ne veux pas retourner trop, trop en arrière. Je pense, je regarde en avant, je regarde les besoins énergétiques, puis ce qu'on fait présentement avec Hydro-Québec, on le fait ensemble, là. Puis les demandes viennent chez nous de toute façon. Les gros demandeurs passent par... passaient pas le ministère de l'Énergie, le ministère de l'Économie, donc c'est un ministère maintenant.

Il faut établir très prochainement — puis je vais revenir public sur ça au mois de janvier, je pense — quels sont des projets désirables pour le Québec, qu'est-ce qui est souhaitable pour l'économie et pour la décarbonation. Bon, il va y avoir un chiffre, là, de différents secteurs industriels, des mégawatts. Ça, c'est un des... Le gouvernement doit décider ça. C'est nous qui prenons les décisions, mais il faut les expliquer à population.

D'autre part, c'est quoi, l'offre qu'on a? Il va probablement en manquer, il va sûrement en manquer. Alors, il faut travailler sur trouver des moyens additionnels d'avoir des énergies renouvelables. Il y a plusieurs moyens qui existent. Moi, je parle beaucoup de sobriété. Pour connaître un peu ce qui se passe dans le monde, nous ne sommes pas sobres dans notre consommation. Je sais qu'il y a des gens qui questionnent ça, mais on peut changer peut-être la modulation de comment on consomme l'électricité.

M. Laforest (Alain) : Tarification horaire?

M. Fitzgibbon : Peut-être is Mme Brochu est d'accord avec ça, en passant. Puis on voit ce qui se passe en Suède.

M. Laforest (Alain) : ...si c'est vous qui décidez, en bout de ligne, là, tarification horaire, c'est possible? C'est-à-dire, en période de pointe, on ne fait pas de lavage, on ne fait pas de... on ne lave pas la vaisselle, on diminue les... Vous pourriez y aller sur une tarification-modulation, là?

M. Fitzgibbon : Il faut le regarder, absolument.

Mme Lajoie (Geneviève) : Puis, la température dans les maisons, comme ça se fait en France?

M. Fitzgibbon : J'ai vécu en Chine puis je peux vous dire que... on arrivait le soir dans les maisons, c'était froid, il fallait partir ça à la main. Alors, c'est sûr qu'il faut… il y a une habitude de consommation, mais il faut faire une bonne…

Mme Lajoie (Geneviève) : Mais je veux juste savoir, pour ça, là, la température dans les maisons, la France le fait, là. Est-ce qu'ici c'est une avenue? Est-ce que c'est exclu totalement ou il faut l'étudier?

M. Fitzgibbon : On va le considérer. Et, en fait, on travaille avec Hydro-Québec sur ça, parce que ce sont les experts quand même, là. Mais c'est clair que la portion de gestion de pointe... Parce que, tu sais, on parle de ça, là, on parle de gestion pointe. Puis on a 80 jours par année, même pas, 80 heures par année à la pointe. Alors, ce qu'on fait, c'est que, les contrats, on se met à la pointe, donc il y a du courant électrique qu'on ne donne pas quand ce n'est pas à la pointe. Donc, entre autres, les entreprises qui veulent du courant électrique, peut-être qu'on va leur dire : Bien, les 80 heures par année où une gestion de pointe… vous n'en aurez pas, de courant électrique, ou on va le baisser. Ça, c'est une façon.

Le consommateur, nous, comme consommateurs, aussi, peut-être, il faut changer notre habitude. Peut-être, laver la vaisselle, bon, on la fera à minuit et pas à...

Mme Lajoie (Geneviève) : Pour le contrat dont je vous parlais tout à l'heure, juste pour revenir, est-ce que je comprends donc que, selon vos priorités actuelles ou celles que vous allez établir, ce contrat-là, cette entente-là n'aurait pas été signée, là?

M. Fitzgibbon : Je ne dirais pas ça. Il faut faire attention. Parce qu'il y a un mérite à ce contrat-là pour permettre aux électrons de se promener d'un bord puis de l'autre, là. Parce que, n'oubliez pas, Hydro-Québec achète beaucoup d'électricité aussi. Donc, plus il y a de lignes de transmission, mieux on peut gérer le réseau. Ça fait que je ne dirais pas... C'est trop facile de dire : C'est un mauvais contrat. Le prix est... Il y a une bilatéralité des électrons qui se promènent, alors il y a des avantages à ça. Mais là… je regarde dans le futur puis...

Mme Richer (Jocelyne) : Est-ce que le chiffre de 3 % apparaît dans le projet de loi?

M. Fitzgibbon : Pardon?

Mme Richer (Jocelyne) : Le plafond de 3 %, je l'ai lu le rapidement, là, mais est-ce qu'il apparaît dans le projet de loi?

M. Fitzgibbon : Oui, oui, c'est ça. Non, parce que, c'est ça, le projet de loi. Le premier angle, c'est qu'on dit : Le p.l. n° 34, qui avait été passé en 2019, disait qu'on tarife le domestique à l'inflation, on ne savait pas, à l'époque, qu'on aurait une inflation de 6,5 %, correct, on corrige ça puis on dit : C'est encore l'inflation, mais on met un plafond.

Mme Richer (Jocelyne) : Le projet de loi de M. Girard, lui, il fixe une période de quatre ans. Le vôtre?

M. Fitzgibbon : Le nôtre, le projet loi n° 34 permettait d'avoir l'inflation comme critère de tarification jusqu'au 1er avril 2025, donc, nous, 1er avril 2025, sans égard à ce qu'on vient de dire ce matin, il faut revoir la base tarifaire pour le domestique. Donc, notre projet de loi va s'arrimer au 1er avril 2025.

M. Lecavalier (Charles) : ...projet de loi que vous voulez déposer en 2023, là, vous en avez parlé en préambule, j'ai de la misère à comprendre qu'est-ce... il vise… C'est quoi, son objectif? Je comprends que vous ne pouvez pas nous dire qu'est-ce qu'il va y avoir dedans, mais, c'est quoi, l'objectif de…

M. Fitzgibbon : De rendre des lois plus agiles. Parce qu'aujourd'hui toute la tarification au complet, c'est la Régie de l'énergie qui régule. La Régie de l'énergie, ils vont peut-être devoir s'ajuster eux aussi puis ils veulent avoir plus de critères, parce que, là, il y a quatre pages de tarification. Donc, on va revoir ça avec Hydro-Québec. On va revoir toute la question de l'obligation de connexion. Il va falloir mettre les critères que je viens d'expliquer : c'est-tu possible, c'est facile, là, qu'est-ce qui est économique, qu'est-ce qui est pour la décarbonation. Il va falloir commencer à incorporer ces concepts-là dans la loi.

Alors, de toute évidence, je ne peux pas vous dire qu'est-ce que ça va être. J'ai des idées. On va consulter. Ce n'est pas quelque chose qu'on va faire en bâillon, là, on va consulter, parce que c'est très, très massif, mais c'est majeur.

M. Lecavalier (Charles) : L'idée de tarification dynamique, là, que vous avez discuté avec Mme Lajoie, ça, est-ce que ça pourrait être dans ce projet de loi là?

M. Fitzgibbon : Ça pourrait, ça pourrait.

M. Lecavalier (Charles) : O.K. Et une dernière petite question sur le cinq à 50 mégawatts. Des projets comme ça, là, par année, on en branche combien au Québec à peu près? Juste pour avoir...

M. Fitzgibbon : Pas tant que ça. Aujourd'hui, là, je pense qu'il y en a 200, là. Le chiffre doit être près… entre 200 puis 250 projets aujourd'hui qui sont sur la table, qui sont là depuis un bout de temps. Ce qu'il s'est passé depuis quelques mois, depuis plusieurs mois, c'est que le Québec disait : Non, pas tout de suite, on va attendre. Parce que, là, on a plus de demandes que de disponibilité, ça fait que, mécaniquement, ça ne marche même pas. Ça fait qu'il faut...

M. Robillard (Alexandre) : M. Fitzgibbon, là, j'aimerais ça, savoir, quand on dit que ça prend une capacité de demi-Hydro-Québec, là, le 100 térawattheures, est-ce qu'on sous-estime la réalité, là?

17 897 M. Fitzgibbon : Bien, écoutez, là, je vous réfère à votre article ce matin, là. «By the way», le titre était déplorable, en passant, là. Mais, écoutez, M. Dunsky, à qui j'ai parlé, là… les 137 auxquels vous référiez dans votre article, là, c'est une estimation, là, ça peut être 150, ça peut être 100, là. Ça fait que, tu sais, l'ordre de grandeur, on parle de 2050, d'être décarbonés, là. Il n'y a personne qui le sait, c'est combien, là. Mais…

M. Robillard (Alexandre) : Mais Hydro-Québec dit quand même que c'est plus que 100.

17 897 M. Fitzgibbon : Non, Hydro-Québec dit 100… dans le plan stratégique, là…

M. Robillard (Alexandre) : …plus que 100.

17 897 M. Fitzgibbon : Non, on a dit 100 en 2050.

M. Robillard (Alexandre) : Non, non, non, c'est écrit dans... Je veux dire, dans l'article, c'était écrit plus que 100.

17 897 M. Fitzgibbon : Oublie l'article. Allez voir le plan stratégique. Alors, de toute évidence, là, on ne sait pas le chiffre, là. Le chiffre, c'est entre 100 et 150, là. Puis l'enjeu n'est même pas là. L'enjeu, c'est : à court terme, qu'est-ce qu'on fait. C'est ça qu'est l'enjeu.

Mme Lajoie (Geneviève) : Mais, la question que vous avez posée tout à l'heure en Chambre, en tout cas, elle a été posée au gouvernement, mais, tu sais, c'est bien beau, les barrages, puis tout ça, mais sur quelle rivière vous allez pouvoir faire les barrages?

17 897 M. Fitzgibbon : Bien là, tantôt, je n'ai pas fini de… On va reprendre la question. Ce qui est important, c'est comment est-ce qu'on peut augmenter l'énergie renouvelable qui est disponible. On a parlé d'une affaire, on a parlé de la sobriété, de la gestion de pointe, puis il y a beaucoup là-dedans, là. Moi, je pense que ça, là, c'est un barrage, en passant.

Deuxième chose qu'il faut faire, l'éolien. L'éolien, on peut en faire beaucoup plus. Il vente beaucoup à certaines places dans le Québec. Maintenant, un peu comme... Le meilleur exemple, c'est le Danemark. Le Danemark a 50 % des sources énergétiques en éolien. Tout est dans le Nord, puis le monde est dans le Sud. Que c'est qu'ils font? Ils ont un gros, gros tuyau, là, qui part puis qui relie ça. Il va falloir commencer à regarder est-ce qu'on veut faire des projets éoliens massifs dans des endroits où ça va être socialement acceptable puis, en même temps, connecter, évidemment, le transport pour le Sud. Ça va coûter de l'argent. Mon intuition me dit on devrait regarder ça, sérieusement.

Mme Lajoie (Geneviève) : Avant les barrages?

17 897 M. Fitzgibbon : Oui. Ça, c'est mon deuxième, ça, donc sobriété, gestion de pointe, éolien au maximum. Puis, si le Danemark fait 50 % des sources énergétiques renouvelables en éolien, nous, on est à 5 %, 10 %, peut-être qu'on peut les augmenter.

Troisièmement, nos barrages existants, ils ont 50 ans, 60 ans. On peut mieux les turbiner. Puis tout le monde le réalise, là. Tu sais, les fournisseurs de turbines, là, ça, ça a augmenté. C'est comme l'informatique. Il y a un problème de barrage, là aussi. Ça fait qu'on a un barrage en sobriété, on a un barrage avec l'éolien, ou deux, on a un barrage avec les nouvelles turbines. Et, à la fin, on regardera quoi?, l'autre source, c'est barrage, solaire. Bon, nucléaire, on ne le regarde pas, là. Mais, ce que M. Ford fait avec les SMR, les petits réacteurs, on va-tu le regarder?, peut-être, mais on n'est pas là encore. Mais, moi, je pense qu'il faut établir en premier lieu c'est quoi, les besoins énergétiques qui sont souhaitables, qui respectent les critères socialement acceptables, qui est la richesse, décarboner. On regarde ce qu'il y a de disponible aujourd'hui puis, les quatre points que j'ai mentionnés, bien, comment on peut compenser ça. Ça fait que...

Mme Lajoie (Geneviève) : On comprend bien que, donc, la sobriété, comme vous dites, donc, un effort des Québécois, notamment, ça passe… c'est la première chose, c'est votre première...

17 897 M. Fitzgibbon : Bien, c'est très important parce que c'est court terme. Parce que, même si on voulait faire un barrage, on le sait que ça va prendre 10… il y en a qui disent 15, il y en a qui disent 10, entre 10 et 15 ans. Là, on parle... moi, je me rends à 2032… 2030, là. 2030, il faut réduire 30 mégatonnes de CO2 équivalent. Ça fait qu'il faut travailler tout de suite sur des projets à court terme. On vérifiera aussi, on verra aussi des projets à plus long terme. Ça peut être l'éolien seulement. Peut-être l'éolien, si on en fait 10 000, je dis n'importe quoi, si on met 10 000 mégawatts dans le Nord, là, bien, on n'a pas besoin de barrage, là. On fait des grands... C'est une question de coût aussi.

M. Bolduc (Pierre-Alexandre) : Juste sur les éoliennes, vous les placez où? Est-ce qu'on les place sur la terre ou au large ou dans l'eau? Il y a des places qui font ça.

17 897 M. Fitzgibbon : Bien, vous avez raison. On voit beaucoup, en Europe, maintenant, les pays scandinaves, ce qu'ils appellent les offshore. Bien, moi, je pense qu'on a, Québec, l'avantage qu'on a, il y a du terrain en masse, là. Si on met des éoliennes à Fermont, là, je pense qu'on est corrects, là. Parce qu'il y a un enjeu de socialement acceptable. À Terrebonne, on n'en mettra pas, là…

M. Laforest (Alain) : L'éolien, il y a le pas dans ma cour, là. Il y a bien des localités qui n'en veulent pas, de l'éolien, là. Ils ne veulent pas avoir des moulins à vent dans leur cour.

17 897 M. Fitzgibbon : Avec raison. Sauf qu'au Québec quand on regarde la... pas la démographie, la topographie, il faut trouver des… avec des places où ça ne dérange pas trop, trop. Sauf qu'il faut être connectés.

M. Laforest (Alain) : Oui, mais il faut que tu les connectes, ça fait que c'est ça qui coûte cher...

M. Lecavalier (Charles) : Sur la rivière Moisie, là, la question a été posée en Chambre, on sait que, sur la Côte-Nord...

Des voix : ...

M. Lecavalier (Charles) : Magpie. Excusez-moi.

17 897 M. Fitzgibbon : On n'est pas là, présentement.

M. Lecavalier (Charles) : Mais, la rivière Magpie, est-ce que vous l'excluez complètement? Est-ce qu'elle va être protégée, elle, ou…

17 897 M. Fitzgibbon : Je n'ai pas la réponse. Mais je peux vous dire qu'aujourd'hui je pense qu'Hydro-Québec doit regarder quelle rivière pourrait devenir un barrage. Mais on commence l'analyse, là. Ils ont déjà fait des analyses, on l'a regardé, mais il n'y a aucune décision de prise sur les barrages.

Une voix : Merci.

M. Fitzgibbon : Merci.

(Fin à 11 h 45)

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