(Quatorze heures quarante et une minutes)
M. Leitão : Alors, bonjour.
Merci. Donc, nous allons très très bientôt, au salon bleu, déposer notre motion
du mercredi où on va parler beaucoup d'inflation, de hausse du coût de la vie
et qu'est ce que cela veut dire pour pour les Québécois en général.
Alors, bien sûr, le taux d'inflation,
présentement, est beaucoup plus élevé que ce à quoi le gouvernement
s'attendait, et toutes les indications sont que cette hausse du coût de la vie,
cette hausse des prix, va se maintenir et même s'aggraver au cours des
prochains mois. Donc, l'année 2022 va être une année où on va assister
encore à une détérioration du coût de la vie. Il y a plusieurs facteurs qui
expliquent cela. On en discutera lors de notre motion.
Sur certaines choses, le gouvernement du
Québec peut aider, sur d'autres choses, un petit peu moins. Mais il y a un
élément, il y a un élément qui contribue fortement à cette détérioration du
coût de la vie et sur lequel le gouvernement du Québec peut et doit agir, et
cela, c'est le logement. Nous, avec ma collègue de Vaudreuil, ça fait plus d'un
an qu'on se lève au salon bleu, qu'on pose des questions, qu'on parle de crise
du logement, que le gouvernement refuse toujours d'admettre que cela existe, et
là, maintenant, ça frappe vraiment les citoyens de façon très dure, le prix des
maisons, bien sûr, mais aussi les loyers. Ça a un effet direct, immédiat sur le
budget familial, et ça crée beaucoup d'anxiété, beaucoup d'appréhensions dans
la société en général. Donc là, le gouvernement a failli à sa tâche. Il y a des
choses qu'ils peuvent faire. Il y a des choses qu'ils ne font pas.
Alors je vais laisser la parole maintenant
à ma collègue la députée de Vaudreuil pour qu'elle puisse aller un peu plus en
détail dans cette direction-là. Merci beaucoup.
Mme Nichols : Merci beaucoup.
Merci à mon collègue. Alors, bien oui, je suis bien fière, en fait, contente
d'intervenir, particulièrement sur la partie en habitation, parce qu'on sait, les
familles québécoises, des Québécois, les Québécoises, les familles, les ménages
font face à de dures augmentations, les augmentations du panier d'épicerie,
l'augmentation de l'essence. Ça prend de l'essence pour se rendre au travail,
pour aller travailler, puis on s'attend à ce que cet été, ça sera autour de
1,80 $ le litre. Donc, des augmentations importantes, et le logement,
évidemment, l'habitation en fait partie. On a eu la pire crise du logement en
2021, la pire des 18 dernières années, et je pense que 2022 va être encore
assez difficile.
Donc, on va en parler. On va essayer de...
en fait, on a des solutions. On a proposé des solutions au gouvernement. Il est
peut-être grand temps qu'on soit écoutés et de les mettre en place. Et c'est
sur quoi notre motion... nous aurons des échanges où on apportera plusieurs
solutions à étudier.
Les familles s'appauvrissent et doivent
faire face à des augmentations partout. Elles doivent faire des choix, hein,
les familles doivent faire des choix, se loger, se nourrir, se vêtir. Les
activités, maintenant, c'est presque du luxe. Et ça n'atteint pas juste les
classes les plus vulnérables, mais ça atteint aussi la classe moyenne. Donc, ça
touche toutes les strates de notre société. Donc, voilà, l'importance d'en parler,
de l'inflation, mais surtout de la partie en habitation.
Et je pense que c'est clair que la
stratégie du laisser faire, du «ça va passer», qui est appliquée par M.
Legault, ne fonctionne pas, non plus la théorie du salaire. D'augmenter les
salaires, ça ne fonctionne pas non plus. Donc, il faut mettre d'autres méthodes
en application. Et la crise de 2021, la crise en habitation, parce qu'il y a eu
une crise en habitation, bien que le gouvernement le nie toujours, il y a eu
une crise en habitation, bien, il a eu un an pour mettre des mesures en place,
alors il faut se préparer pour celle de 2022. Donc, voilà ce sur quoi nous vous
entretiendrons pendant la motion du mercredi. Merci.
(Fin à 14 h 46)