(Seize heures vingt-quatre minutes)
M. Legault
: Bonjour, tout
le monde. Je suis aujourd'hui avec mon collègue Jacques Duchesneau pour vous
faire part de sa décision de ne pas se représenter lors de la prochaine campagne
électorale. Je vais le laisser tantôt vous expliquer les raisons, mais je veux
quand même tout de suite profiter de l'occasion pour le remercier, d'abord le
remercier d'avoir accepté mon invitation, en 2012, d'embarquer dans cette
aventure qui a des bons côtés, mais aussi des moins bons côtés. Je me souviens
que les premières rencontres, c'était plutôt non, puis à la fin, bon, j'ai
réussi à le convaincre.
Tantôt, Jacques a annoncé cette décision au
caucus, ça a été un moment difficile pour les députés. Il y a eu des très beaux
témoignages, parce que Jacques avait beaucoup, beaucoup d'amis, en fait, que
des amis au caucus de la Coalition avenir Québec. Je me souviens, les premiers
moments où Jacques est arrivé, certains le voyaient comme étant un personnage
plus grand que nature, étaient surpris de la facilité avec laquelle on pouvait
l'aborder, et les témoignages sont beaucoup allés dans ce sens-là tantôt.
Évidemment, on ne peut pas annoncer ce
départ sans rappeler le parcours de Jacques Duchesneau. Rappelons-nous que, si
Jacques Duchesneau n'avait pas transmis son rapport que le gouvernement voulait
garder secret, peut-être qu'il n'y en aurait pas puis probablement qu'il n'y en
aurait pas de commission Charbonneau aujourd'hui. Donc, je pense que sa
ténacité a payé puis a montré qu'un seul homme peut changer le cours des
choses.
Le bon côté de la décision de Jacques,
c'est qu'il m'a quand même assuré qu'il serait présent. Donc, il m'a dit :
Le nombre de jours que tu voudras dans l'autobus, je vais être là. Et puis,
évidemment, bien, ça va être une source inestimable de conseils, que ce soit en
matière d'intégrité, de sécurité publique, de gestion municipale, de gestion au
ministère des Transports, de voir, finalement, avec lui comment on peut
s'assurer de réduire, sinon d'éliminer complètement la corruption. On le voit
encore ces jours-ci à la commission Charbonneau, il y a encore beaucoup de
travail à faire pour éliminer toutes les formes de collusion puis de corruption
au Québec. Et puis je pense qu'on peut lui dire un gros merci d'abord pour
avoir mis en place cette commission, grâce à ses interventions, puis merci
aussi d'avoir accepté de faire un bout de chemin en politique, malgré les
difficultés que ça peut amener dans une vie personnelle. Donc, merci, merci,
merci, Jacques. Je te cède la parole.
M. Duchesneau
: Merci,
chef. L'annonce est déjà faite, donc je vais juste confirmer. Je ne vous
annoncerai pas que je me représente, mon chef va faire une… va perdre connaissance.
Bien évidemment que l'imminence d'une
élection laisse présager que le mandat… J'avais toujours dit à M. Legault que
je ferais un mandat. Maintenant, on n'a pas le contrôle sur la durée de ce
mandat. J'ai commencé à recevoir mes chèques de pension de vieillesse depuis
deux semaines. Embarquer dans un mandat de quatre ans, bien évidemment, posait
des problèmes au niveau familial. La question m'a été posée plus d'une centaine
de fois, je peux vous dire que la décision a été prise hier soir avec mes
proches. La décision, elle est mûrement réfléchie. Je disais… Habituellement,
on dit : Mon coeur a dit oui, ma tête dit non. Moi, c'est le contraire, ma
tête dit : Je devrais rester, c'est mon coeur qui dit qu'il faut que je
quitte, coeur au sens figuré et au sens propre.
Je suis venu en politique par idéalisme,
je m'en éloigne aujourd'hui parce que je pense que j'ai donné ce que je pouvais
offrir. Je dresse un bilan positif de cette expérience-là. Je pense que, de
toutes les expériences, on doit, si on devient sage, être capable de tirer des
aspects positifs, et je peux vous dire que j'en ai beaucoup. Oui, les
témoignages que j'ai eus tantôt me confirment que j'ai travaillé avec une
équipe extraordinaire et je suis encore convaincu aujourd'hui que les idées
qu'avance la CAQ, c'est le moyen, peut-être, pour sortir le Québec du marasme
dans lequel on est actuellement. La désolation que j'ai, c'est que ces idées-là
ne percent pas auprès de la population, et c'est pour ça que je me suis engagé
auprès de M. Legault, de dire : Bien, je veux quitter ma fonction de
député, mais je vais continuer à être impliqué au sein de la coalition.
Je remercie les gens de Saint-Jérôme qui
m'ont vraiment accueilli avec leur coeur, les bras ouverts. J'étais un petit
peu en retard parce que j'ai aussi voulu parler aux journalistes de
Saint-Jérôme qui ont couvert ma campagne et aussi mon stage comme député là-bas
et je pense que ça devait se faire de cette façon-là. Je veux continuer à
défendre les principes de justice et d'équité. Vous m'avez souvent entendu
parler de ça. Aujourd'hui, je veux le faire comme libre penseur. Vous savez que
chaque fois, quand vous posez des questions à un député, avant de répondre, c'est
bien évident, on doit penser aux conséquences de nos gestes. Je ne dis pas que,
quand je vous réponds, je ne pense pas, mais je pensais souvent à mes
collègues. Il faut toujours faire les choses… Et ça, je peux vous dire, dans ce
sens-là, même si le parti ne m'a jamais empêché de dire quoi que ce soit, je
sentais cette responsabilité-là.
Alors, il y a sûrement d'autres défis qui
m'attendent. Je n'ai pas le goût d'arrêter de travailler. On va travailler
différemment, mais, dans le prochain mois et durant… pendant la période
électorale de 35 jours, vous allez me voir. Il faut juste que j'aille faire
changer mon permis de conduire. Je ne peux pas conduire des autobus, mais je
suis prêt à conduire l'autobus de campagne.
Alors, j'imagine que vous avez deux questions.
M. Lacroix (Louis)
: M.
Duchesneau, est-ce que toute l'histoire de la poursuite de M. Boisclair et tout
ça a quelque chose à jouer dans la décision que vous prenez aujourd'hui?
M. Duchesneau
: Du
tout, du tout, du tout. Ce qui a joué, c'est le fait qu'on s'en va en élection.
Mais c'est mal me connaître. Ça, c'est un débat, un combat qu'on est en train
de faire, en fait. Je ne veux pas rentrer dans les détails, vous êtes un
journaliste d'expérience, vous savez que c'est assez limité. Non, c'est… je
n'ai jamais eu peur de ce genre de défi là. On va faire un combat juridique, et,
après ça, bien, vous allez avoir l'occasion de me reparler.
Mme Biron (Martine)
:
Mais est-ce que vous ne vous êtes pas senti muselé par tout cet épisode-là?
M. Duchesneau
: Non,
pas du tout, pas du tout. C'est le droit, je pense, le plus élémentaire d'un
député de poser des questions. Savez-vous, moi, je pense que c'est, d'une
certaine façon, une manoeuvre politique, peut-être pour me museler, mais je
pense que ça fait partie de la donne. Bien évidemment, j'étais sûrement une
personne à abattre, mais j'ai continué à poser des questions, et mes questions
sont encore très légitimes. J'ai expliqué dans cette Chambre que jamais les
propos que j'ai tenus ne visaient à blesser une personne. J'attaque des idées,
je n'attaque jamais des personnes.
M. Lavoie (Gilbert)
:
M. Duchesneau, est-ce que… la commission Charbonneau n'a pas terminé son
mandat, vous le savez, on est encore sur le milieu syndical. Est-ce que, par
rapport au ministère des Transports et à l'octroi des contrats gouvernementaux,
par ce que vous avez vu jusqu'à maintenant, vous croyez qu'on va se rendre
jusqu'au fond de ce dossier-là ou si vous avez des doutes, parfois?
M. Duchesneau
: Est-ce
que je suis libre penseur maintenant? Une blague. Non, je suis un peu déçu,
parce que, pendant 18 mois, à l'Unité anticollusion, on a travaillé
exclusivement sur le ministère des Transports. Là, ça fait deux ans que la
commission a siégé, la commission fait un excellent travail, mais je suis comme
un peu comme sur ma faim. J'ai hâte qu'on parle du ministère des Transports.
Là, on a mis beaucoup d'emphase sur le milieu municipal, sur les syndicats et à
raison, d'ailleurs. Est-ce qu'on va voir ce qui se passe au ministère des
Transports puis à Hydro-Québec?
M. Lavoie (Gilbert)
: Mais
avez-vous l'impression qu'il y a des preuves suffisantes ou du travail policier
suffisant pour documenter la commission Charbonneau et se rendre jusqu'au bout
de son exercice?
M. Duchesneau
: Ça, c'est
la bonne question. Moi, je ne suis pas là pour donner des polices d'assurance.
Il y a un goulot d'étranglement, hein, qui se fait avant que la preuve arrive
au commissaire, et ce sont des enquêteurs, des procureurs qui décident de ce
qu'on amène. Les commissaires sont neutres et entendent la preuve.
Alors, qu'est-ce qui fait qu'il y a
peut-être ce goulot d'étranglement qui empêche qu'on parle du ministère des
Transports jusqu'à maintenant? Non, je fais juste dire, c'est peut-être une
hypothèse, mais j'ai hâte qu'on ouvre, parce que ça serait désolant qu'on ait
fait un travail pour dénoncer une situation au ministère des Transports et que
là on parle d'à peu près tout à part du ministère des Transports. Et, à moins
qu'on ait erré complètement dans le rapport qu'on a remis, il s'est passé des
choses au ministère des Transports. Qu'on vienne au moins nous dire que ces
choses-là ont été changées, mais la commission a le pouvoir de reculer 15 ans
en arrière. Reculons.
M. Dutrisac (Robert)
:
Vous faites un bilan positif de votre expérience politique, mais qu'est-ce qui
vous a le plus déplu dans cette expérience?
M. Duchesneau
: La
Chambre, énormément. Je suis arrivé la première journée, j'avais un cahier
épais, là, prêt à prendre des notes. J'ai dit : Là, il va se passer des
choses. J'attends toujours. Période de questions dans laquelle on n'a jamais de
réponse. C'est tellement décevant. Je vous dis, quand... Je vous disais :
Ma tête a réagi d'une façon, mon coeur d'une autre façon. C'est rendu, je
pense, physique. Je suis incapable de... surtout, souvent, les réponses qui
sont posées, on connaît les réponses. On n'a jamais de réponse. Vous ne pouvez
pas vous imaginer comment c'est frustrant pour moi, j'imagine, pour d'autres.
Peut-être que, moi, je suis rendu à un âge où j'ai peut-être moins de tolérance
pour ça.
Toute ma vie, j'ai rencontré des gens qui
m'ont dit toutes sortes de mensonges. Mon travail d'enquêteur, c'était d'aller
démontrer qu'ils mentaient. Là, je ne suis plus un enquêteur, je suis un
député. Je n'ai pas de moyen, mais on ne m'a pas coupé la langue. Alors,
j'imagine qu'on va situer, mais c'est frustrant puis, je vous dis, énormément
frustrant, frustrant de savoir qu'on a un bon programme puis qu'ils sont en
train...
Écoutez, on doit avoir des bonnes idées,
ils sont rendus juste à la moitié du livre qui a été présenté puis ils ont
déjà, eux autres, leur programme de fait. Il doit nous en rester quelques-unes
pour nous autres aussi. Et ça, de ne pas reconnaître la paternité des gens qui
y ont pensé, je me dis : C'est injuste. Vraiment, dans ma tête, là, j'ai
un fil rouge puis un fil bleu qui se touchent. Moi, l'injustice, je suis
vraiment incapable. Là, c'est rendu physique. Ça fait qu'avant d'être malade,
là...
M. Lafille (Julien)
:
M. Duchesneau, est-ce que la vraie raison de votre départ, ce n'est parce que
vous n'aimez pas être dans l'opposition puis vous avez le sentiment que la CAQ
n'ira pas très loin lors des prochaines élections?
M. Duchesneau
: Non,
non, non. Ça, écoutez, depuis le mois d'août que j'ai des discussions avec M.
Legault. Je suis allé me vider le coeur un après-midi du mois d'août, dire :
Je n'aime pas ça. Je n'aime pas voir des gens se lever et nous mentir. Je suis
incapable. On a fait un bout de chemin ensemble puis tout ça. Il y a eu à me
traîner un bout de temps, pas dans le sens négatif du terme, de dire :
Regarde, il y a des bonnes choses, puis je commençais à voir des bonnes choses,
mais on est en droit de s'attendre de plus de cette institution-là.
M. Lafille (Julien)
: Le
jour où vous avez annoncé votre candidature à Saint-Jérôme, vous disiez que :
Si je me lance en politique avec la CAQ, c'est pour faire le ménage trop longtemps
ignoré. Alors, est-ce qu'aujourd'hui vous partez un peu avec un sentiment
d'amertume, de déception de ne pas avoir réussi ce pourquoi vous vous étiez
lancé?
M. Duchesneau
: Bien,
vous vous rappelez aussi, avant ça, quelque m'avait posé la question, quelqu'un
d'entre vous, qui m'avait dit : Vous aviez toujours dit que vous ne feriez
pas de politique, pourquoi vous revenez en politique? Puis je vous ai dit...
parce que l'élection a été lancée le 1er août; le 2 août, il y en a
un parmi vous qui posait la question à M. Charest pour lui demander
combien il se donnait pour la lutte à la corruption, ça a été, la réponse, huit
sur 10. Et c'est ce soir-là que j'ai appelé M. Legault pour lui dire :
O.K., parfait, je t'ai dit non jusqu'à maintenant; là, je dis oui. Puis on l'a
annoncé le 5.
Je n'ai pas gagné mes élections comme on
aurait voulu les gagner, c'est-à-dire d'être au pouvoir, mais il y a au moins
un premier ministre, qui nous avait donné une mauvaise réponse, qui, lui, a
perdu sa job. Ce n'est pas de la méchanceté, juste de la justice.
Le Modérateur
: Je vais
prendre une dernière question en français…
M. Lacroix (Louis)
: Le
privé vous avait fait... Il y a des entreprises privées, entre autres dans le
secteur de l'ingénierie, je pense, qui vous avaient fait des offres,
M. Duchesneau. Est-ce que vous allez accepter ces offres-là?
M. Duchesneau
: Ça, je
suis vraiment incapable aussi. D'ailleurs, j'ai fait une entrevue, la semaine
passée, on me posait la question, une ancienne membre de notre équipe qui est
rendue avec une de ces firmes-là... Écoutez, c'est à peu près comme... on est ensemble,
on est un groupe d'enquêteurs, on parle d'un dossier, on se dit des choses qui
ne doivent pas être publiées, puis il y a quelqu'un d'entre vous qui s'en va
travailler sur quelqu'un sur qui on a fait enquête. J'ai vraiment un malaise
avec ça aussi. Alors, non, je ne suis pas intéressé. Il y a d'autres choses, on
verra.
Le Modérateur
: Questions
in English.
M. Dougherty (Kevin)
:
Yes. Mr. Duchesneau, you say that the CAQ isn't really taking off, but you
wanted it to take off and you were hopeful when you ran and you are third
party. Why doesn't it get through? Why don't people get the message?
M. Duchesneau
:
Well, maybe we have to take the responsibility for that, but it could be a
shared responsibility. Why is it that when we come up with some ideas, we don't
see it in the papers, you know, the next morning? Why is it that we don't see
it in the news broadcast? Why is it… Is it because we are not convincing
enough? Well, maybe we have to look at that, but I'm telling you, the ideas are
there, the team is there. And I felt… well, it's probably why it was so
emotional when I spoke with my colleagues, but I felt like, you know, I'm
betraying the team. It's simply that I can not take it anymore, personally.
But, I mean, I'm there with them, and that's why I decided to be along when
it's time to start the campaign, because I believe in the ideas. And probably,
if I become a free thinker, I'll be in a position to, you know, being neutral.
I
just… I was in the House about 15 minutes ago and, you know, I'm the type of
guy, probably not a good politician, but, you know, I give credit to the people
who deserve credit. I don't really care. Last week, in Saint-Jérôme, Minister Zakaïb was there, and I remembered that in the early days
we had a problem, they were shutting down a company, 250 people were about to
lose their jobs, and I was kind of desperate, I didn't know where to go. I went
to her, and she solved the problem.
Well, I know we're going
into a campaign pretty soon, and the first thing I mentioned was her
intervention. And that's the way I thought politics was I never thought it was
so partisan, the way it is now, and that's the sad thing because the real
losers are the people of Québec.
M. Dougherty (Kevin)
: Do you have something to go to? Do you… I mean, is your job
henceforth is going to be advisor to Mr. Legault?
M. Duchesneau
: If I was offered that job, I'd be more than delighted. I like
working with Mr. Legault, working with the team. I just want to, you know, I
just want to be a free man, probably.
M. Dutrisac
(Robert)
: Sur un autre sujet, la question de la motion, je
pense que vous avez déposé une… vous vous êtes entendus avec les libéraux pour
convoquer Claude Blanchet et Mme Marois. C'est bien ça?
M. Legault
: Bien, je
suis content que M. Couillard ait changé d'idée puis qu'il accepte de recevoir
M. Blanchet et Mme Marois en commission parce que c'est vraiment troublant, ce
qu'on a entendu. Je répète en quelques mots, là, mais, en 2008, le Fonds de
solidarité a investi 3 millions de dollars, en fait 2 999 999 $,
en payant 0,30 $ par action, alors qu'un an plus tôt M. Blanchet avait
payé seulement 0,10 $. Et ce n'est pas seulement moi qui est troublé. M.
Louis Bolduc, vice-président de la FTQ, dans une conversation qui a été
enregistrée, a dit aussi que ce n'était pas une bonne transaction.
Donc, je pense que M. Blanchet puis Mme
Marois doivent des réponses aux Québécois et je suis content de voir que les
libéraux, qui, au départ, avaient peur que, par la suite, on convoque des gens
plus proches d'eux, bien, ont quand même, là, accepté de se rallier. On savait
déjà que plusieurs députés du Parti libéral étaient d'accord avec notre
proposition, donc je suis content que le Parti libéral se soit rallié.
M. Dutrisac (Robert)
:
Vous l'expliquez comment?
M. Legault
: Ah! Bien,
il faut poser la question. Peut-être qu'il y a des députés au Parti libéral qui
sont convaincants auprès de leur chef.
M. Lacroix (Louis)
:
Mais M. Duchesneau ne sera pas là pour poser des questions sur… Ça ne vous
déçoit pas?
M. Duchesneau
: Bien,
j'ai des collègues qui sont plus qualifiés que moi. Écoutez, la présentation
qu'a faite tantôt M. Le Bouyonnec, là, c'est une pièce d'anthologie à
l'Assemblée nationale. J'ai été moi-même impressionné, partisan, mais
impressionné quand même.
M. Legault
: Merci.
(Fin à 16 h 42)