(Quatorze heures quarante-six minutes)
M. Couillard (Philippe) :
Bonjour à nouveau. Lorsque j’ai désiré devenir chef du Parti libéral du Québec
et assumer cette fonction, c’était dans le but de renouveler le discours, le
comportement politique et également notre formation politique. Dans cet esprit,
bien sûr, mon parti et moi-même allons collaborer pleinement et entièrement aux
enquêtes menées par des escouades que nous avons créées dans ce but précis.
Ici, il y a toujours deux principes à concilier. D’une part, le désir
important — qui n’est pas banal, en passant — de ne pas
nuire, par des déclarations intempestives, aux enquêtes policières en cours et,
d’autre part, en équilibre, la nécessité de faire preuve de transparence pour
rétablir la confiance, le lien de confiance entre les élus et la population
quel que soit le parti politique.
Alors, ce matin, je vous dis que, de
manière non annoncée, deux enquêteurs de l’escouade Marteau sont venus à ma
rencontre dans le but de me rencontrer en tant que chef du Parti libéral du
Québec, en tant que personne qui occupe la fonction de chef du Parti libéral du
Québec, pour recevoir mes commentaires par rapport aux changements mis en place
au Parti libéral du Québec depuis mon arrivée en mars dernier. Au terme de
cette rencontre et après discussion avec les enquêteurs de façon à ce que nous
nous concertions sur ce qui peut être communiqué publiquement sans nuire à l’enquête
policière, je peux d’abord vous dire que cette rencontre a eu
lieu — ce que je viens de faire — et, deuxièmement, que je
ne suis visé par aucune enquête, moi-même.
Il s’agissait de la
rencontre de la personne qui occupe la fonction de chef du Parti libéral du
Québec, et je réitère également qu’aucun membre du caucus actuel n’a été
rencontré par les escouades, que ce soit Marteau ou l’UPAC. Des fois, je me
mélange, moi-même, entre les deux, là, je pense, c’est, en fait, la
même organisation. J’ai également convenu que je
limiterais mes commentaires au niveau de ce que vous avez entendu, de ce que
vous lisez dans le communiqué, afin de laisser l’enquête suivre son cours.
Je répète que je veux
que nous allions au fond des choses. Je veux connaître la vérité, sans
compromis. Je veux que les gens qui auraient brisé nos lois, peu importe la
formation politique pour laquelle… à laquelle ils sont associés, pardon,
assument les conséquences de leurs gestes. Finalement, j’enjoins les autres
formations politiques de faire preuve du même niveau de transparence. Merci.
Le Modérateur : …questions en
français.
M. Chouinard (Tommy) : Oui. M.
Couillard, vous avez bien précisé que c’était l’escouade Marteau?
M. Couillard (Philippe) :
Écoute, je pense que c’est Marteau, mais, des fois, moi-même… je pense, mes
collègues confirment que c’est Marteau. Je pense que j’ai retenu le mot quand
ils se sont identifiés, Marteau.
Une voix : Marteau est une
partie de l’UPAC.
M. Chouinard (Tommy) : Donc, c’est
pour le… dans ce que vous pouvez dire, en tout cas, là, c’est le même dossier
concernant… c’est le même dossier que celui qui a fait l’objet d’une
perquisition.
M. Couillard (Philippe) : Ça
n’a pas été mentionné de façon directe. Les questions ont été autour du thème
du fonctionnement du parti, etc., mais je ne peux pas dire plus que ça et
surtout je ne peux pas vous dire les noms des personnes qui auraient ou pas été
mentionnées dans l’entretien.
M. Lacroix (Louis) : Ça s’est
déroulé où, M. Couillard, et pendant combien de temps?
M. Couillard (Philippe) : À
mon domicile, moins d’une heure.
M. Boivin (Simon) : Ils ne
s’étaient pas annoncés, ils n’avaient pas pris rendez-vous puis ils ont cogné à
la porte, bonjour…
M. Couillard (Philippe) : Non,
non. D’ailleurs, c’est une expérience humaine particulière, hein? Vous sortez
de chez vous le matin puis vous rencontrez des enquêteurs qui s’identifient et
veulent vous rencontrer.
Mme Prince (Véronique) : C’est
la première fois…
M. Couillard (Philippe) :
Dans ma vie, oui, certainement. Je l’ai vu au cinéma, sinon.
M. Dutrisac (Robert) :
Pourquoi sentez-vous le besoin de nous révéler ça publiquement alors que vous
ne vouliez pas le faire pour la perquisition?
M. Couillard (Philippe) :
Alors, je répète que la décision d’hier vous a été expliquée et je ne crois pas
qu’on doive banaliser la question du lien avec les enquêtes policières. J’ai
également décidé de faire pencher la balance du côté de la transparence. Ce
n’est pas absolu, il n’y a pas de bonne réponse ou de mauvaise réponse dans ces
affaires-là, parce que vous pouvez…
Une voix : …
M. Couillard (Philippe) : Je
veux juste terminer. Vous pouvez échapper un mot, un commentaire qui peuvent
avoir un impact direct sur l’enquête policière en cours. Je suis très conscient
de cette responsabilité et je pense également que la population, pour reprendre
le lien de confiance essentiel entre les élus et les citoyens, veut voir la
transparence prédominer sur les considérations que j’appellerais d’ordre
technique, qui, je le répète, ne sont pas banales, existent véritablement.
Mme Nadeau (Jessica) : Bien,
M. Couillard, comment pouvez-vous dire que vous pourriez échapper un mot ou
quelque chose qui ferait déraper l’enquête alors que vous dites que vous ne
savez rien puis que vous ne vouliez rien savoir de ce qui s’était passé lors de
cette perquisition-là?
M. Couillard (Philippe) : Ce
que j’ai dit hier, puis votre question me permet de le répéter parce que ça a
été cité hors contexte, ce que j’ai dit, c’est que je ne veux pas savoir ce qui
arrive dans les enquêtes policières. Je ne veux pas savoir sur quoi les
policiers ou sur qui les policiers enquêtent. Ils sont venus me rencontrer,
encore une fois, comme chef du Parti libéral du Québec. J’ai répondu à leurs
questions, et ils vont, bien sûr, continuer leur travail.
Mme Nadeau (Jessica) : Donc, si
vous ne connaissiez rien des enquêtes, vous ne pourriez rien laisser sortir qui
serait…
M. Couillard (Philippe) : Non,
parce que…
Mme Nadeau (Jessica) : …qui
pourrait faire déraper l’enquête?
M. Couillard (Philippe) :
Dans un entretien... Je vous donne un exemple, dans un entretien où les noms de
certaines personnes auraient été mentionnés. Si je vous donnais la liste…
Mme Nadeau (Jessica) : …qu’il
n’y en avait pas, de nom, qui avait été mentionné.
M. Couillard
(Philippe) : Bien, hier, je n’avais pas rencontré les policiers,
madame. Alors, si je disais…
Mme Nadeau (Jessica) : Et on a
nommé les autres dans la rencontre d’aujourd’hui, hein?
M. Couillard (Philippe) : Je
ne confirmerai ni infirmerai ça. Je vous dis que, si les noms ont été mentionnés
dans la rencontre, le fait de les mentionner peut avoir un impact sur l’enquête
policière.
Mme Nadeau (Jessica) :
Avez-vous encore… Est-ce que Mme Normandeau a encore votre confiance? Elle
l’avait il y a quelques mois encore.
M. Couillard (Philippe) : J’ai
fait plusieurs commentaires sur Mme Normandeau. Je n’ai rien à ajouter
là-dessus.
M. Chouinard (Tommy) : Est-ce
que vous êtes sorti de cette rencontre rassuré ou inquiet?
M. Couillard (Philippe) : Je
vais vous dire, ce n’est pas une expérience humaine agréable. Je souhaite que
la voyez juste au cinéma, comme moi c’était le cas jusqu’à ce matin. Mais quand
je suis sorti de là, je me suis dit : Écoute, c’est exactement pour ça que
ces escouades-là ont été mises en place. On a créé Marteau, on a créé l’UPAC,
on a créé la commission Charbonneau, on a fait la loi anti-prête-noms spécifiquement
pour qu’ils enquêtent sur ces questions. Alors, ça m’apparaît… je ne dirais pas
«normal», là, le mot est peut-être mal choisi, qu’ils rencontrent les
chefs politiques de partis politiques. Là, je vous parle de mon expérience à
moi, je ne présume pas de celles des autres formations.
M. Lavallée (Jean-Luc) : À quoi s’intéressaient-ils? Je
comprends que vous ne pouvez pas aller dans le détail, mais est-ce qu’ils
s’intéressaient aux pratiques de financement du Parti libéral? Vous avez parlé
de changement, ils s’intéressaient aux changements du parti.
M. Couillard (Philippe) : La
conversation a porté sur les pratiques, l’organisation. Je n’en dirai pas plus
pour l’instant.
Mme Prince (Véronique) : Est-ce
que le Parti libéral a quelque chose à se reprocher?
M. Couillard (Philippe) :
Comme institution, moi, je suis très fier de cette institution-là. Il y a des
individus qui peuvent peut-être avoir été jugés coupables, seront peut-être
jugés coupables d’avoir transgressé des lois, dans notre parti, dans d’autres
formations politiques et ils devront en assumer les pleines conséquences. L’institution
que je dirige est vieille de plus de 140 ans. Elle est une tradition majeure au
Québec, elle occupe une place importante de l’histoire du Québec. C’est ça qui
m’anime. On va faire ce passage qui doit être fait. Les gens devront répondre
de leurs actes et on va avancer.
M. Pépin (Michel) : L’institution
que vous dirigez a fait l’objet d’une perquisition, hein, cet été. Son chef
vient d’être rencontré, hein, par des enquêteurs. Est-ce le Parti libéral est
sous enquête, M. Couilllard?
M. Couillard (Philippe) : Je
ne crois pas que le parti, comme institution, soit sous enquête. Je crois que
certains individus font l’objet d’examen policier. Je ne peux pas vous dire
rien de plus.
Le Modérateur : On
va prendre en anglais.
M. Harrold (Max) : Can you tell us what happened, Sir?
M. Couillard (Philippe) : Well, this morning, I was walking of the apartment building where I
live, here, in Québec City, and
two persons, one gentleman and a lady, were waiting for me there, showed me
their ID, that they were from the SQ and wanted to have a conversation with me,
which we did at my apartment. I took them back in my apartment, and we had this
conversation, less than an hour, I’d say 40, 45 minutes.
Basically,
they were coming to meet the person who is occupying the function of leader of
Liberal Party of Québec . They
wanted to have comments in general. This is what I’m authorized to say about the
way things are done at the party, other aspects of those practices, but I
cannot say anything else more than I was also
authorized to tell you that I’m not myself the object of any inquiry.
M. Harrold (Max) :
Why are you telling us this right away like this when you didn’t want to tell
us about the raid in July?
M. Couillard
(Philippe) : At the outset of my presentation,
I said : We always have to balance two concerns. One concern, which is valid,
what I find… I will not comment the commentators, but I would say, one should
not trivialize the question of having an impact on police operations by any
comment one in my position could make. So that’s one principle.
The other principle is
the concept, the principle of transparency and re-establishing the link of
confidence within the citizens and political parties, with and «s», by the way.
So, given this, I’ve decided that the scale had to have more weight on the side
of transparency, always keeping in mind to extremely cautious in what I say
because again I don’t want to know the details of the police operations and I
certainly don’t want to have an impact on those police operations.
Mme Plante (Caroline) :
Will you tell the media every time a meeting takes place between the SQ and
someone of your party?
M. Couillard
(Philippe) : Well, that would be our practice,
you know. That’s something I will do. I can tell that. I can say that. Will
there be subsequent meetings according to the development of their
investigations? It could be. But this will be announced, if you allow me, by
communiqué, by press release rather than a full press conference at each time.
But I don’t know today if it’s going to happen or not.
Mme Plante (Caroline) :
How serious is the situation?
M. Couillard
(Philippe) : Well, you will see. The outcome
of the police raid, the investigation may have two possible consequences :
a, nothing happens; b, people are arrested and accused of having committed
illegal activities.
Mme Plante (Caroline) :
Some people have been mentioned this morning?
M. Couillard
(Philippe) : In the conversation, but I’m not
authorized to mention the names of people who were or were not mentioned.
Mme Nadeau (Jessica) :
How many people were mentioned?
M. Couillard
(Philippe) : You will not know that.
M. Harrold (Max) :
How did it feel? You’ve talk latter in French of what this experience was…
M. Couillard
(Philippe) : It’s not a pleasant human
experience, you know. That’s something that happens, fortunately, rarely in
one’s life. I had seen it only in movies before. It happens in real life, it’s
something that I can… that I try to integrate in my life but I will not let
this dominate my life. I never do that.
Mme Montgomery
(Angelica) : You’re going to let us know about when investigators meet
with members of the party of just people within the party?
M. Couillard
(Philippe) : You know, people with authority,
certainly, because there could be some routine meetings only asking some
technical basic questions, I’m not sure that we need to report all of that. But
people in authority at the party, if it happens, we will certainly mention
that.
M. Dougherty (Kevin) :
The Parti québécois says that your party hasn’t changed. But, you say… I mean,
this is… You know, the leader of the party is met by the police, interviewed by
the police…
M. Couillard
(Philippe) : Well, one should not assume that
I’m the only leader of a political party to have been met or a member of a
political organization to have been met.
M. Pépin (Michel) :
Avez-vous des indications dans ce sens-là?
M. Couillard
(Philippe) : No, not at all, I just mentioned
this as a principle that, I’m sure, you’re all cognizant of.
You
know, of course, we are changing deeply politics in
Québec, not only our party, and I hope this comes out. After the passage of my
life where I come b ack in public service, I’m trying to
change the way I talk to people, I talk about people. Certainly, the way we
practice politics at the party level has been helped tremendously by the
succession of actions that started three or four years ago with the police
units that were created, the «commission Charbonneau». And the recent
legislation, that we all unanimously approved, on the limitation of political
donations at $100, I think, have an extremely positive impact on the quality of
the political life and democracy in Québec .
Le Modérateur : Merci beaucoup.
M. Couillard (Philippe) :
Merci.
Mme Nadeau (Jessica) : Est-ce
qu’on peut poser des questions aux autres députés? C’est parce qu’ils sont là…
mais est-ce qu’on peut poser de questions aussi?
M. Couillard (Philippe) :
Bien, vous avez… Bien oui.
M. Lacroix (Louis) : J’avais
une question pour M. Dutil, moi. M. Dutil, vous êtes le responsable du
financement, M. Dutil, pour le parti. Est-ce que vous avez été contacté
par les policiers en vue d’une rencontre éventuelle?
M. Dutil : Non.
M. Lacroix (Louis) : Pas de
rencontre avec des… ni dans le passé, depuis juillet, vous n’avez pas parlé à
des policiers non plus.
M. Dutil : Non. Je n’ai jamais
eu de contact quel qu’il soit.
M. Boivin (Simon) : Comment a
été reçue, M. Dutil, par le caucus, la décision de ne pas les informer de
la perquisition?
M. Dutil : Oh! Bien, je ne
vais pas vous parler du caucus, n’est-ce pas? Alors… parce que le caucus, c’est
le caucus. Le caucus, c’est le caucus.
M. Couillard (Philippe) : La
qualité de la conversation qui se déroule au caucus est en lien direct avec sa
confidentialité.
M. Lacroix (Louis) : Bien, ce
n’est pas si confidentiel que ça parce qu’il y a des gens qui nous ont dit que
ça avait brassé au caucus, là.
M. Couillard (Philippe) :
Bien, regardez, on ne commencera pas à prendre cette logique parce qu’il y en a
qui enfreignent peut-être la confidentialité. Elle peut donc être enfreinte à
tout moment…
M. Dutil : De toute façon, c’était
une question qui s’adressait à M. Couillard et non à moi, pour ce qui est
du caucus.
Mme Nadeau (Jessica) : …ancien
policier, est-ce que… puis vous avez déjà dit que vous étiez tout à fait à
l’aise avec l’idée de représenter le Parti libéral. Aujourd’hui, que le Parti
libéral est sous enquête, que votre chef est rencontré, est-ce que vous êtes
toujours aussi à l’aise?
M. Poëti : Je suis
complètement à l’aise. En fait, j’ai dit depuis le début, et rappelez-vous
cette phrase-là, et répétez-la, je vous ai dit : toute personne qui est en
politique, sans égard au parti, sa fonction, sa position ou son rang, ne peut
être au-dessus des lois. Alors, si les policiers font des enquêtes, et
découvrent des choses, et ont des preuves, et accusent des gens, bien ainsi,
parce que c’est ce que le nouveau chef veut faire avec nous en disant :
Bien, il y a du renouveau.
Mais moi, pour moi, ce
n’est pas du renouveau. Mon ancienne vie a été guidée par cette philosophie-là,
ce pourquoi je ne suis absolument pas mal à l’aise d’être au Parti libéral
aujourd’hui. Et honnêtement, quand je regarde la façon dont est mené le Québec
actuellement par le PQ, excusez-moi, je suis bien content d’être au Parti
libéral.
Mme Biron (Martine) : Mais est-ce
que vous avez informé au mois de juillet qu’il y avait eu cette perquisition-là?
M. Poëti : Non. J’ai été
informé, je vous dirais, à peu près une heure avant l’émission. Donc, j’ai eu
un téléphone pour me dire qu’il y avait l’émission et je pense que c’est
M. Gravel lui-même ou son bureau qui a informé qu’il était pour y avoir
une nouvelle, donc, non. Donc, j’ai écouté ça aux nouvelles.
Évidemment, si… Mon
chef est beaucoup plus gracieux que moi à ce niveau-là, parce que — vous
savez que j’ai travaillé avec les médias assez longtemps — si les
gens pensent que c’est un hasard que, ça, ça s’est produit la veille de la
rentrée parlementaire, je vous laisse le soin de le juger. Si on pense que ce
matin, c’est encore un hasard, au lendemain d’une conférence de presse où le
chef dit clairement qu’il veut la vérité, on a une rencontre; si vous pensez
que, ça, c’est encore un hasard médiatique, je vous laisse le soin d’en juger.
M. Pépin (Michel) : Attendez,
M. Poëti. Vous êtes en train de nous dire que la rencontre entre M. Couillard
et les enquêteurs… Qu’est-ce que vous nous dites? Que ce n’est pas un hasard?
M. Poëti : Non, ce n’est pas
ce que je dis. Je dis qu’actuellement… Vous dites… Vous soulevez la question.
Mais moi, si je pense que tout le timing actuel de ces demandes-là, si c’est un
hasard, bien, écoutez, je dis : Je vous laisse le soin d’en juger. Mais
moi, ce que j’entends, c’est qu’hier on dit : On veut la vérité, on veut
savoir la vérité et on va participer à la vérité parce qu’on en est partie de
ça, c’est notre leitmotiv. Et, hier, M. Couillard se fait poser la question
s’il aurait été… les policiers. La réponse, c’était non parce que c’était la
vérité. Aujourd’hui, une journée plus tard, il est rencontré. Est-ce qu’on
pourrait dire : Ah, bien non, hier, c’était non; aujourd’hui, c’est oui?
Bien, la réponse, c’est ça. La vérité, c’est ça. Alors, si ça vous apparaît
drôle, alors…
M. Chouinard (Tommy) : …dicte
son comportement en fonction de…
M. Poëti : Je n’ai aucune
idée, mais je vous dis : On vit actuellement ce rythme-là d’information,
alors…
M. Couillard (Philippe) :
Mais là-dessus, sur la question, puis on va terminer là-dessus, là, je me
souviens, quand les escouades politiques ont été… policières ont été montées,
il y a eu des allusions que c’était une opération cosmétique, que ça allait
être la police politique. Je pense qu’on vient de démontrer que ce n’est pas le
cas, j’en suis très heureux. Ces escouades-là sont là pour faire exactement ce
travail-là. Qu’elles le fassent, tant mieux.
Des voix : Merci.
(Fin à 15 h 2)