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Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Le jeudi 14 avril 2022, 15 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures)

M. Zanetti : Alors, décidément, ce gouvernement-là, en présentant un cinquième projet en quatre ans, ne se tanne pas d'avoir l'air ridicule. Ils ont réussi à faire un projet qui est encore pire que le précédent, un projet qui, pour sauver de l'argent, va sabrer dans la seule affaire qui avait le quart d'un millième de fraction de bon sens : le transport en commun. Lorsque le ministre Bonnardel nous dit : Ça va densifier, ça ne fera pas d'étalement urbain, là, il nous ment carrément. C'est un mensonge. Et c'est un mensonge qui coûte vraiment cher.

En ce moment, là, ils sont en train de dire qu'ils vont faire une première pelletée de terre bientôt là-dessus, que ça va coûter 6,5 milliards, mais ils ne sont pas capables de nous dire d'où ça part puis où ça arrive précisément. Je n'en reviens pas. C'est ou un manque de transparence hallucinant et irresponsable puis une gestion déficiente des fonds publics ou, encore, c'est vraiment de l'improvisation terrible, puis c'est… tout ça est juste, dans le fond, ce que tout le monde pense, un bluff électoral, une tactique pour essayer de conserver sa base conservatrice à Québec puis pour faire un virage à droite.

Il n'y a rien là-dedans qui est bon. Et les premiers qui vont payer le prix de ce niaisage-là sur le troisième lien, là, c'est les gens de Lévis, parce qu'il n'y a aucune solution à la congestion dans ce projet, peu importe le nombre de tunnels qu'il y a. Augmenter le nombre d'autoroutes, c'est augmenter la congestion. Diminuer le transport en commun, c'est la pire affaire qui pouvait arriver à ce projet-là, foutu d'avance.

Pendant que la CAQ est en train d'essayer de vendre un projet qui ne se peut pas, ce mirage électoral là, pendant qu'ils sont en train de faire ça, ils ne sont pas en train de trouver des vraies solutions pour régler la congestion sur les ponts. Et les premiers qui vont payer le prix c'est les gens de la Rive-Sud qui, en ce moment, sont pris sur les ponts. La seule affaire qui pourrait alléger ces ponts-là, c'est du transport en commun, ce n'est pas de créer une autre autoroute. Et aujourd'hui, finalement, on est en train de vraiment, là, piétiner puis de présenter aux gens un projet qui, s'il était réalisé, plomberait, en plus, le bilan de GES du Québec. Je ne sais pas comment dire plus que ça. Je n'en reviens pas.

Une autre affaire qui m'a choqué c'est les espèces de comparaisons bizarres avec le nombre de ponts qu'il y a à Montréal. Je ne sais pas s'ils prennent le monde de Québec pour des voisins gonflables qui n'ont comme seul indicatif du bonheur le nombre de ponts par habitant, là, mais ça n'a-tu pas rapport, cette maudite comparaison-là? Montréal, c'est une île, premièrement, il y a plus de monde. Il y a du monde… des villes qui ont plus de monde puis qui ont moins de ponts. Venise a plus de 400 ponts. Il y a 260 000 personnes, à peu près, qui habitent sur l'île. Est-ce qu'il faudrait que Montréal ait plus de ponts parce que Venise a 400 ponts? C'est quoi, cette espèce de logique bizarre?

À Québec, là, la mobilité doit être établie en fonction des besoins de Québec. La mobilité doit être établie en fonction de vraies enquêtes origine-destination sur les déplacements qui sont faits, où les gens habitent, d'où ils partent, où est-ce qu'ils s'en vont puis qu'est-ce qui serait le moyen le plus efficace de les aider à se déplacer d'un point a à un point b, ce n'est pas de se comparer à d'autres villes. Je n'en reviens pas. C'est vraiment décevant. Je vous remercie de votre écoute.

(Fin à 15 h 4)

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