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Portier

Terme(s) anglais :
Doorkeeper, porter

Définition

Fonctionnaire ayant pour charge de garder la porte de la Législature. De 1764 à 1867, d'autres tâches lui sont confiées afin de soutenir les parlementaires dans leur travail. Après la Confédération, il n'y a plus de portier en titre au Parlement de Québec.

Au Conseil de Québec, 1764-1775

Le 20 août 1764, le Conseil de Québec décide ceci par résolution : « qu'un portier soit engagé et nommé pour être au service des membres du Conseil [pour] faire les messages et d'autres services utiles »1. À l'époque, les greffiers et le portier sont les seuls fonctionnaires au service des conseillers. Ensemble, ils se partagent les tâches nécessaires au bon fonctionnement de la « Législature ».

Joseph Marie Philebot est le premier portier du Conseil de Québec. Le procès-verbal du 20 août 1764 indique qu'il est désigné à ce poste parce qu'il a « rendu des services spéciaux aux Anglais avant que le pays ne soit entièrement conquis ». Philebot occupe cette fonction durant 15 mois, de 1764 à 1766. Peter Mills lui succède et demeure en poste jusqu'en 1775.

Au Conseil législatif de la Province de Québec, 1775-1791

Après l'Acte de Québec, c'est encore Mills qui occupe la fonction de portier de 1775 à 17912. Puisque les séances du Conseil législatif se déroulent à huis clos, le portier doit veiller à ce qu'aucun « étranger » ne perturbe les travaux de la Chambre. En avril 1784 et en janvier 1787, des citoyens demandent la permission d'entendre les débats : c'est le portier qui est chargé de transmettre ces requêtes au président du Conseil. Chaque fois, le portier doit annoncer aux requérants que leur demande est refusée.

En comité parlementaire, lorsque des individus sont appelés à témoigner, c'est le portier qui les invite à prendre place3. Mills se charge enfin de transmettre les messages qui sont adressés aux conseillers pendant qu'ils siègent4.

Au Bas-Canada, 1792-1838

Plusieurs portiers sont au service de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada. C'est désormais le sergent d'armes qui est responsable du premier portier et des « assistants-portiers ». En plus de garder la porte de l'Assemblée, le premier portier remplace le sergent d'armes en cas d'absence. Les portiers ont également pour tâches de « scier, fendre et charrier du bois [...], prendre garde au feu, balayer les chambres » et pelleter la neige5. Dans le Journal de la Chambre d'assemblée, ces deux, trois ou même quatre portiers sont parfois qualifiés de « domestiques »6.

On compte également un portier au Conseil législatif du Bas-Canada7. Celui-ci relève du gentilhomme huissier de la verge noire. À noter qu'un portier est aussi à l'emploi du Conseil exécutif depuis 1792. François Romain cumule d'ailleurs les fonctions de portier du Conseil législatif et du Conseil exécutif de 1807 à 18158.

En apparence modeste, la fonction de portier du Conseil législatif comporte d'autres responsabilités allant des services aux conseillers pendant les sessions à des travaux d'écriture et de secrétariat pour le greffier9. Romain et son père sont d'ailleurs chargés, dès 1792, de mettre sur pied une bibliothèque à l'usage du Parlement du Bas-Canada10.

Pendant la suspension de la Constitution de 1838 à 1841, la liste civile du gouvernement du Bas-Canada ne fait pas mention de l'emploi d'un portier au Conseil spécial. Cependant, comme les autres officiers civils du Parlement, les portiers reçoivent la moitié de leur salaire durant cette période.

Dans la province du Canada, 1841-1867

Le premier portier de l'Assemblée législative de la province du Canada, Hugh McClellan (McLennan), a précédemment occupé cette fonction à la Chambre d'assemblée du Haut-Canada. Thomas Brooke, d'abord portier du Conseil législatif du Haut-Canada, est également reconduit dans ses fonctions au Conseil législatif de la province du Canada.

À l'Assemblée législative, seul le premier portier reçoit un salaire annuel fixe. Les autres portiers sont des « commis surnuméraires » payés journellement pendant la session et peuvent aussi se faire messagers11. Au Conseil législatif, on ne compte qu'un seul portier pour seconder le gentilhomme huissier de la verge noire dans ses fonctions, sauf pendant la session de 1866-1867 où un « assistant-portier » est engagé.

En 1852, à la suite de la retraite de Brooke à l'âge de 83 ans, la nomination du portier du Conseil législatif se fait désormais par décret12. Le titulaire de cette fonction est officiellement nommé par le gouverneur en raison de sa « loyauté » et de son « intégrité ». Il garde sa charge « durant bon plaisir »13.

Au Canada et au Québec depuis 1867

Avec la Confédération, John O'Connor et Edward Botterell14, auparavant portiers de l'Assemblée législative et du Conseil législatif de la province du Canada, conservent leur fonction respective à la Chambre des communes et au Sénat15. Le portier principal et les « assistants-portiers » des Communes relèvent toujours du sergent d'armes alors que celui du Sénat relève du gentilhomme huissier de la verge noire. À l'origine, le Conseil privé du Canada compte également un doorkeeper and messenger16.

Au XIXe siècle, il y a aussi un portier au Conseil législatif du Nouveau-Brunswick et à l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard17. En Nouvelle-Écosse, il y avait un messenger and doorkeeper à l'Assemblée législative depuis 1758, mais cette fonction disparaît des comptes publics de la province après la Confédération18.

Les parlements des nouvelles provinces de Québec et de l'Ontario n'ont jamais eu de portiers en titre. Par contre, au Québec, de 1867 à nos jours, des gardiens ont pour fonction de garder la porte de la salle de l'Assemblée19. Dans les débats, jusqu'en 1940, les députés les désignent parfois par le titre de portier20.

Au Parlement du Canada, des portiers demeurent en service durant la première moitié du XXe siècle. On sait qu'ils portent un uniforme. En plus de contrôler l'accès à la Chambre des communes, le portier en chef est aussi chargé par le sergent d'armes d'ouvrir la porte au gentilhomme huissier de la verge noire du Sénat lorsque celui-ci vient transmettre des messages aux députés assemblés21. Notons que, à l'époque, le terme doorkeeper est traduit à l'occasion par huissier22.

Le 3 février 1916, c'est le chef des portiers de la Chambre des communes, Charles R. Stewart, qui prévient les députés que l'édifice du Parlement est en feu et leur demande de sortir immédiatement23. Jusqu'en 1920, le Parlement doit siéger au Musée Victoria. Le personnel affecté à la sécurité est pour lors réduit au strict minimum : on emploie un seul portier et deux gardiens24.

Le dernier portier de la Chambre des communes prend sa retraite en 1948. Il n'est pas remplacé. Ses fonctions sont redistribuées aux agents du service de la sécurité de la Chambre25. Ce n'est toutefois que le 1er avril 1956, dans un rapport de la Commission du service civil, que l'on recommande l'abolition la catégorie d'emploi de portier26.

À la Chambre haute, depuis 1867, le portier n'est plus nommé par un décret du gouvernement comme sous l'Union. Sa nomination relève du Sénat27. Comme en 1866, le portier est secondé d'un « assistant-portier »  qui, de plus, est « chargé du vestiaire »28. À compter de 1895, l'huissier du Sénat aide le maître de poste du Parlement durant les heures de repas29.

Enfin, après que le portier Pierre Ratté (Rattey) eut pris sa retraite en 1899, un sous-comité « recommande que le concierge, l'huissier, le gardien du vestiaire et les deux messagers permanents du Président soient fournis d'uniforme du même modèle, et les autres messagers permanents d'uniformes d'un modèle quelque peu différent »30. Au début du XXe siècle, les listes du service civil du Canada indiquent toujours la présence du portier du Sénat, mais les sources n'indiquent pas à quel moment ce poste disparaît31.

Au Royaume-Uni

La plus ancienne trace de la fonction de portier remonte au XIVe siècle en Angleterre, à l'époque du Parlement modèle32. Publié entre 1294 et 1327, le Modus Tenendi Parliamentum (Mode of Holding the Parliament) indique que le chief usher of Parliament (huissier) doit faire en sorte que seuls les parlementaires puissent entrer dans la salle du Parlement. Par conséquent, on précise que le doorkeeper33 doit reconnaître les personnes ayant droit de siéger34. Si nécessaire, ajoute-t-on, le portier peut être secondé dans ses fonctions par plusieurs portiers.

Le portier demeure à l'intérieur des portes et a pour autre fonction de relayer les proclamations du Parlement au « crieur du Parlement », situé à l'extérieur. Puisque le roi interdit par ailleurs au Parlement de verrouiller ses portes, le sergent d'armes et les portiers ont officiellement pour fonction de les garder afin de prévenir les assauts ou les tumultes35.

Après 1341, les députés ne siègent plus avec les lords. La Chambre des communes a désormais ses propres portiers. Le Lex Parliamentaria (1689), rapporte que le porter of the door des Communes, tout comme le sergent d'armes et les greffiers, a les mêmes privilèges que les membres du Parlement, c'est-à-dire qu'il ne peut être arrêté durant le cours de la session, sauf pour des cas de trahison ou de félonie. Un autre extrait relatif aux élections de 1592 précise que les députés, lors de la prestation des serments, doivent verser trois shillings et huit pence au portier en guise d'émolument36.

Au XVIIe siècle, le département du sergent d'armes se développe. Il est constitué d'un deputy housekeeper, de deux portiers, de quatre messagers et de plusieurs gardiens et de firelighters37. Et, jusqu'à la Glorieuse Révolution de 1688-1689, seuls les députés et les principaux officiers de la Chambre, c'est-à-dire les greffiers, le sergent d'armes et les portiers sont officiellement admis dans l'enceinte parlementaire.

Plus tard, au tournant du XVIIIe siècle, c'est en soudoyant les portiers que des courriéristes et des personnes du public commencent à assister aux séances des Communes. Ce poste est d'ailleurs considéré comme « a place of great emolument »38 : un numéro du Gentleman's Magazine (1825) rapporte que, à sa mort, le portier John Kennedy, s'était amassé une fortune considérable grâce à sa situation.

À mesure que se modernise le parlementarisme, les tâches des portiers évoluent. Ce sont eux qui sont chargés de demander la mise aux voix, de sonner l'appel aux votes, de fermer la porte derrière le gentilhomme huissier de la verge noire et de distribuer le feuilleton39.

De nos jours, 36 portiers sont au service de la Chambre des communes40. Tous doivent porter un uniforme. Les senior doorkeepers aident à assurer la sécurité des lieux en contrôlant les accès à la Chambre et au lobby. Pour assister les parlementaires et les autres employés des Communes, les portiers effectuent une variété d'autres tâches. À titre d'exemples, ils livrent le courrier et les messages, participent au bon déroulement des réceptions et répondent aux besoins des visiteurs de marque et du public41. En partie, leur travail recoupe celui des pages des parlements nord-américains. Enfin, lorsque la prorogation est prononcée à la Chambre des lords, le portier en chef des Communes se voit confier par le sergent d'armes le soin de ranger la masse au bureau du speaker42.

Quant aux portiers de la Chambre des lords, des sources indiquent l'emploi de Hugh Denys comme « huissher of our Parliament chamber » en 1510. Celui-ci est également responsable de la verge noire de 1495 jusqu'à sa mort en 1511. C'est vraisemblablement à cette époque, ou après 1554, selon d'autres sources, que survient la fusion de ces deux offices pour créer celui de gentilhomme huissier de la verge noire. Or, le terme « gentlemen usher of the house » n'est recensé dans les archives parlementaires qu'en 1601 et le terme « gentlemen usher of the black rod » en 1628 seulement43. Huit portiers ont été ensuite placés au service du huissier pour le seconder dans ses tâches44.

Aujourd'hui encore, le « principal doorkeeper » et les 23 autres portiers de la Chambre des lords relèvent du Black Rod's Department. En plus de contrôler l'accès et la sécurité de la Chambre, ils assurent le bon déroulement des travaux et des comités parlementaires en transmettant des messages aux pairs. À l'occasion, ils participent à des cérémonies parlementaires45.

Aux États-Unis

À l'origine, la Chambre des représentants américaine désigne, par résolution, un portier à l'ouverture de chacune des sessions du Congrès. Le premier portier, Gifford Dalley, est nommé le 2 avril 1789. Son rôle consiste surtout à contrôler l'accès à la Chambre et à superviser les courriéristes de la tribune de la presse. Un total de 34 personnes occuperont le poste de doorkeeper of the United States House of Representatives jusqu'à ce que celui-ci soit aboli en 1995. Les tâches inhérentes à cette fonction sont ensuite réparties entre le sergent d'armes, le greffier de la Chambre et le nouveau poste de chef de l'administration46.

Au Sénat américain, le poste de doorkeeper est créé le 7 avril 1789. James T. Mathers en est le premier titulaire. Ses fonctions premières consistent à assurer la sécurité des lieux, à agir comme chef du protocole et, après 1794, à contrôler l'accès du public aux débats. Comme directeur général du Sénat, il veille aussi à l'application des règles du Sénat. Il est également responsable de la tribune de la presse à titre de superintendant of the Press Gallery et supervise aussi le travail des pages. Après 1798, le titre officiel de cette fonction devient le « sergeant at arms and doorkeeper ». Aujourd'hui encore, le sergent d'armes et portier est élu par les sénateurs47. On compte également des doorkeepers dans le Parlement de certains États américains48.

Liste des portiers, 1764-1867

Portiers du Conseil de Québec :

1. Joseph Marie Philebot (1764-1766)
2. Peter Mills (1766-1775)

Portier du Conseil législatif de la Province de Québec :

1. Peter Mills (1775-1791)

Portiers de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada :

1. Augustin Welling (1792-1800)
2. James Wiltse (1801-1804)
3. Louis Lefevre (1805-1808)
4. Étienne Drolet (1809-1838)

« Assistants-portiers » :

1. James Wiltse (Witsy) (1792-1800)
2. Nicholas Buckup (1792-1806)
3. Étienne Drolet (1801-1808)
4. Jean Fluet (1809-1838)
5. Thomas Burrows (1809-1810)
6. J. Langlois (1811-1814)
7. Thomas Lafrance (1818-1823)
8. Jacques Laperrière (Lapierre) (1824-1832)
9. Ignace Boivin (1830-1832)
10. François Rodrigue (pension comme portier au Bas-Canada en 1841)
11. Louis Gagné (pension comme portier au Bas-Canada en 1841)

Portiers du Conseil législatif du Bas-Canada :

1. François Romain (c1794) (1798-1816)
2. Hugh McDonell (McDonald) (1819-1838)

Portiers de l'Assemblée législative de la province du Canada :

1. Hugh McClellan (McLennan) (1841-1846)
2. John O'Connor (1847-1867)
« Assistants-portiers » :
1. Robert Baillie (1857-?)
2. Edward Storr (c1864-?)

Portiers du Conseil législatif de la province du Canada :

1. Thomas Brooke (1841-1851)
2. John Fenwick (1852-1853)
3. Edward Botterell (Bottereli) (1853-1867)
« Assistant-portier » :
1. James Wingfield (1866-1867)

Pour citer cet article

« Portier », Encyclopédie du parlementarisme québécois, Assemblée nationale du Québec, 6 mars 2023.

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Notes

1 

Le Conseil alloue une somme annuelle de 30 livres sterling au titulaire de cette fonction. Le portier doit pétitionner deux fois par année pour recevoir, chaque fois, la moitié de son salaire. À compter du 20 juin 1765, il lui en coûte un shilling pour pétitionner. Minute books of the Council [textual record], R10808-0-2-E.

2 

Almanach de Québec, 1780, 1782, 1783, 1784, 1787, 1788, 1789, 1791, http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/almanachQuebec/. En plus du greffier et du portier, s'ajoutent deux autres fonctionnaires permanents, soit un secrétaire français et traducteur (François-Joseph Cugnet) et un messager (Nicholas Davis, 1775-1786, puis Jean-Baptiste Brassard, 1787-1792).

3 

Conseil législatif (6 avril 1778). « Resolved that Orders be given the Doorkeeper to give the Attorney General admittance, whenever the Council sits in its legislative capacity. »

4 

Conseil législatif de la Province de Québec (31 mars 1790) « The Door-Keeper acquainted the Chief-Justice in the Chair that Mr Motz Secretary to His Excellency Lord Dorchester was in the Anti-Chamber, with a message from His Lordship. »

5 

Journal de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, Québec, John Neilson, 1793, p. 10.

6 

Ceux-ci peuvent également engager d'autres personnes pour effectuer certaines tâches à leur place. Journal de la Chambre d'assemblée du Bas-Canada [...] 1831, Québec, Neilson et Cowan, 1831, p. 435.

7 

La première occurrence au portier du Conseil législatif remonte au 30 mai 1794, alors qu'est déposé relatif à l'admission du public aux travaux de la Chambre haute. Journal du Conseil législatif de la province du Bas-Canada, Québec, J. Neilson, 1802, p. 535; Journal du Conseil législatif [Manuscrit], 30 mai 1794, 24 février 1795, Great Britain. Colonial Office : Canada, formerly British North America, original correspondence (CO 42) : C-11909, p. 97-100, C-11910 p. 195-196.

8 

Yvon Thériault, « Romain, François », Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/.

9 

Gilles Gallichan, Livre et politique au Bas-Canada, 1791-1849, Sillery, Septentrion, 1991, p. 239.

10 

« À ce titre, ils peuvent être considérés comme les premiers Canadiens à exercer la profession de bibliothécaire dans le Bas-Canada. » Romain est également membre fondateur de la Société d'éducation de Québec en 1821 dont il est président de 1825 à 1832. Y.Thériault, op. cit.

11 

En plus de ce salaire de 60 livres sterling (850 $) par an, le premier portier, en vertu d'une loi, reçoit 20 livres sterling supplémentaires. Certaines sessions, par résolution, on lui accorde aussi d'autres allocations. Journaux de l'Assemblée législative de la province du Canada [...] 1841, Kingston, Desbarats & Cary, 1842, p. 227 et p. 713.

12 

Journaux de l'Assemblée législative de la province du Canada [...] 1851, Québec, Louis Perreault, 1851, p.115. Il avait été nommé portier du Conseil législatif du Haut-Canada en 1836, de même que portier du Conseil exécutif en 1831. General Index to the Public Archives of Canada : H-1315, http://heritage.canadiana.ca/view/oocihm.lac_reel_h1315/2510?r=0&s=1

13 

Journaux de l'Assemblée législative de la province du Canada [...] 1854, Québec, L. Perrault, [1854], p. 38.

14 

Lors de l'incendie du parlement de Montréal en 1849, Edward Botterell est messager et sauve la masse du Conseil législatif des flammes. John George Bourinot, Parliamentary Procedure and Practice; With a Review of the Origin, Growth and Operation of Parliamentary Institution in the Dominion of Canada, and an Appendix, Containing the British North America Act of 1867 and Amending Acts, Montréal, Dawson Brother, 1892, p. 271.

15 

Tel que l'édicte l'article 130 de l'A. A. N. B. relatif aux fonctionnaires transférés au service du Canada.

16 

Starke's Pocket Almanac and General Register for 1872, Montreal, Starke, 1872, p. 165.

17 

The Canadian Almanac, and Repository of Useful Knowledge, for the year 1890 [...], Toronto, Copp, Clark, 1890, p. 64-65. En 1773, à l'Île-du-Prince-Édouard, c'est le sergent d'armes qui agit également à titre de doorkeeper. Frank MacKinnon, The Government of Prince Edward Island, Toronto, University of Toronto Press, 1951, p. 41. De même, à la fin du XIXe siècle, à l'Assemblée et au Conseil législatif de Terre-Neuve, on compte des portiers. W. J. Herder, The Newfoundland Almanac for the Year of Our Lord 1889 [...], St. John's, Evening Telegram, 1889. 22-23.

18 

« Vote of £9 to Alexander Cunningham Messenger and Doorkeeper of House », 1er août 1766, Nova Scotia House of Assembly, NSARM RG 5 Series A vol. 1a no 8; Journal and votes of the House of Assembly for the Province of Nova Scotia, 1er juillet 1767; Beamish Murdoch, A History of Nova-Scotia or Acadie, vol. II, Halifax, James Barnes, 1866, p. 352 et 449; Arthur Wentworth Hamilton Eaton, Chapters in the history of Halifax, Nova Scotia : Rhode Island Settlers in Hants County, Nova Scotia, s. l., 1913-1919, p. 46; Apendix No. 1 - Financial Returns. Statement of Warrants (1867), Nova Scotia, p. 16. William Reynolds, doorkeeper de l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse en 1758, est donc le plus ancien portier de ce qui deviendra le Canada actuel.

19 

Le terme « portier » est d'ailleurs employé pour les désigner dans l'article 44 de l'Acte concernant le pouvoir législatif, sanctionné le 21 juin 1886.

20 

Voir les interventions d'Émile Boiteau (Bellechasse) le 8 octobre 1936 et d'Onésime Gagnon (Matane) le 28 février 1940.

21 

Arthur Beauchesne, Rules and form of the House of Commons of Canada, Toronto, Canada Law Book Company, 1922, p. 150-152, note 579.

22 

Liste du service civil du Canada de 1909, Ottawa, C. H. Parmelee, 1909, p. 299.

23 

Compte rendu officiel des débats de la Chambre des communes du Canada [...] 1916, Ottawa, J. de L. Taché, 1916, p. 599. On écrit plutôt Charles E. Stewart dans « Doorkeeper of Commons Is Dead in Nova Scotia », The Globe (1844-1936), 3 août 1929; ProQuest Historical Newspapers : The Globe and Mail (1844-2011), p. 24.

24 

Histoire des Services de sécurité de la Chambre des communes, 1920-1995, Ottawa, Direction du service de sécurité, Chambre des communes, 1995, p. 45.

25 

Ibid., p. 47. « Lorsque celle-ci ne siégeait pas, ces agents recevaient une autre affectation au Parlement, contrairement au huissier qui ne pouvait travailler nulle part ailleurs et qui devait être rémunéré, que la Chambre siège ou pas. »

26 

Le rapport est daté du 30 avril 1956 et est déposé en Chambre le 3 mai 1956. Journals of the House of Commons of Canada [...] Session 1956, Ottawa, Edmond Cloutier, 1956, p. 478.

27 

Débats du Sénat du Canada, 1897, Ottawa, S. E. Dawson, 1897, p. 694.

28 

Journaux du Sénat du Canada [...] 1867-68, vol. I, p. 131 et 176.

29 

Journaux du Sénat du Canada [...] 1895, vol. XXIX, p.199.

30 

Journaux du Sénat du Canada [...] 1899, vol. XXXIV, p. 275-276, 363.

31 

Sessional Paper No. 30, Canada. Civil Service List 1918 Liste du service civil, Ottawa, J. de Labroquerie Taché, 1919, p. 452.

32 

Le Parlement modèle désigne l'assemblée parlementaire rassemblée en 1295 par le roi Édouard Ier. Les prérogatives financières du Parlement sont alors reconnues.

33 

« [H]ostarius » (singulier) et « hostiarios » (pluriel) en latin ancien; « ostarius » en latin moderne ou « portier » en français.

34 

Thomas Duffus Hardy, Modus tenendi parliamentum : An Ancient Treatise on the Mode of Holding the Parliament in England, Londres, George E. Eyre and William Spottiswoode, 1846, p. xvii, 37-39.

35 

Un autre passage du Modus Tenendi Parliamentum traite des portiers, mais, comme le souligne l'historien Harry Rothwell, sa traduction du latin à l'anglais demeure obscure : « In which connection it is to be observed that the two principal clerks of parliament chosen by the king and his council and the other secondary clerks, of whom and whose offices there will be more particular mention later, and the chief crier of England with his under-criers and the chief doorkeeper of England, which two offices, that is the office of crier and that of doorkeeper, used to belong to one and the same person, these two officials are bound to be present on the first day. » H. Rothwell (dir.), English Historical Documents, 1189-1327, Londres, Eyre & Spottiswoode, 1975, p. 927.

36 

Joseph-François Perrault (trad.), Lex Parlementaria, Québec, P.-E. Desbarat, 1803, p. 272, 368; Lex parliamentaria : or, A Treatise of the Law and Custom of the Parliaments of England, Londres, Tim Goodwin, 1690, p. 154, 259.

37 

« Sergeant-at-Arms », The Speaker of Legislative Assembly of Ontario, http://speaker.ontla.on.ca/en/at-the-assembly/sergeant-at-arms/

38 

« Mr. John Kennedy, 12 novembre 1825 », dans Syvanus Urban, The Gentleman's Magazine : and Historical Chronicle. From July to December 1825. Volume XCV (Being the Eighteenth of a New Series.) Part the second, Londres, John Nichols & Son, 1825, p. 469.

39 

Histoire des Services de sécurité..., op. cit., p. 47.

40 

https://www.careers-houseofcommons.org/our-people

41 

Offre d'emploi - Senior Doorkeeper (janvier 2014) : https://houseofcommons-careers.engageats.co.uk/ViewVacancy.aspx?enc=mEgrBL4XQK0+ld8aNkwYmDJUAdJcyUVU+UAcV1d3HXtkykkZOaojHCPhTb2ACmFwHXnjX8JH1Rjgn0L6U76tqRKKBGc9GGics3aOe+UKztw06Qru6DEMtGyycIhVOjgT ; The role of a Commons doorkeeper https://www.youtube.com/watch?v=e_OronX8sKM. Après l'adoption d'un projet de loi en troisième lecture, l'un des greffiers des Communes se rend jusqu'à la porte de la Chambre des lords; des doorkeepers crient alors « Message to the Lords » pour que celle-ci soit ouverte afin de permettre la livraison du « bill, tied up in Commons green ribbon ». Robert Rogers et Rhodri Walters, How Parliament works, 7e éd., Londres, Routledge, 2015, p. 199.

42 

John McDonough, « Historique des masses des parlements britannique et canadien  , Revue parlementaire canadienne, vol. 2, n°2, 1979, p. 26.

43 

J. C. Sainty, « Black Rod and the Office of Usher of the Parliamentary Chamber », Parliamentary History, vol. 33, pt. 3, 2014, p. 513.

44 

Les portiers de la Chambre des lords ont également pour tâche de distribuer les copies imprimées des brefs d'erreur et des causes judiciaires portées en appel à la Chambre des lords lorsque celle-ci siège comme Cour de justice. Ils distribuent aussi les lettres de convocation aux pairs, à leur résidence de Londres. Notons par ailleurs que les honoraires à verser par les pétitionnaires dans le processus entourant la présentation des projets de loi privés servent à payer le salaire des officiers de la Chambre, depuis le lord Chancelier jusqu'aux portiers. Ces derniers reçoivent aussi de l'argent lorsque de nouveaux pairs sont intronisés. On sait qu'au XIXe siècle, pour se faire davantage d'argent, les portiers vendent, en lot, des copies imprimées des projets de loi. Anita Jane Rees, The Practice and Procedure of the House of Lords, 1714-1784, Aberystwyth, University of Wales (thèse de doctorat), 1987, p. 31, 102, 104, 148, 241, 283, 284 et 599-561.

45 

Roles in the House of Lords, www.parliament.uk

46 

« Doorkeepers of the House » http://history.house.gov/People/Office/Doorkeepers/

47 

« Sergeant At Arms », Senate history, http://www.senate.gov/artandhistory/history/common/briefing/sergeant_at_arms.htm

48 

Peverill Squire, The Evolution of American Legislatures Colonies, Territories, and States, 1619-2009, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2012, p. 90, 123, 128, 172 et 248.