Journal des débats de la Commission de l'économie et du travail
Version préliminaire
42e législature, 1re session
(début : 27 novembre 2018)
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Le
mercredi 20 novembre 2019
-
Vol. 45 N° 37
Étude détaillée du projet de loi n° 27, Loi concernant principalement l’organisation gouvernementale en matière d’économie et d’innovation
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11 h (version non révisée)
(Onze heures vingt-sept minutes)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, bonjour, tout le monde. Ayant constaté le quorum, je déclare la séance
de la Commission de l'économie et du travail ouverte. Je demande à toutes les
personnes dans la salle de bien vouloir éteindre leurs appareils électroniques.
La commission est réunie afin de
poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 27, Loi concernant
principalement l'organisation gouvernementale en matière d'économie et
d'innovation.
Mme la secrétaire, y a-t-il des
remplacements?
La Secrétaire
: Oui, Mme
la Présidente. Mme Lachance (Bellechasse) remplace M. Jacques
(Mégantic); M. Tardif (Rivière-du-Loup—Témiscouata) remplace M. Simard
(Montmorency); M. Leitão (Robert-Baldwin) remplace Mme Sauvé (Fabre);
M. Marissal (Rosemont) remplace M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve); et M. Ouellet
(René-Lévesque) remplace Mme Richard (Duplessis).
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Lors de l'ajournement de nos travaux hier, nous avions commencé l'étude
de l'article 39 du projet de loi et d'un amendement du ministre à cet article.
Alors, on poursuit. Vous avez tous l'amendement
encore avec vous. Est-ce qu'il y avait d'autres interventions? Je sais qu'on
était tout près pour le voter, là. Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'amendement
déposé par le ministre hier à l'article 39?
M. Derraji : Est-ce qu'on
peut avoir juste quelques secondes, juste pour relire?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On peut.
M. Derraji : Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, nous allons suspendre quelques instants.
(Suspension de la séance à 11 h 28)
(Reprise à 11 h 29)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Nous allons reprendre les travaux, merci. Alors, député de René-Lévesque, à
vous la parole sur l'amendement déposé par le ministre concernant l'article 39.
Merci.
M. Ouellet : Oui, merci
beaucoup, Mme la Présidente. Donc, j'aimerais juste avoir quelques précisions
concernant l'amendement... de l'article 39. Donc, si je comprends
bien, M. le ministre, tel que présenté dans le projet de loi, on couvrait les
employés qui avaient un statut permanent. Votre amendement présentement permet
de couvrir les employés ayant un statut temporaire. C'est bien ça?
M. Fitzgibbon : Exact.
M. Ouellet : Et je vois
au deuxième alinéa qu'on ne touche pas le statut d'employé occasionnel. Est-ce
que vous pouvez me dire pourquoi, quelle est la réflexion derrière ça, et
quelle est la volonté de les... un peu de les exclure de cet amendement-là?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Bien, je
vais laisser M. Bahan expliquer, parce que c'est très technique, là, au
niveau des contractuels, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'on a le consentement pour que M. Bahan prenne la parole? Alors,
à vous, M. le sous-ministre. Et veuillez vous présenter avant de répondre.
• (11 h 30) •
M. Bahan (David) : David
Bahan, sous-ministre, ministère de l'Économie et de l'Innovation...
11 h 30 (version non révisée)
M. Ouellet : …de cet amendement-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Je vais
laisser M. Bahan expliquer, c'est très technique au niveau des contractuels.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'on a le consentement pour que M. Bahan prenne la parole? Alors, à
vous, M. le sous-ministre, et veuillez vous présenter avant de répondre.
M. Bahan (David) : David
Bahan, sous-ministre au ministère de l'Économie et de l'Innovation. La raison
est que, premièrement, un occasionnel, où c'est un contrat avec une fin
déterminée au gouvernement, donc même eux, à l'intérieur du gouvernement, n'ont
pas le droit… ils n'ont pas accès aux mutations entre les ministères, donc il
faut qu'ils rappliquent sur des contrats à chaque fois. Donc, ce qui va se
passer, s'il y a des occasionnels qui sont transférés, IQ va honorer le contrat
jusqu'à sa fin. Mais à la fin du contrat, dans le fond, comme c'était au gouvernement,
ils doivent répliquer sur d'autres postes,
M. Ouellet : O.K. Donc,
pouvez-vous me dire, s'il vous plaît, à quel endroit, ce que vous venez de me
dire, il est dans le projet de loi, c'est-à-dire qu'IQ va honorer les contrats
des occasionnels qui seraient intégrés dans IQ? Est-ce que vous pouvez me
pointer à quel endroit?
M. Bahan (David) : C'est dans
les conventions collectives.
M. Ouellet : Dans la convention
collective. Donc, comme il y a intégration… parce que je veux juste qu'on me
situe bien, là. J'ai cru comprendre que c'était IQ qui allait faire le choix
des employés qui allaient… Non, ce n'est ça, ça? O.K.
M. Bahan (David) : Non. Dans
le fond, c'est le sous-ministre de l'Économie qui va décider des gens qu'ils
vont transférer en fonction des mandats. Donc, ce n'est pas arbitraire, c'est vraiment
en fonction des mandats que le projet de loi prévoit qu'ils vont être
transférés chez Investissement Québec. Ces gens-là vont avoir le droit d'y
aller ou de ne pas y aller, c'est eux qui vont décider. S'ils décident de ne
pas y aller, ils vont pouvoir se retrouver un poste dans la fonction publique.
S'ils y vont, ils sont permanents, temporaires, ils ont un droit de retour dans
la fonction publique. S'ils sont occasionnels, dans le fond, en vertu des
conventions, IQ va honorer le contrat jusqu'à sa fin.
M. Ouellet : O.K. Dans ce
cas-là, juste pour aider ma compréhension, s'ils sont occasionnels,
gouvernement, ils s'en vont occasionnels IQ, et qu'il y aura… on va honorer le
contrat, après la fin de contrat, ces employés-là ont l'occasion d'être
embauchés s'il y a effectivement des possibilités chez IQ, mais aussi dans la
fonction publique.
M. Bahan (David) : Oui, mais
ces gens-là vont devoir faire les concours comme il devaient le faire de toute
façon dans la fonction publique, là, il n'y a pas de différence.
M. Ouellet : O.K. Donc, je
vais essayer d'être plus précis. Le fait qu'ils sont occasionnels et qu'ils
sont choisis, parce que, dans le projet, leurs tâches concordent avec ce
qu'Investissement Québec va faire, ils sont choisis pour aller chez IQ, ils
l'acceptent, c'est leur choix, puis ils y vont. Mais, en aucun cas, ce choix-là
va les disqualifier de leur désir de repostuler que ce soit dans la fonction
publique ou dans une nouvelle opportunité qui pourrait apparaître effectivement
du côté d'IQ.
M. Bahan (David) : Non, ça ne
les pénalise pas.
M. Ouellet : O.K. Donc, c'est
peut-être ça qui est important que je comprenne bien, les occasionnels sont
tous des contractuels, c'est ce que je comprends.
M. Bahan (David) : Oui, oui.
M. Ouellet : Et quelle est la
différence entre les temporaires?
M. Bahan (David) : Un
temporaire est quelqu'un qui est en voie d'obtenir une permanence, donc il y a
période de deux ans, différents critères et, à la fin de la période de deux
ans, s'ils réussissent les évaluations, ils deviennent permanents. Donc, c'est quelqu'un
qui est en voie de devenir permanent, mais qui ne l'est pas encore.
M. Ouellet : O.K. Et donc ce
processus-là, je présume que j'étais en voie de devenir permanent dans la fonction
publique, je m'en vais chez IQ, c'est la même période qui continue, il n'y a
pas de rupture du lien de probation. Donc, les gens qui ont un an et demi de
fait à la fonction publique, s'en vont du côté de chez IQ, continuent la
concordance de leur temps pour que si, effectivement, ils pourraient être
déclarés permanents chez IQ, même s'il ont commencé, il y a de cela un an et
demi, du côté de la fonction publique. C'est ce que je comprends.
M. Bahan (David) : Tout à
fait.
M. Ouellet : O.K. Et ce
choix-là, lorsqu'il est annoncé par IQ, les gens ont le désir d'y aller ou pas,
ils y vont et ils auront deux ans. Après deux ans, ils vont pouvoir décider
s'ils restent de façon permanente chez IQ, ou ils sortent et retournent à la fonction
publique. C'est ça que je comprends.
M. Bahan (David) : Vous
faites référence aux permanents ou aux temporaires? Les permanents, c'est à
vie…
M. Ouellet : À vie. O.K.
M. Bahan (David) : …à vie,
temporaires, il faut qu'ils finissent leur stage probatoire avant, parce qu'il
faut être permanent pour avoir ce droit de retour. Donc, ils vont devoir finir
la période, ils vont devoir devenir… finir le stage probatoire avant de pouvoir
revenir. Mais c'est à vie, une fois que c'est acquis, ils peuvent revenir à
vie.
M. Ouellet : O.K. Ils peuvent
se promener de chez Investissement Québec ou dans un ministère.
M. Bahan (David) : Mais chez Investissement
Québec, ils vont devoir repostuler pour le poste. S'ils reviennent dans la fonction
publique, dans la fonction publique, les gens peuvent avoir des mutations puis
changer de ministère, le processus est assez simplifié, mais pour retourner
chez Investissement Québec, bien là, ils vont devoir réappliquer sur un poste
puis, tout dépendant le processus en cours, ils vont devoir le réaliser, là.
M. Ouellet : O.K. Donc, la
nuance est importante, ce que vous me dites, c'est que je suis fonctionnaire de
l'État, je décide d'aller du côté d'IQ, après deux ans, ça ne me plaît pas, je
reviens fonctionnaire de l'État, je fais trois, quatre ans là. Et j'aimerais ça
retourner chez IQ, et là il n'y a pas cette mobilité complète, il devra…
M. Bahan (David) : ...devoir
le réaliser, là.
M. Ouellet : O.K. Donc, la
nuance est importante. Ce que vous me dites, c'est que je suis fonctionnaire de
l'État, je décide d'aller du côté d'IQ. Après deux ans, ça ne me plaît pas, je
reviens fonctionnaire de l'État, je fais trois, quatre ans, là, et j'aimerais
ça, retourner chez IQ. Là, il n'a pas cette mobilité complète, il devra
postuler sur un emploi disponible chez IQ. Et à ce moment-là, s'il postule ou
s'il revient, ses droits d'ancienneté, toute sa... tout ce qu'il a accumulé du
côté de la fonction publique, est-ce qu'il est transféré encore chez IQ? Tu
sais, j'ai des problèmes complexes, mais je me mets à la place d'un employé qui
pense que c'est une bonne chose; après deux ans, finalement, il décide :
Non, je veux retourner, puis, finalement : J'aimerais ça, revenir chez IQ.
Je veux juste voir si...
M. Bahan (David) : Bien,
c'est les conventions d'Investissement Québec qui vont s'appliquer à son
retour. Dans le fond, il va repostuler sur un poste, tout dépendant le type de
poste, parce que le principe, c'est selon la complexité de la tâche, s'il y a
des conditions de rattachées. S'il décide de changer de classe d'emploi, bien
là, il peut y avoir des changements dans les conditions; s'il décide de
postuler sur un poste supérieur, bien là, il va y avoir des gains. Donc, c'est vraiment
le poste sur lequel il applique puis les conventions de cette époque-là qui
vont s'appliquer, là.
M. Ouellet : O.K. C'est-u le
même syndicat entre IQ puis le gouvernement?
M. Bahan (David) :
Fonctionnaires, oui, mais pas professionnels.
M. Ouellet : O.K. Puis ça,
les professionnels, juste me dire ça couvre quels cadres de métiers, ça, s'il
vous plaît.
M. Bahan (David) : Bien,
c'est... Professionnels, c'est tout ce qui est des économistes, des experts
financiers, des experts dans des domaines précis, de certains domaines, de
certains secteurs : sciences de la vie, des choses comme ça, là.
M. Ouellet : O.K. Mais ça
peut être des techniciens aussi, quand vous dites... Non? O.K.
M. Bahan (David) : Non.
Techniciens... dans le fond, adjointes administratives, adjoints
administratifs, ou technicien, c'est fonctionnaire; professionnel, c'est les
analystes financiers, les économistes, etc.
M. Ouellet : O.K. Y a-tu une
grande différence dans les conditions salariales entre un... pour le même
emploi, là, un fonctionnaire de la fonction publique et chez IQ?
M. Bahan (David) : Dans le
fond, la grosse différence, c'est le boni...
M. Ouellet : Le boni.
M. Bahan (David) : ...qui est
possible, qui est chez IQ. Le chiffre qu'on a donné hier, c'est à peu...
l'estimation, c'est 8 % de plus. En tenant compte des bonis qui sont liés
au rendement, là, il y a un potentiel de l'augmenter en allant chez IQ. Mais,
au jour 1, le salaire de base, c'est pas mal équivalent, là.
M. Ouellet : O.K. Donc,
quelqu'un qui choisit de quitter la fonction publique et d'aller chez IQ,
au-delà du fait qu'il est dans une nouvelle organisation qui a des nouveaux
mandats qui lui sont confiés, donc que l'employé y voit un défi professionnel,
du côté salarial, il a l'opportunité de mettre la main sur des bonis annuels,
si je comprends. Relatifs au rendement personnel ou au rendement de
l'organisation?
M. Bahan (David) : C'est les
deux.
M. Ouellet : C'est les deux. O.K.,
c'est un boni croisé.
M. Bahan (David) : Qu'il
soit... C'est des formules... Puis ça peut évoluer dans le temps aussi, là.
M. Ouellet : O.K., O.K.
M. Bahan (David) : C'est basé
sur les conventions aussi, là.
M. Ouellet : O.K. Mais les
échelles salariales, pour le même type d'emplois, sans dire qu'elles sont
égales, seraient comparables?
M. Bahan (David) : Dans le
fond, il n'y a personne qui va perdre. Ça, c'est... Les gens vont maintenir au
minimum. Les premières analyses qu'on a faites, dans le fond, si les gens
maintiennent les mêmes tâches, le salaire devrait être équivalent. Mais
c'est... dans les classes... certaines classes d'emploi chez Investissement
Québec peuvent aller plus... des salaires plus élevés. Ça fait que, selon l'évolution
de la personne dans le temps, il y a des possibilités de gains par rapport à
ça. Mais, si la tâche est maintenue, les estimations qu'on a, c'est que les
salaires vont être sensiblement les mêmes, c'est vraiment le boni au rendement,
là qui va changer, qui va pouvoir augmenter la rémunération.
M. Ouellet : Et les avantages
sociaux autres le boni, les avantages sociaux, programmes d'assurances, tout
ça, est comparable, similaire ou légèrement différent?
M. Bahan (David) : Dans le
fond, c'est comparable puis on transfère toutes les banques de congés de
maladie ou de vacances qui étaient accumulés. Ça va être transféré.
M. Ouellet : O.K. Monsef, peut-être...
Excuse, député de...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...la parole est au député de Nelligan.
M. Derraji : Merci, Mme la
Présidente. C'est presque la même logique. À part hier, le ministre a parlé que
les gens d'Export Québec, eux, c'est 100 % vont être transférés à Investissement
Québec. Moi, ce qui m'intéresse, vous voyez ça venir, donc au niveau du
changement d'Investissement Québec. Avez-vous répertorié les classes d'emplois?
Genre, qui seront impactés par ce transfert du MEI à Investissement Québec? On
parle de combien?
M. Bahan (David) : Combien de
personnes, vous voulez dire?
M. Derraji : Bien, personnes,
mais aussi... Je ne sais pas comment dire au niveau ressource humaine... C'est
des professionnels...
M. Bahan (David) : Bien,
dans le fond ça part de technicien à adjoint administratif, professionnels à
cadres, là... Dans le fond, c'est...
M. Derraji : On parle de
combien?
M. Bahan (David) : Dans le
fond, c'est... Au total, les bureaux régionaux et Export Québec, c'est environ
200 personnes, un petit peu moins que 200.
M. Derraji : Donc,
200 personnes ciblées par le transfert.
M. Bahan (David) : Oui.
• (11 h 40) •
M. Derraji : O.K. Et, sur
les 200 personnes ciblées par le transfert, ça, c'est au niveau national,
donc, incluant les bureaux au niveau régional...
M. Bahan (David) : ...les
bureaux régionaux et Export Québec, c'est environ 200 personnes, un petit
peu moins que 200.
M. Derraji : Donc,
200 personnes ciblées par le transfert.
M. Bahan (David) : Oui.
M. Derraji : O.K. Et, sur
les 200 personnes ciblées par le transfert, ça, c'est au niveau national,
donc, incluant les bureaux au niveau régional, si j'ai bien compris, encore une
fois, vous allez offrir la possibilité aux gens soit de rester à MEI ou bien
être transférés. Donc, il n'y a pas une obligation de transfert.
M. Bahan (David) : Tout
à fait.
M. Derraji : O.K. Donc, il
n'y a pas d'obligation de transfert.
Dans le cas où la personne accepte le plan
et il est transféré à Investissement Québec, il passe du temps, donc, ça vient
avec une augmentation, ça vient avec tout ce que la ... structure offre. Et il
veut revenir à la fonction publique. Est-ce que c'est quelque chose qui est
envisageable?
M. Bahan (David) : C'est
tout à fait possible de revenir, c'est ça qui est prévu, sauf que, là, il va y
avoir une analyse de son classement, puis il revient dans les classes du gouvernement.
Donc, tout dépendant si la personne a progressé dans les classes d'Investissement
Québec, c'est des classes qui ne sont pas disponibles au gouvernement, bien là,
il va y... il peut y avoir un ajustement, là. Mais s'il est devenu cadre chez Investissement
Québec, bien, s'il revient au gouvernement, bien, on va pouvoir analyser sa situation
et l'intégrer dans des classes de cadre.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : C'est tout?
M. Derraji : Non, non.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Vous voulez... Alors, continuez.
M. Derraji : O.K. Donc,
ça veut dire que quelqu'un fait le saut à Investissement Québec. Je ne... Il va
avoir... Il va être sur une autre échelle salariale. S'il veut revenir au MEI,
il risque de diminuer ou baisser son salaire s'il change de position. Est-ce
que c'est ça que je dois comprendre?
M. Bahan (David) : Les
gains obtenus en transférant chez Investissement Québec qui ne sont pas offerts
au gouvernement, c'est certain qu'en revenant, tout dépendant si c'est le... Par
exemple, le boni au rendement, bien, il n'y en a pas au gouvernement ou...
donc, il ne pourra pas obtenir cet avantage-là. S'il a eu un avantage lié au
fait qu'il est devenu cadre, ça, on va pouvoir reconnaître en partie ou en
totalité ce gain-là.
Ça fait que ça dépend vraiment de la
manière qu'il a obtenu le gain, là. Si c'est des éléments qui ne sont pas
prévus dans les conventions collectives du gouvernement, c'est certain qu'on ne
pourra pas offrir ces éléments-là, là, à un retour.
M. Derraji : O.K. C'est
quoi, le plan de déploiement de transfert des personnes? Je sais que c'est...
tout est conditionnel à l'adoption du projet de loi, mais, selon vos
prévisions, vous prévoyez ça sur combien de mois, sur combien de...
M. Bahan (David) : Actuellement,
ce qu'on prévoit faire, c'est en deux cohortes, dans le fond, les gens d'Export
Québec puis les gens des bureaux régionaux. Puis ça devrait... dans le fond, ça
va être graduel, là, sur une période de peut-être six mois, là.
M. Derraji : O.K. Donc,
les premières personnes à être transférées, c'est les gens d'Export Québec.
M. Bahan (David) : Ce
n'est pas déterminé encore. C'est l'analyse qui est faite actuellement. On
attend la conclusion du projet de loi pour vraiment prendre les décisions. Il y
a plusieurs choses qui sont analysées en même temps, la localisation des
bureaux... Donc, il y a différentes étapes qui doivent venir avant de décider
qui va être déployé quand. Donc, c'est des choses qui vont être déterminées,
là, dans les prochaines semaines, les prochains mois, là.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. C'est tout?
M. Derraji : Non, non,
non.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Encore? Oui, allez-y.
M. Derraji : Donc, on va
penser que, d'une manière hypothétique, le projet de loi est adopté et terminé.
Ma question, elle est très simple. Parce que je sais qu'au niveau organisation,
c'est tout un défi. Et, juste pour qu'on s'assure que c'est quand même limité
dans le temps, votre plan de déploiement des ressources humaines, est-ce qu'il
y a déjà un plan ou vous attendez un peu la fin du...
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Oui. Alors, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Au niveau
opérationnel, évidemment, on n'est pas prétentieux de vouloir faire les
changements tout de suite. Ça ne serait pas approprié, évidemment.
Mais je peux vous confirmer qu'Hubert
Bolduc, qui s'occupe de l'export pour l'international, travaille déjà sur les
programmes, là. Puis il a des discussions avec les gens d'Export Québec. Ce
n'est pas ses employés, mais tout comme. On commence déjà à métaboliser comment
les programmes vont être mis en place pour les entreprises parce qu'on sait que
ça va se faire.
Au même titre, Alexandre Sieber, qui
s'occupe du Québec, capitaine Québec, regarde comment on va créer les comités
de développement régional... hier, là. On est en train de les former, là. Mais
ils ne sont pas embauchés formellement parce que, bon, la loi n'est pas
approuvée, là, mais on...
Aussitôt que la loi est approuvée, je ne
sais pas quand, là, on va opérer rapidement, là, parce qu'il faut être... On
est déjà opérationnels dans bien des cas, là. En fait, on est opérationnels
dans toute la réforme, sauf les employés parce qu'on... il faut respecter le
processus qu'il y a ici. Mais ça ne sera pas long, là. Les programmes se
décident au moment où on se parle parce que le temps est trop important, là.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci.
M. Derraji : Oui. Je
comprends. Et je pense que vous avez compris où je voulais en arriver, c'est
que, oui, c'est important de respecter le processus quand nous sommes en train
d'étudier le projet de loi et que le projet de loi risque de prendre tel ou
tel... mais c'est très important aussi, l'engagement des employés, surtout,
donc, c'est la nouvelle structure, mais aussi que les gens acceptent le
transfert. Je ne sais pas si vous avez déjà eu à faire des sondages au niveau
du MEI. Est-ce que 100 % des employés ciblés veulent tous aller...
M. Derraji : …en train
d'étudier le projet de loi et que le projet de loi risque de prendre tel ou
tel… Mais c'est très important aussi, l'engagement des employés, surtout dans
la nouvelle structure, mais aussi que les gens acceptent le transfert. Je ne
sais pas si vous avez déjà eu à faire des sondages au niveau de MEI. Est-ce que
100 % des employés ciblés veulent tous aller à Investissement Québec?
Est-ce qu'il n'y aura pas des mises… des appels à candidatures pour combler certains
postes? Est-ce que demain la structure sera opérationnelle — je ne
veux pas dire à 100 % — dans certaines régions?
Mais, au bout de la ligne, pourquoi je
pose tout ce genre de question? Nous sommes en train de réformer Investissement
Québec, sommes en train de donner une vision claire à Investissement Québec,
mais, si, demain, ce capital humain qu'on veut qu'il suit n'est pas prêt à
mettre en place ce que nous sommes en train de faire, bien, c'est sûr qu'il va
y avoir des retards et c'est sûr que, certaines délégations au niveau régional,
soit le bail n'est pas prêt, soit les locaux ne sont pas prêts, soit les
employés ne sont pas encore prêts.
Moi, c'est ça, c'est que... Est-ce que
vous avez évalué avec une étude d'impact à l'intérieur de MEI? Est-ce que
demain, une fois vous donnez le go après l'adoption du projet de loi, tout le
monde va vous dire : Alléluia! On va partir à Investissement Québec?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Il y a deux
choses. Il y a le côté géographique puis il y a de côté employés. Le côté
géographique, vous avez raison, ça va prendre probablement un an, un an et
demi, là. Les bureaux... On n'ira pas faire des bureaux puis un bail à payer de
deux ans, puis là il faut regarder des bureaux ailleurs. Tu sais, on va être
plus intelligents que ça. Ça fait qu'il risque d'y avoir une duplication de
bureaux pour...
Le côté géographique, on va prendre notre
temps. Là, il y a quelqu'un qui travaille sur ça déjà au moment où on se parle,
puis ça va prendre un petit bout de temps, disons, 18 mois minimum, puis
c'est correct.
Le côté des employés, je pense, ce qui est
important, puis on le mentionnait hier, je pense, c'est qu'Export Québec et le
MEI, à peu près tout le monde va être offert un poste chez Investissement
Québec. Alors, je pense, c'est «fair» comme processus. Mais je peux vous dire
qu'avec l'annonce de réforme que j'ai faite il y a pas mal de C.V. qui rentrent
à Investissement Québec présentement. La préférence va être les gens du MEI. Je
pense, c'est éthiquement la chose à faire.
Mais je ne suis pas du tout inquiet, avec
l'engouement que les gens ont sur ce qu'on veut faire, que, s'il y avait
20 %, 25 % des postes qui ne seraient pas comblés parce que les gens
préféreraient ne pas venir à Investissement Québec, ce que je doute, «by the
way»... bien, on le ne sait pas, je ne suis pas du tout inquiet qu'on va
pouvoir. On a le pouvoir de recruter avec notre programme puis on va être
efficaces le plus rapidement possible. Puis, comme je dis, aujourd'hui, on
métabolise déjà quelle va être la fusion de ces gens-là ensemble, là.
Métaboliser dans le sens que les programmes sont dessinés comme si Export
Québec était au MEI, puis les programmes de régionalité...
Alors, je pense qu'on est corrects sur le
côté efficacité sur le terrain. Géographiquement, les bureaux, on va être
raisonnables pour ne pas dépenser de l'argent pour rien. Puis, pour les
employés, je pense qu'on est «fair» en donnant en préséance les gens de MEI de
venir chez nous... venir chez IQ, puis, s'ils ne veulent pas, correct, on a
des... j'ai 125 C.V., dans mon bureau, de gens qui veulent travailler.
M. Derraji : Moi, je pense que
vous avez saisi l'ampleur. Et, loin de moi d'ajouter d'autres questions pour
rendre la chose beaucoup plus complexe, mais un plan de déploiement, vous
l'avez très bien dit, ça va nécessiter beaucoup de temps, et c'est de là, moi,
j'insiste à au moins avoir une idée claire sur ce plan de déploiement. Si vous
me dites que c'est deux ans, aucun problème, dites-nous c'est qui, quelle
région sera prête après l'adoption du projet de loi, quelle délégation.
Là, les attentes sont très élevées. On en
a parlé, la dernière fois, avec le collègue député de René-Lévesque. Demain,
sur la Côte-Nord, est-ce qu'on va avoir un bureau, deux bureaux? Est-ce qu'on a
la main-d'oeuvre surtout? On parle de compétence. Parce que c'est un changement
organisationnel, si j'ai bien compris, c'est un grand changement
organisationnel que vous êtes en train d'entamer. Donc, trouver aussi les
bonnes personnes qui vont être à l'écoute de ces entreprises. Et c'est là, moi,
où je vois que je pense... au-delà de vous donner un feu vert par rapport à un
changement ou à donner aux employés le choix de quitter MEI vers Investissement
Québec.
Moi, ce que je cherche aujourd'hui, c'est
des assurances par rapport au plan de déploiement qui, à la lumière, que ça
soit de mes questions ou les questions de mon collègue député de René-Lévesque,
il ne semble pas y avoir un plan. Mais vous êtes conscient de l'ampleur du
déploiement. Moi, c'est ce que je comprends entre les lignes, M. le ministre.
Donc, est-ce que vous pouvez nous revenir
avec au moins l'ébauche ou le «draft» de ce déploiement? Parce que quand même
il est important. Ça va rassurer les gens en région. Surtout, on va leur
dire : Écoutez, on réforme Investissement Québec pour être beaucoup plus
proches de vous, pour répondre aux demandes des entrepreneurs, pour répondre
aux demandes des entreprises. Mais, si on fait tout ce changement, et, au bout
de la ligne, bien, ma région va bénéficier dans deux ans, je ne veux pas
exagérer, mais il y a quand même... On parle de combien de délégations, juste
pour me rafraîchir la mémoire, combien de bureaux?
M. Fitzgibbon : À l'international?
M. Derraji : À IQ.
M. Fitzgibbon : International?
M. Derraji : Non, non, non,
local, régional.
M. Fitzgibbon : Il y a
17 régions administratives.
• (11 h 50) •
M. Derraji : Donc, dans
chaque... Donc, dans les 17, mais on comprend que, dans certaines régions, il
risque d'y avoir des satellites. Donc...
M. Derraji : …je ne veux pas
exagérer, mais… On parle de combien de délégations, juste, pour rafraîchir la
mémoire, combien de bureaux à IQ?
M. Fitzgibbon : International?
M. Derraji : Non, non, non.
Local, régional.
M. Fitzgibbon : Il y a 17
régions administratives.
M. Derraji : Donc, dans
chaque… Donc, dans les 17… Mais on comprend que, dans certaines régions,
risquent … de satellites. 17… On va dire 19 bureaux, 20 bureaux, c'est du
personnel, c'est un plan de déploiement de personnel aussi, c'est un plan de
formation, c'est un plan d'accompagnement. Je ne pense pas que c'est juste le projet
de loi qu'on change, mais aussi la façon de voir que vous voulez transmettre
aux gens d'Investissement Québec.
Et donc, moi, à l'article que j'ai devant
moi, je n'ai pas une assurance, je n'ai pas une vision par rapport à ce qui
s'en vient, surtout que vous parlez que ça risque de prendre deux ans. Je
comprends que, parfois, pour les deux ans, ça dépend que… le local, ça dépend
du bail, ça dépend du secteur, mais, au moins, avoir quelque chose qui va nous
dire : Écoute, le projet de loi est adopté, tout sera opérationnel au bout
d'un an, un an et demi, et voilà telle région qui va avoir son bureau, pour le
deuxième bureau, ça va prendre, probablement, plus qu'une année. Je ne sais pas
si j'ai été clair, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Non, non, vous
êtes très clair. Je pense que la dichotomie, c'est plus en termes d'exécution.
Je pense qu'il y a deux choses importantes dans cette réforme-là, pour les
points que vous mentionnez : les employés puis les entrepreneurs. Le
reste, on s'en fout un peu. Entrepreneurs : honnêtement, que le bureau
soit à Sept-Îles, Baie-Comeau ou… oui, c'est important pour un entrepreneur,
mais…
M. Derraji : Ça, il va vous le
dire, il va se lever en chambre, il va vous le dire, hein?
M. Fitzgibbon : Orford par
rapport à Magog… Non, farce à part. Je pense que pour les entrepreneurs, ils
achètent déjà le concept. J'ai été en Gaspésie lundi, on parlait justement de
ça. Puis honnêtement, les gens étaient… Ils ne me demandaient pas : Il
est-u à Chandler, le bureau, il est-u à Matane ou, tu sais… Les gens veulent
savoir comment ça va marcher la patente, là, comment ça va marcher MEIpuis IQ.
Puis j'en parle aujourd'hui comme si
c'était fait parce que ça se métabolise déjà. Je pense que vous avez raison qu'il
faut un plan. On n'est pas fort sur les plans, là, le gouvernement, on est plus
dans un mode d'action, surtout moi, là, mais oui, on va faire un plan, David va
faire un plan, on va avoir une liste. Le plus important, c'est qu'à un moment
donné il va falloir dire au monde ils vont être où les bureaux, ça, c'est
clair.
M. Derraji : Oui, mais, c'est
ça…
M. Fitzgibbon : Mais les
députés me demandent souvent : Il est où le bureau? Il est-u à Magog ou il
est Orford? Alors, c'est sûr qu'on va devoir rapidement adresser ça. Je pense
que, je ne veux pas me commettre sur une date quelconque, là… Si on regarde,
bon, au moment où on se parle, Alexandre Sieber, c'est la personne qui est
responsable de ça, il travaille sur ça, là, où vont être les bureaux, qui va
être le comité régional de développement économique, les ressources. Là, on n'a
pas encore fait les offres formelles, mais vous pouvez imaginer que les gens
lèvent la main déjà, là, les gens de l'IQ, là.
Alors, on va essayer de faire un plan, là,
mais je peux vous rassurer que, moi, je pense que c'est de la musique aux
oreilles de bien du monde, autant les employés que les entrepreneurs, mais
c'est sûr que dans l'exécution, il ne faut pas en échapper, puis on va
rapidement, je pense, être capables de dire aux gens où seront les bureaux,
parce qu'il va y avoir un bureau par région, on a parlé de satellites, là,
d'antennes. Il va-tu en avoir deux, trois, quatre, cinq, six? Honnêtement, ça
va être quelque part entre un, parce qu'on en a promis un à Sept-Îles, ça va
être à quelque part entre un puis 10. Parce qu'à un moment donné, probablement,
dans une couple de mois, on va être capable de donner plus de raffinement sur
ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député de Nelligan, oui.
M. Derraji : Oui. Moi, je
pense que je vais terminer par rapport à ça. Merci pour la réponse, c'est très
clair. Moi, c'est plus une suggestion, parce que je ne pense pas qu'on peut
amender cet article avec ce que je viens de dire. L'idéal, à mon avis, c'est que...
Je sais que la problématique que vous avez autour de la table, ce n'est pas
facile de commencer à parler avec des employés ou de dire aux employés :
Toi, tu vas partir, toi, tu vas partir. Je comprends la difficulté d'aller de
l'avant. Mais l'idéal serait, dans les prochains mois, d'avoir un plan au moins
sommaire que, pour telle région, c'est prévu tel. Parce que c'est sûr que c'est
des questions qui vont revenir, et moi, je ne souhaite que le succès à la
nouvelle vision d'Investissement Québec.
Mais juste tenir en compte qu'il faut
absolument donner pas uniquement des dates mais une prévisibilité aux régions
que, oui, Investissement Québec s'en vient. Mais si ce n'est pas encore annoncé
vu parce qu'on n'a pas encore d'employés, bien, référez-vous à cette place. Il
ne faut pas que le service s'arrête, dans une région, parce qu'on n'a pas
encore ou vous n'avez pas encore eu le temps de mettre en place la structure
régionale. Je ne sais pas si j'ai été clair ou pas. C'est juste, il faut que ça
soit clair au niveau, je ne sais pas, au niveau des communications
d'Investissement Québec, au niveau du MEI que, voilà, on commence avec... après
l'adoption du projet de loi, on commence avec ces régions. Mais il faut donner
le plan par rapport à ce qui s'en vient pour les autres régions qui n'ont pas
encore eu la date ou le local d'Investissement Québec. Mais je ne sais pas
comment l'ajouter dans l'article, moi, je ne pense pas que c'est là où il faut
l'ajouter, mais...
M. Fitzgibbon : Je suis
entièrement d'accord avec vous. Mais là, je pense qu'on peut faire un
engagement, que ce soit par respect pour les entrepreneurs et par respect pour
les employés, il faut qu'il soit annoncé à un moment donné. Puis justement je
suis sensible à ça aussi, aux députés d'ailleurs aussi, tous les députés qui
ont...
M. Derraji : ...l'ajouter
dans l'article. Moi, je ne pense pas que c'est là où il faut l'ajouter, mais...
M. Fitzgibbon : Je suis entièrement
d'accord avec vous. Je pense qu'on peut faire un engagement, que ce soit par
respect pour les entrepreneurs ou par respect pour les employés, il faut qu'il
soit annoncé à un moment donné. Puis justement je suis sensible à ça aussi, aux
députés d'ailleurs aussi, tous les députés qui ont... qui sont dans... qui
veulent savoir ils sont où les bureaux. Je regarde... Il ne me regarde pas, là,
mais je regarde Martin, là. C'est par respect qu'il faut le faire. En tout cas,
je suis d'accord avec vous.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci.
M. Derraji :
...d'avoir...
M. Fitzgibbon : Oui, oui.
M. Derraji :
...l'adhésion des gens du terrain avec vous, tu sais. Parfois...
M. Fitzgibbon : Je suis entièrement
d'accord.
M. Derraji : Je sais que le
député de l'endroit va être très content s'il a Investissement Québec chez lui,
mais je sais que le député de René-Lévesque, s'il ne l'a pas, il va se lever en
Chambre et il va dire : Bien, écoute, quand est-ce que je vais avoir mon
bureau à Baie-Comeau ou à Sept-Îles?
M. Fitzgibbon :
Entièrement d'accord.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. La parole est au député de Vimont.
M. Rousselle
:
Merci, madame. Je veux continuer la conversation, hier, qu'on avait, que j'avais
avec le sous-ministre concernant justement les fonctionnaires avec des
statuts... fonctionnaires qui n'ont pas encore acquis le statut de permanents.
Si j'ai bien compris hier, puis c'est pour ça que je reviens, et puis
j'écoutais aussi mon collègue de René-Lévesque poser des questions, si j'ai
bien compris hier, vous m'avez dit qu'un employé qui n'avait pas le statut
permanent, qui s'en allait au IQ, une fois qu'il gagnerait sa permanence au IQ,
il pouvait revenir aussi au niveau de la fonction publique, là, avec sa
permanence. C'est bien ça que j'ai compris?
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, le sous-ministre... M. le sous-ministre.
Oui, M. Bahan. À vous la parole.
M. Bahan (David) : Une
petite précision. C'est encore mieux que ce que j'ai dit hier. Dans le fond, ça
prend un... Dans le fond, la permanence, c'est deux ans. Ça, je l'ai dit, je
l'ai mentionné hier, mais ce qu'on m'indique, c'est ça, c'est que le droit de
retour va être acquis après un an. Donc, après... Dans le fond, une personne
qui a six mois de fait au gouvernement, qui s'en va chez Investissement Québec,
fait six mois chez Investissement Québec va acquérir son droit de retour après
un an. Si elle revient dans la fonction publique, il reste quand même un an à
faire dans la fonction publique pour devenir permanent, là, avoir le plein
statut, là.
M. Rousselle
:
O.K. Parce que c'est vraiment plus précis qu'hier. Effectivement, là, c'est un
ajout assez important.
M. Fitzgibbon : Tu
reviendras demain. Reviens demain.
M. Bahan (David) : Oui.
M. Rousselle
:
Bien, la nuit, des fois, porte conseil, hein, je veux dire, mais...
M. Bahan (David) : Mais
le principe reste le même.
M. Rousselle
: Il
reste le même. O.K. Mais j'ai bien vu aussi que vous êtes bien assisté aussi,
puis c'est correct. Mais c'est juste pour avoir l'heure juste dans le fond.
C'est ça, l'objectif, là. Parce qu'il y a des gens qui nous écoutent. Puis avec
ma question d'hier, peut-être que ça pouvait avoir interprétation différente. En
tout cas, moi, je l'avais interprété différemment, moi. Donc, je ne suis
peut-être pas tout seul. Je reviens toujours...
M. Bahan (David) : ...un
an, c'est un article qui s'en vient après là. Il n'est pas...
M. Rousselle
:
O.K. Non, mais on s'entend, là, je veux dire. Oui.
M. Fitzgibbon : Il assume
qu'il va être approuvé.
M. Bahan (David) : Oui.
J'assume qui va être approuvé.
M. Rousselle
:
J'ai bien compris ça. Mais c'est correct, là, je veux dire, c'est d'avoir
l'idée générale, là. C'est là-dessus que je m'en vais, là. Ce n'est pas... Je
ne suis pas ici pour dire : Oui, mais ce n'est pas encore... Un employé
occasionnel, c'est-u la même chose? S'il gagne... Parce que, là, vous allez
offrir l'emploi, le transfert à tous les gens. Est-ce que vous faites la même
offre aux employés occasionnels?
M. Bahan (David) : Non,
un occasionnel, c'est... Dans le fond, il ne rentre pas dans ce système-là.
Donc, c'est vraiment un employé qui est au gouvernement qui a un contrat, par
exemple, d'un an. Donc, s'il restait au gouvernement, on va honorer le contrat
d'un an et après ça, lui, doit rappliquer sur des postes. Donc, il n'y a pas de
permanence d'associée à un contrat occasionnel. Si on le transfère, puis il
accepte d'aller chez IQ, IQ va donner suite au contrat. Donc, si c'est un
contrat d'un an ou deux ans, il va terminer le deux et là, après ça, cette
personne-là va pouvoir rappliquer au gouvernement ou appliquer chez IQ, sur un
poste. Donc, c'était déjà prévu qu'il y avait une fin à son contrat, donc il
n'y a pas lieu d'avoir un droit de retour, là, après cet…
M. Rousselle
: O.K.
Donc, il va avoir un renouvellement ou pas, là, tout dépendant le cas, là. Oui,
O.K., c'est parfait. Ça fait que c'est beau, madame, merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. La parole est au député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui, merci.
Peut-être pour ne pas dire clore le début, mais au moins pour faire un tour
complet, parce que, par la suite, il y aura d'autres clauses de mouvement de
main d'oeuvre qui nous intéressent aussi.
M. le ministre, si je comprends bien, et
si je reviens un peu en arrière, il y aura trois boîtes chez IQ. IQ
international, IQ provincial, IQ Québec, et IQ régional, c'est bien ça?
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Ouellet : La possibilité
des employés du gouvernement du Québec, qui sont présentement dans l'économie,
elles existent pour ces trois boîtes là?
M. Fitzgibbon : En fait, c'est
un peu complexe. Pour les délégations du Québec à l'étranger, on passe par le
MRIF, parce qu'on voulait avoir une coordination, parce que tu sais, on ne sait
pas, on engage quelqu'un, mais… à un moment donné, ça devient un peu… Alors, on
a accepté que le MRIF soit le coordonnateur des ressources. Donc, si on décide
qu'on va envoyer quelqu'un du bureau de Québec ou du bureau de Sept-Îles,
tiens, à Paris, bien, il faut avoir l'approbation, entre guillemets, du MRIF,
parce que ce n'est pas automatique.
M. Ouellet : Mais ça se peut.
• (12 heures) •
M. Fitzgibbon : Oui, ça se
peut, mais on le fait d'ailleurs, on le fait déjà. Mais ce n'est pas automatique,
ils peuvent dire non…
12 h (version non révisée)
M. Fitzgibbon :
...coordonnateur des ressources. Donc, si on décide qu'on va envoyer quelqu'un
du bureau de Québec... du bureau de Sept-Îles, tiens, à Paris, bien, il faut
avoir l'approbation, entre guillemets du MRIF. Ce n'est pas automatique.
M. Ouellet : Mais ça se peut.
M. Fitzgibbon : Oui, ça se
peut, mais on... on le fait, d'ailleurs, on le fait déjà. Mais ce n'est pas automatique,
ils peuvent dire non. Probablement pas, là, mais ils peuvent dire non.
En ce qui concerne les gens ici, au Québec,
bien, en gros, ça va être du MEI... en fait, à IQ, ça va être des gens dans les
régions puis ça va être des gens qui vont être plus sectoriels, au niveau de Montréal
ou de Québec.Alors, dans ces cas-là, on peut bouger le monde plus facilement,
c'est entre nous autres, là.
M. Ouellet : O.K. Bien, c'est
un petit peu ça, ma question. Dans le fond, si on vous entend, tout à l'heure,
vous disiez : Écoutez, le plan s'en vient, il y aura une zone de
changement qui peut s'échelonner peut-être sur 18 mois, vous avez dit tout à
l'heure à quel endroit les bureaux seront installés, Baie-Comeau, et donc, ce
que je veux juste être certain, c'est... Il y a peut-être des gens, ne sachant
pas à quel endroit les bureaux sont...
M. Fitzgibbon : Je comprends.
M. Ouellet : ...qui vont
pouvoir dire : Écoute, moi, là, IQ Québec, ça me tente, parce que, si,
pour plein de raisons, il y en a juste un seul et il est très loin de chez moi,
mon choix, ça va être de ne pas rester au ministère, mais d'aller chez IQ,
parce que ça me tente, mais pas IQ à 200 kilomètres de chez nous, mais IQ
du côté de Québec parce que, bien, mon conjoint ou ma conjointe a plus de possibilités
de se trouver un emploi. Donc, ma crainte, c'est que, si on ne bouge pas tous en
même temps, il y a des employés qui vont voir qu'il est là... Je ne sais pas à
quel endroit c'est, Québec m'intéresse... Ça fait que je comprends que vous
devez attacher tout ça, mais il y a des salariés qui vont peut-être vouloir
bouger des régions vers IQ Québec en ne voyant pas à quel endroit le bureau va
être... vont être en attente, bien, ils vont dire non pour Québec, en espérant
que c'est près de chez eux, et, pour un concours de circonstances, ce ne sera
pas la décision, puis ils vont se retrouver comme, O.K... là, ça ne sera plus
IQ, ça fait... des employés malheureux, parce qu'ils n'ont pas pu voir toutes
les opportunités possibles. Alors, est-ce qu'il y a dans mécanismes qui est
prévu ou est-ce que vous comptez effectivement... Je sais que ça va être
complexe, parce que c'est une immense mobilité, mais est-ce que ça, ça fait
partie de votre réflexion?
M. Fitzgibbon : Oui, bien, en
fait, je vais répondre de deux façons. Premièrement, quand on va suggérer à une
personne ou lui dire qu'on aimerait qu'il transfère chez IQ, sur la lettre, il
va y avoir les conditions salariales, évidemment, et le lieu géographique. Il
va falloir déterminer au préalable, sans ça, ça, ne serait pas juste, vous avez
raison, de dire à quelqu'un : Tu t'en vas chez IQ, on va te dire, dans un
mois, où tu vas aller. Ça, ça ne serait pas respectueux pour le côté personnel.
D'autre part, on va aller plus loin que,
ça, je pense qu'il risque d'avoir des ouvertures qui vont se faire dans les
bureaux des IQ régionaux, une ouverture qui va... on va sûrement engager
d'autres postes, même si tout le monde... Alors, moi, je pense qu'on a un
devoir d'offrir ces postes-là aux gens du MEI. Les gens du MEI méritent
d'avoir... s'ils veulent travailler chez IQ, ils méritent d'avoir cette
opportunité-là. Je ne sais pas c'est quoi, le mécanisme, là, je m'embarque dans
un terrain glissant, peut-être, un peu, là, mais... non? Oui? Un peu glissant?
(Consultation)
M. Fitzgibbon : Je n'ai pas la
réponse technique, là, mais moi, personnellement, je crois qu'on devrait offrir
aux gens du MEI, s'il y a des ouvertures chez IQ, sans égards... dire tu y
vas... j'applique, je vais y aller, on devrait considérer qui ont une
connaissance de l'appareil gouvernemental. Mais, pour la première partie de la
réponse, il n'y a pas pas un employé qui va se faire dire : Tu t'en vas
travailler on ne sait pas où, voici ta lettre, ça ne serait pas... Alors, le
plan auquel le député de Nelligan réfère va se faire de facto, là, il n'y a peut-être
pas un plan «binder...», mais il va y avoir une décision qui va avoir été prise...
M. Ouellet : O.K. Donc, si je
résume bien, il y aura des emplois de ciblés en fonction de compétences nécessaires
avec les nouveaux mandats de IQ. Ça va donner un bassin d'emplois disponibles.
IQ International, IQ régional, mais IQ Québec, et là on va identifier des
secteurs et on va aller chercher des compétences par rapport à ces secteurs-là,
et ces compétences-là vont être d'abord offertes directement aux employés issus
du MEI. On n'a pas de certitude dans la loi, mais vous nous dites que, de façon
éthique, c'est ce qu'on devrait... je reprends vos mots : De façon
éthique, c'est ce qu'on devrait faire.
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Ouellet : Il y a-tu moyen
de le mettre dans la loi, ou c'est conventionné? Donnez-moi juste... Aujourd'hui,
M. le ministre, je vous entends puis, si vous ne le faites pas, je vais vous
questionner, mais, pour un concours de circonstances, il y a une autre personne
qui est dans votre siège, comment est-ce que qu'on accroche ça pour garder
le... Je vous suis, là, moi, je pense que nos fonctionnaires qui veulent
travailler dans les nouveaux défis peuvent améliorer leur sort, parce qu'il y a
la possibilité de bonus, je vous entends, il faut qu'on les considère. Mais,
légalement ou judiciairement, est-ce qu'on est capable de circonscrire ça à un
endroit, ou vous me dites : Martin, c'est un petit peu plus tard, ou dans
les conventions collectives, c'est circonscrit? J'aimerais juste avoir cette
garantie-là, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Je vais
laisser répondre David, parce que c'est très, très technique, puis je vais dire
n'importe quoi.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, les mandats qu'on transfère chez Investissement Québec, c'est des mandats
qui sont compatibles avec ce qu'Investissement Québec a dans sa nouvelle
mission, donc c'est vraiment du service direct aux entreprises. Donc, au
ministère, il y a deux...
M. Fitzgibbon : ...je vais
laisser répondre David parce que c'est très, très technique puis je vais dire
n'importe quoi.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, les mandats qu'on transfère chez Investissement Québec, c'est des mandats
qui sont compatibles avec ce qu'Investissement Québec a dans sa nouvelle
mission, donc c'est vraiment du service direct aux entreprises. Donc, au ministère,
il y a deux groupes qui font ça. Il y a les gens d'Export Québec qui
accompagnent des entreprises à l'étranger. Donc eux, ils sont visés, donc c'est
l'ensemble des gens... en tant que groupe, qui sont transférés. Et là,
là-dedans, il y a des gens qui vont nous dire : Oui, IQ, non... Bon, là,
ça se pourrait qu'il y en ait qui décident de rester, là, qui partent. Et
l'autre groupe, qui fait du service direct aux entreprises — ça,
Export Québec, c'est à peu près 70 personnes —, eux, sont à
Montréal, sont dans les mêmes bureaux d'Investissement Québec, déjà, donc ils
collaborent déjà, ils sont dans la même bâtisse.
Les autres groupes qui font du service
direct, c'est les bureaux régionaux. Ça, dans le fond, c'est à peu près
140 personnes, 150. Donc, eux sont ciblés aussi en tant que groupe. Donc,
là-dedans, il y a des gens qui vont nous dire oui ou non. Donc, c'est vraiment
les deux morceaux du ministère qui sont ciblés pour aller répondre à la
nouvelle mission d'Investissement Québec et de faire de l'accompagnement parce
que les gens du ministère, c'était eux qui faisaient de l'accompagnement, donc
eux vont aller faire... vont continuer ce qu'ils font déjà, donc faire
l'accompagnement, mais en lien avec les gens d'Investissement Québec pour avoir
une synergie. Puis le bout export, qui est maintenant dans la mission
d'Investissement Québec, bien, c'est les gens d'Export Québec qui vont aller à
IQ International pour le faire, ça fait que c'est vraiment les deux groupes qui
sont ciblés.
Puis, dans le fond, pour faire ces
transferts-là, il y a plein de conditions dans les conventions collectives
qu'on va appliquer l'ancienneté... c'est les mandats, après, c'est
l'ancienneté, là, je ne les ai pas tous, mais il y a une série de conditions
puis ça, ça va être appliqué à la lettre.
M. Ouellet : O.K. C'est
important, la précision que vous venez de me donner parce que moi, j'avais en
tête que le ministère, ici, à Québec, il avait aussi des employés qui pouvaient
quitter et s'en aller chez Investissement Québec. Mais là, ce que j'entends,
c'est : Export Québec, en bloc, qui est intégré dans IQ, par choix, les
gens vont pouvoir y aller ou rester au sein de la fonction publique. Et là,
vous me parlez des employés, l'autre bloc d'employés, qui font du service
direct aux entrepreneurs en région, tout près de 160, vous le considérez comme
un bloc, donc il y aura une mobilité, même, interrégionale s'il le désire, mais
ça ne touche en aucun cas des fonctionnaires, présentement, qui sont
présentement ici, du côté du ministère de l'Économie à Québec, qui seraient
ciblés ou amenés à pouvoir obtenir un poste chez Investissement Québec, c'est
ce que je comprends.
(Consultation)
M. Bahan (David) : C'est
vraiment les deux blocs qui sont ciblés. Pour l'instant, le reste des gens
n'est pas ciblé, là.
M. Ouellet : Pour l'instant.
M. Bahan (David) : Oui. Bien,
il n'est pas ciblé.
M. Ouellet : On a parlé
beaucoup...
M. Bahan (David) : ...désolé.
Ils pourraient appliquer.
M. Ouellet : O.K., c'est ça,
O.K. Donc, ça pourrait les intéresser. Je suis fonctionnaire de formation du
côté de Québec, les nouveaux mandats m'intéressent, qu'ils soient même
régionaux, je pourrais lever la main pour dire : Je quitte pour aller chez
IQ, IQ régional en Abitibi ou peu importe, en région, ils pourraient le faire
puis ça serait les conditions de la convention qui s'appliquent à ce moment-là.
O.K. Dans ce cas-là, je comprends qu'il y
a une mobilité, on a été capable de donner l'opportunité aux employés
temporaires d'avoir le droit de retour, ça, ça va. On a parlé d'un plan qui
allait peut-être arriver dans sa finalité autour de 18 mois, notamment
pour les différents bureaux dans les régions du Québec, ça, ça va. Donc, au
final, est-ce que vous savez, aujourd'hui, combien la nouvelle bibitte IQ a
besoin d'employés? Est-ce que vous avez un chiffre pour nous dire :
Globalement, là, voici combien d'employés, présentement, on a besoin pour la
nouvelle mission?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : J'ai eu une
discussion à très haut niveau, là, je n'ai pas la réponse spécifique avec le
P.D.G. Il y a trois blocs. Il y a le bloc régions, il y a le bloc IQ
national, gestion de risques, investissement en équité, puis le bloc
international. International, on pense qu'on est corrects. Avec les gens du
MRIF et les gens d'IQ qui sont au MRIF, là, le côté économique, là, moi, je pense
qu'on est corrects. C'est des gens qui faisaient... À ce moment-ci, on est
corrects parce que nos délégués généraux vont être des gens économiques,
principalement, ça fait que je pense qu'on va être capables de combler ça.
Pour l'IQ régional, on pense avoir besoin,
probablement, d'une cinquantaine de personnes. Peut-être deux à trois par
région. Puis je suis prudent quand je dis ça parce qu'il va falloir aligner ça
avec l'efficacité des bureaux régionaux des MRC. Comme j'ai dit publiquement,
on va mettre des ressources là-dedans. Ça ne sera pas des ressources IQ, on va
mettre des ressources dans les anciens CLD, là, qu'on veut recréer... CLD.
• (12 h 10) •
Alors, notre efficacité locale va requérir
moins de monde au IQ régional, alors je suis un peu embêté puis avec Alexandre
Sieber, on a parlé de ça, l'autre fois, avec David, puis on n'a pas conclu,
mais probablement, je vous dirais, une cinquantaine de personnes, en gros.
L'IQ...
M. Fitzgibbon : ...on va mettre
des ressources là-dedans, ça ne sera pas des ressources IQ, on va mettre des
ressources dans les anciens CLD, là, qu'on veut recréer... CLD. Donc, notre
efficacité locale va requérir moins de monde à IQ Régional. Alors, je suis un
peu embêté. Puis avec Alexandre Sieber, on regardait ça l'autre fois, avec
David, puis on n'a pas conclus, mais probablement, je dirais, une cinquantaine
de personnes, en gros.
L'IQ National, puis on en a parlé un peu
récemment, avec le député de Robert-Baldwin, on va vouloir prendre plus de
risques en faisant de l'équité, bien là, ça prend des gestionnaires de risque
aussi, parce que si tu fais juste donner de l'équité sans avoir personne qui ne
te surveille, ça ne marche pas. C'est pour ça que je parle qu'on a engagé une
personne, qu'on a annoncé, Michel, qui est rentré chez nous, là, qui rentre, en
fait, lundi prochain, qui va être responsable tout le côté investissement. Moi,
je pense qu'on va probablement parler de 20-25 personnes qu'on va avoir
là, pour être capable d'avoir la gestion de risque adéquate pour le risque
qu'on prend.
Ça fait qu'on va peut-être... Moi, je
dirais, si j'avais à faire un «guess», là, 100 personnes de plus que
l'addition du MEI. Ça fait que, là, tu as IQ présentement, MEI, le CRIQ plus
100.
M. Ouellet : Plus 100, O.K.
M. Fitzgibbon : C'est ça mon
«guess» aujourd'hui. On verra dans un an, mais...
M. Ouellet : O.K. Peut-être,
en terminant, un dernier point de précision. On a parlé beaucoup des mouvements
de main-d'oeuvre des employés syndiqués. Est-ce qu'il y a des employés-cadres
aussi qui sont prévus d'intégrer la nouvelle structure? Si oui, est-ce qu'il y
a des modalités qui prévoient leur transfert ou pas? J'essaie juste de voir
pour ces gestionnaires-là qu'on va aller chercher. Quelles sont les modalités
pour eux?
M. Bahan (David) : C'est la
même chose. Il y a des petits changements. Des fois, les délais de... Dans le
fond, les délais d'avis et leur temps de réponse, ce n'est pas les mêmes, là.
Par exemple, il y a des classes d'emplois que la convention prévoit qu'ils ont
60 jours pour répondre s'ils veulent y aller, d'autres, c'est 90. Donc,
c'est des petits changements comme ça, mais c'est la même mécanique.
M. Ouellet : Même pour un
cadre non syndiqué, c'est ce que je comprends?
M. Bahan (David) : Oui.
M. Ouellet : O.K. Et ça,
donc, il y a l'opportunité d'y aller puis il y là aussi l'opportunité de
revenir. C'est les mêmes conditions.
M. Bahan (David) : Oui.
M. Ouellet : O.K. Et après
ça, le ministre ou le sous-ministre en question, dans des postes clés, parce
que j'ai entendu tantôt : Il faut offrir l'opportunité au MEI... des
employés de venir, mais je pense, puis c'est probablement correct, là, vous
vous gardez dans certains postes clés de faire appel aux meilleurs du marché,
c'est-à-dire que, dans la gestion de risque, tantôt, M. le ministre faisait
référence qu'on en aurait besoin peut-être d'une vingtaine. Donc, ce n'est pas
nécessairement issu de toute la filière du MEI parce qu'on ne faisait pas que
ça de cette façon-là. Là, on Sieber aller chercher les expertises vraiment
fines, pointues, de l'externe. Mais si quelqu'un à l'interne a la compétence
mais de détient pas le poste présentement, je présume qu'il pourrait appliquer
puis il pourrait être considéré.
M. Bahan (David) : Tout à
fait.
M. Ouellet : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Ouellet : Ça résume.
Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Le député de Nelligan.
M. Derraji : J'ai probablement
une proposition, je l'ai vu dans une autre commission, parce que, juste pour
éviter les questionnements qu'on risque d'avoir, je ne sais pas mon collègue va
penser quoi, je ne sais pas si c'est possible qu'une fois le plan de
déploiement, il est prêt, qu'on l'étudie en commission parlementaire, genre...
on peut même spécifier le nombre d'heures, on l'a déjà fait dans une autre
commission, en trois heures ou en quatre heures, où on vient nous expliquer le
plan de déploiement d'Investissement Québec. Je pense que ça va régler nos
questionnements par rapport à l'ensemble des régions, les problèmes de dotation
d'employés, problèmes de locaux, etc. Moi, j'en suis sûr et certain que, d'ici
quelques mois, une fois le projet de loi sera adopté, vos équipes seront en mesure
d'avoir un plan de déploiement. Je ne sais pas que...
M. Fitzgibbon : Bien, écoutez,
j'ai... Comme j'ai dit, je me suis engagé avec votre collègue de
Saint-Henri—Sainte-Anne. Je pense qu'on n'a pas la même définition de la
transparence, mais c'est clair que l'information va devoir être partagée. Je ne
suis pas sûr que je veux aller dans une discussion en commission parlementaire,
parce que je ne sais même pas si ça va être... je ne sais pas quand on va
adopter le projet de loi, ça peut être dans un mois, dans six mois, je ne sais
pas. En fait, je ne suis pas pressé tant que ça parce que... On nous parle
comme si c'était fait, là... Alors...
M. Derraji : Vous voulez qu'on
passe un an sur ce projet de loi?
M. Fitzgibbon : Ça ne me
dérange pas parce qu'on opère. Moi, Investissement Québec, pour moi, il opère
comme si c'était fait. Alors... Mais, par contre, donc, je ne sais pas... Au
niveau timing, je ne pense pas que ça va être... après. Alors, je suis prêt à
le rendre public, mais à en discuter, je pense que ça va peut-être être trop
compliqué.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Donc?
M. Derraji : Ah! bien, moi,
c'était juste une proposition.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Une proposition, parfait.
M. Fitzgibbon : Non, non, mais
vous allez l'avoir. Vous allez l'avoir, c'est sûr.
M. Derraji : Moi, je fais
confiance au ministre. Moi, c'est ma proposition. C'est qu'il y a tellement de
questions, moi, j'en suis sûr et certain... Et j'ai même levé... le député de
René-Lévesque va se lever pour les questions au niveau des régions. Donc, ça,
soyez sûr et certain. Mais, écoutez, si vous... le ministre dit qu'il va nous
présenter un plan de déploiement, j'en suis sûr et certain et l'équipe aussi,
j'en suis sûr aussi. Ils travaillent fort par rapport à ça. Donc, c'est bon,
Mme la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions? Le député de
René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Avec le
plan, j'aimerais avoir l'organigramme aussi.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'amendement?
S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Une voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'article 39
tel qu'amendé? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise
aux voix. Est-ce que l'article 39 tel qu'amendé est adopté?
Une voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait.
M. le ministre, l'article 40, s'il
vous plaît.
M. Fitzgibbon : Avant ça...
Une voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'article 39 tel
qu'amendé? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise
aux voix. Est-ce que l'article 39 tel qu'amendé est adopté?
Une voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait.
M. le ministre, l'article 40, s'il vous
plaît.
M. Fitzgibbon : Avant ça, j'ai
un amendement pour l'insertion d'un article, c'est ça? C'est bien ça?
Une voix
: …
M. Fitzgibbon : Alors, on va
circuler le document en même temps, puis on…
M. Derraji : …
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Derraji : On va l'appeler
quoi, 39 a?
M. Fitzgibbon : 39.1.
Je vais attendre que les gens l'aient
devant eux.
Alors, article 39.1 :
Insérer, après l'article 39 du projet de
loi, l'article suivant:
39.1. L'article 169 de cette loi est
modifié par le replacement du
deuxième alinéa par les suivants :
«Cependant, afin de… avant de pouvoir
poser sa candidature à la mutation, l'employé visé au paragraphe 2 du deuxième
alinéa de l'article 167 qui n'avait pas complété le stage probatoire requis en
vertu de l'article 13 de la
Loi sur la fonction publique avant son transfert à
la société, doit avoir complété avec succès la durée restante de ce stage à la
société.
Dans le cas où un employé est muté à la
suite de l'application du premier ou du deuxième alinéa, le sous-ministre ou le
dirigeant de l'organisme lui établit un classement conforme à l'avis prévu au
premier alinéa.
Cependant, l'employé visé au paragraphe 2°
du deuxième alinéa de l'article 167 qui, lors de son transfert à la société,
n'avait pas complété la période continue d'emploi requise aux fins de l'article
14 de la Loi sur la fonction publique pour acquérir le statut de permanent et
qui, au moment où il est muté par un… dans un emploi de la fonction publique, n'a
toujours pas complété l'équivalent de cette période en additionnant le temps
accumulé dans la fonction publique avant son transfert à la société et celui
accumulé à titre d'employé de la société, doit compléter la durée manquante de
cette période à partir du jour où il est muté avant d'acquérir le statut de
permanent.»
Commentaire : L'article 39.1, que
propose cet amendement, modifie à son tour l'article 169 de la Loi sur
Investissement Québec pour y ajouter des conditions concernant le stage
probatoire et la période continue d'emploi pour acquérir le statut de permanent
lorsqu'il s'agit de l'exercice du droit de retour par une personne qui n'était
pas fonctionnaire permanent au moment de son transfert chez Investissement
Québec. Le deuxième de ces trois nouveaux amendements correspond
essentiellement au deuxième alinéa, qui est remplacé en y apportant des
modifications nécessaires à la concordance des textes.
C'est ce que mon collègue a expliqué
tantôt en des… beaucoup plus simples.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci, M. le ministre. Y a-t-il des interventions? Député de Nelligan.
M. Derraji : Je pense, le… ce
sous-ministre comprend très rapidement ma question avant que je la pose. Donc,
je vais poser la question à M. le ministre. En français, ça veut dire quoi, le
changement très rapidement? Parce que c'est quand même…
M. Fitzgibbon : ...David va…
M. Derraji : Parce que je
comprends deux choses. Il y a stages probatoires, et il y a la permanence.
Donc, c'est les deux éléments clés. La durée du stage probatoire, c'est
combien? Un an?
M. Bahan (David) : Bien,
c'est ce que j'expliquais à votre collègue tantôt. Dans le fond, le stage
probatoire, c'est le un an. Donc, c'est pour avoir le droit de revenir. C'est
le stage probatoire.
Le deuxième, c'est le classement. Dans le
fond, si la personne revient, puis elle a bonifié son emploi, bien, on a
pouvoir considérer cette bonification-là à l'intérieur des conventions
collectives du gouvernement. Si elle est devenue cadre, on va essayer de… on va
la reconnaître cadre, mais à l'intérieur des conventions.
Puis le dernier paragraphe, c'est pour
obtenir la permanence, qui est le deux ans. Donc, ici, elle a le un an pour
revenir, mais elle n'a pas terminé ses deux ans, donc elle va pouvoir compléter
ces deux ans-là au gouvernement pour être… avoir une pleine permanence.
M. Derraji : O.K. Vous avez
ajouté cet article pour éviter éventuellement certains problèmes. C'est ma
compréhension.
M. Bahan (David) : Oui,
c'est…
M. Derraji : Excellent. Bien,
je comprends, c'est logique.
Le problème que vous avez soulevé, il
cible combien de personnes chez vous, maintenant, en stage probatoire?
M. Bahan (David) : Une
vingtaine de personnes.
M. Derraji : O.K. Donc, cette vingtaine
de personnes ne seront pas lésées. Les règles du jeu sont très claires :
Terminez votre année, terminez vos deux ans, vous allez avoir votre permanence.
Là, les voies de passage IQ sont claires.
• (12 h 20) •
La Présidente (Mme IsaBelle) :
D'autres interventions? Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Juste pour
ma compréhension, «cependant, avant de pouvoir poser sa candidature à la
mutation», donc, avant de pouvoir postuler sur… je suis de la fonction
publique, je m'en vais chez IQ, c'est ça? L'employé visé au paragraphe, qui n'a
pas complété le stage probatoire… donc, il est en bas d'un an… requis en vertu
de l'article 13 de la Loi sur la fonction publique avant son transfert de la
société, doit avoir complété avec succès la durée restante de ce stage…
M. Ouellet : ...pouvoir
postuler sur : Je suis de la fonction publique, je m'en vais chez IQ,
c'est ça? L'employé visé au paragraphe : «...qui n'a pas complété le stage
probatoire — donc, il est en bas d'un an — requis en vertu
de l'article 13 de la Loi sur la fonction publique, avant son transfert de
la société, doit avoir complété avec succès la durée restante de ce stage à la
société». Il faut qu'il aille fait l'année pour pouvoir y aller ou...
M. Bahan (David) : Non,
c'est... Dans le fond, c'est l'exemple, une personne qui a six mois de fait...
Dans le fond, quelqu'un présentement qui n'a pas réalisé son stage probatoire
au gouvernement ne peut pas avoir de mutation, donc elle ne peut pas se
promener.
M. Ouellet : O.K.
M. Bahan (David) : Donc,
quelqu'un qui a fait six mois et qui est transféré chez Investissements... qui
reçoit la lettre, qui décide d'y aller, va devoir finir son autre six mois chez
Investissement Québec pour acquérir ce droit-là de retour dans la fonction
publique.
M. Ouellet : O.K. donc, ça va
être inscrit dans sa lettre. Parce qu'on change bien des choses, là, mais je
comprends bien que la personne va être consciente de ça, c'est-à-dire : Si
tu acceptes, tu as été choisi, tu acceptes, saches que pour ton droit de
retour, minimalement, il faut que tu complètes avec succès ton stage de six
mois là, avant de pouvoir dire : Je n'aime pas ça, je reviens. Ça, je
pense, il faut que ça soit clair.
M. Bahan (David) : Oui, bien,
ça va être dans la loi mais on peut le préciser dans la lettre qui va être
envoyée.
M. Ouellet : O.K. O.K. oui,
parce que la personne, elle, elle swingue, puis elle dit : Ah! je vais
l'essayer deux mois mais je n'aime pas ça. Là, elle ne peut pas.
M. Bahan (David) : Non.
M. Ouellet : Il faut qu'elle
l'essaie minimalement jusqu'à l'acquisition, ou la fin plutôt, de son stage
probatoire, c'est ce que je comprends. O.K. O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions sur l'amendement introduisant un nouvel
article? S'il n'y a pas d'autres interventions, nous allons procéder à la mise
aux voix.
Est-ce que l'amendement introduisant le
nouvel article 39.1 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le nouvel article est adopté.
Nous avons un autre nouvel article si
je...
M. Fitzgibbon : Amendement
pour un article qu'on va rajouter.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui. Oui.
M. Fitzgibbon :
Article 39.2. Mon collègue va passer le... Article 39.2 :
Insérer, après l'article 39.1 du
projet de loi, l'article suivant:
39.2. L'article 170 de cette loi est
modifié
1° par l'insertion, après le premier
alinéa, du suivant:
«Cependant, l'employé visé au paragraphe
2° du deuxième alinéa de l'article 167 n'a le droit d'être mis en
disponibilité dans la fonction publique que si, au moment de la cessation
partielle ou complète des activités de la société, le temps accumulé dans la
fonction publique avant son transfert à la société et celui accumulé à titre
d'employé de la société équivalent au moins à la période continue d'emploi
prévue à l'article 14 de la Loi sur la fonction publique.»
2° par le remplacement, dans le dernier
alinéa, de «lui établit» par «établit à l'égard d'un employé visé au premier ou
au deuxième alinéa».
Commentaire : L'article 39.2 que
propose cet amendement modifie à son tour l'article 170 de la Loi sur
Investissement Québec pour y ajouter des conditions concernant la période
continue d'emploi pour acquérir le statut de permanent lorsqu'il s'agit de
l'exercice du droit de retour par une personne qui n'était pas un fonctionnaire
permanent au moment de son transfert chez Investissement Québec. À la
différence de l'article 169 qui régit le droit de retour au choix de
l'employé, l'article 170 prévoit ce retour en cas de cessation des
activités d'Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui, merci, Mme
la Présidente. Ça fait trois articles que nous avons pour, je ne peux pas dire
corriger, mais pour éclaircir et même statuer sur les modalités de transfert et
de mutation et de droit de retour des employés. Ma question serait toute
simple : Avez-vous parlé de ça avec le syndicat? Est-ce qu'ils ont regardé
ces choses-là? Ils sont d'accord? Ils sont... ça respecte l'esprit de la
convention?
M. Bahan (David) : C'était
leur demande en consultations.
M. Ouellet : Oui, c'est ça.
O.K. mais légalement, parce qu'entre leurs demandes puis les mémoires qu'on a,
puis la transposition, il y a quelques virgules près, mais si vous me dites...
je vais prendre votre parole comme étant force de loi, là. Ils ont été discutés
avec le syndicat et ils sont à leur satisfaction, ça respecte l'esprit de la
convention et, du moins, ça éclaircit certaines zones grises pour préciser le
cheminement possible, tout dépendamment du statut et tout dépendamment du choix
aller-retour, aller possible chez IQ et MEI.
M. Bahan (David) : Dans le
fond ici, c'est l'application... la même application qu'à Revenu Québec quand
il y a eu la création de l'agence. On applique les mêmes dispositions qui ont
été adoptées lors de la création.
M. Ouellet : O.K. O.K. donc,
ces amendements-là ont été discutés avec les centrales syndicales?
M. Bahan (David) : Ils n'ont
pas été discutés avec la centrale parce qu'ils n'étaient pas approuvés ni
adoptés.
M. Ouellet : O.K. Mais il n'y
a pas eu d'échanges avec eux pour dire : On vous a entendu en commission
parlementaire, on irait vers là...
M. Ouellet : ...O.K., O.K.
Donc, ces amendements-là ont été discutés avec les centrales syndicales?
M. Bahan (David) : Ils n'ont
pas été discutés avec la centrale parce qu'ils n'étaient pas approuvés ni
adoptés.
M. Ouellet : O.K. Mais il n'y
a pas eu d'échanges avec eux pour dire : On vous a entendu en commission
parlementaire, on irait vers là.
M. Bahan (David) : Oui. On a
eu... C'est des demandes qu'on a eues de leur part.
M. Ouellet : O.K.
M. Bahan (David) : On a
montré de l'ouverture. Donc, nous, tant que ce n'était pas approuvé par le gouvernement
ni l'Assemblée nationale, on ne peut pas leur confirmer. On ne pouvait pas leur
montrer non plus le détail. Mais on a pris acte de leurs demandes puis on
dépose des amendements pour répondre à ce besoin-là.
M. Ouellet : O.K. Donc, si je
comprends... puis ce n'est pas un reproche, là, si je comprends bien, aujourd'hui,
les centrales syndicales apprennent, en commission parlementaire, pas juste l'amendement
d'hier mais les deux d'aujourd'hui, la teneur des revendications et la façon
dont le gouvernement transcrit ces attentes-là dans la loi pour circonscrire
certaines craintes, certaines zones grises aussi et certaines modalités qui
sont juste un copier-coller de ce qui s'est déjà fait ailleurs chez Revenu
Québec et ce qui semble, dans certains cas, avoir été, je ne veux pas dire
apprécié, mais qui a fait la job. C'est ce que je comprends.
M. Bahan (David) : Oui.
M. Ouellet : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de Nelligan.
M. Derraji : Merci pour les
clarifications. Même logique : si aujourd'hui c'est... Je ne sais pas,
est-ce qu'il y a un autre 39.3 qui s'en vient?
Des voix
: ...
M. Derraji : O.K. Bon. 39.4
aussi?
Une voix
: ...
M. Derraji : O.K. Non, mais...
Parce que, là, écoutez, ça vient... Au fait, ça touche les trois que vous avez
ajoutés, ça touche les employés. Moi, je veux juste une question d'ordre
général. C'est très bien que vous avez démontré de l'écoute parce que nous
avons tous, en commission parlementaire, entendu le syndicat. Ma question, elle
est très claire : Ce que nous avons devant nous aujourd'hui, les articles
que vous proposez, que nous sommes en train de discuter, s'ils sont votés,
demain, le syndicat avec qui vous avez échangé n'a pas de contraintes et ils
acceptent l'amendement tel que formulé devant nous aujourd'hui?
M. Bahan (David) : De notre
compréhension, ils vont être contents des amendements qui seraient adoptés.
Donc, c'était une de leur demande, puis on donne suite à leur demande, donc,
pour nous, il n'y aura pas d'enjeu à l'adoption de ces articles-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député de Nelligan, oui.
M. Derraji : Avez-vous eu des
échanges par rapport à ces ajouts ou à ces amendements? Je sais que nous, nous
sommes en train de discuter, mais au moins est-ce qu'ils appuient là où vous
voulez faire atterrir l'article ou l'amendement que nous avons devant nous maintenant?
Avec les trois, parce que, là, on parle... Il y a trois nouveaux articles.
M. Bahan (David) : Bien,
comme je vous ai dit, on a eu... ma collègue a eu plusieurs discussions avec
les syndicats sur le besoin, bien comprendre le besoin. On n'a pas donné les
écrits légaux aux syndicats. Mais on a eu plusieurs rencontres pour comprendre,
puis c'était une de leurs revendications. Puis l'objectif avec les trois amendements,
c'était de donner suite à leurs demandes, là, mais en se basant sur ce qui a
déjà été fait dans d'autres cas.
M. Derraji : O.K. Donc les amendements
que nous avons devant nous reprennent à la fois les demandes des syndicats et
ce qui a été fait ailleurs dans des cas similaires.
M. Bahan (David) : Tout à
fait. Puis je vous dirais même, même pour nous, c'est positif parce que c'est beaucoup
plus facile dans la gestion des transferts, puis l'objectif, c'est de garder
les gens soit au ministère ou chez IQ. Donc, pour nous, c'est très positif là.
M. Derraji : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a... Oui, député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui, merci, Mme
la Présidente. J'ai bonne confiance aux gestionnaires d'Investissement Québec
et du MEI pour l'application de ces nouvelles dispositions. On va quand même
faire quelques vérifications parce que, des fois, le diable se cache dans les
détails, puis, tu sais, je prends votre parole aux mots, là, c'est-à-dire...
Puis je vous comprends, là, vous n'avez pas échangé les amendements mais vous
avez tenu compte de leurs arguments pour transmettre dans la loi des
facilitants pour éviter toute zone grise. J'espère qu'il n'en aura pas
d'autres. Mais, tu sais, on va adopter aujourd'hui cet article-là, mais je
tiens à dire qu'on va quand même avoir une petite discussion avec les membres
syndicaux parce qu'ils vont les avoir vus ce matin. Alors on se garde le droit,
en toute convenance de peut-être revenir, s'il y a consentement, aux
amendements déposés peut-être pour aller chercher quelques précisions ou
s'assurer que tout le monde a bien entendu et bien compris les mêmes
dispositions. Mais si le ministre est d'accord, moi, là, j'ai... ça semble me
satisfaire, oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Bien, je pense
que... De toute façon, je n'ai pas les procédures, là. Ça, ça devient public
quand, ces amendements-là?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Là, là. Là.
M. Fitzgibbon : Là. Bien,
parfait. Alors vous pouvez leur parler. Je ne sais pas si on va pourvoir... Je
ne sais pas si on va accepter de faire les changements mais je n'ai pas de
problème avec ça du tout. Au contraire, on essaie de respecter leurs demandes,
là, on a fait du mieux qu'on a pu, mais… Allez-y.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien.
M. Ouellet : Merci.
• (12 h 30) •
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, s'il n'y a pas d'autres interventions, nous allons procéder au vote, à
la mise aux voix. Est-ce que l'amendement introduisant le nouvel article 39.2
est adopté?...
12 h 30 (version non révisée)
M. Fitzgibbon : …je ne sais pas
si on va accepter de faire les changements, mais je n'ai pas de problème avec
ça du tout, au contraire. On essaie de respecter leurs demandes, on a fait du
moins qu'on a pu, mais… Allez-y. On n'a pas de problème avec ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien.
M. Ouellet : Parfait. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Donc, s'il n'y a pas d'autres interventions, nous allons procéder au vote, à la
mise aux voix. Est-ce que l'amendement introduisant le nouvel article 39.2
est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le nouvel article 39.2 est adopté. Nous avons un amendement d'un
nouvel article.
M. Fitzgibbon : Il est court.
Je vais le lire, il y en a quand même qui n'ont pas eu l'article, ça se lit
très court.
Article 39.3. Insérer, après
l'article 39.2 du projet de loi, l'article suivant :
39.3. L'article 171 de cette loi est
modifié par la suppression de «le premier alinéa de».
Commentaire. L'article 39.3 qui
propose cet amendement modifie à son tour l'article 171 de la Loi sur
Investissement Québec, par concordance avec les modifications apportées à
l'article 170 de cette loi. En effet, il n'y a plus lieu de préciser, à
l'article 171, le renvoi au premier alinéa de l'article 170 puisque
dans ce dernier article, deux alinéas portent désormais sur la mise en
disponibilité.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement introduisant le nouvel
article? S'il n'y a pas d'interventions, nous allons procéder à la mise aux
voix.
Est-ce que l'amendement introduisant le
nouvel article 39.3 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, nous allons, M. le ministre, lire l'article 40.
M. Fitzgibbon : Oui.
Article 40. L'article 182 de
cette loi est modifié par le remplacement de «du Développement économique,
de l'Innovation et de l'Exportation» par «de
l'Économie et de l'Innovation».
Ça, c'est simple. C'est beau.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Y a-t-il des interventions sur l'article 41?
M. Fitzgibbon : 40.
M. Derraji : Ce qui facilite
maintenant l'acronyme MEI.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
40, oui, excusez, j'étais rendue à 41. Je m'excuse. Alors, est-ce que
l'article… Oui, oui, oui. Est-ce qu'il y a des interventions sur
l'article 40?, pardon. Oui.
M. Derraji : Juste une petite
intervention. J'espère que… Je sais que le ministre est très favorable à
l'exportation, j'en pense et je suis convaincu que le fait d'enlever
«l'Exportation», c'est juste pour que ça soit juste MEI, et non pas MEIE.
M. Fitzgibbon : Et je le
confirme, j'irais plus loin que ça, ce que votre collègue ministre avait avant
en science, c'était aussi… la science de... Le titre aurait été trop long.
Alors, je pense que je suis d'accord avec la simplification, mais ça n'enlève
pas le «commitment» qu'on a envers la science et l'exportation.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait, alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'article 40?
Alors, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 40
est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. M. le ministre, l'article 41.
M. Fitzgibbon : Oui.
L'article 41. La Loi sur le Centre de
recherche industrielle du Québec (chapitre C-8.1) est abrogée.
Ça veut dire quoi, ça veut dire que…
Commentaire. L'article 41… abroge la loi…, la loi du CRIQ, puisque la loi
devient caduque en raison de la fusion avec celle d'Investissement Québec. Je
pense que c'est clair.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Y a-t-il des interventions sur l'article 41? Oui. Député de Nelligan.
M. Derraji : Oui. Juste une
petite question. Juste… ce que je dois comprendre avec cet article que la Loi
sur le Centre de recherche industrielle du Québec sera abrogée dans la nouvelle
loi, donc sera étudiée dans ce projet de loi?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin, veuillez vous présenter avant de répondre à la question.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Mathieu Paquin de la direction des affaires juridiques au
ministère des Finances, Écononie, Innovation, Tourisme. Alors, essentiellement,
on abroge la loi, donc on la supprime, elle disparaît. Alors, on ne l'étudie
pas parce que ce qui était fait par le CRIQ va être fait par IQ. Ces
dispositions-là ont déjà été étudiées d'ailleurs quand on a revu la mission
d'IQ, et une fois la fusion consommée, on abroge la loi.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui, juste pour…
avoir des experts-légistes avec nous, on n'aurait pas été mieux d'adopter 42
avant 41? 42, on conclut la fusion, on l'adopte, puis après ça, on abroge 41?,
juste pour que je comprenne, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Question légale. Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente, en fait, oui, c'est vrai, une question ici d'usage.
Essentiellement, c'est que de la façon où on rédige les lois, et je ne vous dis
pas que c'est une bonne ou une mauvaise façon de faire, c'est comme ça qu'on
les fait au Québec depuis des temps immémoriaux. On fait les… En fait, on fait
la partie importante de la loi, celle qui dure, ensuite, on fait ce qu'on
appelle les dispositions modificatives, donc les changements de concordance
dont, notamment, les abrogations, et ensuite on règle les questions de droit
transitoire. Et, dans le présent contexte, régler les modalités de la fusion,
même si, intellectuellement, c'est effectivement avant de supprimer la loi qui
va devenir vieille. Par usage, on le présente après. Alors, c'est pour ça que
42 est après 41…
M. Paquin (Mathieu) :
...les abrogations, et ensuite on règle les questions de droit transitoire. Et,
dans le présent contexte, régler les modalités de la fusion, même si,
intellectuellement, c'est effectivement avant de supprimer la loi qui va
devenir vieille, par usage, on le présente après. Alors, c'est pour ça que 42
est après 41.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Merci pour les explications. Y a-t-il d'autres interventions sur
l'article 41?
M. Ouellet : Oui, ça me tente
de jaser. Si on ne s'entend pas sur la date de fusion, tu sais, une fois
qu'elle est abrogée, là... Je vous entends, là, tu sais, ça fait que, si on ne
s'entend pas, on dit : M. le ministre, nous autres, avril 2020, ce n'est peut-être
pas bon, ce serait plutôt juin 2020, puis on amende, puis un discute, puis
finalement, tu sais, on l'a abrogé, on n'a plus de levier. Je comprends
l'usage, là, mais juste pour être certain, là, on aurait pu faire 42, on
s'entend sur la date d'abrogation... la fusion, pardon, puis, après ça, on
abroge. Parce que, là, j'ai l'impression de me lier en l'abrogeant, j'arrive à
la fusion, je n'ai plus rien à dire, on vient de l'abroger, tout ça n'existe
plus. À moins que je ne me trompe. Je suis peut-être dans les patates, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Peut-être
juste porter à l'attention du député, Mme la Présidente, l'article 100 du projet
de loi, qui prévoit les dispositions d'entrée en vigueur, les
articles 41... Donc, partant de l'abrogation à 49, donc tout ce qui
concerne la transition... vont entrer en vigueur au 1er avril 2020, donc on
peut... Ou on pourrait effectivement étudier 42 avant 41, mais, dans les
faits, une fois qu'on va arriver à l'article 100, c'est là où la décision
de fusion va se prendre.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : J'ai
fini de jaser.
Des voix: Ha,
ha, ha!
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur
l'article 41? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à
la mise aux voix. Est-ce que l'article 41 est adopté?
Des voix:
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Parfait. Merci. M. le ministre, nous allons à
l'article 42.
M. Fitzgibbon : Bon,
j'ai un autre amendement. J'ai un amendement pour une nouvelle...
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Un nouvel article?
M. Fitzgibbon : Un
nouvel article.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Parfait.
M. Fitzgibbon : Je
vais le passer aux gens.
M. Derraji : ...
M. Fitzgibbon : 41.1,
oui.
M. Derraji : ...
M. Fitzgibbon : Oui, aussi, probablement.
M. Derraji : ...
M. Fitzgibbon : Ah oui, oui,
oui. Il y en a combien?
Des voix
: ...
M. Paquin (Mathieu) : 41.1 à
41.7.
M. Fitzgibbon : 41.7. Il va y
en avoir pas mal, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
O.K. Alors, attention? Woup! Woup! Woup! Attention!
M. Derraji : J'ai une proposition...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Attendez, s'il vous plaît. Attendez.
M. Fitzgibbon : Juste pour
donner le contexte, avant qu'on commence, là, il y en a six sur les sept, ou
cinq sur les six par rapport aux ports... port avec un t, pas un c. Parce qu'on
a quatre ports qui s'en viennent à Bécancour, pour la gestion, ça fait qu'on va
parler de ça, les ports fédéraux qui ont été transférés. Puis le dernier, c'est
sur Innovatech, qu'on élimine. C'est juste pour donner un peu de contexte.
Donc...
M. Derraji : Juste une...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Un instant, M. le ministre. Oui, M. le député de Nelligan.
M. Derraji : J'ai une
proposition. Est-ce que c'est possible d'avoir l'ensemble des amendements d'un
seul coup? Comme ça, ça va nous faciliter le suivi, s'il vous plaît?
M. Fitzgibbon : Je ne les
lirai pas un après l'autre, là.
M. Derraji : Hein?
M. Fitzgibbon : Je ne les
lirai pas un après l'autre...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On va y aller un nouvel article à la fois. Est-ce que vous voulez donc qu'on
suspende quelques instants, le temps de faire cette distribution-là?
M. Derraji : Oui, oui, s'il
vous plaît.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On va suspendre quelques instants. Bonne suggestion.
(Suspension de la séance à 12 h 38)
(Reprise à 12 h 51)
M. Fitzgibbon : Article 42...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Un instant, M. le ministre. Alors, oui, M. le ministre, de... l'article 42, si
vous pouvez le lire. Excusez-moi.
M. Fitzgibbon : Article
42 :
Section II
Dispositions transitoires particulières
1. Fusion du Centre de recherche
industrielle du Québec et d'Investissement Québec
«42. Le Centre de recherche industrielle
du Québec est fusionné à Investissement Québec le 1er avril 2020.
«À compter de cette date, le Centre
continue son existence dans Investissement Québec et leurs patrimoines n'en
forment alors qu'un seul.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'article 42? Député de Vimont.
M. Rousselle : Ça fusionne, je
comprends. Mais il y a du personnel là-dedans?
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Rousselle : Donc, les deux
deviennent à ce moment-là une...
M.
Fitzgibbon : Les gens du CRIQ deviennent des employés d'IQ.
M. Rousselle : Donc, c'est-u la
même chose pour ceux qui ne sont pas permanents, quoi que ce soit, ou c'est... Parce
que, là, il y a des permanents, sûrement, là, mais depuis tout à l'heure que
j'entends, là, qu'il y en a qui ne sont pas permanents, ou occasionnels.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Un instant. Qui répond? Qui veut répondre?
M. Fitzgibbon : Me Paquin va
répondre.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin, à vous la parole.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Alors, ici, on est en présence d'une fusion de deux personnes
morales, alors on applique ce qu'on appelle la théorie de l'entonnoir. Alors,
tout ce qui est au CRIQ s'en va dans IQ, et ça ne fait plus qu'un tout qui est
homogène. Alors, l'entièreté des relations juridiques... on va le voir par
après, les articles le détaillent un peu, mais l'entièreté des relations
juridiques, que ce soient des contrats individuels de travail ou des conventions
collectives, ça suit, ça passe d'IQ, ça s'en va... c'est-à-dire, ça passe du
CRIQ, ça s'en va chez IQ.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Il y a maître... M. Bahan également qui veut...
M. Bahan (David) : Peut-être
une précision. Le CRIQ a ses propres conventions collectives, donc n'est pas
comme dans la fonction publique en tant que telle. Donc, eux n'ont pas le droit
de faire des mutations au gouvernement actuellement. Donc, il n'y a pas le lieu
de prévoir les mêmes règles de retour dans la fonction publique, parce que présentement
ils ont leurs propres conventions puis ils ne sont pas dans les conventions,
là, de la fonction publique, là. Donc, les gens se retrouvent dans
Investissement Québec, maintiennent leurs conditions et continuent d'opérer, de
réaliser leur mandat à l'intérieur d'Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Maître... Monsieur... Député de Vimont.
M. Rousselle : Merci de la
précision. Mais ça, je comprends que, justement, ce n'est pas la même chose,
j'avais compris ça. Mais, encore là, la personne qui est probatoire ou est en
attente d'avoir sa probation, est-ce que c'est comme maître nous a expliqué,
que c'est dans l'entonnoir, puis il va avoir sa permanence après le temps qu'on
l'a demandée... qui est prévu?
M. Paquin (Mathieu) : Dans le
fond, c'est... les conventions continuent de s'appliquer, parce que ces
gens-là, ce n'est pas des classes qu'il y avait chez Investissement Québec
avant, donc c'est des classes particulières, c'est des gens en science, des
gens en physique, donc ils ont leurs propres conventions, elles continuent de
s'appliquer, et ça... les règles s'appliquent. Si les gens avaient une... Je ne
les connais pas, je n'ai pas le détail. Mais, s'ils avaient une probation, eux,
c'est... le compteur continue. Donc, ça, pour ça, il n'y a rien qui change, là.
Puis c'est les nouvelles conventions qui vont être négociées dans le futur avec
les syndicats et Investissement Québec, là, qui vont faire foi des conditions.
Mais, à la fusion, c'est les mêmes conventions qui continuent de s'appliquer,
là.
M. Rousselle : Donc, si je
comprends bien, deux conventions collectives différentes puis qui, à un moment
donné, quand il y en a une qui va être à renouveler, bien, les deux vont se
renouveler, puis on va... C'est en plein ça?
M. Paquin (Mathieu) : C'est
ça.
M. Rousselle : Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan.
M. Derraji : Je pense qu'il a
répondu à ma question.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Il a répondu à votre question? Parfait.
M. Derraji : Juste une
dernière clarification. Donc, là, à l'heure actuelle, vous allez jongler avec
deux conventions collectives, celle du CRIQ, celle d'Investissement Québec. Au
renouvellement, tout le monde sera plus sur une seule convention collective,
c'est celle d'Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Derraji : Ah! non, non, ce
n'est pas... Non, non.
M. Bahan (David) : Mais je ne
peux pas parler pour Investissement Québec, parce que c'est dans leurs
opérations de négocier...
M. Derraji : …de conventions
collectives, celle du CRIQ, celle d'Investissement Québec. Au renouvellement, tout
le monde sera plus sur une seule convention collective, c'est celle d'Investissement
Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Mais le…
Je ne peux pas parler pour Investissement Québec parce que c'est dans leurs
opérations de négociation des conventions, mais ce que je comprends, c'est que
c'est des conventions qui sont séparées. Donc, il… C'est des classes d'emplois
qui sont complètement… C'est des classes différentes d'emplois. Donc, ce qu'on
comprend, c'est qu'ils vont maintenir des conventions séparées. Pour les gens
du CRIQ, ils vont avoir une convention; les gens d'Investissement Québec vont
avoir des… financier, il va avoir des conventions. C'est le plan, mais ça peut
évoluer dans le futur, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres… Oui, député de Nelligan.
M. Derraji : Juste pour me
préciser une chose : Les gens du CRIQ, avec la fusion avec Investissement
Québec, ils vont venir avec leur convention. Cette convention se termine quand?
Une voix
: …
M. Bahan (David) : Oui. Ce
qu'on me dit, c'est qu'ils viennent juste de la négocier. Donc, on n'a pas… je
n'ai pas la durée, là, mais dans le fond, eux, c'est que ça se maintien. Les
conditions de leur… se maintient, puis ça se poursuit, la.
M. Derraji : O.K..
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député de Vimont.
M. Rousselle
: Ça me
rappelle des fusions qu'il y a eu, comme entre autres… Bien, là, vous n'étiez
pas au monde quand il y a eu des fusions… Quand il y a eu fusion à ville Laval…
en tout cas, je recule de bien loin, là, mais c'est que là, vous êtes en train
de me dire, c'est que, dans la même boîte, il va avoir des gens qui vont avoir
un salaire, puis l'autre va avoir un autre salaire. Donc, ils vont avoir des
emplois différents, je comprends, mais c'est… Ils vont être rémunérés d'une
manière différente puis ils vont avoir des congés, peut-être, différents, parce
que là tout suit ça là. C'est ça que vous êtes en train de me dire?
Puis ça me fait plaisir faire de
l'histoire un peu, là. Il n'y a pas de problème.
M. Bahan (David) : Il
faudrait… Bien, c'est… Oui, il va des… Dans le fond, il y a certaines
conditions qui vont être différentes parce que c'est complètement des postes
qui sont différents. Ça fait que c'est sûr qu'on ne peut pas… ça ne se compare
même pas, là. C'est deux tâches différentes, ce n'est pas le même genre de
formation. Mais là, après ça, dans le détail, les vacances, tout ça, je ne
pourrais pas vous répondre, là. Il faudrait vraiment que… avoir quelqu'un, un
expert des conventions collectives de ces organisations-là, là, mais c'est…
Puis c'est clair qu'il va avoir des conditions qui vont être différentes, puis
je ne peux pas vous dire, même lesquelles qui sont meilleures que lesquelles,
là, mais c'est des tâches qui sont… ça ne se compare pas, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Merci.
M. Rousselle
: Juste en
réflexion toujours, il n'y a pas une possibilité de mettre dans… Dû au fait
qu'on s'en va dans… Je prends toujours, là, l'idée de l'entonnoir, là, c'est
parce que c'est une bonne idée, là, c'est vraiment… Je vois vraiment où ça s'en
va. Dû au fait que ces gens-là s'en aillent… Je comprends qu'elle a été
renouvelée dernièrement. Et l'autre, je ne… on ne sait pas combien de temps.
Vous devez savoir, l'autre, quand est-ce qu'elle va être renouvelée. On ne peut
pas à un moment donné, prévoir que, quand ça va arriver, cette affaire-là,
qu'il y ait une autre négociation qui se fasse prématurément, un exemple?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Bonne
question. Comme je vous dis, je n'ai pas l'information pour entrer dans ce
niveau de détails là au niveau des technicalités, là. Ça fait partie beaucoup
d'éléments que ce qui… que… nouvelle organisation va devoir gérer à l'interne,
là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin, vous voulez répondre?
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
Bien…. enfin, ou je pourrais peut-être compléter un peu. Quand ce genre de
fusion là se produit, que ça soit au sein d'organismes publics ou au sein
d'entreprises privées… C'est un peu quelque chose qui s'était produit, quoique
de façon légèrement différente, à l'époque où il y a eu la fusion entre IQ et
la SGF parce que, de mémoire, la SGF, ce n'était pas du personnel syndiqué. Le
Code du travail, qui régit les relations collectives de travail, va trouver
application, et c'est pour ça, en fait, qu'on ne prévoit rien à l'égard des
conventions collectives dans le projet de loi parce qu'on laisse aller le droit
commun des relations collectives du travail là-dessus qui est prévue par le
Code du travail. Donc, comme on le disait précédemment, c'est l'entonnoir. Les
conventions collectives vont lier IQ, et puis, par la suite, on laisse
appliquer les règles générales du Code du travail avec les négociations puis
les choses viennent se replacer avec le temps.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député…
M. Rousselle
: Est-ce
que c'est le même syndicat? Parce que là, en plus que je suis en train de
réfléchir, là, ce n'est même pas… si ce n'est même pas le même syndicat, bien
beau l'entonnoir, mais ça va se bousculer, justement, dans l'entonnoir tout à l'heure,
là. Ça va… Ça ne sera pas drôle.
M. Fitzgibbon : Je peux… On
finit, là…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui.
• (13 heures) •
M. Fitzgibbon : Je vais juste
faire un commentaire pour qu'on conclue. Moi, je n'ai pas la réponse à la
question, là. Pour moi, les conventions, ce n'est pas grave qu'il en ait des
différentes, mais je peux vous dire une chose, par contre : Les gens du
CRIQ que j'ai rencontrés, là, ils sont super excités. Là, ils voient tout d'un
coup leur incorporation dans l'engin d'Investissement Québec pour pouvoir
promouvoir ce qu'ils ont fait, là. Ils sont… Musique à leurs…
13 h (version non révisée)
M. Fitzgibbon : ...on finit,
là. Je vais faire un commentaire pour... Moi, je n'ai pas la réponse à la
question, là. Pour moi, les conventions, ce n'est pas grave qu'il y en a des différentes.
Mais je peux vous dire une chose, par contre, les gens du CRIQ que j'ai
rencontrés, là, sont superexcités parce que là ils voient tout d'un coup leur
incorporation dans l'engin d'Investissement Québec pour pouvoir promouvoir ce
qu'ils ont fait. Alors, ils sont... musique à leurs oreilles. ...ça va être des
problématiques relationnelles, syndicales, je ne sais pas, là, mais les
employés sont contents.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, je vous remercie pour votre belle collaboration.
Mais, compte tenu de l'heure, nous allons
suspendre les travaux jusqu'à 15 heures. Merci. Et nous revenons ici à
15 heures.
(Suspension de la séance à 13 heures)
15 h (version non révisée)
(Reprise à 15 h 3)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est beau, alors nous sommes en onde. Alors, merci aux membres de la commission
qui sont à l'heure. Nous allons commencer. Alors, je rappelle au député de René-Lévesque
et au député de Rivière-du-Loup—Témiscouata que nous sommes en onde. Merci.
Alors la Commission de l'économie et du
travail reprend ses travaux. Je demande à toutes les personnes dans la salle de
bien vouloir éteindre la sonnerie leurs appareils électroniques.
Je vous rappelle que la commission est
réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 27, Loi
concernant principalement l'organisation gouvernementale en matière d'économie
et d'innovation. À la suspension de nos travaux ce matin, nous en étions à
l'étude de l'article 42 du projet de loi.
Est-ce qu'il y a d'autres interventions
sur l'article 42 de ce matin? Est-ce qu'il y a d'autres interventions?
Je vous invite à aller le chercher. Nous
avons commencé. Les discussions pourront se poursuivre plus tard, s'il vous
plaît. Sinon, on va passer à la mise aux voix. Merci.
Des voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions à l'article 42 de ce matin?
M. Ouellet : ...Oui, merci...
Une précision, Mme la Présidente, sur l'article 42. Évidemment, on a parlé
beaucoup du CRIQ. On l'intègre complètement à l'intérieur même de la structure
d'Investissement Québec. Mais nous avions des interrogations quant à
l'indépendance au niveau de la recherche. Le CRIQ étant une entité autonome, maintenant
sera inclus à l'intérieur d'Investissement Québec, et j'aimerais ça un peu
entendre le ministre sur est-ce que c'est une prétention ou une crainte non
fondée? Si oui, tant mieux. Sinon, pourquoi...
M. Ouellet : ...nous avions
des interrogations quant à l'indépendance au niveau de la recherche. Le CRIQ,
étant une entité autonome maintenant, sera incluse à l'intérieur d'Investissement
Québec. Et j'aimerais ça un peu entendre le ministre sur : est-ce que
c'est une prétention ou une crainte non fondée. Si oui, tant mieux, sinon,
pourquoi le CRIQ devrait craindre de son indépendance de recherche, considérant
qu'il sera maintenant sous le, je ne veux pas dire le joug, mais sous la
gouverne d'Investissement Québec et que leurs travaux pourraient être, je vous
dirais, orientés vers une recherche beaucoup plus, je ne veux pas dire... qui
amènerait des, comment je pourrais dire, qui amènerait des retombées beaucoup
plus tournées vers l'économie plutôt qu'une recherche qui pourrait mener à
déterminer des secteurs d'innovation qui nous amèneraient, au final, à
considérer quand même la recherche fondamentale importante.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Alors, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Bien, en fait,
oui, je vais répondre, votre crainte est la raison pourquoi on a fait ça. C'est
que c'est exactement pour être sûr qu'ils focussent sur l'économie et non pas
sur la recherche fondamentale. Je pense qu'il faut distinguer, au gouvernement,
les organes qui font de la recherche fondamentale, je pense à Mila, IVADO. Le
CRIQ, c'est carrément, dans ma tête, une vitrine technologique pour
l'automatisation parce que c'est notre gros problème au Québec. On parle de 25,
30 automatisations, on devait être à 50. Alors, pour corriger, selon moi, la
lacune en termes d'adoption des nouvelles technologies d'automatisation, le
CRIQ va être intégré carrément dans Investissement Québec. Je vais aller plus
loin que ça, quand je regarde des Dassault, des Siemens — j'ai visité
Dassault récemment à Wichita — le CRIQ, c'est bien, là, mais il faut
mettre des stéroïdes dessus en termes de machines, de 3D, tout le côté
ingénierie.
Alors, ça va être carrément la raison
pourquoi on va... Votre crainte, là, c'est ça qu'on fait. Moi, je veux que le
CRIQ ça soit uniquement basé sur aider nos PME du Québec à s'automatiser.
Alors, on va, non seulement... On va s'assurer qu'il n'y ait pas de
fondamentale, parce que fondamentale, c'est de la recherche... ça va être
ailleurs, ça.
M. Ouellet : Qui va choisir
les mandats, M. le ministre? Est-ce que c'est le CRIQ qui... bien, je CRIQ, je
dis le CRIQ...
M. Fitzgibbon : Bien, en fait,
c'est Investissement Québec qui va utiliser le CRIQ comme étant un outil de
démonstration pour nos PME. Le CRIQ déjà avait ça. Le CRIQ était indépendant,
entre guillemets, mais était là pour présenter aux entreprises quelle pourrait
être la teneur d'une robotisation. Là, tout ce qu'on fait, c'est l'intégré à
l'intérieur de IQ. Mme Pinsonnault, qui va être responsable de la stratégie,
bien, elle, elle va utiliser le CRIQ comme un outil dans sa boîte à outils.
Alors, on va possiblement avoir d'autres
lieux physiques, on travaille beaucoup le RSRI. Le RSRI est un autre organisme
où on a des équipements, alors on va tout s'assurer qu'on puisse... Enfin, pour
répondre à la question, le mandat, c'est Investissement Québec qui va être
responsable d'identifier les sociétés qui sont capables d'utiliser la
robotisation, l'automatisation, ce n'est pas toutes les compagnies. Et celles
qui ne sont pas capables de l'utiliser, bien, les aider à le devenir. Le CRIQ
devient un outil dans le coffre à outils.
M. Ouellet : Juste pour bien
comprendre, M. le ministre, donc le CRIQ, anciennement, trouvait un potentiel
et s'assurait, lorsqu'il avait trouvé ce créneau-là, de discuter avec des
entreprises pour aller un peu plus loin. Là, je crois que comprendre que le but
recherché, c'est qu'avec Investissement Québec, nous sommes en relation directe
avec les entrepreneurs. Voici les potentiels identifiés pour lesquels les
entreprises sont déjà intéressées. Allons plus loin, demandons, dans le fond, à
l'équipe, l'ancienne équipe du CRIQ qui sera maintenant une équipe incluse dans
Investissement Québec, de supporter ces recherches-là, pas supporter mais
supporter cette filière-là à travers leur recherche appliquée.
M. Fitzgibbon : Oui, puis en
fait, la réalité, c'est que dans l'intérieur du CRIQ, tu vas avoir deux genres
d'efforts. Tu vas avoir l'effort des gens qui vont dire : Portes de garage
Garaga, voici comment on pourrait vous aider à faire une automatisation. Tu vas
avoir d'autres personnes qui vont être à l'affut de ce qui se passe chez
Dassault, chez Siemens, les grands équipementiers du monde, parce qu'on ne va
pas... le CRIQ est limité un petit peu.
Alors, il y a des gens qui vont devoir
comprendre les nouveaux outils, on s'en va à Hanovre encore, au mois de mars,
la foire du magnifique 1.0, le CRIQ est là, là. Après ça, Denis Hardy était là,
là, ça va être Lyne Dubois, cette année, là. Tout le monde est là pour voir ce
qui se passe. Alors, ils ont un rôle aussi de vigie internationale à savoir
quelles sont les patentes qui marchent, puis un rôle d'exécution, s'assurer que
nos PME soient connectées avec ce qui est disponible.
M. Ouellet : Donc, je crois
comprendre que mes craintes ne sont pas fondées, M. le ministre?
• (15 h 10) •
M. Fitzgibbon : Bien, non.
Vous avez amené un point important aussi, c'est dire : Est-ce qu'on peut
se limiter à ce qu'on connaît? La réponse, c'est non, parce que c'est sûr que
ce qu'on connaît au CRIQ, beaucoup de PME pourraient en bénéficier, mais il
faut que le CRIQ continue à évoluer aussi. Je ne suis pas en désaccord que le
CRIQ doit évoluer, mais je pense que le focus principal, pour moi, c'est :
prenons notre coffre à outils, appliquons-le. Mais, pendant ce temps-là, il
faut qu'il y ait des gens qui... Parce que la technologie robotique, elle
évolue au mois. Alors, je pense qu'aussi bons on puisse être, au CRIQ, si on ne
fait rien pour bonifier l'offre, on pourrait devenir caducs en termes
d'efficacité...
M. Fitzgibbon : ...bien,
pendant ce temps-là, il faut qu'il y ait des gens qui... Parce que la
technologie robotique, elle évolue au mois. Alors, je pense qu'aussi bons on
puisse être, au CRIQ, si on ne fait rien pour bonifier l'offre, on pourrait
devenir caducs en termes d'efficacité.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions sur l'article 42? Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Juste une question. Je ne sais pas si on adresse cet enjeu un peu
plus tard ou pas et je ne sais pas si, présentement, il y a des surplus
accumulés au CRIQ. S'il y en a, est-ce que ces surplus accumulés vont migrer
vers Investissement Québec ou est-ce qu'ils doivent aller au fonds consolidé?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre, vous voulez que ça soit M. Bahan qui réponde. Oui, M. le
sous-ministre.
M. Bahan (David) : Il
faudrait que je vérifie, mais je pense que c'est une dette cumulée.
Des voix
: ...
M. Leitão : ...bonne chance.
Une voix
: Vous avez
laissé une dette.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Est-ce qu'il y a d'autres interventions pour l'article?
M. Leitão : ...même si c'est
une dette accumulée, mais donc ça ne... Que ça soit surplus ou dette, ça ne
vient pas au ministère, ça s'en va au fonds général ou...
M. Bahan (David) : C'est
consolidé avec IQ.
M. Leitão : Avec IQ. C'est
consolidé dans... O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Y a-t-il d'autres interventions sur l'article 42? Oui.
M. Ouellet : ...on peut voter
sur division sur l'article?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui.
M. Ouellet : O.K. Parfait.
Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, tout à fait. Alors, nous allons à la mise aux voix de l'article 42.
Est-ce que l'article 42 est adopté?
Des voix
: Adopté.
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté de ce côté-ci, oui. Alors, nous allons revenir aux feuilles que vous
avez reçues ce matin, aux amendements d'un nouvel article, 41.1 jusqu'à 41.7.
On va y aller nouvel article par nouvel article ou amendement par amendement.
Alors, M. le ministre, 41.1.
M. Fitzgibbon : Oui. Je
m'excuse. Article 41.1 : Insérer, après l'article 41 du projet
de loi, ce qui suit :
Loi sur la société du parc industriel et
portuaire de Bécancour
41.1. L'article 5 de la Loi sur la
Société du parc industriel et portuaire de Bécancour est modifié par l'ajout, à
la fin, de l'alinéa suivant :
«Le conseil comprend de plus deux
observateurs désignés respectivement par le ministre et le ministre des
Transports. Ces observateurs participent aux réunions du conseil, mais n'ont
pas droit de vote.»
Commentaire. Dans le contexte où la Loi de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour sera
modifiée afin de permettre à la Société du parc industriel et portuaire de
Bécancour, entre autres, d'assurer l'exploitation de certaines installations
portuaires à l'extérieur de Bécancour, cet amendement introduit une
modification à cette loi afin que le conseil d'administration de la société
comporte deux observateurs nommés respectivement par le ministre de l'Économie
et de l'Innovation et par le ministre des Transports.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement du
nouvel article? Députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : La
raison pour laquelle on est obligés de faire cette modification-là, c'est parce
que les responsabilités vont changer pour le port de Bécancour.
M. Fitzgibbon :
Sous votre gouvernement, il a été décidé que quatre ports qui étaient gérés par
le fédéral étaient pour transférer au Québec. Quand Cacouna, Matane et
Rimouski, Gaspé, alors ces quatre ports-là, deviennent de juridiction
provinciale, puis c'est la seule place où on peut le gérer parce qu'il n'y a
pas de société portuaire du Québec, alors, on a décidé de les faire gérer par Bécancour,
qui ont leurs propres installations.
Donc, ici, c'est de la
gestion opérationnelle des quatre ports, et, comme j'ai... ce matin, le
développement régional... ou le développement d'affaires des ports va être
laissé à la municipalité. Matane va s'occuper de trouver ses...
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Députée de Saint-Henri, oui.
Mme Anglade :
Oui. Est-ce qu'il y a eu des consultations par rapport à ça, par rapport à la
décision pour le transfert puis la gestion?
M. Fitzgibbon :
Bien, entre nous autres, là.
Mme Anglade :
«Entre nous autres», ça veut dire quoi?
M. Fitzgibbon :
Les ministres, là, puis les... Le ministère des Transports, nous autres, le
premier ministre, le Conseil des ministres.
Mme Anglade :
O.K. Puis les gens impliqués dans ces décisions...
M. Fitzgibbon :
Oui, oui, oui. ...gens de Bécancour veulent ça, eux autres, bien oui. Parce que
la réalité, c'est qu'il fallait donner ça à des gens qui savaient comment gérer
des... portuaires puis, bon... ne pas l'envoyer à Baie-Comeau, mais... pas à Sept-Îles,
mais c'était plus logique de l'envoyer à Bécancour. Mais ça va être
probablement temporaire, là. Je ne sais pas qui est le nouveau ministre des
Transports au fédéral, là, mais on va essayer d'avoir tous les ports qui vont
s'en venir chez nous.
Mme Anglade : Excusez-moi,
qu'est-ce qui va être temporaire?
M. Fitzgibbon : J'espère avoir
tous les ports du Québec sous juridiction provinciale.
Mme Anglade : O.K. Donc...
Mais qu'est-ce qui va être temporaire, à ce moment-là, dans ce que...
M. Fitzgibbon : Bien là, on a
une structure temporaire à Bécancour, là. À un moment donné, peut-être qu'on va
avoir une société portuaire. On va peut-être avoir...
M. Fitzgibbon : ...avoir tous
les ports... chez nous.
Mme Anglade : Excusez-moi,
qu'est-ce qui va être temporaire?
M. Fitzgibbon : J'espère avoir
tous les ports du Québec sous juridiction provinciale.
Mme Anglade : O.K. Donc, quand
vous dites... mais qu'est-ce qui va être temporaire, à ce moment-là? Dans ce
que...
M. Fitzgibbon : Bien là, on a
une structure temporaire, à Bécancour. À un moment donné, peut-être qu'on va
avoir une société portuaire, on va peut-être avoir... On met ça là pour un bout
de temps puis on verra plus tard.
Mme Anglade : Puis la seule
décision ici, c'est d'ajouter deux observateurs sur le conseil d'administration
parce qu'on élargit les responsabilités?
M. Fitzgibbon : Le mandat du
SPP... whatever, qui est un organe sous le ministère de l'Économie, là, ça ne
serait pas directement au ministre. Là, on leur donne la gestion de ces
quatre ports-là parce qu'on trouve important que le ministère de
l'Économie et le ministère des Transports soient observateurs pour que ce soit
une bonne transition.
Mme Anglade : O.K. Puis en
termes de... dans le transfert, je veux juste comprendre, au niveau... entre le
transfert du fédéral au provincial, en termes de personnes touchées, de
structure, quels sont les impacts avec cette transition-là?
M. Fitzgibbon : Bien, le gros
impact c'est les sommes d'argent qui viennent avec. Il y avait eu une
négociation que vous aviez faite à l'époque où c'est... en haut de
100 millions de dollars qui vient avec parce qu'il y a des terrains
contaminés à Rimouski, entre autres, développement économique, l'entretien...
Donc, il y avait eu une négociation qui avait été faite, donc on assume que ça
va être suffisant pour compenser. Les employés...
(Consultation)
M. Fitzgibbon : Non, c'est...
Bécancour doit engager une ou deux personnes de plus pour s'occuper des ports.
Mme Anglade : ...combien
d'employés dans les ports? Puis on parle de... O.K., combien d'employés dans
les ports? Mais ces employés-là vont se rapporter à qui directement, à ce
moment-là? Directement à Bécancour? Mais on ne sait pas de combien de personnes
dont il s'agit?
M. Fitzgibbon : Bien, c'est
peut-être... 20 personnes? Je ne sais pas. La réponse... je n'ai pas de
réponse ici.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Y a-t-il d'autres interventions? Alors, député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Très bien. Alors,
si je comprends bien, le port de Bécancour, comme les autres, vient maintenant
sous la juridiction provinciale. La Société du parc industriel de Bécancour
existe déjà, et donc, c'est cette société-là qui va maintenant aussi
administrer le port, si j'ai bien compris. C'est ça? O.K. Ça aurait pu très
bien, aussi, que donc, les quatre ports dont c'est question, auraient pu tomber
sous la juridiction du ministère des Transports. C'était comme ça au
gouvernement fédéral, je pense, c'était le... Transports Canada. Pourquoi
est-ce qu'on n'a pas gardé ça au ministère des Transports du Québec?
M. Fitzgibbon : Les transports
ne gèrent pas de ports au Québec. Puis, en fait, l'expertise est meilleure à
Bécancour qu'aux transports. Bécancour gère un port déjà. C'est la raison...
Transports, il y en ont assez, là, faire les routes...
M. Leitão : Ils ont beaucoup
de choses à faire, je comprends bien, mais il me semble qu'avec tout ce qui se
passe en termes, justement, de transports, ça aurait été logique, même... En
tout cas, je ne veux pas faire une grosse histoire avec ça, il me semble
seulement que ça aurait été plus logique de garder l'administration des ports
au ministère des Transports. C'est tout.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui, merci, Mme
la Présidente. Donc, pour un peu reprendre les propos du collègue de
Robert-Baldwin, nous devons trouver une solution pour le
1er janvier 2020, suite à l'entente entre le fédéral et le Québec
pour la prise de possession de quatre ports. Et donc, la solution la plus
adéquate, à ce moment-ci, c'est la solution proposée par le ministre. C'est ce
que je comprends.
M. Fitzgibbon : C'est la seule
solution.
M. Ouellet : C'est la seule
solution. Oui parce qu'il y a la STQ, mais je comprends que ce n'est pas une
bonne solution présentement. O.K.
Deuxième chose, vous nous avez parlé tout
à l'heure que c'est une solution temporaire et que ça pourrait migrer vers
autre chose. Le gouvernement va probablement réfléchir s'il ne créera pas une
nouvelle société ou une nouvelle unité qui pourrait gérer les autres ports du
Québec. Ça, je pense que la réflexion doit continuer puis je suis d'accord avec
vous.
La partie la plus importante de mon
intervention, c'est de s'assurer — et vous l'avez dit tout à
l'heure — que les différentes régions du Québec qu'ils ont ces
ports-là chez eux, mais sous juridiction québécoise, ils puissent travailler à
leur propre développement, et ça, je vous ai entendu le dire tout à l'heure. La
question que j'ai pour vous : Quelle sera la relation entre ces entités ou
ces organisations ou ces municipalités-là sur le territoire et la Société du
parc industriel et portuaire de Bécancour? Est-ce qu'il y aura des
consultations, des comités? Comment ça va fonctionner? Est-ce que ça, c'est
déjà réfléchi ou arrêté?
• (15 h 20) •
M. Fitzgibbon : En partie. Ce
qui va arriver, c'est qu'on va créer une coquille en dessous de Bécancour.
Bécancour va avoir la gestion portuaire, donc peinturer le quai puis s'assurer
que la boule n'est pas rouillée, là. Tout ce qui est développement va être
placé dans les villes, alors les municipalités, alors, qui vont être
représentées dans...
M. Ouellet : …ça, c'est déjà
réfléchi ou arrêté?
M. Fitzgibbon : En partie. Ce
qui va arriver, c'est qu'on va créer une coquille en dessous de Bécancour.
Bécancour va avoir la gestion portuaire, donc peinturer le quai puis s'assurer
que la… n'est pas rouillée, là. Tout ce qui est développement va être laissé
dans les villes, alors, les municipalités, alors, qui vont être représentées,
dans la coquille, dans une forme à définir. C'est sûr qu'il va falloir qu'ils
soient en arrimage avec la gestion portuaire parce que, bon, il faut être
pratiques, là, ces ports-là sont assez limités dans ce qu'ils peuvent faire.
Mais, néanmoins, tu sais, s'il y a des… s'il y a du démarchage qui est fait
pour des nouveaux utilisateurs, bien, il faut que la gestion soit en arrimage.
Donc, ils vont être… Je ne sais pas si ça va être un conseil d'administration,
un comité aviseur… ça va être un…
Des voix
: …
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui. Alors, M. le sous-ministre, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Vous allez
le voir dans les amendements suivants. Dans le fond, c'est qu'on va permettre à
Bécancour de créer une filiale qui va spécifiquement gérer ces quatre ports-là,
et ils vont pouvoir mettre sur le conseil de cette filiale-là les différentes
personnes des régions pour s'assurer qu'elles soient représentées. Donc, la
gestion au jour le jour va se faire de… dans le fond, à l'intérieur de cette
filiale-là. Les préoccupations des gens des régions vont être prises en compte
là, là.
M. Ouellet : O.K. Autre
précision, on sait que ce transfert des ports fédéraux là au Québec est venu
avec une enveloppe budgétaire. Est-ce que ces argents-là sont transmis à la
corporation ou ils sont toujours dans les coffres du gouvernement du Québec,
et, selon les besoins de la Société du parc industriel et portuaire de
Bécancour pour faire des améliorations ou des rénovations, ils devront demander
la permission pour mettre la main sur l'argent, ou l'argent va exister, et
c'est eux qui vont pouvoir effectivement… pas l'administrer, mais l'affecter
aux dépenses tel que nécessaire pour les différents ports du Québec couverts
par cette entente-là, là?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Oui. Bien,
dans le fond, c'est le ministère du Transport qui a reçu les sommes du
gouvernement fédéral. Mon collègue m'indique, probablement qu'il va avoir un
compte à fin déterminée pour faire le suivi, et il va probablement y avoir une
entente avec Bécancour pour décaisser les sommes nécessaires, là, à l'entretien
puis à l'opération des ports, là. Donc, l'enveloppe du fédéral va être dédiée à
ça.
M. Ouellet : Dédiée à ça,
taguée à ça.
M. Bahan (David) : Oui. Avec
un compte où on fait la comptabilité de ces sommes-là, là.
M. Ouellet : O.K., O.K.
Juste, peut-être… Merci de la précision, j'apprécie. Je pense que ça serait
important… Je vais passer le message au ministère de l'Économie, mais, je
pense, ça serait important que, dans le ministère des Transports, on soit
capable aussi de trouver dans leur reddition de compte annuellement cet
endroit-là d'argent affecté directement au port et de voir un peu leur
évolution. Si c'est au ministère des Transports, je n'ai pas de problème, mais
il faudrait qu'on soit capable d'y avoir accès pour voir à quel niveau on est
rendus parce que, tel que certains collègues de la banquette ministérielle
l'ont soulevé tout à l'heure, il va en manquer, et donc on aura un travail de
représentation encore à faire. Je pense, ça serait important d'avoir l'heure
juste annuellement.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Alors la parole est au député de
Robert-Baldwin.
M. Leitão : C'est qu'il y a
quelque chose que je n'avais pas compris avant, et je viens de comprendre maintenant.
Donc, c'est les quatre ports qui sont donc transférés au gouvernement du
Québec. Pouvez-vous juste me les rappeler, lesquels? Donc, c'est Bécancour,
Cacouna…
M. Fitzgibbon : Cacouna,
Rimouski puis Gaspé… C'est Matane. Matane, excusez-moi.
M. Leitão : Matane. Donc, ces
quatre ports-là vont être administrés par la Société du parc industriel et
portuaire de Bécancour?
M. Fitzgibbon : Exact.
M. Leitão : C'est la société
du parc industriel de Bécancour qui va gérer ces quatre ports-là? Moi, je
trouve ça un peu particulier, Mme la Présidente, parce que j'aurais pensé que
justement, le ministère des Transports aurait été l'entité appropriée pour
faire ça. Vous savez, dans ce… La Société du parc industriel et portuaire de Bécancour,
quelle est l'expertise particulière qu'elle a pour gérer quatre ports?
M. Fitzgibbon : Alors, réponse
à la question, sur échelle de zéro à 10, 10 étant l'expert, le zéro étant zéro
expertise, Transports sont zéro puis Bécancour est sept. Il y a… Pour moi, ce
n'était même pas une question. Le ministère des Transports n'a jamais géré un
port. On peut leur montrer, peut-être, là, mais je pense qu'ils en ont assez à
faire, là. Alors, je pense que c'était la seule option qu'on avait. Est-ce que,
dans le futur, si on ramasse tous les ports du Québec, on aura une autre
discussion? Sûrement. À ce moment-ci, il n'y a même pas d'option, selon moi.
C'est la seule option disponible.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Alors, député de Nelligan.
M. Derraji : Merci, Mme la
Présidente. Je… Tout à l'heure, nous avons eu une discussion par rapport au
fait de ramener ça dans ce projet de loi, mais moi, ce qui m'intéresse, c'est
la suite. La suite… Vous avez parlé d'éventuellement des négociations, si j'ai
bien compris, avec le fédéral, des… C'est quoi, la suite de la gestion des
ports selon vous après qu'on fait atterrir ça dans le projet de loi
d'Investissement Québec?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Bécancour va
gérer les quatre ports. Je ne comprends pas la question.
M. Derraji : Non. Tout à
l'heure…
M. Fitzgibbon : Je me suis
trompé, je m'excuse.
M. Derraji : Non, non, ce
n'est pas grave. En fait, tout à l'heure, vous avez dit que l'idéal, ça serait,
je vais dire, une autre patente qui va gérer l'ensemble des ports. Moi, ce qui
m'intéresse…
M. Derraji : …d'Investissement
Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) : M.
le ministre.
M. Fitzgibbon : …Bécancour va
gérer les quatre ports. Je ne comprends pas la question.
M. Derraji : Non. Tout à
l'heure…
M. Fitzgibbon : …je m'excuse.
M. Derraji : Non, ce n'est pas
grave. En fait, tout à l'heure, vous avez dit que l'idéal, ce serait, je vais
dire, une autre patente qui va gérer l'ensemble des ports. Moi ce qui
m'intéresse, c'est cette patente-là, et dans combien de temps, et c'est quoi la
stratégie que vous voyez? Je sais que, probablement, on part sur des
hypothèses, mais ça va nous aider, probablement, à comprendre le raisonnement
derrière ramener ça dans ce projet de loi, momentanément, dans une durée bien
déterminée, parce qu'il y a une vision, par la suite, où vous voulez ramener
l'ensemble de ces ports et non pas le laisser rattaché à une loi sur Investissement
Québec.
M. Fitzgibbon : Écoutez, je
vous comprends très bien, là, mais c'est très hypothétique. Je ne me sais même
pas c'est qui le ministre des Transports au fédéral, là, je n'ai pas lu mes
courriels, là. C'est une… C'est Garneau? Bon, même… Oui, c'est bon, c'est une
discussion que j'ai eue avec lui déjà, là.
M. Derraji : O.K.
M. Fitzgibbon : Si on parle
d'un an, deux ans, trois ans… Je ne veux pas parler de ça aujourd'hui parce que
ma tête n'est pas encore faite. Je ne ventilerai pas ce que je veux faire. Je
vous dis juste que je pense que, pour le Québec, de voir la… maritime du
Québec, qui va être… par les Québécois, pour tous les ports du Québec, ça fait
du sens, puis je pense que le fédéral, je pense que ça fait du sens aussi.
Alors, laissez-moi aller migrer vers ça, là, c'est un nouveau chapitre, là,
qu'on veut faire. Alors, je ne vais pas me mettre dans une boîte aujourd'hui
puis vous dire qu'est-ce qui va arriver alors que je suis en train de réfléchir
à comment on va le faire.
Pour le projet de loi, là… focussons sur
le projet de loi. Les quatre ports qu'on hérite du fédéral, il faut qu'ils
aillent à quelque part, ils s'en vont à Bécancour. On verra plus tard si on
crée un autre patente, mais avant de créer d'autres choses, il faut avoir… il
faut commencer par opérer, là, on opère ça dans trois semaines, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan.
M. Derraji : En fait, c'est le
ministre qui me pousse à naviguer dans ses patentes avec lui, parce que j'aime
naviguer dans ses patentes, parce que j'adore toujours lui poser la
question : Où il veut atterrir? En fait, ce n'est pas moi qui aie inventé
les patentes, M. le ministre, c'est que vous m'avez piqué ma curiosité… que
vous avez une idée derrière la tête par rapport à la gestion des ports, avec
une stratégie maritime autre, mais je veux juste savoir que le fait de ramener
ça dans ce projet de loi, ce n'est pas… a une durée limitée dans le temps.
C'est qu'un jour, tout ça sera ailleurs dans un autre projet de loi ou une
autre stratégie, entre guillemets, maritime, en fonction de vos échanges ou
négociations avec le fédéral, par rapport à la gestion des ports. Est-ce que
c'est ça que je dois comprendre?
M. Fitzgibbon : Il est
possible que dans 100 ans, ce soit à la même place. Je n'ai pas de
contrôle. Quand tu fais une transaction, tu as deux côtés de la «trade», là,
moi, je suis d'un côté de la «trade», de l'autre bord, je n'ai aucune idée où
ça va aller. Alors, aujourd'hui, il faut assumer que c'est une permanence. Je
ne peux pas être plus simple. J'ai trop parlé, là. Donc, ça va être permanent
par Bécancour… Le choix, c'est Bécancour ou c'est David Bahan, ou MEI, ou c'est
moi. C'est Bécancour.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : Au total, il
resterait combien de ports à transférer, là, au niveau fédéral?
M. Bahan (David) : Combien
qu'il resterait?
Mme Anglade : Oui. Il reste…
M. Fitzgibbon : Tous les
autres ports.
Mme Anglade : O.K.
M. Fitzgibbon : 8, il y en a
8.
M. Bahan (David) : Québec,
Montréal, Trois-Rivières, Sept-Îles, Port-Cartier, Baie-Comeau,est-ce qu'il
fait…
Des voix
: …
Mme Anglade : Trois-Rivières,
Sept-Îles, Saguenay…
M. Fitzgibbon : …8 ou 9, là.
M. Bahan (David) : Je n'ai
pas le chiffre exact…
Mme Anglade : O.K. Alors, mais
la question que j'aurais dans toute cette discussion-là : Pourquoi est-ce
nécessaire d'avoir un projet de loi? Puis, M. le ministre, je sais que
maintenant vous dites que c'est permanent, mais tantôt on avait dit temporaire.
Pourquoi la nécessité d'avoir le projet de loi, puis de l'intégrer au projet de
loi maintenant?
M. Fitzgibbon : …
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. Bahan, M. le sous-ministre.
M. Bahan (David) : Bien, la
raison est simple, c'est qu'on hérite de quatre ports, on doit être
opérationnels. C'est en mars, là, j'ai parlé de début 2020, mais c'est
mars. Il faut être opérationnels, donc il faut engager les gens au central, il
faut préparer toute la logistique pour opérer ça, et Bécancour n'a pas le droit
présentement, il opère à Bécancour, donc il faut élargir son mandat, il faut
prévoir la gouvernance nécessaire pour incorporer les préoccupations des gens
des régions, parce que le C.A. de Bécancour, actuellement, c'est pour opérer un
port à Bécancour. Là, on veut élargir son mandat. Donc, il faut le préparer
pour être capables d'être opérationnels en mars l'année prochaine. Donc, on ne
pouvait pas donner ce mandat-là sans changer la loi, donc il faut absolument le
faire par loi.
Mme Anglade : O.K. Donc, il
n'y a pas de décret ou quoi que ce soit du genre?, c'est vraiment une loi qui
permet de…
M. Bahan (David) : C'est que
la mission, c'est de faire des opérations portuaires et et de parc industriel à
Bécancour, dans la loi actuellement, donc si on ne vient pas dire : Vous
allez le mandat aussi de gérer d'autres ports que peut vous confier le
gouvernement, bien, ils ne peuvent pas le faire.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Robert-Baldwin.
• (15 h 30) •
M. Leitão : Oui. Je ne sais
pas qu'est-ce que les gens de Rimouski vont penser de ça, mais je ne suis pas
sûr qu'ils vont être extrêmement ravis que leur port va être géré de Bécancour…
15 h 30 (version non révisée)
M. Bahan (David) : ...bien,
ils ne peuvent pas le faire.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Oui. Je ne sais
pas qu'est-ce que les gens de Rimouski vont penser de ça mais je ne suis pas
sûr qu'ils vont être extrêmement ravis que leur port va être géré de Bécancour.
Et, de toute évidence, vous avez soumis ça ici par amendement donc la décision
a été prise rapidement récemment, sinon ça aurait été déjà incorporé dans le
projet de loi. Alors, j'aimerais juste savoir quel a été le cheminement de ce
raisonnement. Pourquoi, soudainement, on a des amendements qui vont adresser
cette question ici? Pourquoi pas il y a quelques mois quand on avait préparé le
projet de loi ou plus tard en 2020? Je trouve ça juste un peu curieux que
soudainement... Puis je n'ai pas de problème de principe contre ça, je ne suis
pas contre ça de principe mais juste un peu curieux de voir pourquoi,
soudainement, on se retrouve avec ça par amendement.
M. Fitzgibbon : Vous avez pas
mal raison, la décision a été prise... après trois mois, deux, trois mois. On
aurait pu le faire il y a deux, trois mois, là, probablement qu'on a oublié
tout simplement, alors on corrige.
M. Leitão : Bien. O.K. je
répète encore : Je ne suis pas sûr que les gens de Rimouski vont être très
contents de voir leur port... Parce qu'évidemment il y a un autre modèle, les
modèles, c'est que les ports soient administrés localement par des sociétés à
but non lucratif localement. Bon, bien, écoutez. Je ne veux pas faire...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Y a-t-il d'autres interventions. Député de... On va laisser la parole
au député de René-Lévesque avant. Oui.
M. Ouellet : Oui. Juste pour
aider à la compréhension du collègue de Robert-Baldwin. Il a été proposé aux
municipalités de décider ce qu'ils faisaient. Baie-Comeau a décidé de ne pas
embarquer, a créé sa propre corporation et vit avec des avantages et des
inconvénients. Dans le cas des autres municipalités, ils ont décidé que c'était
comme ça que ça allait fonctionner, ils étaient à l'aise avec ça. Et donc moi,
la prétention que j'ai, c'est qu'ils ne seront pas déçus d'apprendre
aujourd'hui qu'il n'y a pas de vide juridique. Et, comme le ministre l'a dit
tout à l'heure, pour ce qui est de la gestion, il y aura une, il a appelé ça
une coquille, disons, une filiale, c'est ça, qui pourrait travailler au
développement et se veut temporaire. Et donc, ils avaient l'opportunité de
créer leur propre OBNL mais ils n'ont pas choisi de le faire pour des raisons
qui leur appartiennent.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci pour les explications. Députée de Saint-Henri—Sainte-Anne, avez-vous
d'autres commentaires?
Mme Anglade : C'est juste par
rapport au conseil d'administration. Le choix de deux observateurs, puis ça, ce
n'est pas un changement qui est temporaire, c'est un changement qui est
permanent, juste ajouter des gens, il est basé sur quoi, ce choix de simplement
ajouter les observateurs? Parce qu'avant j'imagine qu'au niveau fédéral il y
avait des représentants du fédéral dans la gestion des ports, mais d'où ça
vient?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : On voulait
avoir des gens du transport parce que... On voulait des gens qui étaient pour
être... s'assurer qu'il y ait une... comment je pourrais dire, qu'il y ait une
homogénéité, qu'il y ait une bonne transition, qu'il y ait un souci de
s'occuper de ces ports-là. Puis déjà sur le port... sur le Bécancour, on a
quelqu'un d'Investissement Québec qui est là en permanence, on a déjà des gens
d'affaire qui sont là. On voulait, c'est ça, une transition pour être sûr que
les gens... Maurice Richard, qui est le P.D.G. du Bécancour, ait un focus sur
les quatre autres ports. Il n'y aurait pas de raison plus que ça. On ne voulait
pas changer la structure du conseil d'administration, ils sont cinq ou six au
conseil, c'est assez, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autres interventions,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement introduisant
le nouvel article 41.1 est adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors le nouvel article 41.1 est adopté. M. le ministre, l'article...
ou l'amendement pour l'article 41.2, s'il vous plaît.
M. Fitzgibbon : Oui. Article
41.2 :Insérer, après l'article 41.1 du projet de loi, l'article
suivant :
41.2. L'article 11 de cette loi est
modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «Un président-directeur général de la Société est nommé par le
gouvernement pour une période» par «Le gouvernement, sur la recommandation du
conseil d'administration, nomme le président-directeur général en tenant compte
du profil de compétence et d'expérience approuvé par le conseil. Le
président-directeur général est nommé pour un mandat»;
2° par le remplacement du deuxième alinéa
par le suivant :
«En cas d'absence ou d'empêchement du
président-directeur général, le conseil d'administration peut désigner une
personne qui assume des responsabilités de direction sous l'autorité immédiate
du président-directeur général pour en exercer les fonctions.».
Explication : Cet amendement vise
d'abord à actualiser les dispositions relatives à la nomination du président
directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour
afin de prévoir la recommandation du conseil d'administration et de
l'approbation par celui-ci du profil de compétence et d'expérience dont le
gouvernent doit tenir...
M. Fitzgibbon : ...les
fonctions.
Explications. Cet amendement vise d'abord
à actualiser les dispositions relatives à la nomination du président directeur
général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, afin de
prévoir la recommandation du conseil d'administration et l'approbation par
celui-ci du profil de compétences et d'expérience dont le gouvernement doit
tenir compte. Il vise ensuite à préciser les règles relatives au remplacement
du président directeur général en cas d'absence ou d'empêchement.
Enfin, le remplacement du deuxième alinéa
de l'article 11 a aussi pour effet de supprimer une règle permettant le
cumul des fonctions de président directeur général et de président du conseil
d'administration.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? La députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : On comprend ici
que, ce qu'on veut faire, c'est de s'assurer que le conseil d'administration
soit impliqué dans la décision de la nomination du président directeur général.
C'est...
M. Fitzgibbon : Oui. En fait,
il y a beaucoup de ça qui vient directement de Bécancour.
Mme Anglade : Oui, oui, j'imagine.
M. Fitzgibbon : Ils nous ont
demandé de corriger un peu les choses. N'est-ce pas, Mathieu?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, Me Paquin, vous vouliez dire quelque chose. Allez-y.
M. Paquin (Mathieu) :
Absolument pas, Mme la Présidente, mais mon non verbal disait oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
D'accord. Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement
introduisant le nouvel article 41.2 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le nouvel article 41.2 est adopté. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui.
Article 41.3. Insérer, après l'article 41.2 du projet de loi,
l'article suivant:
L'article 17 de cette loi est modifié
par l'ajout, à la fin, des alinéas suivants :
«Le deuxième alinéa s'applique, avec les
adaptations nécessaires, à la personne morale ou la société de personnes qui
est contrôlée par la société.
Une personne morale est contrôlée par la société
lorsque cette dernière détient, directement ou par l'entremise de personnes
morales qu'elle contrôle, plus de 50 % des droits de vote afférents aux
titres de participation de la première ou peut élire la majorité des
administrateurs;
«Une société de personnes est contrôlée
par la société lorsque cette dernière en détient, directement ou par
l'entremise de personnes morales qu'elle contrôle, plus de 50 % des titres
de participation. Toutefois, une société en commandite est contrôlée par la
société lorsque celle-ci ou une personne morale qu'elle contrôle en est le
commandité.»
Commentaire. Cet amendement vise à prévoir
que les conditions, déterminées... Excusez, je ne sais pas lire. Cet amendement
vise à prévoir que les conditions déterminées par le gouvernement, à
l'intérieur desquelles sont fixées les normes et barèmes de rémunération, les
avantages sociaux et les autres conditions de travail des membres de son
personnel de la société soient également applicable aux sociétés par actions ou
de personnes que pourrait contrôler la société.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? La députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : Je veux juste
m'assurer de la nécessité. Pourquoi c'est important de mentionner ça dans le
projet de loi? Qu'est-ce qu'on...
M. Fitzgibbon : Le Trésor.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Alors, en fait, et comme ça a été annoncé par les propos du
ministre précédemment, on va permettre à la Société du parc industriel et
portuaire de Bécancour de confier l'administration des quatre ports qui sont
transférés par le fédéral à une filiale. C'est l'amendement qui a été remis
mais qui n'a pas été étudié encore, qui introduit un article 41.6, qui
vient modifier l'article 24 de la loi qui prévoit ça. Dès lors
qu'on parle de filiales, ça suscite des inquiétudes auprès du Conseil du trésor
qui se charge d'encadrer les relations de travail, qu'elles soient
individuelles ou collectives. L'article 17 de la Loi sur la Société du
parc industriel et portuaire de Bécancour, si vous regardez les documents qui
ont été remis, on voit donc le deuxième alinéa : «Sous réserve des
dispositions d'une convention collective, la société détermine par règlement les
normes et barèmes de rémunération, avantages sociaux et autres conditions de
travail de son personnel, conformément aux définitions définies par le
gouvernement.» Le «conformément aux définitions définies par le gouvernement»
réfère, en raison de l'article 37 de la Loi sur l'administration publique,
au Conseil du trésor. Donc, le Conseil du trésor se sert de ce pouvoir-là pour
encadrer les barèmes de rémunération des employés non syndiqués de différents
organismes, comme la SPIPB, qui ont un article comme l'article 17 dans
leur loi. Or, quand on commence à créer ou à prévoir dans la loi que de tels
organismes peuvent avoir des filiales, ils sont inquiets de ne pas disposer du
même pouvoir sur les filiales.
Donc, l'amendement qu'on fait ici, à leur
demande, c'est essentiellement de venir dire que le deuxième alinéa s'applique avec
les adaptations nécessaires à la personne morale ou à la société de personnes
qui est contrôlée par la société, ce qui, en pratique, est une filiale, pour
conférer au trésor son pouvoir non seulement sur la société, mais sur les
filiales de la société.
• (15 h 40) •
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a
pas d'autre...
M. Paquin (Mathieu) : ...avec
les adaptations nécessaires, la personne morale ou à la société de personnes
qui est contrôlée par la société, ce qui en pratique est une filiale, pour
conférer au trésor son pouvoir non seulement sur la société, mais sur les
filiales de la société.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a
pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que
l'amendement introduisant le nouvel article 41.3 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, l'article 41.3 est adopté. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui.
Article 41.4. Insérer, après l'article 41.3, l'article suivant :
«41.4. L'article 18 de cette loi est
modifié par la suppression du deuxième alinéa.»
Commentaire. Cet amendement vise à prévoir que le
règlement intérieur de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour
n'est plus sujet à l'approbation du gouvernement. Les règlements intérieurs
d'organismes publics ne sont généralement plus soumis à l'approbation du
gouvernement.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions. S'il n'y a pas intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement introduisant le... Vous
avez une intervention? Oui, député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Dans le fond, on
fait du dépoussiérage si je comprends bien, c'est quelque chose qui n'était
plus applicable et on en profite présentement pour le dépoussiérer?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Excusez-moi...
M. Ouellet : Dans le fond,
l'explication, c'est que ce n'était plus applicable, donc on en profite, vu
qu'on est dans la loi présentement, pour faire un peu de dépoussiérage et
d'enlever une disposition qui était rendue inapplicable?
M. Fitzgibbon : Ça vient de
Bécancour eux-mêmes parce qu'on a voulu ouvrir, ils nous ont dit : On a
une liste de choses à faire, puis on était d'accord avec la suppression.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Alors, est-ce que l'amendement
introduisant le nouvel article 41.4 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, l'article 41.4 est adopté. M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 41.5. Insérer, après l'article 41.4 du projet de loi,
l'article suivant :
«41.5. L'article 22 de cette loi est
modifié par le remplacement de ce qui précède le paragraphe 1°, par ce qui
suit :
«22. La société peut acquérir de gré à gré
ou, avec l'autorisation du gouvernement, par expropriation.»
Cet amendement... Le commentaire. Cet amendement
vise à permettre à la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour
d'acquérir, de gré à gré, certains immeubles sans qu'il ne soit nécessaire
d'obtenir à chaque fois l'approbation du gouvernement.
Le gouvernement conserve néanmoins, en
vertu de l'article 26 de la loi constitutive de la société, le pouvoir de
fixer certaines limites et certaines modalités à l'acquisition de certains
immeubles, de même qu'il peut, indirectement, limiter l'exercice de ce pouvoir
en limitant la capacité d'endettement de la société, ce qui est le cas
actuellement. En effet, le décret 112-2018 du 14 février 2018 prévoit que
la société ne peut, sans l'autorisation du gouvernement, qui porte au-delà de 1 million
de dollars le total de ses emprunts en cours et non encore remboursés.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci, Mme la
Présidente. Je suis un peu perplexe, parce que je ne vois pas de différence
entre le... ce qui est ajouté et — quand on va à la fin de votre
feuille des modifications apportées — ce qui est ajouté et ce qui
était déjà là.
M. Fitzgibbon : Vas-y, vas-y.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Alors, si on regarde bien, ce qui apparaît, c'est que le nouveau
texte dit : «la société peut acquérir de gré à gré ou, avec l'autorisation
du gouvernement, par expropriation». Donc, si la société acquiert de gré à gré,
elle n'a pas besoin de l'approbation du gouvernement, seulement si elle le fait
par voie d'expropriation, alors que l'article actuel, c'est «peut avec
l'autorisation du gouvernement acquérir de gré à gré ou par expropriation»,
donc, même si c'est de gré à gré, ça prend une autorisation du gouvernement.
M. Leitão : Donc, maintenant,
pour les acquisitions de gré à gré, elle n'a plus besoin d'avoir l'approbation
explicite du gouvernement. Elle peut procéder de gré à gré.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) :
Exactement, Mme la Présidente, sous réserve, toutefois, que, si elle devait,
pour faire une acquisition de gré à gré, contracter un emprunt qui porterait
les emprunts auxquels elle est autorisée au-delà de la limite.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de... pardon.
M. Leitão : Et la...
Excusez-moi. Et la question de limite, le million de dollars et tout ça, c'est
défini ailleurs dans le projet de loi? Parce que le changement qu'on fait ici
est très précis, c'est très minime.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, c'est un changement très précis, à 22, et la limite de
1 million à laquelle il est fait référence dans le commentaire, elle est
prévue par un décret qui prend... en vertu de l'article 26 de la Loi sur la
Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, lequel n'est pas modifié
par le projet de loi.
M. Leitão : Merci...
M. Leitão : ...c'est très
minime.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, c'est un changement très précis, à 22, et la limite de
1 million à laquelle il est fait référence dans le commentaire, elle est
prévue par un décret qui prend... en vertu de l'article 26 de la Loi sur la Société
du parc industriel et portuaire de Bécancour, lequel n'est pas modifié par le projet
de loi.
M. Leitão : Merci. Je veux
juste souligner que je trouve que c'est très bien... donner l'autorisation de
procéder par expropriation, qu'elle puisse le faire, mais avec l'autorisation
du gouvernement, je pense que c'est sage de le faire comme ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Merci.
Juste pour une précision. Au-delà du fait que c'est expropriation versus gré à
gré, là, maintenant, la société va travailler à gérer d'autres ports ailleurs,
sur d'autres territoires. Je veux juste bien comprendre l'article, là. Donc,
«tout immeuble ou droit réel situés dans son territoire d'activité qu'elle juge
nécessaire au développement et à l'exploitation de ce territoire», est-ce que
ce territoire d'activité comprend les territoires de Matane, Gaspé, Rimouski ou
Cacouna? Parce que, quand j'arrive au deuxième alinéa, là, c'est bien écrit,
«tout immeuble ou droit réel situés en dehors de son territoire d'activité,
mais à l'intérieur du territoire de la ville de Bécancour». On lui a donné un
nouveau droit de gestion, mais là, je veux savoir si c'est elle qui va faire
des acquisitions de gré à gré ou des expropriations sur d'autres territoires, autres
que celui de son territoire d'activité, tel quel connu dans la loi actuelle.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Mme la
Présidente, la réponse est non. On va voir, quand on va arriver à l'article où
on donne le mandat pour... où on établit, en fait, le pouvoir de donner le
mandat d'administrer les ports, on ne touche pas au territoire d'activité de la
société tel qu'il est défini à l'annexe de la Loi sur la société du parc industriel
et portuaire de Bécancour, donc son territoire d'activité demeure celui de
Bécancour, tel qu'il est actuellement défini.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement introduisant l'article
41.5. Est-ce que l'amendement introduisant l'article 41.5 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci. Donc, l'article 41.5 est adopté. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article 41.6.
Insérer, dans l'article 41.5 du projet de loi, l'article suivant :
41.6. L'article 24 de cette loi est
remplacé par le suivant :
24. La société exécute également tout
autre mandat que lui confie le gouvernement en raison de l'expertise développée
dans l'exercice dans sa mission. Les frais sont alors à la charge du gouvernement
dans la mesure que celui-ci détermine. Lorsque le gouvernement le prévoit la société
peur déléguer l'exécution d'un tel mandat à une société par actions qu'elle
constitue et dont elle détient toutes les actions.
Le gouvernement peut, de plus, prévoir les
règles selon lesquelles la société doit composer le conseil d'administration
d'une telle société par actions. En cas de conflit, ces règles ont préséance
sur le statut et le règlement intérieur de cette société. L'article4
s'applique à cette société par actions avec les adaptations nécessaires. Un tel
mandat peut être exécuté à l'intérieur du territoire d'activité de la société.
Commentaire. Cet amendement vise à
permettre à la société du parc industriel et portuaire de Bécancour d'exécuter
certains mandats qui ne sont pas strictement connexes à sa mission, notamment
parce qu'il vise des activités à l'extérieur de Bécancour. En date des
présentes, on envisage confier à la société d'exploitation les différentes administrations
portuaires cédées par le gouvernement du Canada au gouvernement du Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, on précise qu'un tel mandat peut être exécuté à l'extérieur du territoire
d'activité de la société. Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement
introduisant l'article 41.6? Alors, le député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Merci, Mme
la Présidente. Je vous ai entendu, tout à l'heure, pour ce qui est de la
composition du conseil d'administration, mais là c'est clair qu'on peut le
faire, mais ce n'est pas clair, comment ça va être fait. Est-ce que c'est
voulu, puisque votre idée n'est pas arrêtée encore? «Le gouvernement peut, en
plus de prévoir les règles selon lesquelles la société doit composer les conseils
d'administration»... Donc, si vous prévoyez les règles, de quelle façon elles
seront communiquées ou divulguées? Est-ce que c'est dans la Gazette,
est-ce que c'est par décret ou par règlement? J'aimerais ça, savoir un peu le
cheminement de cette décision-là, là, qui...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Alors, ce sera par décret dans la Gazette officielle.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre... Oui, pardon,
M. le député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. M. le
ministre, à quel moment vous pensez être capable de publier le décret? Parce
que, là, une fois que c'est lancé dans l'espace public, évidemment, on va avoir
plusieurs questions de cette nouvelle possibilité-là, alors est-ce que le
gouvernement a déjà une orientation, en termes de moment, premier trimestre,
deuxième trimestre de 2020, pour la planification du décret?
M. Fitzgibbon : On me souligne
ici, par David, qu'il faut le faire avant le 31 mars 2020.
M. Ouellet : Avant le
31 mars 2020. O.K. Parfait.
M. Fitzgibbon : Avant le
transfert, c'est ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de René-Lévesque.
• (15 h 50) •
M. Ouellet : Oui...
M. Ouellet : ...moment,
premier trimestre, deuxième trimestre de 2020, pour la publication du décret?
M. Fitzgibbon : On me souligne
ici par David qu'il faut le faire avant le 31 mars 2020.
M. Ouellet : Avant le
31 mars 2020. O.K. Parfait.
M. Fitzgibbon : Avant le
transfert, c'est ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui. Je présume,
M. le ministre, qu'avant la publication du décret vous allez discuter avec...
vous, votre équipe allez discuter avec les quatre villes touchées mentionnées
pour savoir de quelle façon ils veulent participer, qui pourraient être les
représentants et quel serait leur nombre.
M. Fitzgibbon : Oui...
regarder ça.
Des voix
: ...
M. Ouellet : ...une dernière
chose. C'est bien la société du port de Bécancour qui va créer la filiale, mais
qui va déterminer le mandat? Est-ce que c'est le nouveau conseil qui va
dire : Écoutez, suite à la création, voici que ce nous, on va faire ou ça
prend le mandat déterminé par la société pour dire : On veut faire ça,
mais il faut créer une filiale? J'essaie de voir qui arrive en premier entre
les deux, là.
M. Fitzgibbon : ...ça va être
nous, le gouvernement slash le ministère de l'Économie, qui va passer par
décret au Conseil des ministres.
M. Ouellet : Vous aussi. O.K.
Parfait. Donc, décret du...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'amendement introduisant le
nouvel article 41.6 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Alors, le nouvel article 41.6 est adopté. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui. Article 41.7 :
Insérer, après l'article 41.6 du projet de loi, ce qui suit :
Sociétés Innovatech
41.7. La Loi sur la Société Innovatech du
Grand Montréal, la Loi sur la Société Innovatech du sud du Québec, la Loi sur
la Société Innovatech Québec et Chaudière-Appalaches et la Loi sur la Société
Innovatech Régions ressources sont abrogées.
Commentaire. Cet amendement prévoit
l'abrogation des lois constitutives des quatre sociétés Innovatech. La Société
Innovatech du Grand Montréal a vendu l'essentiel de son portefeuille de
placements, alors que les trois autres les ont échangés pour des parts émises
par Desjardins-Innovatech, une société en commandite dont elles sont, en
conséquence de cet échange, devenues des commanditaires. Ces sociétés n'ont
plus d'activité et se sont déchargées de leur mission. Il y a donc lieu
d'abroger les lois qui les constituent afin de les dissoudre.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci, Mme la
Présidente. Alors, encore une fois, bon, ça, ça n'a rien à voir avec les ports.
Donc, c'est quelque chose de nouveau, ajouter... Bon, très bien.
Pour venir à ce qu'il avait déjà mentionné
avant, je ne sais pas si c'est le cas, mais, si ces sociétés Innovatech ont des
surplus accumulés ou des déficits accumulés, où est-ce qu'ils s'en vont? Ils
disparaissent... fonds consolidé.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. le sous-ministre.
M. Bahan (David) : Ils vont
être transférés au FDE, les actifs. Donc, ici, c'est des placements.
M. Leitão : C'est ça. Donc,
les actifs sont transférés au FDE. Très bien. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement introduisant le nouvel article.
Alors, l'amendement introduisant l'article 41.7
est-il adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le nouvel article 41.7 est adopté. M. le ministre, nous avons déjà
adopté l'article 42. Nous allons à l'article 43.
Des voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Ah! 41 est fait. 41 est fait, oui, oui, oui.
M. Fitzgibbon : Donc, article 43 :
«L'unité administrative du Centre de
recherche industrielle du Québec appelée «Bureau de normalisation du Québec»
continue son existence dans l'unité administrative du même nom que doit
maintenir Investissement Québec en vertu de l'article 8.2 de la Loi sur
Investissement Québec, édicté par l'article 5 de la présente loi.»
Commentaires : L'article 43 du projet
de loi prévoit la continuation de l'existence du Bureau de normalisation du
Québec, au sein d'Investissement Québec, qui est d'ailleurs tenu de maintenir
ce bureau en vertu de l'article 8.2 de la Loi sur Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'article 43. S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 43 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Article 44, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 44 :
«Le mandat des membres du conseil
d'administration du Centre de recherche industrielle du Québec, en fonction le
31 mars 2020, prend fin au moment de la fusion prévue à l'article 42, et
ce, sans indemnité.
«La fin du mandat du président-directeur
général du centre, à titre de membre du conseil d'administration, ne met pas
fin à son contrat de travail. Pour la durée restante de ce contrat, il assume,
au sein d'Investissement Québec, des responsabilités de direction sous
l'autorité immédiate du président-directeur général de la société.»...
M. Fitzgibbon : ... «La fin du
mandat du président-directeur général du centre à titre de membre du conseil
d'administration ne met pas fin à son contrat de travail. Pour la durée
restante de ce contrat, il assume au sein d'Investissement Québec des
responsabilités de direction sous l'autorité immédiate du président-directeur
général de la société.»
Je pense que c'est clair. Ah! j'ai un amendement.
Ce n'était pas si clair que ça.
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Non.
M. Fitzgibbon : Non. Non.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est un amendement à même l'article 44.
M. Fitzgibbon : Alors, article
44 :
À l'article 44, supprimer, dans le
deuxième alinéa, le mot «immédiate».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
«L'autorité immédiate», c'est ça? O.K.
Alors, on va attendre que la feuille soit
distribuée.
Alors, est-ce qu'il y a des interventions
sur l'amendement? Est-ce qu'il y a des interventions...
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Qu'est-ce que ça veut dire? C'est-à-dire, donc, on élimine
l'autorité immédiate. Pourquoi?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : C'est quoi, la
question?
M. Leitão : Pourquoi?
M. Fitzgibbon : Pourquoi? Ah! Flexibilité.
Ce n'est pas évident pour moi que le directeur général du CRIQ soit directement
sous le P.D.G. d'Investissement Québec, ce n'est pas une nécessité. En fait, ça
ne se fera probablement pas.
M. Leitão : Donc, c'est ça,
donc il peut être sur... O.K.
M. Fitzgibbon : Sous
l'autorité d'une autre personne sous le P.D.G..
M. Leitão : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions sur l'amendement? S'il n'y a pas
d'autres interventions, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement
proposé à l'article 44 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. Y a-t-il d'autres interventions à l'article 44? Oui. Alors, la
députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : Dans le deuxième
alinéa, Mme la Présidente, article 44 : «La fin du mandat du
président-directeur général du centre à titre de membre du conseil
d'administration ne met pas fin à son contrat. Pour la durée restante de son
contrat, il assume au sein d'Investissement Québec des responsabilités...», je
présume que ce rôle-là... Est-ce qu'il va rester après en permanence par
rapport au CRIQ, ou c'est un rôle qui disparaît après la fin du mandat?
M. Fitzgibbon : Le P.D.G. du
CRIQ? Bien, il va y avoir un directeur général du CRIQ. Est-ce que la personne
va être sous le président d'IQ? Probablement pas. Ça va être intégré dans peut-être
une autre vice-présidence de l'exécutif.
Mme Anglade : Donc, on ne sait
pas... Dans le fond, dans la manière dont c'est formulé présentement, on ne
sait pas quelle est la suite des choses non plus. Donc : «Pour la durée
restante de ce contrat, il assume au sein d'Investissement Québec des responsabilités
de direction sous l'autorité immédiate du président-directeur général de la
société.» C'est bien. Mais on ne sait pas, après, ce qui découle de ça. Mettons
que son mandat finit dans six mois, après ça il se passe quoi?
M. Fitzgibbon : Bien...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui. M. le ministre, laissez-vous...
M. Fitzgibbon : Le P.D.G....
Il va toujours y avoir un P.D.G., là, même si...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre, laissez-vous la parole à...
M. Fitzgibbon : Bien, M.
Bahan... M. Bahan va répondre.
Mme Anglade : Bien, ce n'est
pas à vous de me le dire?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui? D'accord. Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Oui.
Alors, dans le fond, il va toujours y avoir quelqu'un qui va superviser les
opérations qui étaient anciennement au CRIQ, sauf que ce n'est plus un P.D.G.
du CRIQ. Alors, le concept de CRIQ n'existe plus. Ce qu'on veut ici prévoir,
c'est que la personne qui était sur le C.A., le P.D.G. était sur le C.A., on
dit : On dissout le C.A., mais il y a un P.D.G. qui avait un contrat de
travail, ce contrat-là se maintient jusqu'à sa fin. Mais après, cette
personne-là peut être placée dans un autre poste, mais le titre ne sera plus P.D.G.
du CRIQ, va être vice-président à quelque chose ou un autre titre, là, que le P.D.G.
d'Investissement Québec va décider, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
Mme Anglade : Bien, dans le
fond, la manière dont c'est formulé, c'est qu'on laisse un vide. C'est ça?
M. Bahan (David) : Oui.
Mme Anglade : Volontairement,
on dit : La fin du mandat du président-directeur général à titre de membre
du conseil d'administration ne met pas fin à son contrat, on répond à la
question sur ce qu'il va faire, lui, puis après ça laisse un vide, puis on peut
faire ce qu'on veut.
Ne pensez-vous pas qu'il serait de bon ton
d'avoir quelque chose qui dit : Voici le plan de match pour la suite des
choses, ou bien un élément qui dit : Il y aura toujours... Comment est-ce
que vous voulez le... Comment vous voulez le formuler? Peut-être que vous
voulez prendre quelques minutes pour réfléchir à ça, mais il me semble qu'on...
M. Fitzgibbon : Non, mais j'ai
la réponse, là : Il n'y aura pas de P.D.G. dans le futur, on peut l'écrire
si on veut, mais ça va être incorporé dans IQ. Il va y avoir une personne
responsable de l'opération CRIQ, on peut peut-être rajouter quelque chose dans
ce sens-là, mais le mot « P.D.G.» ne sera probablement plus utilisé. On
peut...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
• (16 heures) •
Mme Anglade : Est-ce qu'il
pourrait y avoir une... Puis on ne sait pas s'il... il va être sous quelle
autorité, etc. Donc, dans le fond, le...
16 h (version non révisée)
M. Fitzgibbon : ...de
l'opération CRIQ. On peut peut-être rajouter quelque chose dans ce sens-là,
mais le mot P.D.G. ne sera probablement plus utilisé. On peut...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
Mme Anglade : Est-ce qu'il
pourrait y avoir... Puis on ne sait pas s'il va être sur quelle autorité, etc.
Donc, dans le fond, la loi ne stipule rien. Est-ce qu'on ne devrait pas avoir quelque
chose qui stipule un élément par rapport à ça? Je regarde peut-être Me Paquin.
Parce qu'il me semble qu'on laisse ça vide.
M. Fitzgibbon : ...vous avez
une division d'Investissement Québec, on va la mettre où le P.D.G. veut la
mettre, là, parce qu'on ne va pas décider ici où est-ce que ça va aller. Ça
fait que je pense... je ne sais pas, là, je ne sais pas comment on peut...
C'est temporel, 31 mars 2020, il n'y a plus de P.D.G. puis ça va être noyé d'Investissement
Québec, comme IQ international, comme... Je pense qu'à ce stade-ci on a des
bonnes idées mais on n'est pas encore ferme à 100 % où ça va aller.
Mme Anglade : Ma question,
c'est... J'entends ce que vous dites, vous ne savez pas trop comment vous allez
le structurer à l'interne puis ce que ça va devenir. Est-ce qu'il n'y a pas un
autre élément qu'on devrait ajouter à la fin de l'article 44 pour dire quelle
est la suite des choses? Normalement, est-ce qu'on le laisse vide puis on
dit : Bien, c'est tout, c'est la fusion puis c'est tout. Et on met un article
de loi juste pour la transition du P.D.G.?
M. Fitzgibbon : Alors, la
réponse courte c'est que le CRIQ n'est pas différent de tous les organes
d'Investissement Québec. Alors on ne prévoit pas, dans la loi, comment le P.D.G.
va structurer ses différents morceaux. Mais je ne vois pas pourquoi... Ça peut
aller... On peut dire que ça va être géré, par après, comme une opération
normale d'Investissement Québec, on peut peut-être dire ça. Mais c'est très,
très difficile, je pense, de statuer sur ça ici aujourd'hui. Enfin, on veut
mettre ça à cause de 31 mars 2020, là.
Mme Anglade : À cause du
contrat.
M. Fitzgibbon : D'ailleurs, on
a... la réalité, on a un P.D.G. par intérim présentement, là. M. Hardy est
parti, c'est Mme Hélène Dubois qui est là, là. Elle est P.D.G. par intérim
parce que, bon, c'est le titre qui est là. 31 mars 2020, on débarque ça, là. Je
ne sais pas comment on va écrire ça, là, mais... Il n'y a rien à écrire, là.
Mme Anglade : Il n'y a rien à
écrire, puis c'est correct de le laisser comme ça à ce moment-là, on laisse...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'on laisse Me Paquin... Est-ce que vous voulez laisser...
Mme Anglade : Il va dire oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, c'est ça, mais c'est parce que je veux que les gens l'entendent. Hein, il
fait signe de la tête, là, mais les gens...
M. Fitzgibbon : Je pense,
l'idée au niveau affaires, c'est que nous avons une structure qui est
requise : on a un P.D.G., on a le CRIQ qui est un organe indépendant. Le projet
de loi prévoit, le 31 mars 2020, que ça va être fusionné dans Investissement
Québec. Ici, on adresse la direction générale durant cette période transitoire,
surtout que, maintenant, on a un P.D.G. par intérim, le 31 mars 2020, je
m'attends à ce que le CRIQ soit géré comme tous les autres départements d'Investissement
Québec qui ne sont pas assujettis par un article de loi. Alors, la question,
c'est : Est-ce que, si on laisse ça comme c'est là, ça crée une problématique
sur la gestion du CRIQ après le 1er avril 2020?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Alors,
la réponse, Mme la Présidente, c'est : Non, ça ne crée aucun problème. Actuellement,
la Loi sur IQ ne parle que du rôle du président-directeur général, et le législateur
n'a pas à imposer de contrainte quant à l'organisation de la société, alors
c'est la même chose qui vaut ici.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions sur l'article 44? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 44,
tel qu'amendé, est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci. L'article 45, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article
45 :
«Les droits et les obligations du Centre
de recherche industrielle du
Québec deviennent ceux d'Investissement Québec, et
celle-ci devient, sans
reprise d'insistance...»
Une voix
: D'instance.
M. Fitzgibbon : Excusez. Je
recommence :
«45. Les droits et les obligations du
Centre de recherche industrielle du
Québec deviennent ceux d'Investissement Québec, et
celle-ci devient, sans
reprise d'instance, partie à toute procédure à
laquelle était partie le centre.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 45 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Article 46, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article
46 :
«La fusion emporte de plein droit la
conversion des actions émises par
le Centre de recherche industrielle du Québec en
actions d'Investissement
Québec.
Les certificats des actions ainsi
converties sont délivrés sans délai au ministre des Finances.»
Commentaire. L'article 46 prévoit la
conversion des actions émises par le Centre de recherche industrielle du Québec
en actions d'Investissement Québec. Il s'agit d'une étape habituelle dans la
fusion de sociétés par actions.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il... Oui, député de Nelligan.
M. Derraji : Est-ce qu'on a
une idée sur le nombre d'actions que le Centre de recherche industrielle du Québec
a en sa possession?
M. Fitzgibbon : Oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. On a une idée très précise, d'ailleurs, elle apparaît dans le projet
de loi. Je recherche...
M. Derraji : ...que le Centre
de recherche industrielle du Québec a en sa possession?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. On a une idée très précise, d'ailleurs, elle apparaît dans le projet
de loi. Je recherche la disposition et je vous donne le chiffre. Le centre a
émis 65 000 actions d'une valeur nominale de 100 $ chacune.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan.
M. Derraji : Là, je vais faire
appel à l'expert en chef des textes. Est-ce que ça ne serait pas logique
d'insérer «la valeur et le nombre d'actions» à l'article 46? Du moment
qu'on parle d'une fusion et qu'on ne le précise pas, ni le nombre d'actions, ni
la valeur de l'action.
M. Paquin (Mathieu) : Non, ce
n'est pas nécessaire parce que la conversion se fait sans qu'on ait à en
préciser la valeur à l'article 46. Par ailleurs, on a déjà des
dispositions, en fait, «L'article 60 de la Loi sur Investissement Québec
est modifié par l'article 34 du projet de loi...».
On a augmenté le capital d'IQ d'un
milliard et de 65 millions pour tenir compte de l'émission de ces
actions-là. Alors, on n'a pas à le faire et par ailleurs, on a une disposition
transitoire, là, qui vient dire que l'ajustement va se faire au 1er
avril 2020, c'est l'article 50, qui suit bientôt, qui le fait.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan, oui.
M. Derraji : J'essaie juste de
comprendre parce que je comprends la logique de la fusion, mais les actions du
Centre de recherche industrielle du Québec, elles ne disparaissent pas, elles
se rajoutent aux actions d'Investissement Québec, si j'ai bien compris?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, c'est que le capital demeure, donc il s'ajoute à celui
d'Investissement Québec. Intellectuellement, on peut dire que les actions qui
sont émises demeurent émises, mais on va, disons, matériellement, elles vont se
présenter, on va remplacer les certificats d'actions des actions du CRIQ par
des actions d'IQ.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan, oui.
M. Derraji : C'est exactement
la réponse que je voulais et c'est de là où j'ai commencé ma première
question : Est-ce que ce n'est pas plus, je dirais, logique de préciser et
le nombre d'actions émises et la valeur à ce stade-ci, au 46? C'est là où
je suis un peu perdu entre la logique probablement juridique et la logique
mathématique quand on déclare qu'on fusionne, et qu'on met des actions, et
qu'on ne précise pas le nombre d'actions avec la valeur.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Bien, en
fait... D'ailleurs, je vais faire une précision parce que j'ai induit la
commission en erreur. J'ai dit 65 000, mais c'est 650 000. Voilà. Et
donc tout ça pour dire, c'est qu'on n'a pas... On pourrait... Je veux dire, à
la rigueur, on pourrait bien l'écrire, là, à 46, la règle de conversion, mais,
étant donné qu'on a la description de... En fait, les actions d'IQ sont à
valeur nominale, celles du CRIQ sont à valeur nominale. De mémoire, celles
d'IQ, c'est 1 000 $, celles du CRIQ, c'est 100 $. Donc, c'est un
peu superflu de venir prévoir ici comment je fais la conversion parce que la
loi prévoit déjà toutes les valeurs suffisantes pour comprendre le ratio de
conversion.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Nelligan.
M. Derraji : De plus en plus
que je vous entends parler, la chose devient de plus en plus complexe.
J'ai une autre question. On essaie de
fusionner ou de ramener des actions émises à 100 $ avec d'autres actions à
1 000 $. Donc, est-ce que ça ne serait pas... Bien, vous allez
remplacer ces certificats. Donc, les gens vont recevoir d'autres certificats.
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
Bien, en fait, en pratique, puis peut-être que ça va rassurer les gens, c'est
qu'il y a un seul actionnaire, c'est le ministre des Finances. Alors, ce qui va
se passer, c'est qu'il y a quelqu'un, au ministère des Finances, qui va aller
dans une voûte, qui va aller chercher les vieux certificats d'actions. On va
les redonner, ils vont être détruits, et on va recevoir un nouveau certificat.
Alors, il n'y a pas plus de questions que ça. Puis, techniquement, c'est des
actions qui comportent droit de vote, là, mais, en pratique, qui ne sont jamais
votées.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Député de Nelligan, oui.
M. Derraji : Oui, mais est-ce
que c'est là où c'est important de préciser la valeur, même si c'est le même
propriétaire, des valeurs des actions qu'on va aller chercher du Centre de
recherche industrielle et les ramener à Investissement Québec, même si la
valeur n'est pas la même, donc, 100 $ versus 1 000 $?
• (16 h 10) •
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
elles sont à valeur nominale. Donc, on le sait, en lisant 46, que je pars
d'actions... de mes 650 000 actions à 100 $ chacune, qui sont
celles du CRIQ. Alors, si je convertis ça en actions d'IQ, ça va me donner...
M. Derraji : …à Investissement
Québec?
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
elles sont en valeur…
M. Derraji : …même si… pas la
même, donc 100 $ versus 1 000 $?
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
elles sont à valeur nominale. Donc, on le sait en lisant 46 que je pars
d'actions… de mes 650 000 actions de 100 $... à 100 $ chacune,
qui sont celles du CRIQ. Alors, si je convertis ça en actions d'IQ, ça va me
donner 65 000 actions d'une valeur nominale de 1 000 $ chacune.
M. Derraji : …je… Le nombre,
il est où? Donc, quel article?
M. Paquin (Mathieu) : Dans la…
Le nombre des actions du CRIQ?
M. Derraji : Oui.
M. Paquin (Mathieu) : On le
retrouve à l'article 21 de la Loi sur le Centre de recherche industrielle
du Québec.
M. Derraji : Mais dans la loi
qu'on a devant nous?
M. Derraji : Bien, en fait, je
n'ai pas besoin d'écrire ici parce que ça existe dans la Loi sur le Centre de
recherche industrielle du Québec. Donc, je connais mes chiffres pour faire la
conversion.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Y a-t-il d'autres interventions à l'article 46? Alors, s'il
n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce
que l'article 46 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci.
Article 47, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 47 :
«À moins que le contexte n'indique un sens
différent, dans tout document, tout renvoi à la Loi sur le Centre de recherche
industrielle du Québec (chapitre C-8.1) ou à l'une de ses dispositions, est un
renvoi à la Loi sur Investissement Québec ou à la disposition correspondante de
celle-ci, si elle existe.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'article 47?
S'il n'y a pas d'intervention sur l'article 47,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 47 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait.
Article 48, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article
48 :
«À moins que le contexte n'indique un sens
différent, dans tout document, toute référence au Centre de recherche
industrielle du Québec est une référence à Investissement Québec.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions pour l'article 48?
S'il n'y a pas d'intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 48 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté.
Article 49, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
«Investissement Québec doit produire le dernier rapport d'activités et les
derniers états financiers du Centre de recherche industrielle du Québec prévus
à l'article 32 de la Loi sur le Centre de recherche industrielle du
Québec; elle les joint à son propre rapport d'activités.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions à l'article 49?
S'il n'y a pas d'intervention à
l'article 49, nous allons… Oui?
M. Leitão : Peut-être une
question très rapide, Mme la Présidente. Donc, je comprends bien ce qui se
passe ici, mais, pour la suite des choses, pour les prochains rapports
d'activités d'Investissement Québec, je présume et j'espère qu'il y ait un
chapitre, une section sur l'ex-CRIQ.
M. Fitzgibbon : La réponse est
oui.
M. Leitão : O.K. Très bien.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Est-ce qu'il y a…
M. Fitzgibbon : Vous nous
rappellerez à l'ordre si on oublie.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'il y a d'autres interventions pour l'article 49. S'il n'y a pas
d'autres interventions, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 49 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Article 50, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Il y a un
amendement pour un article transitoire, le 49.1.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
D'accord.
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
49.1 pour un nouvel...
M. Fitzgibbon : Il y en a un
ou deux? Il y en a un seul, un seul.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Un seul, d'accord.
M. Fitzgibbon : Alors, il va
être distribué pendant que je vous parle. Article 49.1 :
Insérer, après l'article 49 du projet
de loi, l'article suivant:
49.1. L'article 42 de la Loi sur le
Centre de recherche industrielle du Québec doit, pour la période du (date de
sanction de la présente loi) au (date de l'entrée en vigueur de
l'article 41), se lire en y remplaçant «Enseignement supérieur, de la
Recherche, de la Science et de la Technologie» par «Économie et de
l'Innovation.
...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement proposant le nouvel
article 49.1?
M. Leitão : Je présume, parce
qu'on changer le titre du ministère et du ministre, donc c'est clair que....
Ah! non, ce n'est pas seulement ça. Non, non, non, un instant. Excusez-moi, Mme
la Présidente, ce n'est pas une question de titre. ...Avant, c'est ça... donc,
avant, le Centre de recherche industrielle était en partie aussi sous la
responsabilité de l'Enseignement supérieur, c'est ça?
(Consultation)
M. Fitzgibbon : ...qui a été
changé récemment. Le CRIQ était toujours sous l'Économie, mais à l'époque que
la loi avait été faite, du CRIQ... C'est en 2012 que l'Enseignement
supérieur...
(Consultation)
M. Fitzgibbon : ...qui a été
changé récemment. Le CRIQ était toujours sous l'Économie, mais à l'époque que
la loi avait été faite, du CRIQ... C'est en 2012 que l'Enseignement supérieur
n'avait plus affaire avec le CRIQ, donc il n'a jamais été changé dans la loi,
donc on en profite ici pour le changer.
M. Leitão : ...ministre de
l'Enseignement supérieur n'était plus responsable, mais personne ne lui avait
dit.
M. Fitzgibbon : Bien, il
n'existe plus, d'ailleurs, le ministre.
M. Leitão : C'est vrai. Bon. O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, c'est bien. Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'amendement?
S'il n'y a pas d'autre intervention sur l'amendement introduisant l'article
49.1, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'amendement
introduisant l'article 49.1 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, l'article 49.1 est adopté, le nouvel article. Alors, M. le
ministre, l'article 50.
M. Fitzgibbon : L'article
50 :
«L'article 60 de la Loi sur Investissement
Québec, modifié par l'article 34
de la présente loi, doit, pour la période du
(date de sanction) au 31 mars 2020, se lire en remplaçant, dans le premier
alinéa, «5 065 000 000 $» et «5 065 000 » par,
respectivement, «5 000 000 000 $» et «5 000 000».
Le commentaire. L'article 50 du projet de
loi est une disposition de nature transitoire qui vise à ce que le fonds social
autorisé d'Investissement Québec soit porté de 4 milliards à 5 milliards
au moment de la sanction de la loi, puis à 5 065 000 000 $
au moment de la fusion d'Investissement Québec et du Centre de recherche
industrielle du Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Et donc le
65 millions, c'est le CRIQ, c'est ça?
M. Fitzgibbon : Exact. Exact.
M. Leitão : 4 milliards à
5 milliards, et puis, après... une fois que le CRIQ rentre aussi
là-dedans. C'est bien ça?
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Leitão : O.K. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Y a-t-il d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 50 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, article 51, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Transfert
d'employés... Article 51 :
«Sous réserve des conditions de travail qui
leur sont applicables, les
employés du ministère de l'Économie et de
l'Innovation identifiés par le sous-ministre de l'Économie et de l'Innovation
avant le 30 juin 2020 deviennent, à
compter de la date ou aux dates convenues entre
le sous-ministre et le président-directeur général d'Investissement Québec, des
employés d'Investissement Québec.»
Le commentaire. L'article 51 du projet de
loi habilite le sous-ministre de l'Économie et de l'Innovation à identifier des
employés du ministère qui seront transférés chez Investissement Québec. Puisque
l'article s'applique sous réserve des conditions de travail qui leur sont
applicables, ce transfert se fait conformément aux dispositions des conventions
collectives et aux dispositions des contrats individuels de travail qui peuvent
être applicables à une telle situation. La date ou les dates de tout transfert
seront convenues entre le sous-ministre et le président-directeur général
d'Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Fitzgibbon : Il y a un
amendement. On va circuler.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait.
M. Fitzgibbon : Article 51. À
l'article 51 du projet de loi, ajouter, à la fin, l'alinéa suivant :
Il en est de même des employés mutés
au ministère du Conseil exécutif ou au ministère des Relations internationales
devant, à l'échéance de leur affectation à l'intérieur du Québec, réintégrer le
ministère de l'Économie et de l'Innovation. En ce cas, le sous-ministre et le
président-directeur général ne peuvent convenir d'une date antérieure à celle
de l'échéance de l'affectation.
Commentaire. Cet amendement vise à
ajouter, à l'article 51, une disposition permettant le transfert à
Investissement Québec d'employés provenant d'Export Québec. Ceux-ci étant
affectés à l'extérieur du Québec sont, pour la durée de cette affection, des
employés soit du ministère du Conseil exécutif, soit du ministère des Relations
internationales et de la Francophonie, selon que leur affectation soit ailleurs
au Canada, qu'au Québec ou à l'étranger. Puisqu'ils sont voués à revenir au
ministère de l'Économie et de l'Innovation, il convient qu'il soit possible de
les transférer chez Investissement Québec.
• (16 h 20) •
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement? Député
de... Alors, député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Donc...
M. Fitzgibbon : …de les
transférer chez Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'amendement? Députée de Saint… Alors,
député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Donc, tout à
l'heure, on captait les situations qui étaient internes, externes entre le ministère
de l'Économie puis Investissement Québec. Là, on s'assure de capter aussi ceux
ou celles qui seront affectés par l'intégration d'Export Québec, mais aussi par
ceux et celles qui seraient affectés à des missions ou à des délégations,
pardon, en dehors du Québec et à l'étranger. C'est ce que je comprends.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Paquin. Bahan, pardon.
M. Bahan (David) :
Actuellement, des gens d'Export Québec sont affectés dans les différents
bureaux à l'étranger, et les ententes, c'est que ces gens-là reviennent au ministère.
Donc, l'enjeu, c'est que, quand ils vont revenir, il n'y aura plus d'Export
Québec, donc c'est de pouvoir les transférer chez Investissement Québec avec
l'équipe d'Export Québec, là, qui va être rendue chez IQ.
M. Ouellet : S'il vous plaît,
une autre précision. Tout à l'heure, on prenait bien fait d'indiquer le statut
temporaire permanent dans des droits. Là, je ne les vois pas apparaître,
c'est-u parce qu'on a colligé cela tout à l'heure, ça inclut tous les employés
qui seraient touchés par ces mouvements, ou on n'a pas besoin de le faire?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, qui donne la réponse? M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, les dispositions de l'autre article s'appliquent à ces gens-là aussi.
M. Ouellet : Oui, O.K.
Parfait. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : Merci, Mme la
Présidente. Pour que je comprenne bien. Là, je fais une intervention, ce n'est
pas directement sur l'amendement, mais ça peut avoir des incidences sur
l'amendement, donc, pour que vous compreniez où je men vais avec ça. Vous nous
avez bien dit que tous les employés se feraient offrir une position à
l'intérieur d'Investissement Québec, par exemple, Export Québec, tous les
employés vont avoir une offre ou pas nécessairement une offre?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, tous les employés vont avoir la… vont être consultés sur la possibilité,
mais si on y va par mandat. Donc, les mandats d'aide directe aux entreprises
vont être transférés chez Investissement Québec, donc il est possible que
certaines personnes qui sont dans la groupe Export Québec, qu'ils vont demeurer
au ministère, qui font plus du côté de l'approche… le niveau stratégique, le
développement de stratégies qui ne sont pas en aide directe aux entreprises.
Ces gens-là vont demeurer au ministère, mais c'est une… C'est une petite,
petite, petite partie. Donc, la très grande majorité qui vont être transférés
chez Investissement Québec.
Mme Anglade : Mais ceux qui
sont transférés sont ceux dont les fonctions, de toute façon, transfèrent à
Investissement Québec. Ceux qui restent sont ceux pour lesquels il n'y a pas de
transfert de fonctions. Ces fonctions-là vont rester au ministère.
Ma question c'est : Si on est un
individu, si je suis un individu aujourd'hui à l'intérieur du ministère, que
mes fonctions transfèrent, d'office, on me fait une offre pour transférer chez
Investissement Québec, et j'ai le choix ou pas, j'ai la possibilité ou pas,
d'aller chez Investissement Québec? Donc, j'ai comme un droit de refus par
rapport à l'offre qui m'est faite. C'est ça?
M. Bahan (David) : Oui.
Mme Anglade : Donc, si je lis,
je veux juste m'assurer : Est-ce qu'on parle des mêmes employés? :
«Sous réserve des conditions de travail qui leur sont applicables, les employés
du ministère de l'Économie … identifiés par le sous-ministre», quand on dit
«identifiés par le sous-ministre», est-ce que ça veut dire que se sont les gens
qui ont accepté une offre?
M. Bahan (David) : Non, c'est
les gens à qui je vais envoyer une lettre, qui vont par la suite avoir le droit
de répondre à cette lettre-là par un refus ou une acceptation.
Mme Anglade : O.K. Alors, vous les…
«…identifiés par le sous-ministre … deviennent, à compter de la date…», alors
ce n'est pas… ils ne deviennent pas nécessairement à compter… Ce n'est pas un
automatisme. Tandis que là, on dirait que c'est un automatisme.
(Consultation)
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Voulez-vous qu'on suspende quelques
instants? Alors, nous allons suspendre quelques instants.
(Suspension
de la séance à 16 h 24)
16 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 16 h 31)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Alors, nous avions une question. Est-ce que, M. Bahan, vous voulez
répondre à la question lorsque nous avons quitté?
M. Bahan (David) : Oui.
Désolé pour le délai. Je pense, la clé, ici, c'est le «sous réserve des
conditions de travail qui sont applicables». Dans le fond, la façon standard…
bien, je veux dire, le monde idéal, c'est qu'il y aurait une désignation, et
les gens seraient affectés chez Investissement Québec à la date qui est
précisée dans la lettre, sauf que les conditions de travail prévoient qu'ils
peuvent refuser. Donc, le refus est vraiment prévu dans le «sous réserve des
conditions de travail».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Bahan (David) : Donc,
c'est clair, là. Dans le fond, la situation qui se passe, c'est : Ils ont…
reçoivent une lettre qui les informe qu'ils vont être affectés chez
Investissement Québec à partir de telle date mais qu'en vertu des conventions
de travail ils peuvent refuser. Et là, dans le fond, l'article ne
s'appliquerait pas, dans le fond.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien?
Mme Anglade : Alors, oui, ça…
ceci clarifie, m'éclaire. Quand vous l'expliquez puis quand vous prenez le
temps de voir comment ça se joue dans l'article, oui, c'est… ça clarifie la
situation. Ce n'est pas clair d'office pour quelqu'un qui va le lire puis qui
va être affecté par ça, mais c'est pour ça qu'il faut mentionner le «sous
réserve des conditions de travail». D'accord. Très bien. Ça répond à ma
question.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Y a-t-il d'autres questions sur l'amendement de l'article 51? S'il n'y
a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Oui,
députée de Saint-Henri—Sainte-Anne.
Mme Anglade : Juste une
question. Quand on parle des employés mutés au ministère du conseil exécutif,
on parle de quels employés, exactement?
M. Bahan (David) : C'est les
employés dans les bureaux dans les autres provinces, donc les…
Mme Anglade : Ah! Qui, eux,
relèvent…
M. Bahan (David) : Du
secrétariat…
Mme Anglade : Comme à Toronto,
par exemple, ou à…
M. Bahan (David) : Oui.
Exactement.
Mme Anglade : …on a des gens.
Donc, c'est uniquement ceux-là qui relèvent du conseil exécutif?
M. Bahan (David) : Oui.
Mme Anglade : O.K. D'accord,
très bien. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'amendement de l'article 51? S'il
n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'amendement est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait.
Est-ce qu'il y a maintenant des
interventions à l'article 51? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons
procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article…
M. Leitão : Excusez-moi, Mme
la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui.
M. Leitão : On ne l'a pas lu,
il me semble, l'article 51.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, on l'a lu, mais, si vous voulez, comme on a fait un amendement entre, on
peut en avoir… on peut l'avoir oublié. Est-ce que vous voulez…
M. Leitão : On avait commencé
avec l'amendement.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On l'avait lu, là, mais…
M. Leitão : Ah! Excusez-moi.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Pas de problème.
M. Leitão : J'étais un peu dans
les patates.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Non, non, pas de problème. Est-ce que vous voulez un peu de teps pour le lire
vous-même, ou…
M. Leitão : Non, ça va. Juste…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Donc, est-ce qu'il y a des interventions sur l'article 51 tel qu'amendé? Ça va?
Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux
voix.
Est-ce que l'article 51 tel qu'amendé est
adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci.
Article 52…
Une voix
: …
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, effectivement, une chance que nous avons le collègue d'Orford.
Une voix
: …
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui. Alors, M. le ministre, l'article 52.
M. Fitzgibbon : Article
52 :
«Un employé permanent visé à l'article 51
qui refuse, conformément aux conditions de travail qui lui sont applicables,
d'être transféré à Investissement Québec est affecté provisoirement à celle-ci
jusqu'à ce que le président du Conseil du trésor puisse le placer conformément
à l'article 100 de la Loi sur la fonction publique.»
En commentaire : L'article 52 prévoit
qui… ce qu'il advient de l'employé qui ne veut pas être transféré à IQ…
M. Fitzgibbon : ...qui lui
sont applicables d'être transféré à Investissement Québec est affecté
provisoirement à celle-ci, jusqu'à ce que le président du Conseil du trésor
puisse le placer conformément à l'article 100 de la Loi sur la fonction
publique.
Commentaire. L'article 52 prévoit ce
qu'il advient de l'employé qui ne veut pas être transféré à IQ. Il sera donc
prêté à Investissement Québec jusqu'à ce qu'il soit possible de le placer dans
la fonction publique
Ah! Un amendement. Article 52. À
l'article 52 du projet de loi, ajouter, à la fin, l'alinéa suivant :
Lorsqu'il n'est pas possible d'affecter provisoirement un employé à Investissement
Québec, cet employé peut, conformément aux conditions de travail qui lui sont
applicables, être affecté provisoirement ailleurs.
Cet amendement vise à ajouter à l'article
52 une disposition prévue par la convention collective, permettant d'affecter
provisoirement un employé ailleurs qu'à Investissement Québec. On me mentionne
que c'est pour gérer le fameux 50 kilomètres qu'on avait parlé il y a quelques
semaines, pour ne pas forcer les gens à trop rouler.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Parfait, oui. Est-ce qu'il y a des interventions sur l'amendement?
S'il n'y a pas d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Alors,
est-ce que l'amendement à l'article 52 soumis par le ministre est adopté?
Des voix:
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. L'article 52. Est-ce qu'il y a des interventions?
Député de... Oui.
M. Derraji : Désolé.
Juste parce que ça a été... j'ai posé la question tout à l'heure. Toutes ces dispositions
qui touchent les employés... a été déjà discuté, j'imagine, avec les...
j'imagine, les syndicats. En fait, les mêmes articles que tout à l'heure,
j'imagine.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) :
Ici, dans le fond, c'est que c'est une application des conditions de travail déjà
prévues. Il n'y a rien de particulier, là.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci.
M. Derraji : Merci,
hein?
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, est-ce qu'il y a des interventions à l'article 52?
Député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Oui.
Merci, Mme la Présidente. Là, on fait explicitement mention à des employés
permanents et on ne fait pas mention des employés temporaires. Est-ce qu'on
peut m'expliquer la raison?
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, est-ce que nous avons le consentement pour que Mme
St-Pierre puisse prendre la parole?
Des voix
: Consentement.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors... attendez, madame. Vous allez avoir à vous... Présentez-vous avant de
répondre à la question.
Mme St-Pierre (Caroline) :
Caroline St-Pierre, directrice des ressources humaines du ministère de l'Économie
et de l'Innovation.
En fait, c'est les employés permanents qui
ont le droit d'être mis en disponibilité.
M. Ouellet : Donc,
c'est-à-dire, c'est uniquement eux qui peuvent être...
Mme St-Pierre (Caroline) :
Qui peuvent être prêtés. Si jamais une personne dit : Non, je ne veux pas
aller à Investissement Québec, peut être mise en disponibilité, donc, pendant
le temps qu'il est mis en disponibilité, qu'il reçoit des offres, c'est 18
mois, il est prêté à Investissement Québec. S'il ne veut pas être prêté à
Investissement Québec, peu importe, parce qu'il y a des mouvements ou des
choses comme ça, il ne veut pas être là à ce moment-là, il pourrait être prêté
à un autre ministère, ou même au privé. Les conventions collectives le
prévoient.
M. Ouellet : Mais il ne
restera pas chez eux, là.
Mme St-Pierre (Caroline) :
Non.
M. Ouellet : O.K. O.K.
Mme St-Pierre (Caroline) :
Puis il peut être appelé à faire un autre mandat. Investissement Québec... s'il
est prêté, il fait le même mandat, il continue, il assure une continuité des
affaires, mais, s'il est prêté dans un autre ministère, la convention prévoit
qu'on peut lui donner un autre mandat pendant le temps.
M. Ouellet : ...Mme la directrice,
la différence entre les dispositions qu'on a adoptées tout à l'heure à
l'article 39 et celles qu'on voit ici, à l'article 52 et 53. Pourquoi on a, à
deux endroits, des dispositions? Et pourquoi on a fait référence plus tôt au
statut d'occasionnel qu'on ne touchait pas, mais aux statuts de temporaire et
permanent, notamment pour avoir le choix d'avoir le choix de partir, revenir,
et, dans ce cas-ci, qu'on touche exclusivement les employés avec un statut de
permanent?
Mme St-Pierre (Caroline) : Présentement,
dans cet article-là, ce qu'on prévoit, c'est le prêt de services.
M. Ouellet : Le prêt de
services.
Mme St-Pierre (Caroline) : Le
prêt de services, vraiment.
M. Ouellet : Donc, un employé
temporaire choisi par Investissement Québec qui ne veut pas y aller reste
temporaire.
Mme St-Pierre (Caroline) : En
fait, la personne qui est temporaire qui ne voudrait pas y aller a le...
pourrait muter dans un autre ministère d'ici la décision, mais, par contre, il
ne serait pas prêté, il devrait aller à Investissement Québec, parce qu'il n'a
pas acquis, par son stage probatoire, le droit de retour, mais également le
deux ans de la mise en disponibilité pour recevoir des offres d'emploi.
M. Ouellet : O.K. D'accord.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions sur l'article 52 tel qu'amendé? Non?
Alors, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que... l'article 52
amendé est-il adopté?
Une voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci. Article 53, M. le ministre.
• (16 h 40) •
M. Fitzgibbon : Oui. Article
53...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...tel qu'amendé? Non. Alors, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce
que l'article 52 amendé est-il adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci. Article 53, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui. Article
53 : Les conditions de travail d'un employé du ministère de l'Économie et
de l'Innovation, transféré à Investissement Québec en vertu de l'article 51 qui
n'est pas régi par une convention collective, continuent de s'appliquer, avec
les adaptations nécessaires, jusqu'à ce qu'elles soient modifiées par
Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On va vous arrêter quelques instants. On n'a pas l'article 53 dans notre document.
M. Fitzgibbon : C'est
confidentiel.
Des voix
: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Nous allons suspendre quelques instants le temps de faire la photocopie. Merci.
(Suspension de la séance à 16 h 41)
(Reprise à 16 h 46)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...merci. Alors, M. le ministre, est-ce que vous pouvez lire l'article 53,
s'il vous plaît?
M. Fitzgibbon : Avec plaisir.
Pour la deuxième fois.
Article 53 : Les conditions de
travail d'un employé du ministère de l'Économie et de l'Innovation, transféré à
Investissement Québec en vertu de l'article 51 qui n'est pas régi par une
convention collective, continuent de s'appliquer, avec les adaptations
nécessaires, jusqu'à ce qu'elles soient modifiées par Investissement Québec.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il... oui, député de René-Lévesque.
M. Ouellet : Donc, on fait
référence au statut, Mme la Présidente, de contractuel, si je suis bien le
raisonnement qu'on m'a expliqué? Non, ce n'est pas ça?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, on vient prévoir le cas si jamais les conventions collectives deviennent
échues puis que, là, on a prévu plein de dispositions où les conventions
doivent s'appliquer. On vient prévoir le cas si jamais il n'y avait plus de
conventions collectives qui étaient échues, qui continuent de s'appliquer quand
même pour protéger les employés qui sont transférés. Donc, dans le fond, on
fait référence à l'ensemble des employés.
M. Ouellet : Donc, c'est
comme si on faisait un bridge en attendant qu'il y ait une nouvelle convention
qui s'applique pour l'ensemble des salariés touchés, c'est ça? O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Y a-t-il d'autres interventions sur l'article 53? S'il n'y a pas d'autres
interventions, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 53
est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté, merci. Article 54, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 54 : «Les dossiers et autres documents du ministère de
l'Économie et de l'Innovation relatifs à l'exercice de fonctions déterminées
par le gouvernement parmi celles à l'exercice desquelles étaient affectés les
employés transférés en vertu de l'article 51 ainsi que, le cas échéant,
les logiciels et les applications informatiques utilisés dans l'exercice de ces
fonctions sont transférés à Investissement Québec.
Le transfert prend effet le
1er octobre 2020, sauf s'il prend effet à la date ou aux dates antérieures
que peut prévoir le gouvernement».
Commentaire : «L'article 54 du projet
de loi est une disposition de nature transitoire qui complète celle relative au
transfert d'employés du ministère de l'Économie et de l'Innovation en
permettant le transfert du ministère, de la société de dossiers, de certains
biens, dossiers et documents, logiciels et applications informatiques.
Puisque les employés qui seront transférés
ne sont pas encore connus, il n'est pas possible de déterminer avec exactitude
les fonctions du ministère dont l'exercice relèvera d'Investissement Québec. Il
est donc nécessaire de confier au gouvernement la responsabilité de déterminer
ces fonctions.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'article...
M. Fitzgibbon : Il y a un
amendement, je m'excuse.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...il y a un amendement? Parfait, merci.
(Consultation)
M. Fitzgibbon :
L'amendement :
À l'article 54 du projet de
loi :
1° dans le premier alinéa :
a) insérer, après «documents»,
«matériels»;
b) remplacer «ainsi que, le cas échéant,
les logiciels et les applications informatiques utilisés dans l'exercice de ces
fonctions sont transférés à» par «deviennent ceux d'»;
2° remplacer le deuxième alinéa par le
suivant:
«Le ministre permet à Investissement Québec de
prendre possession de ces documents le 1er octobre 2020, ou à toute autre
date antérieure que peut prévoir le gouvernement.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Merci, Mme la
Présidente. Alors donc, on parle ici des «documents matériels». On se réfère à
quoi? Juste les papiers? Les... ça comprend aussi les documents électroniques,
les fichiers, les choses comme ça?
M. Fitzgibbon : «...dossiers
et documents matériels»...
(Consultation)
M.
Bahan (David) : ...comme vous dites, c'est essentiellement du matériel
informatique, des dossiers informatiques. Il peut y avoir des dossiers papier
aussi, mais on a encore une partie en papier, là...
(Consultation)
La
Présidente (Mme IsaBelle) : Alors, Me Paquin.
•
(16 h 50) •
M.
Paquin (Mathieu) : Oui, Mme la Présidente. Alors, en fait, c'est un
peu technique, mais l'article 54, tel qu'il était rédigé au départ, se
voulait régir le transfert à la fois des dossiers...
M. Bahan (David) : ...dossier
papier aussi, là, on a encore une partie en papier, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, c'est un peu technique, mais l'article 54, tel qu'il
était rédigé au départ, se voulait régir le transfert à la fois des dossiers
matériels, donc les papiers comme on en a tous, et les dossiers électroniques.
Mais ce n'est pas comme ça qu'il faut transférer les documents électroniques,
ça se fait par des licences, ça se fait par des octrois de droit. Et ça, on a
déjà la close générale de transfert de droits qui est prévu à l'article 55 qui
fait la job. Alors, la seule chose qu'on avait à corriger ici, c'est de
préciser que l'article 54 s'applique aux documents matériels. Alors, c'est vraiment
les papiers, les caisses de documents poussiéreuses qu'on veut envoyer chez IQ.
Pour ce qui est des documents électroniques, IQ va y avoir accès. Les logiciels
aussi, les applications aussi, mais c'est l'article 55 qui s'applique.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait, merci. Député de Robert-Baldwin, oui.
M. Leitão : Donc, si j'ai...
je suis au ministère de l'Économie, j'ai un dossier comme celui-ci, papier, un
gros cartable, donc il fallait indiquer, dans le projet de loi, qu'on peut le
transférer à Investissement Québec. Mais si j'ai ce même document mais dans ma
tablette, bien, ce n'était pas nécessaire d'indiquer : La tablette va
suivre.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Bien,
enfin, le document... la tablette est un bien matériel, mais le document, par
exemple, qui est sauvegardé sur un serveur, ça se fait par transfert de droits.
Et c'est l'article qui traite des droits du ministre qui deviennent des droits
d'Investissement Québec, c'est l'article 55. Alors, en précisant que 54 ne
s'applique qu'aux documents matériels, alors je laisse 55 avoir son
interprétation large et s'appliquer à toutes les situations où il y a des
droits et incluant la propriété intellectuelle, les licences, donc les
documents dématérialisés.
M. Leitão : Donc, ici c'est
vraiment pour préciser que les caisses poussiéreuses de documents qui n'ont pas
été utilisés depuis longtemps, ça, ça peut aussi être transféré.
M. Paquin (Mathieu) :
Exactement.
M. Leitão : O.K. Très bien.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Parce qu'il y en a
beaucoup, des caisses poussiéreuses dans les ministères.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oh! oh! Alors, y a-t-il d'autres interventions sur l'amendement? S'il n'y a pas
d'autres interventions sur l'amendement, nous allons voter. Est-ce que
l'amendement est adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. Y a-t-il maintenant des interventions sur l'article 54? S'il
n'y a pas d'autres interventions sur l'article 54, nous allons procéder à la
mise aux voix. Est-ce que l'article 54 tel qu'amendé est adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. M. le ministre. 55, s'il vous plaît.
M. Fitzgibbon : Article
55 : L'exercice des droits de même que l'exécution des obligations du
ministre de l'Économie et de l'Innovation qui découlent de l'exercice des
fonctions déterminées par le gouvernement en vertu du premier alinéa de
l'article 54 sont, à la date visée au deuxième alinéa de l'article, continués
par Investissement Québec.
Investissement Québec devient, sans
reprise d'instance, partie à toute procédure à laquelle était partie le ministre
à l'égard de ces fonctions.
Commentaire : L'article 55 du projet
de loi est une disposition de nature transitoire qui complète celle de
l'article 54. L'article 55 prévoit donc les droits du ministre qui découlent
des fonctions transférées à Investissement Québec pour l'exercice desquelles
les employés lui sont transférés, telles qu'elles sont identifiées par le
gouvernement, soient exercées par celles-ci. L'article prévoit la même règle à
l'égard des obligations du ministre et permet aussi que les procédures se
continuent sans heurt.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Alors, s'il n'y a pas d'interventions sur
l'article 55, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 55
est adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait. Article 56. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Investissement
Québec doit, dans le délai que lui indique le ministre, réviser toute politique
de rémunération variable visée à l'article 16 de la Loi sur la gouvernance des
sociétés d'État conformément aux orientations et objectifs que celui-ci peut
déterminer afin notamment d'y prévoir, à l'égard des dirigeants, des objectifs
de rendement à court et long terme.
L'article 56, commentaire, est une disposition
de nature transitoire visant la révision de la politique de rémunération
variable d'Investissement Québec afin d'y tenir compte des orientations et
objectifs déterminés par le ministre.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Oui, merci, Mme la
Présidente. Donc, de nature transitoire, pourquoi de nature transitoire? C'est
jusqu'à quand?
M. Fitzgibbon : Pardon?
M. Leitão : Jusqu'à quand?
M. Fitzgibbon : Jusqu'à quand
quoi?
M. Leitão : Parce qu'on dit
que l'article 56 est une disposition de nature transitoire.
M. Fitzgibbon : O.K.
(Consultation)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin...
M. Leitão : ...jusqu'à quand?
M. Fitzgibbon : Pardon?
M. Leitão : Jusqu'à quand?
M. Fitzgibbon : Jusqu'à quand
quoi?
M. Leitão : Parce qu'on dit
que l'article 56 est disposition de nature transitoire.
M. Fitzgibbon : O.K.
(Consultation)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. Alors, c'est de nature transitoire... En fait, c'est que 56, la
révision de la Politique de rémunération variable, le ministre va avoir le
pouvoir d'utiliser cet article-là une seule fois. Alors, ça vient de la
nouvelle mission qu'on donne à Investissement Québec, le ministre va exercer
une fois le pouvoir qui est prévu à 56, puis, après ça, ça va être fini. Alors,
c'est pour ça que c'est transitoire.
M. Leitão : Une fois et puis
c'est fini, alors, là, je ne comprends pas trop. Donc, le ministre va donner
ses orientations quant à la Politique de rémunération variable, c'est ça? Il
donne ces orientations-là puis après ça, il ne donne plus d'orientations?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Leitão : Donc, ça ne
changera plus, ça va rester...
M. Paquin (Mathieu) : Bien, en
fait, c'est que la Politique de rémunération variable, elle est approuvée par
le gouvernement. Alors, si IQ venait qu'à la changer, il y a un processus qui
est prévu dans la Loi sur la gouvernance des sociétés d'État qui va
s'appliquer. Mais là, ici, pour une fois, compte tenu de la nouvelle mission,
de la nouvelle, oui, c'est ça, de la nouvelle mission d'IQ, on veut une
révision de la Politique de rémunération variable, alors on déroge à la règle
usuelle voulant que ce soit un peu la société qui prenne l'initiative de la
modifier quand elle veut en lui disant : Bien, là, elle doit être modifiée
conformément aux directives du ministre.
M. Leitão : O.K. donc, si j'ai
bien compris, une fois qu'on fait toutes ces fusions et transferts de
personnel, pour les employés qui sont sur place, on met en place une Politique
de rémunération variable selon de nouveaux paramètres, etc., et puis après ça,
si on souhaite faire d'autres changements à l'année deux, trois, quatre, cinq,
plus tard, alors là, on revient au processus normal des sociétés d'État, c'est
ça?
M. Paquin (Mathieu) : Oui.
M. Leitão : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui, mais je
pense qu'il y a plus que ça. Je pense qu'il y a aussi la question du programme
que je mets en place à long terme, qui n'existait pas avant. Alors, on est en
train de travailler présentement à mettre ça en place chez Investissement
Québec, ça doit couvrir ça aussi. Donc, le programme à long terme qu'on met en
place, bien, un coup qu'il est mis en place, bien là, si on veut faire des
changements, ça va passer par le processus normal de décret, puis de conseil
des ministres, puis ministre des Finances.
M. Leitão : Très bien. O.K. Ça
va.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Pas d'autre intervention? Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 56 est adopté?
Adopté. M. le ministre, l'article 57.
M. Fitzgibbon : Article
57 : «Investissement Québec doit dissoudre sa filiale Ressources Québec
inc. avant le 1er avril 2020 conformément aux dispositions des sous-sections 3
et 5 de la section I du chapitre XIII — du chapitre VIII,
excusez — de la Loi sur les sociétés par actions.
«Investissement Québec avise sans délai le
ministre de l'Économie et de l'Innovation de la date prévue par la
dissolution.» C'est clair.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions à l'article 57?
M. Leitão : Donc, Ressources
Québec va être intégré à Investissement Québec?
M. Fitzgibbon : Comme le Fonds
de croissance des entreprises, Ressources Québec, Fonds de croissance…
M. Leitão : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 57 est adopté?
Adopté.
M. Fitzgibbon : On a deux
amendements à 57.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
À 57, ou des nouveaux articles?
M. Fitzgibbon : 57.1, 57.2.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
O.K. Des nouveaux articles. Parfait, oui.
M. Fitzgibbon : Un amendement
pour des nouveaux articles, il y en a deux.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Merci.
M. Fitzgibbon : On va les
distribuer avant de les lire, s'il vous plaît.
(Consultation)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Remettez les deux, oui, oui, oui, on va en faire un à la fois, mais quand même.
Merci. Merci. Alors, M. le ministre, si vous voulez lire l'amendement
concernant le nouvel article 57.1.
• (17 heures) •
M. Fitzgibbon : Oui, je vais
prendre mon souffle avant. À l'article 57.1, insérer, après l'article 57 du
projet de loi, ce qui suit:
«57.1. Les droits et obligations des
sociétés dissoutes par l'effet de l'abrogation des lois visées à l'article…
17 h (version non révisée)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...concernant le nouvel article 57.1.
M. Fitzgibbon : Oui. Je vais
prendre mon souffle avant, là. À l'article 57.1, insérer, après l'article 57
du projet de loi, ce qui suit :
«57.1. Les droits et obligations des
sociétés dissoutes par l'effet de l'abrogation des lois visées à
l'article 41.6 deviennent, au moment de ces abrogations, les droits et
obligations du ministre de l'Économie et de l'Innovation, à l'exception des
dettes envers une institution financière ou relatives à un instrument ou un
contrat de nature financière que désigne le gouvernement, qui deviennent des
dettes du ministère des Finances.
«Le ministre de l'Économie et de
l'Innovation devient, sans reprise d'instance, partie à toute procédure à
laquelle étaient... ces sociétés relativement aux droits ou aux obligations qui
deviennent les siens. Il en est de même du ministre des Finances, à l'égard des
dettes qui, s'il en est, deviennent les siennes.
«Les actifs et les passifs relatifs aux
droits et obligations qui deviennent ceux du ministre de l'Économie et de
l'Innovation deviennent des actifs et passifs du Fonds du développement
économique.
«L'exercice des droits et l'exécution des
obligations qui deviennent ceux du ministre de l'Économie et de l'Innovation
sont réputés être un mandat confié à Investissement Québec en vertu de
l'article 21 de sa loi constitutive.»
Mme la Présidente, on me soulève qu'il y a
une coquille dans la deuxième ligne. Ce n'est pas l'article 41.6, c'est
41.7.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Ça doit être corrigé. Oui, la coquille pourra être corrigée, donc pas
de souci. Est-ce qu'il y a des interventions concernant l'amendement?
M. Leitão : ...excusez-moi, le
41.7, qu'est-ce qu'il nous disait, le 41.7?
(Consultation)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce que...
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Ou est-ce que quelqu'un pourrait le lire? Est-ce qu'il est long?
M. Leitão : ...j'ai perdu mes
repères.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'il est long, le 41.7? Est-ce qu'on peut le lire?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Ah! d'accord.
M. Leitão : ...en effet, cette
loi où on parlait des sociétés Innovatech, O.K., qui... On prévoyait
l'élaboration des lois et puis ici, maintenant, on vient les dissoudre. C'est
ça. O.K. Très bien. Merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Alors, est-ce que l'amendement introduisant le nouvel
article 57.1... il y a d'autres interventions? Non? C'est bien ça,
M. Robert... député de Robert-Baldwin, oui?
M. Leitão : Oui, oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Ouf! Je commence à être fatiguée moi aussi. Alors, écoutez, s'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'amendement introduisant
l'article 57.1 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le nouvel article 57.1 est adopté. Nous allons maintenant avec le
nouvel... l'amendement pour le nouvel article 57.2. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui.
Article 57.2 : Insérer, après l'article 57.1 du projet de loi,
l'article suivant :
«57.2. Les dettes qui deviennent celles du
ministre des Finances en vertu du premier alinéa de l'article 57.1 sont
des dettes visées à l'article 10 de la Loi sur l'administration
financière.
«Sur les sommes portées au crédit du Fonds
du développement économique, le ministre des Finances peut virer au fonds
général toute somme correspondant à celle prise sur le fonds consolidé du
revenu pour le paiement de ces dettes.»
Commentaire. Par un renvoi à
l'article 10 de la Loi sur l'administration financière, cet article prévoit
que les dettes des sociétés Innovatech qui deviennent celles du ministre des
Finances grèvent le fonds consolidé de revenu comme tous les emprunts effectués
par ce ministre.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : On rajoute la
dette sous le ministre des Finances, bon. Mais on avait dit tantôt que les
sociétés Innovatech, c'est surtout des actifs, des actifs financiers, c'est ça?
M. Fitzgibbon :
D'investissement.
M. Leitão : Alors les dettes
vont être au ministre des Finances et les actifs vont aller où?
(Consultation)
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Ils vont aller où, pardon?
M. Fitzgibbon : Le FDE, Fonds
de développement économique.
M. Leitão : O.K. Très bien.
Mais alors pourquoi est-ce qu'on renvoie les dettes au ministère des Finances
et au FDE on garde les actifs?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, actuellement, à notre connaissance, il n'y a pas de
dettes. C'est juste que pour être certain, si jamais il venait qu'à y en avoir,
qu'on soit correct légalement. On met l'article qui est introduit par... En
fait, on met l'article 57.2. Et le Fonds de développement économique, comme tous
les autres fonds spéciaux, fait partie du fonds consolidé du revenu. Toute la
dette de l'État, c'est le ministre des Finances qui la gère, et elle grève le
fonds consolidé du revenu. Alors, pour éviter que ça soit géré par IQ, ce qu'on
fait avec 57.2, c'est qu'on dit : Si jamais il y avait une telle dette,
c'est la dette du ministre des Finances, comme si c'était n'importe quelle
autre dette...
M. Paquin (Mathieu) : …le
fonds du développement économique, comme tous les autres fonds spéciaux, fait
partie du Fonds consolidé du revenu. Toute la dette de l'État, c'est le ministre
des Finances qui la gère, et elle grève le fonds consolidé du revenu. Alors,
pour éviter que ça soit géré par IQ, ce qu'on fait avec 57.2, c'est qu'on
dit : Si jamais il y avait une telle dette, c'est la dette du ministre des
Finances, comme si c'était n'importe quelle autre dette de l'État, et on fait
un virement entre les deux pour que le FDE rembourse le Fonds consolidé… le
fonds général, en fait. Mais tout ça, ici, par pure précaution parce qu'on n'a
pas connaissance qu'il y ait de telle dette à l'heure actuelle.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Parfait. Alors, s'il n'y a pas d'intervention, nous allons procéder à la
mise aux voix.
Est-ce que l'amendement introduisant le
nouvel article 57.2 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, le nouvel article 57.2 est adopté.
Une voix
: …
M. Fitzgibbon : Il n'y en a
pas. Alors, on va à 58.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, nous allons, M. le ministre, avec l'article 58.
M. Fitzgibbon : Article
58 :
«Les prévisions de dépenses et
d'investissements du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises,
présentées à l'annexe I, sont approuvées pour l'année financière 2019-2020.»
Le commentaire : L'article 58 du
projet de loi prévoit l'approbation des prévisions de dépenses et
d'investissement du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises. Cette
approbation est nécessaire pour prendre sur le Fonds consolidé du revenu des
sommes créditées au Fonds pour la croissance des entreprises québécoises ainsi
que prévoient les articles 48 et 49 de la Loi sur l'administration financière.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. L'annexe I, on le trouve où?
Des voix
: À la fin.
M. Leitão : À la fin, hein,
c'est ça? Voilà, je l'ai ici.
Donc, l'annexe I, c'est 100 millions,
c'est ça?
M. Fitzgibbon : Au niveau...
Jusqu'à la fin de l'année financière, soit le 31 mars 2020.
M. Leitão : O.K., qui arrive à
grands pas. O.K., très bien.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce que vous désirez qu'on discute de l'annexe I et de l'adopter en même
temps ou immédiatement avant ou après l'article 58?
M. Leitão : Écoutez, je pense
que ce… on réfère à l'annexe I maintenant avec l'article 58, et nulle part
autre ailleur, je pense.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'on l'a… voyons, on le retrouve dans d'autres articles, l'annexe I?
M. Paquin (Mathieu) : Non, Mme
la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est la seule fois où on en parle? Parfait. Alors, est-ce qu'on est mieux de
l'adopter immédiatement?
M. Leitão : Je pense, ça
serait… Si on est d'accord avec le 58, on devrait être d'accord avec l'annexe
I, sinon on a un problème de cohérence.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
On vote 58 avant, et ensuite son annexe?
M. Leitão : Oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait.
M. Fitzgibbon : Il y a un
amendement à l'annexe I, mais on n'a pas de copie. Alors, on va la circuler. Je
vais la lire. Je vais la lire, on…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Attendez, attendez, attendez. On va de toute façon votre notre article 58,
d'accord?
M. Fitzgibbon : O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur l'article 58?
M. Leitão : Oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Il n'y a pas d'autre intervention sur l'article…
M. Leitão : Moi, je n'ai pas…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux
voix de l'article 58. Est-ce que l'article 58 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Maintenant, nous allons étudier l'annexe I.
M. Leitão : …si on a besoin de
donner le consentement pour aller à l'annexe I, c'est ça?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, vous avez raison. Est-ce que vous acceptez qu'on aille consulter l'annexe
I?
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente, consentement.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, nous allons… Nous avons le consentement, parfait.
M. Fitzgibbon : Je vais le
lire et puis… transférer la feuille, puis ils pourront le regarder. Annexe
I :
«À l'annexe I du projet de loi, remplacer
«article 61» par «article 58».»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est juste une concordance, autrement dit, là.
M. Fitzgibbon : Oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est un amendement de concordance. Alors, est-ce qu'il y a une intervention
sur l'amendement?
M. Leitão : Non.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Pas d'intervention. Alors, nous allons voter pour savoir si... est-ce que
l'amendement est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Maintenant, l'annexe, est-ce qu'il y a d'autres interventions sur
l'annexe?
M. Leitão : Pas
d'intervention.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, est-ce que l'annexe I est adoptée?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Parfait.
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Telle qu'amendé, effectivement, merci. Tel qu'amendé. Alors, nous allons
maintenant à l'article 59.
M. Fitzgibbon : Article
59 :
L'annexe 2 de la Loi sur l'administration
financière est modifiée par la suppression de «Centre de recherche industrielle
du Québec».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Y a-t-il des interventions à l'article 59?
M. Leitão : ...une question,
Mme la Présidente. L'annexe II, on le trouve où? Parce qu'à la fin, ici, on a
l'annexe I, mais je ne vois pas d'annexe II.
• (17 h 10) •
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Moi non plus. Est-ce que nous avons l'annexe II...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...à l'article 59?
M. Leitão : ...question, Mme
la Présidente. L'annexe II, on le trouve où? Parce qu'à la fin, ici, on a
l'annexe I, mais je ne vois pas d'annexe II.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Moi non plus. Est-ce que nous avons l'annexe II?
Des voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
L'annexe II de la Loi sur l'administration financière, effectivement. O.K.
Je viens de comprendre. Et ça, nous ne l'avons nulle part dans notre document
pour que...
M. Leitão : La page de gauche,
c'est ça, hein? Et donc, dans cette annexe II qui, je comprends bien, est très,
très, très longue, on va supprimer le Centre de recherche industrielle du
Québec puisqu'il va cesser d'exister.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente, c'est exactement ce que nous allons faire.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, y a-t-il d'autres interventions sur l'article 59? S'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 59 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Merci. Article 60. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article 60 :
L'article 49 de la Loi sur les appellations réservées et les termes
valorisants est modifié par le remplacement, dans le deuxième alinéa, de
«Centre de recherche industrielle du Québec» et de «16 de la Loi sur le Centre
de recherche industrielle du Québec» par, respectivement, «Investissement
Québec» et «8.2 de la Loi sur Investissement Québec».
Explication, commentaire. L'article 60
du projet de loi modifie l'article 49 de la Loi sur les appellations
réservées et les termes valorisants pour y remplacer une mention du Centre de recherche industrielle du Québec par une
mention d'Investissement Québec, et
ce, en concordance avec la fusion du centre avec Investissement
Québec prévue à l'article 42 du projet de loi et
le maintien du Bureau de normalisation du Québec au sein de la société, lequel
est prévu par l'article 8.2 de la Loi sur
Investissement Québec introduit par l'article 5 du projet de loi.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Non.
Bien, juste mentionner que, donc, le Bureau de la normalisation du Québec
devient une unité administrative d'Investissement Québec, c'est ça? Très bien.
Un drôle de nom, mais ça va.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Alors, on a répondu oui. Merci. S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 60
est adopté?
Des voix
:
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Adopté. Merci. Article 61. M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 61 : L'article 1 de la Loi sur les concours
artistiques, littéraires et scientifiques est modifié par le remplacement, dans
le deuxième alinéa, de «Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science
et de la Technologie» par «Économie et Innovation».
Donc, concordance des titres.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Non. Donc, c'est,
encore une fois... Mais, un peu comme ce qu'on avait vu à l'article 49
quelque chose, c'est-à-dire que cette... la Loi sur les concours
artistiques, littéraires et autres faisait référence à un ministère qui
n'existe plus depuis un certain nombre d'années, c'est ça? Donc là, maintenant,
on vient remettre les choses à l'ordre, mais c'est quand même un peu
particulier qu'un ministère qui n'existait plus était en charge de cela mais...
Bon, ça, c'est une autre histoire. Pas d'autre question, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 61
est adopté?
Des voix
:
Adopté.
La Présidente (Mme
IsaBelle) : Merci. Article 62. M. le ministre.
M. Fitzgibbon : L'article 6...
Article 62 : L'article 6 sur la Loi de l'économie sociale est
modifié :
1° par le remplacement, dans ce qui
précède le paragraphe 1°, de «des Affaires municipales, des Régions et de
l'Occupation du territoire» par «de l'Économie et de l'Innovation»; et
2° par la suppression, dans le
paragraphe 1°, de «et de l'Économie».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des...
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Donc, dans la première partie, je comprends bien, on remplace,
donc, le ministère des Affaires municipales par le ministre de l'Économie et
Innovation. Très bien.
Maintenant, dans le deuxième changement,
élaborer et proposer au gouvernement conjointement avec le ministre des
Finances, je ne comprends pas pourquoi est-ce qu'on enlève «et de l'Économie».
C'est, à l'époque, le ministère...
M. Leitão : …élaborer et
proposer au gouvernement, conjointement avec le ministre des Finances. Je ne
comprends pas pourquoi est-ce qu'on enlève «et de l'Économie». C'est à
l'époque, le ministère… O.K. O.K.. Là aussi… n'existe plus. O.K. C'est
M. Marceau qui avait créé le… O.K.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Donc, est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autres
interventions, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que
l'article 62 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Alors, l'article 62 est adopté. 63. L'article 63, M. le
ministre.
M. Fitzgibbon : Oui, je
m'excuse.
63. L'article 14 de cette loi est
modifié par le remplacement de «ministre des Affaires municipales, des Régions
et de l'Occupation du territoire» par «ministre de l'Économie et de
l'Innovation».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Ça va? Alors, s'il n'y a pas d'interventions, nous allons procéder à la
mise aux voix. Est-ce que l'article 63 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. Donc, l'article 63 est adopté. Article 64, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
L'article 64. Les articles 2 et 3 de la Loi sur les heures et les
jours d'admission dans les établissements commerciaux sont modifiés par le
remplacement, dans ce qui précède le paragraphe 1°, de «14» par «14.1».
Bon, commentaire. Ça vaut la peine, là.
L'article 64 du projet modifie les articles 2 et 3 de la Loi sur les
heures et les jours d'admission dans les établissements commerciaux afin d'y
ajouter une mention de l'exception prévue à l'article 14.1 de cette loi,
laquelle est introduite par l'article 66 du projet de loi. M. Bahan
va vous l'expliquer.
M. Leitão : On va le voir à
66, c'est ça?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui, c'est ça.
Des voix
: …
M. Leitão : Bon. Ça serait
peut-être mieux, oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, le sous-ministre, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, quand on a eu un événement d'inondation, dernièrement, et on a eu besoin
d'élargir les heures d'ouverture pour certains commerces, notamment des
quincailleries, et on s'est aperçus que la loi ne prévoyait pas de mécanisme
pour permettre de le faire de façon exceptionnelle, dans des cas de sécurité
publique, par exemple, d'ouvrir le dimanche à des heures élargies ou d'ouvrir
le matin ou même 24 heures sur 24. Donc, ce qu'on va venir prévoir à
l'article 66… une exception, avec la recommandation, là, du ministre de la
Sécurité publique où il peut avoir une autorisation d'ouvrir les commerces dans
les cas spécifiques.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Très bien, et donc
cela est seulement pour des cas d'exception ou est-ce qu'on va confier
dorénavant cette responsabilité au ministre de l'Économie?
M. Bahan (David) : La loi sur
les heures d'ouverture relève du ministre de l'Économie, donc ce qu'on vient
prévoir… une exception où le ministre de la Sécurité publique peut demander au
ministre de l'Économie, quand il y a une zone sinistrée ou à risque de l'être,
d'avoir un besoin d'ouvrir… d'élargir les heures. Donc, ils peuvent faire une
recommandation positive au ministre qui peut l'autoriser.
M. Leitão : Très bien. Je
comprends, merci.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Alors, s'il n'y a pas d'autres interventions à l'article 64, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 64 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 64 est adopté. L'article 65, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
L'article 65. L'article 3.1 de cette loi est modifié par le
remplacement, dans ce qui précède le paragraphe 1° du premier alinéa, de «14»
par «14.1».
C'est une concordance, ça.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il…
M. Leitão : …la même chose.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Oui. Alors, est-ce que l'article 65 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Adopté. L'article 65 est adopté. L'article 66, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
L'article 66. Cette loi est modifiée par l'insertion, après
l'article 14, du suivant :
«14.1. Le ministre peut, sur demande du
ministre de la Sécurité publique, autoriser, pour la période et la zone qu'il
détermine, que le public soit admis également en dehors des périodes légales
d'admission, dans les établissements commerciaux qu'il désigne et qui sont
situés dans une zone sinistrée ou à risque de l'être ou à proximité d'une telle
zone.
«Le ministre de la Sécurité publique donne
avis sur autorisation par tout moyen qu'il juge approprié.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Non?
M. Leitão : C'est clair.
Merci, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, s'il n'y a pas d'autres interventions, nous allons procéder à la mise
aux voix. Est-ce que l'article 66 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Article 67, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 67. L'article 15 de cette loi est modifié par le remplacement
de «13 et 14» par «13, 14 et 14.1».
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : On est encore dans
la même zone, ça va, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Est-ce que l'article 67 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 67 est adopté. Article 68, M. le ministre.
• (17 h 20) •
M. Fitzgibbon :
Article 68. L'article…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...y a-t-il des interventions?
M. Leitão : On est encore
dans la même zone, ça va, Mme la Présidente.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Est-ce que l'article 67 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, l'article 67 est adopté.
Article 68, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 68 : L'article 737.19 de la Loi de l'impôt
(chapitre I-3) est modifié par le remplacement, dans le paragraphe d de
la définition de «chercheur étranger» du premier alinéa, de «Enseignement
supérieur, de Recherche, de la Science et de la Technologie» par «Économie et
de l'Innovation».
Une autre conformité.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Effectivement, merci.
M. Leitão : Cela
demanderait peut-être un petit peu d'explications, s'il vous plaît.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, qui veut expliquer? Alors, le
sous-ministre, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Donc,
ici, on fait référence, là, à une mesure fiscale, là, qui vise à octroyer une
baisse de... une réduction d'impôt des particuliers à des chercheurs étrangers.
Donc, pour désigner un chercheur étranger, il y a une attestation qui est
donnée. Avant, c'était le ministère de l'Enseignement supérieur qui était
responsable d'émettre cette attestation-là. Maintenant, c'est le ministère de
l'Économie et de l'Innovation. Donc, par concordance, on vient faire le
changement dans la loi.
M. Leitão : O.K. merci.
Mais généralement, ce n'est pas toujours le cas, mais un chercheur travaille
dans un institut de recherche ou une université qui relèvent du ministère de
l'Enseignement supérieur, ou maintenant ça change.
M. Bahan (David) : Ici,
c'est une petite mesure qui s'applique notamment à des chercheurs dans les
entreprises privées. Donc, une entreprise privée veut attirer un chercheur...
M. Leitão : O.K.
M. Bahan (David) : ...il
y a une mesure fiscale pour favoriser l'attrait au Québec.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : D'accord.
M. Leitão : Très bien,
merci.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 68 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : L'article 68 est adopté. Article 69,
M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
L'article 737.22.0.0.5 de cette loi est modifié par le remplacement, dans
le paragraphe d de la définition de «expert étranger» du premier
alinéa, de «Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la
Technologie» par «Économie et de l'Innovation».
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Y a-t-il des...
M. Leitão : Encore un
ministère qui n'existait plus. Mais ça va.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Parfait.
M. Leitão : Ça va bien
faire maintenant, c'est le...
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 69 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, l'article 69 est adopté.
Article 70, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
L'article 1029.8.1 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
paragraphe a.1.1, de «Enseignement supérieur, de la Recherche, de
la Science et de la Technologie» par «Économie et de l'Innovation».
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci.
M. Leitão : C'est le même
commentaire qu'avant.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, nous allons procéder à la mise aux voix.
Est-ce que l'article 70 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : L'article 70 est adopté. 71, M. le
ministre.
M. Fitzgibbon : Les
articles 1029.8.16.1.4 et 1029.8.16.1.5 de cette loi sont modifiés par le
remplacement, dans le paragraphe b du quatrième alinéa, de «Enseignement
supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie» par «Économie
et de l'Innovation».
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci.
M. Leitão : ...je trouve quand
même... je n'ai pas de question spécifique sur... et on voit plusieurs de
ces... On s'est rendu compte maintenant que c'était...
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Le sous-ministre M. Bahan.
M. Bahan (David) : C'est
les attributions. Dans le fond, ça date d'environ... je pense, c'est 2012, ça,
ce projet de loi là. Donc, entre la période d'aujourd'hui et 2012, les
attributions ont été déterminées par décret du gouvernement. Donc, les bons
ministères avaient les mandats, donc ça n'a jamais été mis dans les lois.
M. Leitão : O.K. très
bien, ça va.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 71 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : L'article 71 est adopté. 72, M. le
ministre.
M. Fitzgibbon : L'article 1029.8.16.1.9
de cette loi est modifié par le remplacement de «Enseignement supérieur, de la
Recherche, de la Science et de la Technologie» par «Économie et de
l'Innovation».
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Même chose. Alors, il n'y a pas d'autre
intervention. Est-ce que l'article 72 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Adopté. Alors, l'article 72 est adopté.
Article 73, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : La Loi
sur les infrastructures publiques (chapitre I-8.3) est modifiée par la
suppression de «et de l'Économie» dans les dispositions suivantes :
1° la partie de l'article 7 qui
précède le paragraphe 1° du premier alinéa;
2° le deuxième alinéa de
l'article 54;
3° les premier et troisième alinéas de l'article 55;
4° le deuxième alinéa de
l'article 81;
5° l'article 82;
6° le premier alinéa de l'article 83;
7° le paragraphe 2° du premier
alinéa...
M. Fitzgibbon : ...paragraphe
premier du deuxième alinéa, le deuxième alinéa de l'article 54, les premier et
troisième alinéas de l'article 55, le deuxième alinéa de l'article 81,
l'article 82, le premier alinéa de l'article 83, le paragraphe 2° du premier alinéa
de l'article 86, le deuxième alinéa de l'article 146.»
Commentaire. L'article 73 du projet de loi
modifie plusieurs dispositions de la Loi sur les infrastructures publiques afin
de les corriger, puisqu'il n'y a plus de ministre des Finances et de l'Économie
depuis le 23 avril 2014. Vous avez votre raison, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Non, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 73 est
adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 73 est adopté. Article 74, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : «L'article 13
de la Loi sur les matériaux de rembourrage et les articles rembourrés est
modifié :
par le remplacement de «et des inspecteurs
sont nommés» par «est
nommé»;
2° par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«De plus, le ministre peut, afin d'assister
l'inspecteur en chef, autoriser
toute personne à agir comme inspecteur afin de
vérifier l'application de la
présente loi.».»
Là, je vais lire le commentaire parce
que... L'article 74 du projet de loi modifie l'article 13 de la Loi sur les
matériaux de rembourrage et les articles rembourrés afin de permettre de
recourir à des prestataires de services qui ne sont pas des fonctionnaires pour
procéder aux inspections visant à vérifier l'application de cette loi. Vu les
pouvoirs particuliers de l'inspecteur en chef, tel que celui d'ordonner la
destruction d'un article rembourré, il convient que ce dernier demeure nommé en
vertu de la Loi sur la fonction publique et fasse partie du personnel du ministère
de l'Économie et de l'Innovation.
Des voix
: Ha, ha, ha!
M. Fitzgibbon : Ça, c'est vous
qui avez fait ça, là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Je suggère au ministre
de l'Économie de s'assurer que son inspecteur en chef a une bonne formation en
rembourrage, parce que c'est très... c'est important. Je pense que je vais
arrêter ici, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 74
est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 74 est adopté. L'article 75, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Article
75 :
«L'article 11 de la Loi sur le ministère
des Relations internationales est modifié :
par la suppression du deuxième alinéa; et
par l'insertion, après le paragraphe 1° du
troisième alinéa, du
paragraphe suivant :
«1.1° le représentant du gouvernement en
matière de diplomatie économique et d'influence;».»
Commentaire. Le paragraphe 1° de l'article
75 du projet de loi supprime le deuxième alinéa de l'article 11 de la Loi sur
le ministère des Relations internationales par concordance avec l'article 76 du
projet de loi qui introduit dans cette loi un article 11.1 qui reprend les
dispositions de cet alinéa. Le paragraphe 2° de l'article 75 insère cet article
11, un paragraphe qui prévoit expressément que le ministre des Relations
internationales et de la Francophonie est le représentant du gouvernement en
matière de diplomatie économique et d'influence. Cette précision vise à
départager les responsabilités de la ministre des Relations internationales et
de la Francophonie et celles du ministre de l'Économie et de l'Innovation en
matière de commerce international.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions sur l'article 74? Député de Robert-Baldwin.
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Donc, la partie qui est supprimée, donc, le deuxième alinéa de
l'article 11, qui était, avant, donc, la responsabilité du ministre des
Relations internationales, si j'ai bien compris, c'est maintenant le ministre
de l'Économie qui va faire ça, qui va élaborer, en collaboration avec les
autres, une politique en matière de relations internationales, la propose au
gouvernement et s'assure de la mise en oeuvre.
M. Fitzgibbon : Il y a une
explication légale à ça. M. Paquin... Me Paquin.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, le deuxième alinéa de l'article 11 est tout simplement
déplacé dans un nouvel article, 11.1, qui est édicté par l'article 76, afin de
faire un libellé qui va être plus simple et plus lisible une fois qu'on y
apporte le deuxième alinéa de l'article 76... en fait, de l'article 11.1 tel
qu'édicté par 76. Donc, c'est essentiellement un déplacement.
M. Leitão :...on verra ça à
76, qui est juste l'autre page. O.K., très bien.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien. Il n'y a pas d'autre intervention pour l'article 75? Alors,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 75 est
adopté?
• (17 h 30) •
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 75 est adopté. Article 76, M. le ministre...
17 h 30 (version non révisée)
M. Leitão :...O.K., très bien.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien, il n'y a pas d'autres interventions pour l'article 75? Alors,
nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que l'article 75 est
adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 75 est adopté. Article 76, M. le ministre.
M. Fitzgibbon :
Article 76 : Cette loi est modifiée par l'insertion, après
l'article 11, du suivant :
«11.1. Le ministre élabore, en
collaboration avec les ministères concernés, une politique en matière de
relations internationales, la propose au gouvernement et s'assure de sa mise en
œuvre. Cette politique doit favoriser le rayonnement du Québec et son
développement, notamment sur les plans commercial, culturel, économique,
politique et social.
Afin, notamment, d'assurer la mise en
œuvre de cette politique, le ministre élabore en collaboration avec les
ministères concernés, un plan de déploiement pluriannuel de l'action
internationale du Québec. Ce plan détermine les objectifs de résultats établis
à court et moyen termes ainsi que les moyens retenus pour les atteindre et
identifie les actions à poser afin de soutenir le déploiement de l'action
internationale du Québec. Il est soumis au gouvernement pour approbation.»
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions? Député de Robert-Baldwin, oui.
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Alors, ici, 11.1, donc on parle de «le ministre». On se réfère au
ministre des affaires internationales, c'est ça? O.K. Et dans ce qu'on vient
faire, comme c'était mentionné avant, on vient prendre le paragraphe qui avait
été supprimé, on le met ici, mais on rajoute ce deuxième alinéa, c'est ça? Au
deuxième paragraphe.
M. Fitzgibbon : Oui.
M. Leitão : Très bien.
Pourquoi on ajoute ce deuxième paragraphe? Quelle est l'intention d'ajouter ce
deuxième paragraphe? Pourquoi on fait ça?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Me Paquin.
M. Paquin (Mathieu) : Oui, Mme
la Présidente. En fait, c'est qu'on veut prévoir, afin que le ministre des
Relations internationales et de la Francophonie soit en mesure de bien jouer
son rôle et de coordonner l'action à l'international du Québec à tous égards,
d'un plan de déploiement à l'international de l'action du Québec. Alors, ce
plan-là n'existait pas dans la loi actuellement — dans la Loi sur le
ministère des Relations Internationales — alors, on le crée et c'est
pour ça, donc, qu'on vient faire cet alinéa-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Très bien. Donc,
avec le projet de loi n° 27, on vient modifier plusieurs lois, dont la Loi
sur le ministère des Relations Internationales, et donc, on vient ajouter des
précisions à la mission du ministère des Relations internationales, lui donner
des objectifs, etc. Est-ce que vous trouvez que c'est approprié, que cela se
fasse... pas le projet de loi n° 27, ce ne serait pas plutôt le ministre
des Relations internationales qui devrait, lui ou elle, proposer une révision
de la loi de son ministère?
M. Fitzgibbon : Bien, en fait,
c'est un peu les deux. Parce qu'effectivement, ce qui s'est passé, c'est qu'il
y avait des mandats, avant, donnés par Investissement Québec ou le MRIF et là,
tous les mandats ont été, un peu, enlevés. C'était le désir du département du
MRIF d'avoir cette clause parapluie là, si je peux appeler, pour être sûr qu'il
y ait une coordination. Alors, personnellement, ça ne change rien à la loi
p.l. 27, mais ça permet de s'assurer qu'il y ait une coordination entre
les deux ministères, alors je pense que c'est... On peut argumenter que ça ne
fitte pas là, mais je pense qu'eux aimaient le voir là, et je pense que ça
n'enlève rien au fonctionnement de l'économie, au contraire, ça va forcer
encore une plus grande coopération, là, donc je pense, c'est correct dans les
circonstances.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Très bien, Mme la
Présidente. Moi, je dirais simplement que l'action internationale du Québec, la
diplomatie québécoise, à mon avis, va au-delà de juste les considérations
commerciales et économiques, qui sont importantes, mais ça va au-delà de ça.
Donc, c'est bien qu'au moins, on a réinséré le premier paragraphe. Pour le
deuxième paragraphe, bon, je ne pense pas nécessairement que ça soit très
utile... Enfin, je ne vois pas quelle est, vraiment, la valeur ajoutée
d'ajouter ce deuxième paragraphe.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : En fait, je me
suis trompé. Ça, c'est justement la loi du MRIF, ce n'est pas notre loi, là,
c'est la loi du MRIF. Ça fait qu'ils veulent ce changement-là...
M. Leitão : Donc, c'est à la
demande du MRIF?
M. Fitzgibbon : Oui, oui.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Bien, dans
le fond, je vais reprendre ce que le ministre a dit. C'est... Dans le fond, on
modifie la loi sur le MRI, ensuite il y a eu certains mandats qui ont été
rapatriés au ministère de l'Économie...
M. Fitzgibbon : …ce
changement-là... pourquoi on…
M. Leitão : Donc, c'est à la
demande du MRI?
M. Fitzgibbon : Oui, oui.
Une voix
: …
M. Fitzgibbon : Vas-y donc,
vas-y donc.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, je vais reprendre ce que le ministre a dit. C'est… Dans le fond, on
modifie la loi sur le MRI. Ça… Il y a eu des… certains mandats qui ont été
rapatriés au ministère de l'Économie, mais le MRI a un rôle important de
coordination à l'étranger pour s'assurer que les messages soient bien transmis.
Donc, la volonté, ici, c'est de s'assurer qu'il y aille une stratégie globale
qui vise l'ensemble des composantes de l'action internationale puis qu'aille un
plan qui est fait en collaboration avec les ministères puis qui est approuvé
par le gouvernement pour s'assurer que tout le monde aille le même enlignement.
Donc, c'est vraiment un… dans un objectif de collaboration et de coordination à
l'étranger que ce deuxième alinéa-là est ajouté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Très bien. Mais
est-ce que c'est nécessaire de l'inscrire dans un projet de loi? Je comprends,
mais ces initiatives ou ces orientations, est-ce que c'est nécessaire que ça
soit inscrit dans un projet de loi du MRI?
M. Fitzgibbon : Bien, écoutez,
c'est eux qui veulent l'avoir, honnêtement.
M. Leitão : Donc, cette
partie-là provient en grande partie, donc, du désir du MRI d'avoir cela
inscrit?
M. Fitzgibbon : Oui, bien, en
fait, le désir, c'est je pense qu'ils voulaient… puis tout le monde dit la même
chose, là… ils voulaient s'assurer que les gens n'oublient pas que le MRIF doit
être partie prenante des discussions ou qu'il y ait une coordination, même si,
ultimement, c'est le ministre de l'Économie qui décide quelles sont les
politiques internationales économiques, là. Je pense, ça va de soi, mais je
pense que s'assurer que l'intégration des gens du MRIF soit faite… alors,
encore une fois, je pense que ce n'est pas contraignant pour nous, au ministère
de l'Économie, puis ça permet au MRIF de donner un éclat international.
M. Leitão : Je comprends que
oui, pour le ministère de l'Économie, ce n'est pas… non seulement ce n'est pas
contraignant, mais je pense que c'est même intéressant d'avoir ça. Là n'est pas
ma question. Ma question s'adresse plutôt à quelqu'un qui n'est pas ici, que…
au ministère des Relations internationales pour lui demander pourquoi est-ce
que ce ministère-là trouve souhaitable qu'on ajoute ce paragraphe à sa loi.
M. Bahan (David) : Ce qui… Je
pourrais peut-être… Sans revenir à ce que j'ai dit, c'est que le… ce qui est
souhaitable, ici, c'est… dans le fond, l'obligation que tout le monde soit
consulté est que l'action soit un consensus du… Dans le fond, tous les… le Conseil
des ministres doit approuver, donc on s'assure que le gouvernement adhère à la
vision, et tous les ministères travaillent dans le même sens. Donc, c'est
vraiment l'objectif qui est visé, d'éviter que différents joueurs aillent à
l'international puis que ça ne soit pas coordonné. Donc, c'est vraiment pour
forcer ça. Donc, c'est certain qu'on pourrait ne… Si ce n'était pas là, ça
pourrait se faire aussi, mais ça… on n'aurait pas une assurance que ça serait
fait.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci.
M. Leitão : Mme la Présidente,
moi, je… Encore une fois, je… on ne va pas faire une… toute une grande bataille
là-dessus, mais la façon dont j'interprète ceci, c'est un peu une ingérence…
peut-être, ingérence, ce n'est pas le bon mot… dans les décisions du ministère
des Relations internationales.
Donc, moi, de la façon dont je vois ça, et ce
n'est peut-être pas une bonne façon, mais de la façon dont je l'interprète,
c'est une perte d'autonomie du ministère des Relations internationales puisque
maintenant on vient lui ajouter, bon, qu'il doit travailler en collaboration
avec les ministères concernés, doit faire un plein déploiement pluriannuel.
Donc, c'est comme… il va être mieux supervisé par ses autres collègues
ministres. Donc, la question, en fin de compte, ne s'adresse pas au ministre de
l'Économie, mais plutôt au ministre des Relations internationales pour lire si
c'est vraiment quelque chose qu'il souhaite avoir. Bon, je présume que oui,
puisque ça, vous avez l'inscrit dans un projet de loi, mais moi, mon
interprétation, ce que, au contraire, c'est une espèce de diminution de
l'autonomie de ce ministère-là.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. Bahan.
M. Bahan (David) : C'est
exactement les mots demandés par le ministère et ça a été approuvé par le
gouvernement. Donc, c'est la volonté…
M. Leitão : Donc, je
comprends.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
C'est bien.
M. Leitão : Je comprends. Je
l'aurais fait différemment, mais je comprends.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il d'autres interventions pour l'article 76? S'il n'y a pas
d'autres interventions, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que
l'article 76 est adopté?
Une voix
: Sur
division.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Alors, l'article 76 est adopté sous division… sur division.
L'article 77, M. le ministre.
• (17 h 40) •
M. Fitzgibbon : Article
77 :
L'article 13 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement, dans le premier…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
...l'article 76 est adopté?
Une voix
: ...
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Parfait. Alors, l'article 76 est adopté sous division. L'article 77. M. le
ministre.
M. Fitzgibbon : Article
77 : L'article 13 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement, dans le premier
alinéa, de «afin d'informer les ministères et organismes notamment quant aux
possibilités d'y exporter des produits et services québécois ou d'y promouvoir
des investissements étrangers au Québec» par «et assure une veille
internationale économique, commerciale, politique et géopolitique en lien avec
les priorités internationales du gouvernement afin d'informer les ministères et
organismes»;
2° par la suspension du deuxième alinéa.
Commentaire. L'article 77 du projet de loi
modifie l'article 13 de la Loi sur le ministère des Relations internationales par
concordance avec l'édiction de la Loi sur le ministère de l'Économie et de
l'Innovation prévue à l'article 1 du projet de loi. Cette modification vise à
départager clairement les responsabilités de la ministre des Relations
internationales et de la Francophonie de celles du ministre de l'Économie et de
l'Innovation en matière de commerce international.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Y a-t-il des interventions?
M. Leitão : Donc... Oui, Mme
la Présidente. Donc, ce qu'on vient faire ici encore, on vient donc préciser le
champ d'action des deux ministères, ministère de l'Économie, ministère des
Relations internationales. Et donc, le ministère des Relations internationales
va continuer d'effectuer des recherches, des études et des analyses et va
assurer une veille. Bon. Mais il ne va plus informer les ministres et les
ministères quant aux possibilités d'y exporter. Donc, est-ce que cette
partie-là du ministère des Relations internationales, où il était un peu à la
recherche d'occasions d'exportation, donc le gouvernement est de l'avis que
cela n'était pas nécessairement bien fait, et que ça va être maintenant fait
par le ministère de l'Économie?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, M. Bahan.
M. Bahan (David) : Dans le
fond, je pense qu'ici il y a encore la notion d'informer les ministères et
organismes, et on précise les priorités internationales du gouvernement. Donc,
le gouvernement peut déterminer sur quelles priorités que le ministère informe.
Donc, c'est certain que, je pense qu'on a entendu le premier ministre parler
d'exportation, je pense que c'est certain que ça reste une priorité, là, du
ministre des Relations internationales. Donc, c'est ça, il y a un mandat très
important par rapport à ça, là.
M. Leitão : Très bien. Mais
donc, qu'on se comprenne, donc la responsabilité de la promotion des
exportations incombe maintenant au ministère de l'Économie et à ses
représentants qui seront à l'étranger, et ce ne sera plus le ministère des
Relations internationales qui... Bon, il assure une veille, très bien, mais
pour faire vraiment comme c'était écrit avant, avant les changements, donc
quant aux possibilités d'y exporter des produits et services, ça, on sort ça de
la mission, du mandat du MRI et on envoie au ministère de l'Économie.
M. Fitzgibbon : En fait,
c'est... exactement. Alors, ce qui arrive en réalité, c'est que, quand on pense
au... Comment ça va fonctionner, dans la réalité, une société québécoise qui
veut exporter? C'est très difficile pour un conseiller économique assis en
France de vouloir faire l'exportation d'une chose qu'il ne connaît pas. Alors,
ce qu'on a fait ici, c'est tout simplement... c'est qu'on a mis Hubert Bolduc,
le président d'IQ International, qui va être responsable, d'une part,
d'identifier les compagnies québécoises qui peuvent exporter, d'autre part,
déterminer avec le MRIF quels sont les marchés qui sont propres à faciliter
l'exportation, et le MRIF après va être responsabilisé pour aller faire un
démarchage avec les compagnies qui pourraient être les acheteurs. Alors, je
pense qu'à la base le travail doit émaner du ministère de l'Économie parce que
nous sommes ici au Québec. Si le MRIF est assis à l'étranger puis ils vont
présumer qui va exporter, ça ne tient pas la route.
M. Leitão : Je comprends bien.
Mais... Parce que cette mission était bel et bien décrite dans la Loi sur le
ministère des Relations internationales, l'article 13 qu'on est en train de
modifier, et on disait, à l'article 13, que le ministre MRI fait toutes ses
recherches, et tout, etc. : «...afin d'informer les ministères et
organismes quant aux possibilités d'y exporter des produits et services ou d'y
promouvoir l'investissement étranger...». Donc, le ministre des Relations
internationales ne fait plus ça. Très bien. Donc, si jamais les exportations
sont moins vigoureuses...
M. Leitão : ...fait toutes ses
recherches et tout, etc. : «afin d'informer les ministères et organismes
notamment quant aux possibilités d'y exporter des produits et services ou d'y
promouvoir l'investissement étranger...» Donc, le ministre des Relations internationales
ne fait plus ça. Très bien. Donc, si jamais les exportations sont moins
vigoureuses, disons que ce n'est pas nécessairement le ministre, le ministère
des Relations internationales qui est nécessairement responsable de cela.
M. Fitzgibbon : Vous avez
raison.
M. Leitão : Bon. Généralement,
pour les exportations, la responsabilité, c'est quelque chose d'autre. Mais,
mon point est que, dernièrement, le gouvernement a nommé une série de nouveaux
délégués généraux, à Paris, à New York, à Chicago, très bien, c'est la
prérogative du gouvernement. Et la grande majorité de ces nouveaux délégués
généraux ont tous un profil économique. Mais, s'ils ne vont plus faire la
prospection économique et exportative, c'est là que je ne comprends pas.
Je ne comprends pas quel est le...
pourquoi on fait ces changements-là si on nomme des personnes qui ont le profil
économique pour aller faire la promotion du Québec, mais, en fin de compte, ils
n'ont plus la mission de faire cette... ils n'ont plus le mandat de faire cette
promotion, c'est le ministère de l'Économie qui a ce mandat-là. Peut-être juste
me donner un peu d'informations là-dessus.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Comme j'ai dit
tantôt, la réalité c'est qu'on ne va pas être assis à Paris puis faire
promouvoir les exportations alors que les compagnies sont assises au Québec.
Alors, je pense que c'est un peu utopique. Alors, ce qu'on dit tout simplement,
c'est que les gens du MRIF vont être responsabilisés de promouvoir certaines
compagnies québécoises. On parle de la chaîne d'établissements qui peut
exporter, bien, ça va se faire au Québec, ça va se faire par le ministère de
l'Économie. Le ministère des Affaires étrangères n'a pas de bureau ici. Alors,
on corrige tout simplement quelque chose qui se fait naturellement. Alors,
je...
M. Leitão : Mais, la situation
actuelle, donc avant les changements qu'on s'apprête à faire, c'est que dans
certains, pas tous, mais dans certains bureaux de délégation du Québec à
l'étranger, à New York ou à Londres, par exemple, ou à Paris, il y avait des
fonctionnaires du MRI qui étaient là, bien sûr, mais il y avait aussi dans les
mêmes bureaux, ou juste à côté, des fonctionnaires, des employés
d'Investissement Québec qui travaillaient à côté. Je présume que ça va être la
même chose, mais, donc, on va diminuer le nombre de représentants du MRI,
augmenter le nombre de représentants d'Investissement Québec ou ils vont être
fusionnés. Comment ça va se...
M. Fitzgibbon : Fusionnés
virtuellement en tout cas, à moment donné, on s'en fout à qui ils se
rapportent, là. En fait, ce qu'on écrit là, c'est ce qui se faisait sous votre
gouvernement, là. Il n'y a rien qui a changé. Tout ce que va changer, c'est
qu'on a maintenant quelqu'un de IQ International qu'on n'avait pas avant, il y
avait MI, puis il avait QI, c'est un peu le capharnaüm, là. Là, maintenant, on
a une personne, IQ International, sa responsabilité, c'est de s'asseoir avec
David puis nous autres puis dire c'est quels sont — tu sais, on a
parlé de ça l'autre jour vous et moi — quels sont les secteurs d'importations
qu'on veut faire ici. Donc, ça, ça n'a pas rapport au MRIF, ça, c'est pour
réduire les importations où on ne se pénalise pas. Et d'autre par, quels sont
les secteurs où on est compétitifs pour exporter. Ça, c'est une décision qui
vient de l'économie uniquement. La personne qui est assise à New York n'est pas
capable d'établir ça toute seule.
Un coup qu'on a déterminé la stratégie
pour monter nos exportations, après, il faut qu'il y aille des mandats. Puis,
effectivement, si on trouve des compagnies québécoises, il y en a 12 qui
peuvent exporter dans le Nord-est américain, bien, là, on va aller voir
Catherine puis on va dire : Bon, voici les 12 compagnies, trouve des
acheteurs potentiels de leurs produits. À ce moment-là, le MRIF ou IQ — parce
que vous avez raison, dans les bureaux des délégations du Québec à l'étranger,
il y a des employés d'IQ, des employés de MEI, «over time», ça va probablement
changer mais pour l'instant on ne changer pas ça — mais ce groupe de
personnes là va travailler en unification ensemble pour permettre aux
compagnies identifiées au Québec de faire des ententes bilatérales, des
ententes commerciales avec les pays là-bas. Alors, on écrit ce qui se fait
déjà. Ça fait que je pense que c'est juste de l'hygiène de base qu'on fait.
• (17 h 50) •
M. Leitão : Bien. Et le
deuxième paragraphe de l'article 13, qu'on vient aussi supprimer, le
deuxième alinéa, pardon, qui disait que le ministre des Relations
internationales fait la promotion à l'étranger des produits et services
québécois, notamment au moyen de missions, de stages, d'expositions, de
programmes d'aide financière. Donc, toute cette partie-là de l'activité des
délégations du Québec à l'étranger, elle va être faite par qui...
M. Leitão : ... notamment
au moyen de missions, de stages, d'expositions, de programmes d'aide
financière. Donc, toute cette partie-là de l'activité des délégations du Québec
à l'étranger, elle va être faite par qui maintenant? Elle va être faite
directement de Québec? On va...
M. Fitzgibbon : ...je ne
sais pas pourquoi c'était là parce que ça ne se faisait pas. Sous votre gouvernement
comme sous le nôtre, c'est Export Québecqui fait ça. Export Québec, c'étaient
des gens du MEI, qui sont maintenant des gens d'Investissement Québec. Alors,
ça n'a jamais été fait par l'international, ça a toujours été fait par Export
Québec. Donc, ça va être transféré chez IQ. Là, on est où là-dedans? Quelle loi
on est, là, la loi de... MRIF, c'est ça. Donc, le MRIF ne le fait pas de toute
façon.
M. Leitão : O.K.
M. Fitzgibbon :
...2012... gros, gros ministère, là, ils le faisaient. Mais là, depuis 2012,
ils ne le font plus. Ça fait qu'on corrige quelque chose qui ne se faisait pas.
M. Leitão : Oui, mais... peut-être
pas dans toutes les délégations, mais, dans certaines délégations, celles qu'on
peut considérer les plus importantes économiquement, New York, Paris, Londres surtout,
cette activité de promotion se faisait. Les délégués généraux se promenaient beaucoup
dans leur territoire pour faire la promotion des intérêts du Québec et des
entrepreneurs québécois.
M. Fitzgibbon : Je suis d'accord,
mais ici on parle... tu sais, on parle de la promotion à l'étranger des
produits et services québécois. Tous les délégués économiques, tous les
délégués du Québec à l'étranger, la plupart, les nouveaux, ont tous un
background économique, donc ils veulent faire de la promotion. Encore une fois,
je pense que la détermination des activités ou des chantiers, d'après moi, on
n'a même pas le choix, doit être faite le ministère de l'Économie. Et la clause
parapluie de tantôt, qu'on a approuvée, fait référence au fait que l'exécution
de ces projets-là à l'international ne se fera pas par des gens de Montréal qui
vont prendre l'avion, ça va se faire par des gens qui sont déjà sur place.
Alors, je pense, c'est une question de bien définir la continuité de la chaîne
des services, comment elle va être faite.
M. Leitão : Je comprends.
Écoutez, je pense que votre objectif, c'est... comme vous mentionnez dans vos
commentaires, c'est de départager clairement les responsables des uns et des
autres. Très bien, c'est un objectif tout à fait louable. Très bien.
Je vous dis simplement que la façon dont
c'est fait ici, moi, je ne pense pas que ça va tellement clarifier les choses
parce qu'on mentionne ici que le ministre des Relations internationales va
continuer à faire ses recherches et ses études et à assurer la veille
internationale, économique, commerciale, politique, géopolitique, en reliant
avec le... international du gouvernement du Québec.
Donc, c'est bien qu'on essaie de
départager clairement les responsabilités, mais je pense qu'il y a toujours une
zone un peu grise. C'est peut-être inévitable, mais je vous invite à peut-être
faire un peu attention parce qu'on risque d'avoir le même genre de...
M. Fitzgibbon : Je suis
totalement d'accord avec vous, puis je pense que... tu sais, c'est projet de
loi, là, on va l'écrire, on va le regarder de temps et temps, là, mais le
leadership... Présentement, le leadership qu'on a avec M. Bolduc, là, qui
est là présentement... c'est lui qui va faire que la loi va être appliquée ou
non. Parce qu'effectivement, si la coopération ne se passe pas à ce niveau-là,
on a beau l'écrire dans la loi, ça n'arrivera pas.
Par contre, l'autre côté de la médaille,
je pense que tous les délégués économiques, qui étaient ici d'ailleurs il y a
quelques semaines, on s'est rencontrés, Hubert était là... tout le monde est
excité, ils vont tirer sur Investissement Québec. En fait, ils ont même
commenté à l'effet que, depuis... un bon bout de temps, ils n'avaient pas
d'informations pour être efficaces.
Alors, je pense que la réalité, c'est
qu'étant des gens économiques... on prend M. Côté, qui est rendu à Londres
et qui gérait Investissement Québec, bien lui, il appelle : Aïe! C'est
quoi, les compagnies que tu veux que je... Alors, je pense qu'il va y avoir une
pression de« peer pressure» qui va se créer juste par le fait qu'on a des gens
économiques. Alors, c'est sûr que le leadership du président d'Investissement
Québec, M. Leblanc, le leadership d'Uber va être primordial. Puis je suis
conscient que le succès de nos initiatives va passer par la collaboration, il
n'y a aucun doute.
M. Leitão : Très bien.
Écoutez, c'est... Je vous souhaite bonne chance parce que je nous souhaite, à
nous tous, que cela fonctionne. Mais je pense qu'il y a encore... Il faut
toujours garder un oeil attentif sur ces questions-là. Mais je nous souhaite à
tous du bon succès.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Merci. Il n'y a pas d'autres interventions?
Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux
voix. Est-ce que l'article 77 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente
(Mme IsaBelle) : Alors, l'article 77 est adopté...
M. Leitão : ...sur ces
questions-là. Mais je nous souhaite à tous du bon succès.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Merci. Il n'y a pas d'autres interventions? Alors, s'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Est-ce que
l'article 77 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, l'article 77 est adopté. L'article 78, M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Oui. Cette loi
est modifiée par l'insertion, après l'article 18, des suivants:
«18.1. Un comité de liaison en matière de
commerce international est institué. Le comité est chargé d'assurer la cohésion
et la coordination de l'action et des activités, exercées par le ministre, le
ministre de l'Économie et de l'Innovation ou Investissement Québec, visant la
mise en oeuvre du plan de déploiement prévu à l'article 13 de la Loi sur
le ministère de l'Économie et de l'Innovation ou autrement relatives aux
accords commerciaux visés à l'article 22.1, au commerce international et à
l'investissement étranger.
«Le comité doit de plus voir à la mise en
place de mécanismes de liaison propres à assurer les communications et le
partage de renseignements entre les délégués généraux, les délégués, les
personnes responsables de toute autre forme d'organisation et les autres
membres du personnel du ministère, les membres du personnel du ministère de
l'Économie et de l'Innovation ainsi que ceux du personnel d'Investissement
Québec qui prennent part à l'action et aux activités visées au premier alinéa.
«Le sous-ministre, le sous-ministre du
ministère de l'Économie et de l'Innovation ainsi que le président-directeur
général d'Investissement Québec sont d'office membres du comité de liaison; les
sous-ministres en sont les coprésidents. Les ministres peuvent, chacun,
désigner deux autres membres du comité.»
Commentaires. L'article 78 du projet
de loi introduit dans la Loi sur ministère des Relations internationales un
article 18.1 qui prévoit l'institution d'un comité de liaison chargé
d'assurer la cohésion et la coordination de l'action, les activités exercées
par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, le ministre
de l'Économie et de l'Innovation ou Investissement Québec en matière de
commerce international.
Cet article charge également ce comité de
mettre en place des mécanismes de liaison et de partage de renseignements
relatifs à cette action et à ces activités, de même qu'il prévoit la formation
du comité.
Et il y a un amendement. On va finir avant
18 heures. Article 78 :
À l'article 18 de la Loi sur le
ministère des Relations internationales que propose l'article 78 du projet
de loi, remplacer, dans le texte anglais du premier alinéa, «otherwise
relating» par «that otherwiserelate ». Je pense que c'est assez clair.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
En fait, c'est un article qui vient pour la vérification de l'anglais
seulement, je présume, hein? C'est ça?
M. Fitzgibbon : Oui, c'est ça.
Exactement
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Alors, est-ce qu'il y a des interventions sur l'amendement?
M. Leitão : L'amendement, non,
Mme la Présidente.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Non. Alors, nous allons procéder immédiatement à la mise aux voix. Est-ce que
l'amendement à l'article 78 est adopté?
Des voix
: Adopté.
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Est-ce qu'il y a maintenant des commentaires à l'article 78?
M. Leitão : Oui, Mme la
Présidente. Alors, on revient un peu à ce dont on parlait tantôt, donc de ce
désir de la part du gouvernement de départager clairement les responsabilités.
On avait vu ça à l'article 77. Alors, ici, à 78, on crée un comité de
liaison. Très bien.
Alors, le comité de liaison va inclure
donc trois personnes, si je comprends bien, les deux sous-ministres du
ministère des Relations internationales, ministère de l'Économie ainsi que le
P.D.G. d'Investissement Québec. Est-ce qu'il y en a d'autres membres de ce
comité de liaison?
La Présidente (Mme IsaBelle) :
M. le ministre.
M. Fitzgibbon : Il pourrait y
en avoir deux autres qui seraient nommés par les ministres. On n'a pas encore
siégé ce comité-là, là. Là, il y a les deux sous-ministres, le P.D.G.
d'Investissement Québec puis les deux ministres choisissent eux-mêmes ou
quelqu'un d'autre.
M. Leitão : Donc, les membres
d'office sont les deux sous-ministres et le P.D.G. d'IQ. Et ces trois personnes
sont...
M. Fitzgibbon : Oui. Donc,
dans le fond, trois puis les ministres peuvent en nommer deux autres.
Une voix
: Deux chaque.
M. Fitzgibbon : Deux chaque?
Une voix
: Oui.
M. Fitzgibbon : O.K., deux
chaque. Ça fait, deux, quatre, ça fait sept. Sept personnes d'office, les deux
sous-ministres et le P.D.G. d'Investissement Québec. Donc, chaque ministre a
deux personnes qui vont...
M. Leitão : O.K., puis chaque
ministre peut nommer deux autres ou doit nommer les deux autres? C'est une
obligation d'avoir...
M. Fitzgibbon : Peuvent. C'est
peuvent chacun.
M. Leitão : ...avoir les sept
membres ou ça peut finir à cinq ou à trois...
M. Fitzgibbon : Ça va être
trois. Ça peut être trois.
M. Leitão : ...pas à trois
mais à cinq ou...
M. Fitzgibbon : Bien, en fait,
les deux sous-ministres puis le P.D.G. d'Investissement Québec. Bien,
probablement qu'Hubert va être là aussi. On va nommer Hubert.
M. Leitão : S'il est nommé.
S'il est nommé, il va être là.
M. Fitzgibbon : Oui, mais moi,
je pourrais le nommer. Mais, effectivement, je pense… l'idée, évidemment, ici,
vous avez compris, l'idée, c'est ce qu'on a dit tantôt, là, s'assurer qu'il y a
une coordination. Ce comité de liaison là va probablement être le cataclysme,
le leadership, que les gens participent puis coopèrent, là.
• (18 heures) •
M. Leitão : Très bien...
18 h (version non révisée)
M. Fitzgibbon : …
M. Leitão : S'il l'a nommé,
s'il l'a nommé, il va être là.
M. Fitzgibbon : Oui, mais, moi,
je pourrais le nommer, mais, effectivement, je pense… l'idée, évidemment, ici,
vous avez compris, l'idée, c'est ce qu'on a dit tantôt, là, s'assurer qu'il y a
une coordination de ce comité de liaison là, va probablement être le catalysme,
le leadership, les gens participent puis coopèrent, là.
M. Leitão : Très bien. Est-ce
que ce…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Écoutez, compte tenu de l'heure, bien que l'échange était très intéressant…
M. Leitão : Ah! là, j'étais
parti sur…
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Bien oui, vous étiez bien parti, hein, belle collaboration, alors je vous
remercie. Mais, compte tenu de l'heure, la commission ajourne ses travaux sine
die. Nous n'en avons pas demain, hein, moi, c'est ce que j'ai compris, alors…
Une voix
: …
La Présidente (Mme IsaBelle) :
Non, pas à ce que je sache, on n'a pas été appelé pour demain, non.
(Fin de la séance à 18 heures)