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Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition pour la famille

Version finale

Le jeudi 17 mars 2022, 11 h 35

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-cinq minutes)

Mme Labrie : Hier, j'ai mis au jeu une proposition pour soutenir les femmes qui sont contraintes de rester à la maison parce qu'elles n'ont pas accès à une place en services de garde. Ces femmes-là ne font pas le choix de rester à la maison. Elles y sont contraintes parce qu'il n'y a pas assez de places dans le réseau, et elles s'appauvrissent à cause de ça, elles s'appauvrissent pour toute leur vie, elles vont vivre les conséquences jusqu'à leur retraite. Et je pense qu'à défaut de pouvoir leur offrir une place dès maintenant on a la responsabilité d'éviter qu'elles s'appauvrissent.

C'est la proposition que j'ai faite au gouvernement hier. On a fait une relance de ça aujourd'hui, et c'est désolant de voir le mépris avec lequel le gouvernement traite cette proposition-là, le mépris avec lequel il traite les femmes qui sont dans cette situation-là, en ce moment, contraintes de rester chez elles. D'ailleurs, elles étaient présentes dans les tribunes aujourd'hui. Et je trouve ça désolant que le gouvernement refuse de les soutenir, prétende avoir déjà mis en place tout ce qu'il y avait à faire pour compléter le réseau, alors que leurs promesses, si elles se réalisent, parce que ça va prendre des éducatrices pour y arriver, elles ne vont se réaliser que dans deux, trois ans, et ça, c'est si ça va très bien.

Donc, on a des milliers de femmes qui ont déjà, là, leur bébé dans les bras en ce moment, qui s'appauvrissent financièrement, et qui n'ont pas de réponse autre que du mépris de la part de ce gouvernement-là. Je trouve ça odieux, et c'est d'autant plus odieux, ce qu'ils ont fait aujourd'hui, qu'ils nous ont accusés d'obstruction par rapport au cheminement du projet de loi n° 1, alors que le gouvernement n'a même pas convoqué de travaux sur le projet de loi n° 1 aujourd'hui, jeudi, ils n'en ont pas convoqués non plus mardi prochain.

Alors, honnêtement, si le gouvernement voulait qu'on avance sur ce projet de loi là, moi, je suis la première à vouloir collaborer. On l'a fait depuis le début, ça avance rondement. Mais pour qu'on travaille, il faut qu'ils convoquent des travaux. Donc, moi, je les invite à appeler le projet de loi pour qu'on puisse le continuer. Mais ce projet de loi là, il ne fera pas de magie, il n'apportera pas de soutien financier aux parents qui s'appauvrissent en ce moment, chez eux, parce qu'ils n'ont pas accès à une place. Puis les résultats de ce projet de loi là, ça va prendre plusieurs années avant qu'on les voie. Merci.

(Fin à 11 h 37)

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