(Onze heures quarante-quatre minutes)
La Modératrice
:
Bonjour et bienvenue à ce point de presse du député de la circonscription de D'Arcy-McGee.
Donc, il s'agit de David Birnbaum, qui est aussi porte-parole de l'opposition
officielle en matière de santé mentale. Et, pour l'occasion, aujourd'hui, il
est bien entouré, il est accompagné de Renée Ouimet, directrice du Mouvement
Santé mentale Québec, également Monique Boniewski, qui est directrice de
l'Association canadienne pour la santé mentale, division du Québec...
Une voix
: …
La Modératrice
: …ah! directrice
de la filière de Québec, j'avais la mauvaise filière — et
Marie-Philip Dufresne, qui est agente de promotion en santé mentale à Santé
mentale pour Québec et Chaudière-Appalaches. Alors, la parole est à vous.
M. Birnbaum : Merci. Bonjour,
mesdames et messieurs. J'ai le plaisir de vous parler du projet de loi
n° 498 que j'ai eu le privilège de déposer devant l'Assemblée nationale ce
matin.
La crise sanitaire déclenchée par la
pandémie a aussi déclenché une crise en santé mentale. Nos jeunes, nos aînés,
nos adolescents, pris avec des problèmes d'anxiété, détresse, surconsommation,
continuent et, malheureusement, risquent de continuer à subir des conséquences.
Mais, au moins, est-ce qu'on peut se donner la responsabilité d'apprendre de
cet épisode tellement éprouvant pour le Québec, le monde tout entier? Est-ce
qu'on peut poser des gestes pour en faire mieux ensemble… des leçons à tirer,
qu'on apprenne qu'il faut promouvoir, oui, promouvoir, qu'il faut s'activer, il
faut agir pour assurer la santé mentale positive?
Voilà les raisons d'être de notre projet
de loi, qui propose une journée nationale de promotion de la santé mentale
positive. Et voilà la pertinence, que vous allez tout de suite comprendre, de
souligner cette journée de promotion de la santé mentale positive le
13 mars de chaque année. Chaque jour, dans nos vies, on pose des gestes, notre
société investit, nos gouvernements doivent agir pour promouvoir la bonne santé
mentale, mais comment? Voilà l'objectif de ce projet de loi que je dépose
aujourd'hui.
Et je tiens à remercier Renée Ouimet,
directrice du Mouvement Santé mentale Québec, de l'avoir inspiré. Son organisme
et le réseau formidable d'organismes communautaires oeuvrant en santé mentale
vont sûrement s'activer de façon rigoureuse, humaine et efficace afin que ce
projet de loi atteigne son impact. Merci, Renée.
Il y a trois volets de l'enjeu de la santé
mentale. Gestion de crise : y a-t-il des services dans les délais
raisonnables à travers le Québec? J'ai eu, au nom de l'opposition officielle
libérale, à poser plusieurs questions au gouvernement de la CAQ à ce sujet, à
proposer des solutions concrètes aussi, entre autres l'accès universel public à
la psychothérapie. Il y a aussi un deuxième volet, de la prévention, aussi
essentiel pour éviter ces crises.
Mais le noeud de l'affaire, en ce qui a
trait au projet de loi dont je vous parle aujourd'hui, un troisième volet, la
promotion de la santé mentale positive, de veiller chaque jour à notre propre
équilibre, notre propre bien-être personnel et collectif, à favoriser la
résilience et à prévenir l'émergence de problèmes de santé mentale, de
problèmes de santé physique et de problèmes sociaux, de veiller à ce que notre
gouvernement s'active dans une telle promotion avec des gestes concrets et
financiers. Voilà pourquoi notre leader parlementaire, ce matin, a interpelé le
gouvernement de passer sans délai au débat et à l'adoption de ce projet de loi.
Merci. Vous allez me permettre quelques
petites remarques en anglais, et on va passer à vos questions ensuite.
Ladies and gentlemen, I
am proud to be before you to talk about Bill 498 which I had the honnor of
presenting, of depositing in the National Assembly this
morning, and the bill is an Act to proclaim the national day for the promotion
of positive mental health.
You will have seen that
we have all dealt with an existential crisis in our physical health, with
respect to this pandemic, that is not yet over. It has been our contention, as
the Liberal Opposition, that there has been and continues to be a parallel
crisis in mental health that requires action. There are basically three parts
of the mental health file, and we're talking about the third and essential one
today.
First, of course, is
that, without delays, and across Québec, people in crisis find the treatment
that they need. And, on behalf of our Liberal Opposition, I have been required
to ask perhaps a dozen and a half questions of the Minister responsible and of
this CAQ Government, because we are hardly convinced that the CAQ has been
ready, willing and able to deal with this mental health crisis. We provided
very structured and clear suggestions, just to give one example, that universal
access publicly be granted for psychological therapy, for psychotherapy, when
necessary. The second «volet» of mental health is, of course, prevention, and
that's always got to be on the agenda.
But, let me be clear, the
draft law that I've presented today, and am proud to have presented, is about a
third file, and it's about the active promotion of our positive mental health.
Are we finding the right work-life balance? Are our governments properly
funding efforts to make sure that we are as healthy mentally as we are
physically? It's absolutely essential, and there's so much that we can do in
that regard.
What we have deposited
today, and you'll understand the significance of it, is that a day to promote
positive mental health be marked every year, and the date is not without its
significance, that that day be honored, celebrated and made important on
March 13th, the day upon which this pandemic was
declared on a worldwide scale.
So we call upon the
Government, as it can do, and quickly, to make sure this bill is debated and
adopted in the shortest possible delay. Thank you very much.
La Modératrice
:
Merci.
M. Birnbaum : OK, not all at once now! Merci.
(Fin à 11 h 52)