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Point de presse de M. Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice , et Mme Isabelle Melançon, porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine

Version finale

Le jeudi 7 octobre 2021, 11 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures une minute)

M. Tanguay : Merci beaucoup. Ce matin, avec ma collègue de Verdun et tout le caucus du Parti libéral du Québec, l'opposition officielle, nous sommes extrêmement fiers de déposer un projet de loi, le projet de loi n° 896, qui vise à imposer aux partis politiques d'avoir plus de femmes au sein de leurs candidatures.

On doit, au Québec, en 2021, s'assurer que les partis politiques aient l'obligation de présenter un nombre de candidatures féminines dans une zone paritaire, le projet de loi prévoit 40 % ou plus, pour qu'ultimement… Et, si les partis politiques, c'est ce qui est prévu dans le projet de loi, n'atteignent pas, évidemment, cet objectif de candidatures dans la zone paritaire femmes-hommes, bien, il y aura des conséquences. Il y aura une coupure dans l'allocation annuelle que le DGEQ envoie aux partis politiques.

C'est important de reconnaître, là, en 2021... Et les expertes et les experts du domaine vont vous le dire, après analyse, s'il n'y a pas d'obligation, bien, la représentation des femmes au sein des Parlements en Occident va aux aléas, au bon vouloir de tout un chacun. Ça ne peut plus fonctionner comme ça. Avoir une parité ou une représentativité de femmes qui, tantôt, s'approche du 40 %, mais que, d'une élection à l'autre, ça peut chuter à 25 %, 30 %, on ne peut plus, en 2021, au Québec, accepter ça.

Projet de loi excessivement important, projet de loi qui n'est pas complexe. Dans la Loi électorale, on met l'obligation, puis, si vous ne l'atteignez pas, bien, il y aura une pénalité. Et ça, ça a été dit notamment dans le contexte des auditions. Vous savez, le projet de loi n° 39, réforme de mode de scrutin, il y avait un élément qui prévoyait que l'on allait débattre de la parité femmes-hommes au sein de l'Assemblée nationale. Le projet de loi de réforme de mode du scrutin, là, vous le prenez, puis ça, c'est une promesse rompue de François Legault. On ne va pas en débattre d'ici la fin de la législature.

Alors, nous, on prend cet important objectif-là que l'Assemblée nationale soit plus représentative de toute la société puis, au premier titre, du fait qu'il y a 50 % de femmes dans la population québécoise, bien, qu'il y ait au moins, le plus possible, 50 % de femmes au sein de l'Assemblée nationale, parce que c'est important.

Alors, ce projet de loi là, qui n'est pas complexe… On tend la main au gouvernement, on tend la main à la ministre Sonia LeBel pour qu'elle appelle le projet de loi, qu'on puisse l'adopter, et qu'il soit appliqué dès la prochaine élection. Un an, on a amplement le temps de faire ça. Un an, les partis politiques ont amplement le temps de le mettre en application et de faire en sorte que, dorénavant, dans nos campagnes électorales, on ait des candidatures féminines en nombre représentatif de la population. C'est majeur. On tend la main au gouvernement. On est prêts, nous, du Parti libéral du Québec, à faire avancer le Québec dès la prochaine élection. Merci beaucoup.

Mme Melançon : Merci, Marc. Je suis excessivement fière aujourd'hui d'accompagner Marc Tanguay dans le dépôt de cet important projet de loi, important projet de loi parce que, justement, à l'Assemblée nationale, ce n'est pas normal que notre Assemblée nationale ne soit pas le reflet de ce qu'est la population. 50 %, c'est le chiffre qu'on doit retenir. Les femmes, dans la population, leur poids est de 50 %. Comment se fait-il qu'aujourd'hui, en 2021, ce ne soit pas le poids des femmes au salon bleu?

Alors, je dis… c'est important, parce que les décisions qu'on prend au salon bleu, quand on parle des budgets, quand on parle des grandes politiques qu'on fait pour les familles, qu'on fait pour le milieu de la santé, qu'on fait pour les services de garde, mais qu'on fait aussi en environnement ou en économie, c'est pour les femmes qu'on le fait, et on doit entendre la voix des femmes à l'Assemblée nationale. C'est la moindre des choses.

Je tiens à rappeler une chose. En 1961, la première femme était élue, Marie-Claire Kirkland-Casgrain était élue. Première femme à l'Assemblée nationale. Ça fait 60 ans cette année. Il est grandement temps, grandement temps, qu'on puisse enfin parler de parité à l'Assemblée nationale. Et, en ce sens-là, je suis excessivement fière de pouvoir déposer le projet de loi avec Marc Tanguay aujourd'hui pour la formation politique du Parti libéral du Québec, qui, disons-là, a une femme comme cheffe, et j'en suis, ça aussi, excessivement fière. Merci beaucoup. Merci.

(Fin à 11 h 6)

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