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Point de presse de Mme Ruba Ghazal, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de transports, et Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version finale

Le mardi 8 juin 2021, 11 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures seize minutes)

Mme Labrie : Ça fait déjà plusieurs jours que les gens voient venir la vague de chaleur, et que, nous, on reçoit des messages paniqués du personnel scolaire parce qu'ils savent à quel point les écoles deviennent rapidement invivables dès qu'il fait chaud. En ce moment, dans nos écoles, la température monte en haut de 30 degrés avant même la récréation du matin. Elles sont littéralement des fours. Les cours d'école sont des déserts suffocants sans la moindre parcelle d'ombre. Et c'est à ce point invivable qu'il y a des écoles qui ferment leurs portes parce qu'elles savent que ça va être impossible d'apprendre à l'école dans une journée comme celle-là.

Des canicules, il y en a de plus en plus, il y en a en juin, il y en a en septembre, il y en a même en mai, et les changements climatiques s'accentuent à cause des gouvernements comme la CAQ qui ne font rien pour les contrer. Donc, les canicules, on peut s'attendre à ce qu'il y en ait de plus en plus à chaque année, c'est une évidence.

Malheureusement, nos bâtiments ne sont pas du tout adaptés pour ça, même que nos cours d'école contribuent à augmenter la chaleur dans les écoles et dans les quartiers environnants parce qu'un désert d'asphalte, bien, ça crée des îlots de chaleur. Et ce qui est plus malheureux encore, c'est que la CAQ, elle ne réussit pas en ce moment à résorber le déficit d'entretien de nos écoles. La CAQ a négligé le dossier parce qu'elle se consacrait essentiellement à développer des maternelles quatre ans, au point où l'état de nos écoles s'est dégradé depuis leur arrivée au pouvoir, et ils sont incapables de s'assurer que nos écoles sont dans un état satisfaisant. Et, dans leur plan de transition, il n'y a même absolument rien pour l'adaptation des écoles aux changements climatiques alors qu'on en voit, là, ces jours-ci, les effets majeurs sur le personnel puis sur les élèves.

Donc, j'interpelle la CAQ aujourd'hui pour leur rappeler que ça prend de la ventilation, de la climatisation, ça prend d'autres mesures d'adaptation, comme des toits blancs, verts, des aménagements qui vont rendre les écoles confortables toute l'année. Les cours d'école aussi doivent devenir des oasis pour contribuer à rafraîchir les écoles et les quartiers. Déjà, il y a un an, Québec solidaire avait fait des propositions qui allaient dans ce sens-là. Donc, je cède la parole à ma collègue, Ruba, pour vous présenter notre projet.

Mme Ghazal : Oui, merci beaucoup, Christine. C'est ça, les problèmes que tu soulèves existent depuis longtemps. À chaque fois qu'il fait chaud puis qu'on a une canicule, on pense… on est tous surpris, puis c'est comme si on ne s'y attendait pas, alors que ça va aller de pire en pire, de plus en plus. Les gens dans les écoles et les CHSLD souffrent. Ceux qui vivent à côté d'îlots de chaleur à cause du béton, du manque de verdissement, souffrent. Ça cause aussi des décès. On se rappelle, en 2019, il y a eu 86 décès. Il y en a à chaque année. Il va y en avoir de plus en plus. C'est un problème de santé publique en plus d'être d'environnement.

Dès l'année passée, Québec solidaire, on a fait une proposition claire à la CAQ, dont ils n'ont pas tenu compte, et c'est celui d'avoir des investissements récurrents pour le verdissement urbain. Concrètement, c'est d'investir l'équivalent de 1 % des investissements annuels en infrastructures publiques pour verdir les villes, les rues, les CPE, les écoles, les CHSLD. Et ça, c'est vraiment une proposition, oui, de Québec solidaire, mais qui a été amenée à la CAQ par une lettre, par 600 médecins, 600 professionnels de la santé, pour lui dire qu'il faut investir massivement pour le verdissement. Et je ne comprends pas qu'est-ce que le gouvernement attend. Ça fait un an que nous, on l'a fait, l'année d'avant, ces experts l'ont fait. Qu'est-ce qu'il attend? On dirait qu'il ne prend pas ça au sérieux. Il est temps qu'il investisse puis qu'il agisse. Puis, nous, on a une proposition très, très claire à ce sujet.

La Modératrice : Merci. On va prendre vos questions. Une question, une sous-question.

M. Larin (Vincent) : Juste, Mme Ghazal, pendant que vous êtes là, je souhaite… La motion présentée par M. Charrette, vendredi dernier, peut-être nous expliquer un peu votre position. Le texte condamnait, bon, l'antisémitisme et disait clairement qu'une critique d'Israël n'était pas nécessairement antisémite, là. Pourquoi est-ce que vous n'avez pas appuyé ça?

Mme Ghazal : Bien, parce que, dans la motion, ce qui pose problème, il y a une définition qui a été prise mot pour mot, une définition qui fait de la controverse depuis des années sur la scène internationale… très, très controversée même au sein des organisations juives comme Voix juives indépendantes et d'autres, et cette définition-là a été reprise. Moi, j'ai proposé des amendements à la CAQ, à M. Charrette, et malheureusement il n'a pas voulu en tenir compte. Et donc, là, on se retrouve avec une motion non appuyée. Et je veux rappeler qu'une semaine avant il y a eu la motion du Parti libéral du Québec, par M. David Birnbaum, qui dénonce sans condition, de façon ferme, que l'Assemblée nationale dénonce l'antisémitisme, et ça a été appuyé par tous les partis, notamment par Québec solidaire.

M. Bergeron (Patrice) : ...là, c'est quoi, le problème, d'abord, là, avec la définition dont vous parlez, là?

Mme Ghazal : C'est qu'elle prend un texte, et il y a eu la même chose aussi à la ville de Montréal, parce que la définition, le texte lui-même, qui reprend, dans le fond, la définition dans un site de l'organisme IHRA, qui donne toutes sortes d'exemples où il y a beaucoup, beaucoup de flou. Il y a d'autres définitions, par exemple, moins controversées qui existent. Nous, on ne dit pas qu'il faut que l'Assemblée nationale se donne le mandat de définir c'est quoi, l'antisémitisme, je veux dire, on le voit, on le sait. Ça a été dénoncé aussi récemment quand des gens, des Québécois d'origine juive ont reçu des messages haineux, donc c'est de l'antisémitisme, et nous l'avons dénoncé comme tout le monde, il y a un consensus, et il faut... Mais cette définition-là, le texte a été repris du site d'une organisation qui... elle est floue et elle ne fait pas l'unanimité. Et Voix juives indépendantes notamment, ils ne sont pas le seul, ont félicité Québec solidaire de ne pas être rentré dans le piège. La ville de Montréal, avant même... ça fait peut-être deux ans, là, je ne m'en rappelle plus, a décidé de ne pas y aller de l'avant, tout le monde, d'un commun accord, de ne pas aller de l'avant avec cette définition-là textuelle qui était dans la motion, parce que c'était controversé.

M. Bergeron (Patrice) : Oui, mais expliquez aux gens c'est quoi, le problème de la controverse dans la définition en question, parce que...

M. Bossé (Olivier) : Est-ce que c'est le texte ou c'est la provenance du texte?

Mme Ghazal : Bien, c'est aussi la... C'est-à-dire que là, moi, je... En fait, je vais vous rappeler quelque chose, celui, parce que ça existe depuis 2016... l'auteur de cette définition-là a lui-même dit : Faites attention. C'est M. Stern, là, je ne me rappelle plus de son prénom, il a dit : Faites attention, n'utilisez pas cette définition-là, même si c'était lui l'auteur, pour, après ça, pour des questions juridiques ou administratives.

Donc, je veux dire, nous, quand on voit ça, on dit : Pourquoi est-ce qu'on est obligés d'amener cette définition-là? Même dans un tweet, M. Charette a dit : Je ne comprends pas qu'on n'ait pas pris la définition de l'IHRA. Donc, il le reconnaît, même si ce n'était pas écrit dans la motion. 

M. Larin (Vincent) : Comment vous qualifiez, disons, ce que M. Charette a dit? Est-ce que c'est comme une instrumentalisation de ce débat-là de sa part?

Mme Ghazal : Posez-lui la question. Je me pose la même question. Moi, j'aurais aimé ça qu'on prenne le temps, qu'on s'entende, comme on l'a fait une semaine avant. Moi-même, juste avant, quand il y avait les bombardements et les violences en Israël et en Palestine, j'ai amené une motion, puis il y a eu des discussions, et elle a été adoptée à l'unanimité. Posez la question à M. Benoit Charette pourquoi celle-ci n'a pas été adoptée.

M. Laforest (Alain) : Mais on ne voit toujours pas c'est quoi, le problème, là, parce que...

M. Lavallée (Hugo) : C'est quoi, là, dans la définition même, le souci ou... Je ne sais pas si vous pouvez nous...

Mme Ghazal : Bien, là, c'est parce que c'est sûr qu'on prend le texte. Si vous allez, par exemple, sur le site de l'IHRA, il y a plein d'éléments qui sont controversés, des exemples qui sont donnés, et c'est ça...

  M. Lavallée (Hugo) : ...sur le site d'où est pris la motion?

Mme Ghazal : Bien, c'est parce qu'on prend la définition telle quelle, et c'est une définition très floue. Je veux dire, quand il y a un acte antisémite, tout le monde est capable de dire : Ça, c'est de l'antisémitisme, et tout le monde le condamne, à Québec solidaire comme tous les autres partis, toute la société le condamne. Pourquoi trouvons-nous si important de reprendre textuellement une définition controversée depuis des années sur la scène internationale? C'est ça que Benoit Charette a fait, et moi, j'aurais aimé ça qu'il y ait discussion puis qu'elle soit adoptée, comme on l'a fait il y a deux semaines.

M. Robitaille (Antoine) : Ça fait penser au débat sur l'islamophobie, qui est un mot piégé selon plusieurs, donc on les refuse dans les motions, non? On n'est pas dans le même type de débat sémantique, là?

Mme Ghazal : Moi, je ne veux pas rentrer dans les débats sémantiques. Quand il y a un acte, quand il y a un acte antisémite, quand il y a un acte islamophobe, comme hier en Ontario, quand il y a un acte raciste, comme avec ce qui s'est passé avec Mme Joyce Echaquan, nous le condamnons fermement et sans condition. On ne rentre pas dans des débats de sémantique. Il y a des gens qui meurent à cause de l'antisémitisme, à cause de l'islamophobie, à cause du racisme systémique, et nous le condamnons fermement, et on ne veut pas faire de la sémantique.

Mme Crête (Mylène) : Est-ce que vous pensez qu'on peut considérer ce qui s'est arrivé à London en Ontario comme un acte terroriste?

Mme Ghazal : Oui, oui, ça crée de la terreur au sein de la communauté musulmane, des communautés musulmanes et dans tout le pays, partout.

M. Larin (Vincent) : Question pour Mme Labrie. Concernant la nouvelle directive, là, de pouvoir enlever le masque en classe, est-ce que c'est venu trop tard, encore une fois? Est-ce que la Santé publique est toujours comme un coup derrière, selon vous?

Mme Labrie : C'est sûr que c'est une directive qui crée un certain soulagement. On l'anticipait, la vague de chaleur, ça a pris du temps, je trouve, personnellement, à la Santé publique avant de statuer là-dessus, mais c'est une décision que j'accueille très positivement.

M. Larin (Vincent) : Sur la réduction des exigences, une question CPE peut-être sur la… je ne sais pas si vous avez vu ce matin, là, on réduit les exigences, peut-être votre avis là-dessus. Est-ce que vous êtes inquiète? Vous, je pense, vous avez des enfants. Avez-vous des enfants qui vont…

Mme Labrie : Mes enfants sont trop vieux pour aller en CPE, mais ce que Mathieu Lacombe fait en ce moment, c'est le plus pur exemple de nivellement par le bas que, moi, j'ai vu, là, depuis que je suis ici. Il est en train de se rendre compte qu'il est incapable d'assurer un certain niveau de qualification dans le réseau, en ce moment, à cause de la pénurie de main-d'oeuvre.

Il a déjà fait passer le ratio d'éducatrices qualifiées de deux sur trois à une sur trois. Il se rend compte qu'il est incapable d'assurer une sur trois. Et là, puisque c'est politiquement trop difficile pour lui de dire publiquement qu'il fait passer ça à zéro sur trois d'éducatrices qualifiées, il abaisse les exigences pour être considéré comme qualifié. Ça met sérieusement en péril la qualité du réseau, sérieusement. Puis ce que ça nous dit, c'est que les mesures qu'il a prises jusqu'à maintenant, elles n'ont pas été suffisantes pour contrer la pénurie de main-d'oeuvre. Nous, ça fait des années qu'on lui en parle.

Là, le geste qui doit être posé, c'est clair que c'est l'augmentation des salaires. Ça, c'est limpide, là, pour moi, c'est ça, le geste à poser. Il a fait des actions pour rendre la formation attrayante, mais une formation attrayante, ça ne donne rien si la profession n'est pas attrayante. Et, le résultat de ça, c'est qu'on nivelle gravement par le bas dans la qualité des services. Offrir des services éducatifs avec même pas le tiers du personnel qui sont qualifiés, moi, je ne vois pas comment on va y arriver.

M. Bergeron (Patrice) : Sur la réforme de la Charte de la langue française — je ne sais pas si l'une d'entre vous veut répondre — concernant, donc, la sortie du grand chef de Kanesatake, hier, qui dit : Attention, vous voulez changer la Charte de la langue française, mais changer la constitution sans même nous consulter, sans même qu'il y ait aussi des dispositions qui puissent protéger les langues autochtones. Est-ce que vous appuyez 100 % sa démarche?

Mme Ghazal : Chef Simon pose des questions légitimes et tout à fait justifiées, et c'est pour ça que, nous, à Québec solidaire, et tout le monde, on demande au gouvernement de la CAQ d'avoir un dialogue de nation à nation. Et c'est important qu'il prenne en compte ces considérations-là de chef Simon et des autochtones de façon générale.

M. Bergeron (Patrice) : ...les autochtones devraient avoir une sorte de droit de veto sur ces conditions que veut protéger le Québec? Par exemple, est-ce que les autochtones pourraient dire non, comme ils ont déjà dit non lors de l'accord du lac Meech?

Mme Ghazal : Écoutez, je n'ai pas réfléchi à toutes... on n'a pas réfléchi à toutes ces questions-là. De toute façon, il va y avoir aussi le projet de loi, l'étude du projet de loi n° 96. Est-ce que c'est là-dedans? Est-ce que c'est dans d'autres moyens? C'est à évaluer, mais ce qui est important, c'est de ne pas ignorer ce que dit chef Simon et d'autres et de prendre en considération... Leurs langues, on le sait, là, ont été... n'ont pas été valorisées, elles sont en train d'être perdues. Donc, c'est important de les prendre en considération, puis de ne pas les ignorer, et de voir qu'est-ce qui peut être fait, puis d'avoir un dialogue de nation à nation.

M. Robitaille (Antoine) : La campagne de vaccination est un succès. Tout à l'heure, on en discutait avec Mme Anglade qui disait que peut-être que les CIUSSS, la création des CIUSSS, la réforme Barrette a aidé une certaine coordination et donc rendu efficace davantage cette campagne. Qu'en pensez-vous?

Mme Ghazal : La seule contribution de la réforme Barrette, c'est d'avoir mis à mal solidement notre réseau du système de la santé. Il n'y a pas eu de...

La Modératrice : Dernière question en français. Ah! excuse.

Mme Ghazal : O.K. C'est ça.

La Modératrice : Une dernière question.

M. Lavallée (Hugo) : L'intention de M. Dubé, là, de rouvrir justement la loi sur la santé pour retenir certaines leçons de la pandémie, vous en pensez quoi?

Mme Ghazal : Bien, on va voir tout d'abord quand il va déposer sa réforme. Évidemment, lui, quand il dit que l'intention, c'est qu'il y ait plus d'information puis que ça circule bien, c'est correct, mais c'est à voir. Est-ce qu'il y a d'autres choses qu'il met aussi dans sa réforme? Donc, on va attendre qu'il la dépose pour la voir.

M. Lavallée (Hugo) : ...eu beaucoup de réformes, là, est-ce que vous pensez que c'est opportun d'en avoir encore?

Mme Ghazal : Bien, c'est ça, c'est que, quand il y a une réforme, souvent on dit, on veut changer une chose, finalement on se retrouve avec une mégaréforme qui change beaucoup de choses, donc c'est pour ça qu'on va attendre qu'il dépose sa loi pour pouvoir en juger.

La Modératrice : On va passer en anglais. Merci beaucoup.

Mme Ghazal : Merci.

Mme Fletcher (Raquel) : Sorry…

Mme Ghazal : Oh! For Christine or…

Mme Fletcher (Raquel) : Sure. Can I just get you to summarize your opening statement in English?

Mme Ghazal : I don't understand the question.

Mme Fletcher (Raquel) :

Mme Ghazal : Ah! OK, to tell you what we said. OK, do you want me to summarize or…

Une voix : Oui.

Mme Ghazal : Oui, OK, excuse-moi. OK, so, you know, we are living in a «canicule», it's very, very hot. The temperatures are more than 30 degrees, and even near to 40. And Christine Labrie, what she talked about is that, in our schools, all the infrastructures, the buildings, the schools are very old, we need more investment to make sure that our children are in schools where they can be in a good health and not so hot.

And one of our proposals, because this type of episodes of «canicule», we are going to live them, more and more, with higher temperatures, on a longest period of time, and last year, in the beginning of summer 2020, Québec solidaire has proposed to the Government of Québec to invest in… to have more green… «Comment on dit verdissement?» Sorry.

Des voix :

Mme Ghazal : More trees, more… to invest to have more trees, more…

Mme Fletcher (Raquel) : Like…

Mme Ghazal : Verdissement.

Mme Fletcher (Raquel) : Yes, I know…

Mme Ghazal : OK, so I will say it in my words. So it's very, very simple, that proposal was to invest 1% of all the money put in the infrastructures, in the urban infrastructures, to have more trees, more green areas near the schools, CPE, hospitals, to reduce all these places where there is no tree and there is a lot of concrete. So, and this is a proposal that the Government ignored, at all, and it's a measure of adaptation to fight against climate change. So, this should be done. And specialists like doctors, experts, health experts, they say that this has to be done, the 1% of investment, and the Government, we don't hear about them, they don't say if they are going to do it. So, now, we are repeating that same proposal today.

Mme Fletcher (Raquel) : Is it a good idea that the kids don't have to wear a mask in school?

Mme Ghazal : Yes.

Mme Labrie : It's good news, yes. I think the reflection about this should have started sooner because we knew since a few days already that there was going to be a «canicule». And I'm happy that we have this decision for today, but it was really hot yesterday.

Mme Fletcher (Raquel) : So, you would have liked to see this…

Mme Labrie : I would have liked to see a decision about this a few days before the «canicule». But we are happy about the decision today.

Mme Fletcher (Raquel) :Thank you.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 11 h 33)

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