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Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre

Version finale

Le jeudi 27 mai 2021, 9 h 40

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Neuf heures quarante-quatre minutes)

Le Modérateur : Alors, bonjour et bienvenue à cette mêlée de presse du premier ministre, M. François Legault.

M. Legault : Oui. Bonjour, tout le monde. Écoutez, deux petits points. D'abord, très content de l'entente dans le secteur de la construction. Je veux dire bravo aux syndicats, bravo aux employeurs, puis bravo aux à Jean Boulet, là, qui a une longue expérience dans le droit du travail puis qui a joué au conciliateur, là. Donc, on le sait que souvent… En tout cas, la dernière fois, au gouvernement libéral, ça avait fini avec une loi spéciale. Donc, c'est toujours mieux une entente négociée qu'une loi spéciale, donc très, très content de cette entente. C'est une bonne nouvelle pour les Québécois, bonne nouvelle pour les travailleurs, bonne nouvelle pour les employeurs. Donc, on sait comment il y a du travail à faire dans le domaine de la construction. Donc, on va pouvoir aller de l'avant avec une entente négociée, donc une bonne entente pour tout le monde.

Deuxième sujet, ça concerne les négociations dans le secteur public. Bon, d'abord, c'est important de le dire, on a une entente sur les conditions de travail et sur le salarial avec les enseignants, donc autant du côté de la FAE que du côté de la FSE-CSQ, donc ça veut dire pas mal tous les enseignants au Québec. Je veux rappeler aussi que, concernant les infirmières, on a une entente avec la FIQ sur les conditions de travail. Donc, la seule chose qui reste à régler avec la FIQ, avec les infirmières, ce sont les salaires, donc… Bon, je vois qu'ils menacent de faire une grève, évidemment, j'ai vu la publicité, là, qui m'interpelle personnellement en disant : On est épuisées. Écoutez, là, on a fait des concessions très importantes pour augmenter le nombre de postes puis améliorer les conditions de travail, à un point tel que la FIQ a accepté les conditions de travail. Donc, s'ils veulent faire de la publicité, bien, qu'ils disent les vraies raisons, c'est parce qu'ils veulent des plus grosses augmentations de salaire. Donc, ça, c'est très clair.

Je sais qu'il y a certaines personnes qui ont parlé peut-être des sondages qu'on a faits. Bien, écoutez, l'idée, c'est de dire : Nous, on veut rétablir les faits, là, quand on laisse entendre, dans la publicité, qu'il y a un problème avec les conditions de travail des infirmières, ce n'est pas vrai. On a une entente avec la FIQ, le seul problème qu'eux autres voient c'est qu'ils voudraient avoir des plus grosses augmentations de salaire. Et puis ce n'est pas dans le but, ces sondages-là, de faire une loi spéciale. Moi, je suis confiant d'avoir une entente négociée avec tous les employés de l'État.

M. Laforest (Alain) : M. le premier ministre, est-ce que vous êtes comme Robert Bourassa et vous gouvernez par sondage?

M. Legault : Écoutez, je regardais tantôt les chiffres de sondages qu'on a faits, 92 % des sondages qu'on a faits, ça regarde la COVID. Puis pourquoi on a fait ça? Parce que c'était très important de connaître la réaction des Québécois face à nos mesures, pour pouvoir les ajuster depuis 15 mois. Donc, on ne fait pas plus de sondages qu'avant. Les sondages qu'on a faits, à 92 %, c'était pour mieux gérer la COVID.

M. Laforest (Alain) : Êtes-vous encore capable de sauver le soldat Roberge?

M. Legault : Écoutez, là, bon, il y a encore un article, ce matin, qui répète, dans le fond, ce qui a été dit plusieurs, plusieurs fois, c'est-à-dire que, concernant la ventilation dans les classes, Jean-François Roberge a consulté la Santé publique. Il n'a pas fait valider, là, je ne veux pas qu'on commence à jouer sur les mots, effectivement, il n'a pas fait valider sa méthode, mais il a consulté. Puis toutes les recommandations qu'on a reçues de la Santé publique ont été intégrées dans notre approche. Donc, à un moment donné, là, de jouer sur les mots en disant, bon, le ministre aurait menti… Écoutez, il a été clair, là, on a consulté. Ce n'est pas la Santé publique qui a fait les tests puis qui a supervisé les tests, ça, c'est vrai, mais la Santé publique a été consultée puis toutes leurs recommandations ont été intégrées.

Une voix : Mais M. Roberge a été averti.

Mme Prince (Véronique) : Vous êtes son patron, à M. Roberge. Vous êtes à l'aise avec ça?

M. Legault : Bien oui. Écoutez, moi, là, comme je l'ai souvent dit des dizaines de fois, j'ai demandé au Dr Arruda : Est-ce que c'est un enjeu important, la ventilation dans les classes? Il m'a dit : Écoutez, là, ce n'est vraiment pas la priorité, ce n'est vraiment pas un élément significatif dans la transmission du virus. Il nous a suggéré de vérifier la ventilation. On l'a fait, 90 % des classes sont en dessous de 1 500 je ne sais pas trop quoi, pp quelque chose, donc sont conformes, puis le 10 % qui n'était pas conforme, on l'a corrigé.

M. Bellerose (Patrick) : Mais M. Roberge a continué à dire, au mois de mars, que les protocoles avaient été validés, après que M. Massé lui ai dit, en février, de cesser d'affirmer cela. Est-ce que ce n'est pas mentir, comme l'affirme aujourd'hui Québec solidaire?

M. Legault : Écoutez, là, on peut jouer sur les mots, là, valider versus consulter. On a consulté la Santé publique, qui a fait des recommandations qu'on a suivies. On n'a pas fait valider, on a consulté.

M. Bellerose (Patrick) : Et ça n'a pas nui à la crédibilité de la Santé publique, comme le Dr Arruda l'a dit?

M. Legault : Je ne pense pas. C'est toujours la même chose qui est dans le même article de la même personne.

Mme Crête (Mylène) : Il y a une majorité de municipalités bilingues qui veulent préserver leur statut. Est-ce que ce n'est pas là la preuve que vous devriez rendre cette mesure-là obligatoire dans votre projet de loi?

M. Legault : Non, parce que c'est le choix des citoyens. Donc, les conseillers municipaux vont avoir une responsabilité. Ils représentent les citoyens de leur municipalité. Quand ils vont voter pour que la municipalité soit bilingue, bien, il va falloir qu'ils soient bien certains d'avoir l'appui de leurs citoyens.

Donc, ce qu'on fait, c'est qu'on dit : On l'enlève à tous ceux qui sont en bas de 50 % de citoyens anglophones. Maintenant, s'ils veulent le remettre, bien, ils doivent avoir indirectement l'appui de leurs citoyens. Donc, ça ne peut pas être plus démocratique.

M. Bossé (Olivier) : Vous faites déjà du tunnel…

Mme Prince (Véronique) : …la circonscription de Bourget, est-ce que c'est le rôle du gouvernement de changer le nom ou, comme le DGE le dit, il faut suivre le processus?

M. Legault : Bien d'abord, on peut faire des batailles juridiques, là. Le ministre de la Justice pense qu'il a droit de le faire. Maintenant, ce qui est important, c'est de savoir qu'est-ce que la population veut, puis on le sait que, le projet de loi n° 96, il va y avoir beaucoup de consultations, ça va beaucoup être débattu. On va pouvoir voir, là. Puis moi, ce que je sens, c'est que les quatre partis à l'Assemblée nationale sont d'accord avec cette proposition-là.

M. Laforest (Alain) : …M. le premier ministre, là, le DGE, c'est une institution, là. Vous venez de passer par-dessus sa tête, là.

M. Legault : Bien, le DGE, c'est une institution, l'Assemblée nationale, c'est une institution. Si toute l'Assemblée nationale dit : Nous, on souhaiterait que cette circonscription-là s'appelle Camille-Laurin, bien, je pense que le DGEQ doit tenir compte de la volonté, de l'unanimité de l'Assemblée nationale.

M. Bossé (Olivier) : Faites-vous déjà du tunnel un enjeu électoral pour 2022?

M. Legault : Bien, écoutez, c'est intéressant parce qu'il y a tout un virage encore ce matin de la part de Dominique Anglade. On sait que Marwah Rizqy, dans une entrevue avec Mario Dumont il y a quelques jours, le 18 mai, elle a dit : Soyons bien clairs, le Parti libéral est d'accord avec un troisième lien. Bon, on sait qu'ils ne sont pas d'accord avec un tunnel, donc, moi, je prenais pour acquis qu'ils étaient d'accord avec un pont. Mais là, ce matin, Dominique Anglade dit : Il n'y a jamais eu de preuve. Moi, je l'invite, là… Son propre gouvernement avait fait faire une étude par Tecsult à l'époque, qui montrait qu'il y a un gros problème de circulation entre Québec puis Lévis. Ça fait que là, maintenant, Dominique Anglade, encore une fois, semble vouloir faire une fusion à la gauche avec Québec solidaire puis prend la même position que Québec solidaire.

M. Chouinard (Tommy) : Est-ce que la Caisse de dépôt vous a convaincu que la structure aérienne n'allait pas défigurer le centre-ville de Montréal avec les exemples qui ont été fournis hier?

M. Legault : Bien, écoutez, il va falloir que ça soit beau parce qu'effectivement, quand ça va arriver au centre-ville, ça ne peut pas arriver sur la terre, là, parce qu'évidemment… pour des questions de circulation. Ça coûterait très cher, là, on parle de tunnel, ça coûterait très cher de le mettre en dessous de la terre. On parle d'un projet d'une dizaine de milliards, le REM de l'Est, là, comme ça, donc dans les airs. Maintenant, il faut que ça soit beau. Il faut que ça soit… Puis moi, je pense que je fais confiance aux architectes, là. J'ai vu des dessins que la caisse m'a montrés. Moi, je pense, ça peut être beau. Ça va être beau.

M. Chouinard (Tommy) : O.K. Mais donc, est-ce que les exemples qui ont été donnés pour que la population… Pour la première fois, les gens ont vu de quoi ça pouvait avoir l'air. Vous, vous avez vu ces photos-là, là. Trouvez-vous que ça, c'est beau?

M. Legault : Écoutez, quand on regarde le REM dans l'Ouest de l'île… Moi, quand je vais chez ma mère à Sainte-Anne-de-Bellevue, je vois ça, là, tous les pylônes, je ne verrais pas quelque chose comme ça au centre-ville, comme le montrait Serge Chapleau dans une caricature. Mais moi, je pense, ça peut être très beau, une arrivée, là, qui est bien emballée, qui s'intègre bien, architecturalement parlant. Donc, moi, je pense, ça peut être beau.

Le Modérateur : On est rendus au… Non, on est rendus aux questions en anglais. Désolé, on va manquer de temps. Donc, on va commencer avec une question en ligne de Raquel Fletcher, Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Good morning, Premier. Concerning the municipalities, the bilingual municipalities who wants to hold on to their bilingual status, that is the majority of them, and they say that this is not the battle that should be taking place, this is not where you should be focussing your energy. Do you agree with that statement that may be this isn't where you should be targeting?

M. Legault : We respect the democracy, because each municipality will be able to keep this status if a majority of the elected people votes for. So, I think you cannot have something more democratic than that.

Mme Senay (Cathy) : Mr. Legault, the opposition parties are asking for parliamentary committees so Mr. Roberge can sit down and explain himself. Don't you think that it would be a good strategy, so then it would dissipate any doubt regarding your Education Minister? Because enough is enough.

M. Legault : OK. So, first, I want to say what is repeated all the time in the articles that we saw in the last few weeks. What we did is we consulted Public Health. All right? We took all their recommendations and integrated them into our procedures. All right? We didn't get the authorisation, or the Public Health was not in charge of checking the air in each class, but we consulted them. So, I don't want to play on words saying that it's not true, that it was approved by the Public Health. What we did is we consulted them, we got their recommendations and we applied their recommendations. So, I think we're playing on words now.

M. Authier (Philip) : Do you think the $1 million that has been spent by your government on polls since 2018 is justified and why are you polling so much?

M. Legault :OK. First, it's not a million. Second, 92% of the polls were related COVID-19. Why is that? Because we needed to know if the population agreed with the different rules in order to adjust them, because we had to do so in the last 15 months, and it's important the rules be supported by the population.

M. Authier (Philip) :

M. Legault : It's a very fragile decision each time we have to take.

Le Modérateur : Dernière question.

Mme MacKenzie (Angela) : The federal Government is calling on provinces to donate any AstraZeneca doses that may be about to expire so not to waste those doses. Does that have anything to do… or does Québec has any doses that are about to expire? Is that why that you're moving up the interval to eight weeks for second doses?

M. Legault : No. I think we got a recommendation of the committee and that's why we apply that. And in fact, we want to accelerate the second doses for Moderna and Pfizer also because we want to have the immunity as soon as possible.

Le Modérateur : C'est ce qui met fin à cette mêlée de presse. Merci beaucoup.

M. Legault :Merci beaucoup.

(Fin à 9 h 57)

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