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Point de presse de M. Martin Ouellet, leader parlementaire du troisième groupe d’opposition

Version finale

Le jeudi 18 février 2021, 11 h 32

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

La Modératrice : Alors, bonjour et bienvenue à ce point de presse du Parti québécois. S'adressera à vous aujourd'hui M. Martin Ouellet, leader pour le troisième groupe d'opposition, le Parti québécois. M. Ouellet, c'est à vous.

M. Ouellet : Bonjour, tout le monde. C'est avec beaucoup de fébrilité, aujourd'hui, qu'au nom du Parti québécois nous répondons présent pour les discussions sur la réforme parlementaire. La dernière réforme parlementaire a eu lieu en 2009. Donc, je crois que tous les partis politiques, mais la population aussi, nous demandent de réformer notre façon de faire, ici, à l'Assemblée nationale, et nos propositions s'en vont dans le sens, effectivement, d'une modernisation de notre travail, ici, à l'Assemblée nationale.

Notre priorité a été de veiller à protéger cet équilibre entre le gouvernement et l'Assemblée chargée de sa surveillance. Nos propositions visent aussi à donner de meilleurs moyens pour contrôler efficacement l'action gouvernementale et donner la place à la voix et aux choix des citoyens du Québec. Plusieurs de nos propositions rejoignent, de près ou de loin, celles de la présidence et celles déposées par le leader du gouvernement. Et effectivement, dans les discussions, bien, il y aura des consensus qu'on devra, tous et toutes, faire. D'autres feront l'objet de discussions intéressantes pour nous rapprocher à réaliser, cette fois-ci, une réforme parlementaire qui donnera les résultats que la population s'attend, c'est-à-dire de se rapprocher de ses préoccupations. L'important pour nous, c'est de demeurer ouvert et de discuter avec l'ensemble des formations politiques pour permettre à cette réforme parlementaire de nous emmener dans la modernité.

Les principaux éléments de notre réforme parlementaire, il y en a 16, mais, en thématique, je vous dirais que ça se regroupe en quatre thèmes : mieux refléter la réalité politique moderne du Québec d'aujourd'hui, et on veut donc mettre en place un service de halte-garderie pour les députés et le personnel de l'Assemblée nationale;

Nous voulons aussi une réduction de 50 % des critères pour être un groupe parlementaire reconnu, ce qui amènerait à des groupes parlementaires de six députés ou 10 % du vote, d'être reconnu ici, à l'Assemblée nationale;

Nous voulons mieux séparer le pouvoir et contrôler l'action gouvernementale; c'est pour ça que, depuis environ deux ans, nous proposons la création d'un poste de directeur parlementaire au budget pour avoir des éclairages clairs, non partisans sur l'état des finances publiques au Québec;

Nous voulons aussi instaurer une journée de l'opposition qui permettrait aux groupes d'opposition d'installer le menu législatif et de mener des débats qui, à la lumière même des citoyens qu'ils représentent, demeurent une nécessité à amener au débat ici, à l'Assemblée nationale.

Évidemment, nous voulons revoir le processus de révision et de l'étude des crédits. Pour nous, c'est fondamental. C'est un exercice de reddition de comptes qui appartient aux députés des oppositions. Et donc, pour nous, il est assurément nécessaire de faire mieux et d'en faire plus en matière de reddition de comptes.

On veut aussi un Parlement plus efficace, donc on va accélérer l'installation et l'instauration d'un gouvernement sans papier, plus technologique, et surtout travailler à une meilleure organisation préalable de l'ensemble de nos travaux, ici, à l'Assemblée nationale. Nous vivons présentement en contexte de pandémie. On peut faire mieux, on doit faire mieux pour donner de la prévisibilité, et on croit que, dans un Parlement moderne, cette prévisibilité-là serait gagnante pour tous et toutes qui ont des déplacements, ici, à faire à l'Assemblée nationale.

Enfin, on veut un Parlement plus ouvert aux Québécois, et c'est pour ça qu'on propose la création d'une commission sur les pétitions pour leur donner une véritable chance d'être étudiées par les parlementaires.

Donc, voilà, ce sont 16 propositions fortes du gouvernement... pour le gouvernement, pardon, mais pour aussi les citoyens et citoyennes du Québec, qui émanent du Parti québécois. Donc, on est très ouverts à discuter avec l'ensemble des formations politiques. L'échéancier est court. Si on veut que ces changements-là soient en place pour la prochaine législature, on doit d'ailleurs se mettre rapidement au travail.

Alors, comptez sur le Parti québécois, son aile parlementaire et à moi-même comme représentant pour travailler adéquatement à la révision de notre façon de faire ici, à l'Assemblée nationale, pour être plus connectés sur la population du Québec, pour être en avant sur la modernité et être plus technologique en matière de procédure. Jusque-là, je prends maintenant vos questions. Merci.

La Modératrice : Il n'y a pas de question. Alors, merci beaucoup à tous et bonne journée.

M. Ouellet : Merci.

(Fin à 11 h 36)

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