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Conférence de presse de Mme Geneviève Guilbault, vice-première ministre

Version finale

Le mercredi 3 février 2021, 9 h 45

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Neuf heures quarante-neuf minutes)

Le Modérateur : Alors, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue à cette mêlée de presse de la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault. Mme Guilbault, la parole est à vous.

Mme Guilbault : Merci beaucoup. Bonjour, tout le monde. Bien, ce matin, je vais laisser essentiellement la place à vos questions, mais juste, simplement, une petite, petite introduction pour à nouveau, d'abord, remercier les Québécois de leur grande adhésion au respect des consignes sanitaires. C'est ce qui nous a permis hier soir, comme vous l'avez vu, entendu, de pouvoir consentir certains assouplissements.

Parce que, depuis quelque temps, la situation épidémiologique, heureusement, s'est améliorée partout au Québec, nombre de cas en baisse, nombre d'hospitalisations en baisse, mais, malgré tout, il faut rester très prudents parce que la lenteur des livraisons de doses de vaccin combinée à l'arrivée des nouveaux variants font en sorte qu'on est encore très inquiets. Donc, il faut demeurer très prudents. C'est pourquoi on a consenti certains assouplissements hier soir, à partir du 8 février, mais en demeurant très, très prudents, parce qu'il faut continuer de respecter les consignes pour pouvoir enfin en finir avec cette pandémie.

M. Lacroix (Louis) : Les partis de l'opposition réclament que vous installiez des barrages pour faire respecter les zones orange et les zones rouges. Ils estiment que la simple volonté des gens ne suffit pas. Qu'est-ce que vous pensez de ça? Est-ce que la Sûreté du Québec va faire un contrôle?

Mme Guilbault : Ce n'est pas dans notre intention actuellement. Premièrement, la Santé publique ne nous recommande pas de faire des barrages policiers — des points de contrôle, là, mais résumons en disant des barrages — entre les régions. Donc, première chose, on se fie toujours à la Santé publique pour ce qui est des mesures en place liées à la santé publique. Donc, pas de recommandation.

Et ça peut se comprendre quand on pense au fait que nos policiers, en ce moment, sont très, très occupés déjà par d'autres mesures, entre autres le couvre-feu et les suivis de quarantaine des gens qui reviennent de voyage. Souvenez-vous que, depuis le 22 janvier, nos policiers font ces visites et... 1 440 visites en une semaine. Donc, quand même, ça occupe les gens. Et, pour ce qui est du couvre-feu, bien, en une semaine, vous voyez, la semaine dernière, on avait 1 084 constats d'infraction qui ont été remis, liés au couvre-feu, 1 759 au total, dans la dernière semaine, pour tous types d'infractions. Donc, nos policiers sont déjà très, très occupés, et on voit, par le nombre de constats, qu'effectivement ça fonctionne, cette façon-là de surveiller les infractions.

M. Laforest (Alain) : Vous ne voyez pas de problème à ce qu'il y ait des gens de Montréal, durant la semaine de relâche, ou même des gens de Québec, qui envahissent le Bas-Saint-Laurent, Gaspésie.

Mme Guilbault : Au contraire. Les déplacements entre les régions sont fortement, fortement déconseillés. En fait, on demande aux gens de ne pas se déplacer d'une région à l'autre à moins d'avoir une excellente raison de le faire, humanitaire, travail, ou autre.

Et, si, par exemple, une personne va à son chalet, c'est souvent l'exemple qui vient, une personne qui possède elle-même un chalet, là, qui ne le loue même pas, qui va à son chalet avec sa famille, sa bulle, bien, si vous le faites, encore là, soyez très, très prudents : faites vos courses, amenez vos choses de chez vous, ne vous déplacez pas dans la région en question, n'allez pas profiter des services.

M. Laforest (Alain) : Oui, mais c'est juste une question de bonne foi, ça, Mme la ministre. C'est juste une question de bonne foi, là. Vous le savez, qu'il y a des gens qui ne respecteront pas ça.

Mme Guilbault : Oui, bien, on s'en remet toujours à la bonne foi des Québécois depuis le début. On l'a souvent dit. On a 15 000 policiers au Québec, on est 8 point quelques millions. Donc, c'est impensable que chaque personne soit surveillée 24/7. Oui, on s'en remet à la bonne foi. Et, surtout, nos policiers se consacrent à des choses très, très importantes.

Il faut quand même noter que, depuis l'instauration du couvre-feu, la situation épidémiologique s'est beaucoup améliorée. Donc, je pense que la surveillance du couvre-feu et le fait, pour nos policiers, d'être très assidus dans la surveillance du respect du couvre-feu et de la quarantaine, depuis le 22 janvier, bien, ça fonctionne, parce que, dans les faits, la situation, elle s'est améliorée. Il n'y a pas plus de barrages en ce moment, et la situation s'est améliorée.

Donc, est-ce qu'il y a des gens qui vont trouver le moyen, probablement, de transgresser puis le faire? Sans doute, comme il y a toujours des gens qui réussissent à commettre des infractions impunément, entre guillemets. Mais ce qu'on retient, dans l'ensemble, c'est que les mesures, à date, elles fonctionnent. La situation, elle s'améliore. Et nos policiers sont déjà très occupés à faire respecter des règles importantes. Et, oui, on s'en remet à la bonne foi des Québécois.

Le Modérateur : Patrice Bergeron, La Presse canadienne.

M. Bergeron (Patrice) : ...Mme Guilbault, il manquerait de ressources policières, actuellement, pour appliquer des barrages, c'est ça?

Mme Guilbault : Pas du tout. C'est une question aussi d'avis de la Santé publique. C'est par ça que j'ai commencé. La Santé publique ne recommande pas l'instauration de points de contrôle policiers entre les régions au moment où on se parle ce matin. Et ce que j'ajoute, c'est qu'on peut comprendre cette décision-là dans la mesure où on voit que nos policiers sont déjà affectés à des tâches qui, elles, semblent directement contribuer à l'amélioration de la situation épidémiologique. Donc, c'est l'interprétation qu'on en fait. Si, éventuellement, l'avis de la Santé publique était modifié, nous disait : On devrait faire des barrages ou on devrait instituer quelque autre mesure, on l'évaluerait, comme toujours, comme à chaque fois qu'ils nous font une recommandation.

Des voix : ...

Le Modérateur : O.K. Dans l'ordre, Olivier Bossé, Vincent Larin, Marie-Michèle Sioui.

M. Bossé (Olivier) : Juste pour être sûr, c'est qu'au printemps la Santé publique vous avait recommandé d'ériger des barrages.

Mme Guilbault : Oui, au printemps, ça avait été parmi les mesures qui avaient été identifiées comme étant nécessaires, parce qu'au printemps aussi... Il faut se remettre dans le contexte où, au printemps, on était dans une situation très inédite et très nouvelle à mesure qu'on avançait dans les débuts de la pandémie. On confinait pour la première fois. On fermait des régions pour la première fois. Donc, on était dans quelque chose de complètement nouveau.

Cette fois-ci, je pense, les Québécois ont été déjà largement sensibilisés au fait qu'il ne faut pas se déplacer pour rien, qu'il ne faut pas sortir. Tu sais, il ne faut pas faire des activités puis se promener dans les communautés pour rien en dehors des raisons essentielles. Donc, on fait confiance. Et, si la Santé publique nous recommandait autrement, comme toujours, on serait très ouverts à leurs recommandations et on les évaluerait.

Le Modérateur : Vincent Larin.

M. Larin (Vincent) : S'il ne manque pas de policiers, Mme Guilbault... Qu'est-ce qu'elle en sait, la Santé publique, du déploiement policier dans la province? C'est de son expertise, ça?

Mme Guilbault : Je ne suis pas certaine de comprendre votre question. Ce que je vous dis, c'est que la Santé publique, c'est... Les mesures qu'on met en place, de contrôle et de restriction pour le bien de la population, puis pour limiter la contagion, la transmission du virus, découlent, en permanence, de recommandations et d'évaluations faites par la Santé publique. Donc, quand on a imposé le couvre-feu, c'était en harmonie avec les recommandations de la Santé publique. Même chose pour tout ce qu'on fait d'autre, le deux mètres, le masque, etc.

Donc, c'est dans le même esprit qu'on dit que, si la Santé publique ne nous dit pas qu'il faudrait mettre des points de contrôle pour les déplacements entre les régions, bien, à ce moment-ci, nous, ce dont on s'assure, et c'est ce que je vous disais, c'est que nos policiers sont, comment je pourrais dire, dûment employés à des tâches utiles. Il y a près de 7 000 constats d'infraction qui se sont donnés depuis le 10 janvier. Ça fait que je pense que nos policiers sont actifs.

M. Larin (Vincent) : Bien, ce que vous venez de nous dire, c'est que la Santé publique ne vous a pas recommandé de le faire.

Mme Guilbault :Exactement.

M. Larin (Vincent) : C'est ça. Mais elle ne vous a pas recommandé aussi de ne pas le faire.

Mme Guilbault : Ah! bien là, il faudrait voir la nuance, là. Je veux dire, elle ne nous a pas recommandé de le faire, donc...

M. Larin (Vincent) : Bien, c'est parce que, parfois, votre gouvernement est allé au-delà des recommandations de la Santé publique. Ça, vous nous l'avez déjà dit. Donc, dans ce cas-ci, vous pourriez aller au-delà des recommandations de la Santé publique pour faire des barrages.

Mme Guilbault : Oui, c'est pour ça que je complète en vous disant qu'à notre sens nos policiers sont déjà très bien utilisés et très utiles autrement. C'est ça, mon point. Et, si on mettait des policiers pour faire des barrages, forcément, il y en aurait moins qui feraient autre chose en même temps. C'est un peu ça aussi qu'il faut voir.

M. Larin (Vincent) : ...ressources policières.

Mme Guilbault : Bien, il y a une question de ressources policières, mais il y a une question aussi de priorité d'action pour nos policiers. Et souvenons-nous que, l'automne dernier, des fois, on avait des questions : Il n'y a pas beaucoup de contraventions qui se donnent, on dirait que les policiers ne surveillent pas, les gens font ce qu'ils veulent, et tout ça. Et là ce que je vous dis, c'est qu'il y a des milliers de contraventions qui se donnent depuis le début janvier. Donc, c'est la preuve hors de tout doute que nos policiers sont très actifs et très utiles.

Mme Sioui (Marie-Michèle) : Comment vous qualifiez votre relation, en ce moment, avec les policiers, surtout depuis les déclarations du premier ministre au sujet du racisme?

Mme Guilbault :Nos relations avec les policiers sont excellentes. Et moi, j'ai saisi toutes les tribunes que j'ai eues, puis je le fais encore ce matin, pour les remercier. Nos policiers sont essentiels, sont au front, eux aussi, depuis 11 mois. Il y a eu beaucoup de mesures qui ont été ajoutées, retirées, modifiées, ajoutées au fil de la pandémie, et, à chaque fois, ils ont répondu présents pour les faire appliquer. Je disais tout à l'heure, là, depuis le début janvier, ils sont particulièrement, particulièrement actifs, et donc je les remercie énormément.

    Mme Sioui (Marie-Michèle) : Puis est-ce qu'ils répondent présents pour faire des barrages routiers ou est-ce que ça se peut que ça ne leur tente pas d'en faire?

Mme Guilbault : On n'a pas eu cette discussion-là parce que ce n'est pas une mesure qu'on compte mettre en place à court terme.

Le Modérateur : O.K. Dernières questions, Véronique Prince, Tommy Chouinard.

Mme Prince (Véronique) : Sur un autre sujet, là, concernant Mont-Tremblant, c'est la Sûreté du Québec qui va prendre le relais. Pourquoi Québec est favorable à l'abolition du corps municipal?

Mme Guilbault : Oui, bien, c'est une décision qui a été prise vraiment en conformité avec un processus, là, qui est explicitement prévu dans la Loi sur la police, à l'article 73, si ma mémoire est bonne, mais enfin, dans la Loi sur la police. Donc, il y a d'autres municipalités, là, dans le passé, qui avaient fait cette demande-là, des municipalités de moins de 50 000 habitants. Plusieurs ont déjà la Sûreté du Québec, mais il y avait possibilité à l'origine, pour une municipalité, de garder son propre corps de police. Et, si elle souhaite retourner avec la sûreté...

Mme Prince (Véronique) : Mais là ça va plus loin, là.

Mme Guilbault : ...elle fait la demande et elle suit le processus. Il y a 10, 12 étapes, là.

Mme Prince (Véronique) : Mais les relations, dans ce cas-ci...

Mme Guilbault : Donc, tout ça a été suivi très rigoureusement.

Mme Prince (Véronique) : Les relations étaient vraiment, vraiment mauvaises, là. Donc, il y a une particularité quand même à cet endroit-là, là. J'imagine que ça a dû jouer dans la balance.

Mme Guilbault : Je vous dirais que, nous, on suit les processus qui sont prévus dans les lois. C'est ce qui avait été fait lors des précédentes demandes, je pense entre autres à la ville de Sainte-Marie qui a fait la même chose, Rivière-du-Loup aussi dans les dernières années. Et, chaque fois, le processus a été suivi.

Il y a des enjeux, effectivement, là, locaux, là, à Mont-Tremblant, mais je ne les commenterai pas, parce qu'il y a toutes sortes de procédures en cours dans lesquelles je ne veux pas m'immiscer. Moi, je me suis assurée qu'on suit le processus qui est prévu dans la loi et qui prévoit ultimement une décision du ministre de la Sécurité publique, de la ministre en l'occurrence. C'est ce qu'on a fait.

Le Modérateur : Tommy Chouinard, une question en français.

M. Chouinard (Tommy) : Oui. J'aimerais savoir, au sujet des... Les suivis de quarantaine puis les mesures qui vont être mises en place pour le retour des voyageurs, il y a des discussions qui sont en cours avec le gouvernement fédéral pour faire atterrir ces mesures-là. J'aimerais savoir où on en est. Quels sont les centres de santé où seront accueillis ces voyageurs-là? Qui en a la responsabilité? Puis est-ce que c'est des policiers qui veillent à cette surveillance?

Mme Guilbault : Là, est-ce que vous faites référence à la quarantaine de trois jours et de 14, si c'est positif, et tout ça?

M. Chouinard (Tommy) : Oui.

Mme Guilbault : Ça, je n'ai pas les informations détaillées que vous me donnez... que vous me demandez, c'est-à-dire. Je crois comprendre que c'est encore en discussion pour l'application comme telle, là. Donc, il faudrait idéalement vous adresser au gouvernement fédéral pour avoir cette information-là.

M. Chouinard (Tommy) : O.K. Et, peut-être une chose, quand le maire Régis Labeaume dit ne pas comprendre la position de votre gouvernement au sujet du tramway, de ce que vous souhaitez pour la desserte des banlieues, c'est exact? Est-ce que ça avance? Puis est-ce que vous êtes source de blocage?

Mme Guilbault : Oui, ça avance. Les discussions sont très bonnes, entre autres entre le maire et le ministre des Transports, parce que c'est Transports qui chapeaute le dossier. Et notre position a toujours été claire. L'avantage de notre position, c'est qu'elle a toujours été la même depuis des mois, incluant quand on était en campagne électorale. On a toujours eu les trois mêmes conditions : respect du budget, connexion avec la Rive-Sud et desserte adéquate des banlieues.

Et il y a eu des modifications substantielles au projet, en juin dernier, dans la mouture qui nous a été présentée, et, depuis ce temps-là, bien, on analyse la chose, on évalue de quelle façon est-ce qu'on peut s'assurer du respect de la condition de desserte des banlieues. On le fait avec la ville. Donc, il y a des discussions qui sont toujours en cours. Et, oui, le projet avance, et, non, je ne suis pas source de blocage.

Le Modérateur : Cathy Senay, CBC.

Mme Senay (Cathy) : Mrs. Guilbault, you said that it's not a priority for you, for police officers to have checkpoints between regions. You said that police officers give... paid visits to travelers coming back and seeing if they do respect their quarantine. What about the tickets? Last week, your Ministry said : We don't have the documentation for police officers to give tickets to travelers. It was a free-for-all. Is it clear now? What about tickets to travelers?

Mme Guilbault : Yes, it is. Regarding the following of… the surveillance of the quarantine for people who come from abroad, we have all necessary tools in Québec. So, our police officers, in Québec, have all necessary tools and information from the federal Government since January 29th… last Friday, sorry, and they can use their tools since that moment. And you will have, next Monday, the number of fines that were actually given, if there were any. So, we will give this information every Monday, as we do for the other tickets for the curfew and other infractions in Québec.

Le Modérateur : Philip Authier.

M. Authier (Philip) : But is it realistic to believe that, as you said, based on good faith, Quebeckers are not going to go from one red region to the orange region without checkpoints on the highways? Is that realistic to believe that good faith is enough?

Mme Guilbault : Yes. We have to rely on good faith from Quebeckers and we have, from the very beginning of the pandemic. Because, as I said, we have 15,000 police officers, in Québec, and we are more than 8 million people. So, it is not realistic to think that every single person can be under surveillance 24/7.

So, we have to, first, follow the recommendations that are made by the Public Health, and Public Health doesn't recommend that we do checkpoints at this moment. And I said that it is understandable, because our police officers are actually busy for the surveillance of the curfew and the surveillance of the quarantine for people who come from a travel. And they have been giving almost 7,000 tickets since January 10th, so in less than a month, so I think it gives a proof that they are very busy, and they are doing their job, and they are very efficient in making sure that rules are respected.

Mme Johnson (Maya) : So in other words, if this is a Public Health decision not to have checkpoints between regions, what you're saying is that Public Health has determined that it makes more sense, for the protection of Quebeckers as a whole, for police to concentrate on managing quarantines and those who are coming back from travel than it is to try to micromanage Quebeckers who are already in the province and possibly moving from one region to another. Like, they had to make a choice, essentially, and they've determined that it's a more efficient use of resources to concentrate on international travelers?

Mme Guilbault : You would have to ask them directly. I don't want to put words in their mouth, but this is the conclusion that we... we draw… we can say that?...

Mme Johnson (Maya) : ...

Mme Guilbault : …we draw from the fact that they don't recommend making checkpoints. And they do agree on the fact that police officers are very useful doing the curfew and the quarantine thing. And, once again, if we look at the number of fines that are given, I think it is very useful. Imagine that our police officers wouldn't do that. Those almost 7,000 tickets wouldn't have been given, so there would be people not following the curfew and not following the quarantine. And if we look at the fact that the number of cases and the number of hospitalizations has significantly decreased, I think we can conclude that this whole set of measures is working. But we have to be very careful because the... variants?...

Des voix : ...

Mme Guilbault : ...variants, and the vaccines that don't come in as fast as we would like to, make us worry… we're still worried and we have to remain very careful.

Une voix : We have asked...

Le Modérateur : Merci, c'est ce qui met fin au point de presse. La cheffe de l'opposition officielle...

Une voix : ...we have asked Public Health for that documenation. Do we have that?

Le Modérateur : ...est debout pour poser sa question à la vice-première ministre, donc on va la laisser filer vers le salon bleu. Merci.

(Fin à 10 h 6)


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