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Point de presse de M. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

Version finale

Le mercredi 21 octobre 2020, 9 h 05

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures dix minutes)

M. Fitzgibbon : Alors, bonjour, tout le monde. Juste rapidement, dans le domaine du sport, on dit toujours que la meilleure défensive, c'est l'offensive. Alors, j'étais heureux de lire, ce matin, puis d'entendre hier qu'on a vu Cogeco qui a lancé un appel pour l'achat de Déry Télécom. Donc, non seulement l'offre de Rogers a été refusée, mais on a un fleuron québécois qui prend de l'ampleur. Alors, je trouve ça très positif, ce matin, comme nouvelle. Alors, sur ça, je vais répondre à des questions.

M. Lavallée (Hugo) : Vidéotron, hier, s'est plainte du fait que Bell ne lui donne pas accès à ses poteaux et qui dit que ça nuit au fait de pouvoir déployer l'Internet haute vitesse partout sur le territoire, vous demande, donc, de faire pression sur Bell. Est-ce que c'est quelque chose que vous pourriez faire? De quelle façon?

M. Fitzgibbon : C'est une demande qui est légitime parce qu'effectivement, si on recule, depuis plusieurs années, toute la question des permis, la question des devis d'ingénierie pour prendre les poteaux, les torons des autres parties, on parle de Telus, on parle de Bell puis on parle d'Hydro-Québec, est un problème réel. Et je pense qu'on l'a adressé, avec le ministère de l'Économie, où on a créé la table de coordination où Hydro-Québec, Telus et Bell sont réunies et où le ministère reçoit les télécommunicateurs qui veulent accélérer l'octroi de permis.

Écoutez, on commence, là. Ça fait un mois que c'est en place. Ce que j'entends de Déry, de Cogeco... bon, Bell, c'est sûr qu'ils vont dire oui, là, mais j'entends des bonnes choses. Alors, je pense qu'on va pouvoir régler le problème, sûrement sur une base prospective, mais il reste qu'il y a un «backlog» de permis qui n'ont pas été octroyés, qui prenaient jusqu'à un an dans le passé. Alors, effectivement, c'est un problème qui était...

M. Bergeron (Patrice) : ...est-ce que ça a été abordé par M. Legault lors de sa rencontre avec...

M. Fitzgibbon : Oui, absolument, M. Bibic, qui est venu nous voir. On l'a remercié. C'était un des sujets, évidemment, puis, selon Bell, l'effort qu'ils ont fait, à la table de coordination, qui est validé par les gens du ministère, est à l'effet qu'effectivement il y a une meilleure coopération qui se fait, non seulement avec Bell mais aussi avec Telus et Hydro-Québec. Alors, il semble y avoir une harmonie de ce côté-là.

M. Lavallée (Hugo) : Est-ce que vous partagez l'analyse de Vidéotron selon qui le problème, c'est Bell?

M. Fitzgibbon : Bien, écoutez, le problème, c'est Bell... Je pense que le problème, c'est Bell, Telus et Hydro-Québec. Je pense qu'il faut le mettre de façon holistique, là. Je n'ai pas le nombre de poteaux, là. Peut-être que Bell a plus de poteaux qu'Hydro-Québec, quoique j'en doute, là, mais ça dépend des poteaux qui sont utilisés pour les... Alors, je dirais que c'était un problème très général. Le problème était réel, et, honnêtement, je pense que l'effort a été fait pour le régler. Parce que ça va être une partie de la résolution du problème pour connecter le monde plus vite, de toute évidence.

Mme Lajoie (Geneviève) : ...sortie de ce matin pour nous dire que vous êtes heureux, finalement, que Cogeco ait acquis...

M. Fitzgibbon : Exact.

Mme Lajoie (Geneviève) : O.K. Puis vous êtes heureux aussi que finalement ils aient refusé l'offre...

M. Fitzgibbon : Je m'excuse, j'ai de la misère à entendre...

Mme Lajoie (Geneviève) : ...que vous êtes heureux aussi qu'ils aient refusé l'offre hostile? C'est pour ça que vous sortez ce matin?

M. Fitzgibbon : Bien, écoutez, vous vous rappelez, j'avais présenté une motion à l'Assemblée, il y a quelques semaines, à l'effet que je trouvais très valorisant qu'une famille québécoise comme la famille Audet veuille garder le fleuron québécois sous détention québécoise. Je pense, c'est quelque chose qu'on veut tous voir.

Alors, évidemment, l'offre de Rogers et de la compagnie américaine Altice commençait à s'élever un petit peu. M. Audet a toujours maintenu sa position. Il n'y a rien de mieux pour se protéger que de grossir. L'enjeu du Québec, c'est qu'il faut que nos sièges sociaux soient de l'envergure des CGI, des Bombardier, des Couche-Tard. Alors, je regarde Cogeco acquérir DERY, qui est une très belle société, hein, basée au Saguenay, là, puis je dis : Bien, Cogeco prend de la force, prend du muscle. Donc, ça va permettre d'avoir une meilleure protection contre des prédateurs.

M. Bellerose (Patrick) : Est-ce que le gouvernement du Québec est impliqué ou a été sollicité dans cette expansion de Cogeco?

M. Fitzgibbon : Non, pas à ce moment-ci. Cogeco a des finances très stables... très saines. D'ailleurs, c'est pour ça qu'ils n'ont pas besoin de se faire acheter, hein? Quand on se fait acheter, souvent, c'est parce qu'on a... les finances sont un peu déficientes. Dans ce cas-là, c'est le contraire. Donc, il n'y a pas eu de demande. Puis moi, j'ai toujours dit à M. Audet : Tout plan de développement, s'il y a besoin du gouvernement, sachez qu'Investissement Québec, on va être là. Mais, dans cette transaction-là, nous ne sommes pas là.

M. Laforest (Alain) : M. le ministre, est-ce que vous faites partie du mouvement n'importe qui, sauf Valérie Plante?

M. Fitzgibbon : Écoutez, je suis un Montréalais. J'ai été élevé à Montréal toute ma vie, sauf quand je travaillais à l'international. Je suis très centré sur Montréal. J'ai accepté un mandat ici avec M. Legault. Je vais finir mon mandat, là. J'ai encore... J'ai une job à temps plein. Je sais qu'il y a eu des discussions récemment. Premièrement, M. Guillaume Lavoie, je ne le connais pas. Alors, je ne peux pas le supporter. Puis, deuxièmement, je pense qu'à cette entrevue-là M. Arcand avait dit : De quoi il se mêle, le ministre de l'Économie? Puis il avait raison. Je suis ministre de l'Économie du Québec. Alors, ce n'est pas à moi — j'ai des vues personnelles, là — ce n'est pas à moi de porter jugement sur qui devrait être maire de Montréal. Je pense, ça serait...

M. Laforest (Alain) : ...vous affirmez aujourd'hui que vous ne moussez la candidature de personne pour remplacer Valérie Plante à la mairie de Montréal.

M. Fitzgibbon : Absolument. La réponse, c'est oui, parce que, premièrement, M. Lavoie, je ne le connais pas puis, deuxièmement...

M. Laforest (Alain) : ...peu importe M. Lavoie. Il n'y en a pas d'autre, là.

M. Fitzgibbon : Non, non. Un, je ne me présenterai pas parce que j'ai une job à temps plein. Deuxièmement, je suis préoccupé par Montréal parce que Montréal, c'est ma ville puis c'est le poumon du Québec, mais ce n'est pas à moi, comme ministre de l'Économie, de prendre position pour un maire.

Mme Lajoie (Geneviève) : Mais est-ce que vous pensez que Valérie Plante fait un bon travail pour...

M. Fitzgibbon : Écoutez, Valérie Plante, je lui parle régulièrement. Je lui parle à quasiment tous les jours de ce temps-ci. Je pense que, dans les circonstances, on est en pandémie, là, on a le vent de face, écoutez, moi, je pense qu'on met des mesures, avec elle, en place. On s'est parlé encore hier soir. Moi, je suis satisfait de ce qu'elle fait. Elle veut faire un effort pour protéger le centre-ville de Montréal.

M. Lacroix (Louis) : ...solliciter un autre mandat? Parce que vous avez dit tout à l'heure, j'ai une job à temps plein, je voudrais finir mon mandat. Est-ce que la politique, pour vous, c'est… au point que vous allez continuer dans...

M. Fitzgibbon : Bien, honnêtement, je pense qu'il est un peu tôt pour parler de ça. Puis deuxièmement, écoutez, là, moi, avec mes collègues, là, le prochain 17 mois va être très, très, très prenant. Moi, je suis commis dans ce métier-là. Le métier de ministre de l'Économie, c'est le métier dans ma vie qui a été le plus valorisant intellectuellement. J'aime ça parce que je pense que je peux contribuer. Alors, tu sais, on va y aller étape par étape, là, mais présentement je suis commis à 100 % dans ce que je fais puis je...

M. Lacroix (Louis) : …à la question, aujourd'hui, est-ce que vous allez vous représenter en 2022?

M. Fitzgibbon : Bien, je pense qu'il est trop tôt. Puis, de toute façon, je ne sais pas si c'est pertinent, là. Je m'engage dans ce que je fais. Peut-être que je vais continuer. On va voir avec M. Legault aussi, hein? Peut-être que, lui, il ne veut pas me voir là aussi. Bien, moi, aujourd'hui, je suis très à l'aise avec mon travail. Et je suis très excité par mon travail. Je pense que je peux aider aussi. Alors, je suis commis pour aller jusqu'au bout.

Le Modérateur : Dernière question.

M. Carabin (François) : Pour revenir sur le travail de l'administration Plante, depuis le début de la pandémie, est-ce qu'il y a des décisions sur le plan économique qui vous ont moins satisfaits de la part de la ville de Montréal?

M. Fitzgibbon : Écoutez, on parle de pandémie puis on parle de non-pandémie, là. Dans la pandémie, écoutez, moi, je pense que Mme Plante, elle est très, très consciente des enjeux, là. Je suis aussi conscient qu'elle. Je travaille étroitement avec elle, Mme Chantal Rouleau aussi. Alors, je suis à l'aise de la discussion que nous avons présentement. On a des choses qu'on va faire, qu'on va mettre en place prochainement pour aider les PME de Montréal.

Deuxièmement, le développement de Montréal est très important. Montréal, c'est le poumon du Québec. C'est 53 % du PIB. C'est 65 % des investissements directs étrangers. Alors, on travaille en continuité. Vous avez vu la semaine passée, Montréal International qui a eu une très belle tribune. Et on travaille très, très fort. Moi, je travaille très fort avec elle pour des projets dans l'Est-de-Montréal par exemple. Alors, écoutez, je me sens qu'on a une personne qui nous écoute. Puis c'est une métropole. Elle a ses fonds. Alors, moi, je suis à l'aise avec le progrès. On pourrait-u aller plus vite? Oui, j'aimerais ça aller plus vite. Je pense que l'Est-de-Montréal, particulièrement, c'est quelque chose qui me touche. Je veux voir des projets structurants là-bas. Puis ça, je pense qu'on a une personne qui est à l'écoute de ça aussi.

Journaliste : C'est facile comme relation?

M. Fitzgibbon : Oui. Oui, quand même. Quand même. Mais Mme Plante, j'ai un très, très bon rapport avec elle. Elle est consciente que l'économie... L'économie, ce n'est pas tout ce qui règle dans la vie, c'est sûr. Mais le développement économique, c'est important pour créer de la richesse collective. Alors, Mme Plante, évidemment, qui a des vues, pas différentes de moi, mais qui a des vues plus globales, sociales, réalise aussi que le développement économique va l'aider pour enrichir les Montréalais. Ça fait que je pense qu'on s'entend bien de ce côté-là.

Le Modérateur : On va aller en anglais

Mme Lajoie (Geneviève) : ...c'est la meilleure personne pour être là, à ce poste-là, à ce moment-ci...

M. Fitzgibbon : Bien, écoutez… Est-ce que je suis le meilleur ministre de l'Économie présentement? Peut-être pas non plus, mais, tu sais, on est là. Je suis là. Je me dévoue corps et âme. Mme Plante se dévoue corps et âme. Alors, je pense que dans ces circonstances-là, je pense qu'on... Travaillons avec ce qu'on a. Puis je suis très à l'aise de travailler avec elle.

Le Modérateur : On va y aller en anglais.

M. Lavallée (Hugo) : Concernant les producteurs laitiers... enfin, les représentants des producteurs laitiers se plaignent que les compensations fédérales sont extrêmement lentes avant de se matérialiser. Est-ce que vous êtes inquiet pour eux?

M. Fitzgibbon : Oui. Écoutez, ça fait huit mois, hein, ça fait huit mois que le fédéral a promis la compensation des producteurs laitiers. Je pense qu'avec mon collègue André Lamontagne, du MAPAQ, on essaie d'influencer le fédéral pour délier les cordons de la bourse, comme on peut dire. Oui, après huit mois, je pense qu'il est temps que les producteurs reçoivent leur argent.

M. Lavallée (Hugo) : Donc, Ottawa se traîne les pieds, là.

M. Fitzgibbon : Pardon?

M. Lavallée (Hugo) : Ottawa se traîne les pieds, là.

M. Fitzgibbon : Bien, il y a peut-être des raisons. Évidemment, je ne suis pas dans leurs souliers, mais disons que, quand je parle à Mme Joly ou je parle à M. Bains, ça, je pense que c'est important qu'on règle ça, puis M. Lamontagne a le même discours que moi, puis on va continuer à le faire, parce que je pense que c'est requis pour nos producteurs laitiers de recevoir cette assistance-là.

Le Modérateur : En anglais.

Mme Senay (Cathy) :Good morning, Mr. Fitzgibbon. Two days ago, the Finance Minister said that 2021 will be tougher than expected because of the second wave of COVID-19, and Mr. Leitão referred to the economy… with the letter K, so, one thing is going up and one thing is going down. That means that the sectors that will be ... that are stronger now, some, a way weaker... How do you see this as the economy, Minister?

M. Fitzgibbon : Well, I think the numbers… 40 % of the companies are doing better than they were pre-COVID and about 30 % are doing much weaker. So, if you put the average, things are not that bad. If you look at all the financial metrics...

Mme Senay (Cathy) : ...context of businesses being boosted by aid programs?

M. Fitzgibbon : Well, some businesses... If you are in the food business, you're doing well. I mean... So, I think there are some businesses that... because the COVID, without the help, and they don't get help, they're doing better. Some of those are real. Others, like aerospace, tourism and culture, are at the opposite. So, of course, when you put that together and you look at the financial metrics, I don't think we're doing as bad. I'll give you an example. There is less bankruptcy in 2020, now, than there were last year on a… basis. We're doing better than last year. Now, we have to be careful with that. How strong are some of the ecosystems in the... they are probably much weaker than they were last year, of course, and that's why we need, as a government... Mr. Girard is looking at the projections, I'm looking on the ground, and we have to put programs to help those on the bottom end of the K.

Mme Senay (Cathy) : Which are, for you?

M. Fitzgibbon : Which are, I would say right now, restaurants, bars, gyms, SMEs, aerospace, aluminum, forest products. I think those sectors, I'm very concerned about putting the right amount of money into the strategic investments. So, we compensate the lack of private investments during that tough time. This is the role of the Government. So we need to make sure the SMEs will survive as much as we can. At the same time, the strategic clusters that we have need to be strong because we don't want the aerospace labour force to change sector, we want the aerospace to remain one of the Québec flagship industrial sectors.

Mme Senay (Cathy) : So how much did it cost to protect those sectors?

M. Fitzgibbon : Well, we have a program, I have negotiated with M. Girard a program so aerospace could be lifted. I'm now working with the federal Government, because we cannot do it alone and, hopefully, very soon, we will announce some programs that will compensate investment and maintain employment in the field.

Mme Senay (Cathy) : In aerospace?

M. Fitzgibbon : Well, among other...

Mme Senay (Cathy) :OK. But you must have an idea of how much it's going to cost for the Government of Québec to maintain those sectors.

M. Fitzgibbon : Well, I knowexactly how much it will cost. I want to be careful, because M. Girard will... what's it called, «le point», will announce in...

Mme Senay (Cathy) : ...update. But, at least, you have a figure.

M. Fitzgibbon : Yes, but I don't want to put it out of context. I mean, let's put it this way, we, as a Government, I think, are doing the right thing, which is, until March 21st, 2022, it's a period where we need to invest in the economy to compensate the lack of private investments. Starting after March 2022, we need to work towards a reequilibrium of rebalancing of the budget, which will take four or five years as we said before. So there are two periods. So, right now, it's not a period where we cut, it's a period where we invest. The question is which bucket we will invest in. And that's what we are finalising with M. Girard. Needless to say, the economy will take a big part of that because that's obviously what's going to drive the wealth creation, but there's others as well, health, for example, agriculture, energy, mine resources. So there's a lot of demand for money, and M. Girard, right now, and his team are trying to allocate those resources the best we can. So I'd like to wait for the... but I know exactly what we need.

Mme Fletcher (Raquel) : Looking at things more immediately after October 28th, which was the original date that your Government set to be able to reopen, based on what was said in the press conference yesterday, Cathy asked : What do we expect a week from now? Mr. Dubé and Mr. Legault said : Well, we don't know, we're not there yet. So you can imagine that business owners are probably a little bit panicked. So what does that mean for the economy if, after October 28th, these measures stay in place, businesses stay closed?

M. Fitzgibbon : Well, we put the program together a few weeks ago to address the closure of businesses in the red zones. And, at the time, we said : It's going to be October 28th, but that was the time during which these operations will be closed. We have not yet approved any extension, but I'll just say that we need to be coherent. I mean, if the businesses are still closed after October 28th, it will be tough to find a reason not to continue. So, we have not yet gone to Cabinet, we have not gone for an approval. Because one of the reasons is that we need to assess what is going to be remained closed after October 28th, assuming still there will be some closures, which I think is... probably logic... Mr. Legault said yesterday he wants to review exactly what will be the sanitary constraints for businesses, so we're going to have to align ourselves with. And those who will be closed...

Mme Senay (Cathy) : …today.

M. Fitzgibbon : Sorry?

Mme Senay (Cathy) : Cabinet is today, so you're taking the decision today how we're going to extend those eight programs for the red zones?

M. Fitzgibbon : Not today, no, because...

Mme Senay (Cathy) : ...but that is the last day... before October 28th?

M. Fitzgibbon : ...right? So, my point here is very simple. We need to be coherent. We close some businesses down, and henceforth we need to help them. The Federal came with their program as well. We have to continue that. If we are imposing closure of businesses, we cannot renege ourselves from helping. So, we'll have to adjust. And today if you ask me : What will be closed October 29th? I don't know the answer. And that...

Mme Senay (Cathy) : It costs about 100 million for the first three weeks. I remember this. That was your average. So, you are expecting to put more money on the table.

M. Fitzgibbon : ...no choice. I mean, we... Don't forget, if you look at... sometimes come together. But we have the rent, right, the rent subsidy, that... But don't forget the federal Government has changed their program… we talk about that, I was not very happy because only 25,000 companies were benefiting of that program. They changed the program to match it with the grant on the salary. So, expect that to go up.

So, obviously, we are going to help on a fixed cost, but less what the Federal will give, so the 100 million may be lower. But, you know, at this point in time, the amount of money is not that important because we close businesses, so we need to be there to help them. Merci.

(Fin à 9 h 26)

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