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Point de presse de M. François Bonnardel, ministre des Transports, Mme Andrée Laforest, ministre de la Sécurité publique suppléante et Mme Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Le mercredi 19 février 2020, 16 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures)

M. Bonnardel : Alors, bonjour. Voici un état de situation sur le carambolage survenu plus tôt cet après-midi sur l'autoroute 15, en direction sud à la hauteur de La Prairie. Selon les premières informations disponibles, une forte poudrerie en provenance du fleuve aurait causé une série de collisions. De façon soudaine, la visibilité est devenue nulle pour les conducteurs, ce qui a mené à cet accident impliquant au moins une centaine de voitures, dont une cinquantaine complètement embouteillées. Une dizaine de poids lourds sont également impliqués.

Après vérification des rapports de télémétrie, nous savons que deux opérations de déneigement se sont tenues à 11 h 26 et 11 h 56. On sait également qu'il y a un déversement de diesel sur le site. L'autoroute est présentement fermée, comme vous le savez, dans les deux directions entre les sorties 50 à Brossard et 46 à La Prairie. Lorsque les évacuations seront terminées, les voies en direction nord seront réouvertes. La fermeture en direction sud pourrait prendre plusieurs heures étant donné le nombre de véhicules impliqués et le nettoyage à effectuer. Le ministère des Transports a mis en place un détour par les boulevards Matte et Taschereau.

Et, en terminant, je veux vous indiquer que ce tronçon n'est pas jugé accidentogène par le ministère. Après vérification, aucun rapport du coroner en lien avec la viabilité hivernale n'a été produit depuis au moins 20 ans.

Je laisse maintenant la parole à ma collègue Andrée.

Mme Laforest : Oui. Alors, bonjour à vous tous. Je vais rassurer quand même tout le monde que toutes les personnes qui étaient à sortir des véhicules sont maintenant évacuées. Alors, tout comme vous, j'ai pris connaissance du terrible carambolage qui a eu lieu au kilomètre 46 de l'autoroute 15 à La Prairie en début d'après-midi.

Environ, comme mon collègue le disait, environ 100 véhicules impliqués. Les équipes de la Sûreté du Québec sont sur place. Polices, pompiers, paramédics travaillent intensément. Alors, c'était dû, évidemment, comme mon collègue le disait, à un blizzard qui aurait provoqué une visibilité nulle pour les automobilistes qui circulaient sur l'autoroute 15. L'autoroute 15 est fermée dans les deux directions en amont, évidemment. Il n'y a aucun blessé. Il y avait un autobus scolaire. Je tiens à rassurer les gens, dans l'autobus scolaire, il n'y avait aucun blessé. Les gens qui ont été évacués des véhicules sont maintenant transportés par des autobus au centre d'hébergement à La Prairie, le centre d'hébergement Guy-Dupré. Alors, la Sûreté du Québec est sur place encore, évidemment, ainsi que le service de police de la ville de Longueuil, la Régie intermunicipale de police Richelieu—Saint-Laurent, la régie intermunicipale de Roussillon. Pompiers et ambulanciers portent également assistance aux nombreux automobilistes pris dans ce carambolage.

Évidemment, dans des situations comme celle-ci, l'entente avec les municipalités voisines est essentielle, et c'est ce qui se passe présentement. Il y a un centre de commandement qui est sur place, un poste de commandement qui est vraiment sur place pour faire la lumière des circonstances de ce carambolage. Je peux vous assurer que nous suivons la situation de près, et tous les efforts sont déployés pour assurer la sécurité des citoyens. Alors, je félicite le travail de la Sûreté du Québec, mais on travaille encore intensément puis on va suivre la situation de près, évidemment.

Je vais laisser ma collègue à la Santé, la ministre Danielle McCann, vous donner plus d'information. Merci.

Mme McCann : Merci beaucoup. Alors, je veux aussi rassurer la population, nos ambulanciers sont intervenus très rapidement sur la scène des accidents et nous avons mobilisé ce qu'on appelle un code orange dans trois hôpitaux tout près de l'endroit. Donc, ce sont les hôpitaux Charles-Le Moyne, l'hôpital Anna-Laberge et l'hôpital Saint-Jean-sur-Richelieu... l'Hôpital du Haut-Richelieu. Donc, les blessés ont été transportés, auront les soins nécessaires. Et évidemment je remercie ces hôpitaux et également les paramédics, les ambulanciers et toutes les équipes d'être intervenus si rapidement pour voir aux besoins et donner les soins requis aux citoyens qui auraient été blessés dans ces accidents. Merci.

M. Lacroix (Louis) : M. Bonnardel, vous dites que ce n'est pas un endroit qui est accidentogène, mais évidemment il y avait beaucoup de neige sur la chaussée, là, dû aux rafales, vous l'avez dit, la visibilité était nulle. Est-ce que c'est un endroit où, normalement, on a des espèces de systèmes de retenue des rafales, là, comme des espèces de clôtures qu'on met? Est-ce qu'il y en avait à cet endroit-là?

M. Bonnardel : Il y avait déjà des clôtures d'installées pour les cyclistes. C'est particulier, là, mais dû aux forts vents qui viennent souvent majoritairement de l'ouest, qui ont causé cet accident, il y a des clôtures présentement d'installées, mais qui n'étaient pas installées pour empêcher les bourrasques, si on veut. Alors, malheureusement, ça n'a pas fait le travail, dû aux forts vents. Dans les circonstances, les statistiques disent qu'il y a 65 000 véhicules qui circulent sur la 15, direction sud, à chaque jour. On a eu à peu près 54 accidents dans les cinq dernières années, mais les statistiques du ministère, comme je vous l'ai mentionné tantôt, démontrent que ce n'est pas un secteur problématique comme tel. On est vraiment... on dit en anglais un «whiteout», là, c'est exactement ce qui est arrivé, là, alors les gens conduisaient, forts vents, blizzard et, tout d'un coup, on ne voit plus rien. Et là, bien, le carambolage a débuté.

M. Bélair-Cirino (Marco) : On ne pouvait pas fermer l'autoroute? On ne pouvait pas la fermer, la route? Vous dites que...

M. Bonnardel : Bien, vous savez, des forts vents qui viennent du fleuve, ce n'est pas la première fois. Les vents sont dominants de l'ouest dans ce secteur. C'est particulier, là, qu'est-ce qui a causé... j'imagine, les gens ont dû freiner, là, je ne veux pas prétendre de rien, mais les premières informations que j'ai eues du ministère et du rapport, c'est causé... parce que, comme je vous l'ai mentionné, la télémétrie que j'ai obtenue, là, rapidement, là, on parle de 11 h 26 et 11 h 56, de camionneurs, déneigeurs qui ont circulé sur cette portion de l'autoroute, là, juste, juste une heure avant l'accident, même pas une heure, presque une demi-heure avant l'accident.

Mme Lévesque (Fanny) : Avez-vous une idée du nombre de blessés actuellement, un bilan sur décès ou blessés, quelle gravité?

Mme McCann : C'est trop tôt actuellement. Il y a plusieurs blessés, mais on ne peut pas vous donner... C'est trop tôt pour vous donner l'information, on ne l'a pas. Alors, on sait qu'il y a eu plusieurs blessés, mais on n'a pas le nombre précis à ce moment-ci.

Mme Lévesque (Fanny) : Ni s'il y a des décès. Ce n'est rien de confirmé.

Mme McCann : On n'a pas cette information.

Journaliste : M. Bonnardel, quand on voit l'étendue de ce carambolage, est-ce que ce n'est pas l'occasion également de rappeler aux automobilistes certaines règles de prudence lorsque l'on conduit dans des conditions hivernales, hein? Parce que ce n'est pas le premier carambolage que l'on voit cet hiver.

M. Bonnardel : Moi, vous savez, je n'aime pas materner les gens. Il y a eu deux, trois carambolages importants l'hiver dernier. Il y en a eu encore cette année. Les conditions étaient quand même belles. Ce n'était pas... Il n'y avait pas de tempête de neige cet après-midi, c'est vraiment les forts vents qui ont causé cette poudrerie, cette visibilité nulle et qui a causé cet accident majeur.

Est-ce qu'on peut faire mieux en termes de sécurité? Je vais attendre d'avoir le rapport final, de quelle façon on pourrait... Puis là je pense à voix haute, des fois, je ne devrais pas le faire, mais, panneaux de visibilité pour indiquer aux gens des forts vents, il faut que je vérifie avec le ministère de quelle façon. Il n'y a pas beaucoup de place, comme je vous le mentionnais, là. Vous avez le mur, puis vous avez le fleuve, puis vous avez la piste cyclable. Alors, il n'y a pas beaucoup d'endroits pour indiquer aux gens, là, de quelle... la particularité de ce secteur de la 15, mais on va vérifier tout ça, là, dans...

M. Lacroix (Louis) : Est-ce qu'il y a possibilité d'installer des clôtures contre le vent? Ça peut être...

M. Bonnardel : Bien, il y en a. Comme je vous le disais, présentement, il y en a. Est-ce qu'on peut en mettre plus loin? Malheureusement, même avec les clôtures, vous avez vu, là, ça a causé quand même... ça a causé...

M. Lacroix (Louis) : Oui, mais sauf que, là, tu es dans le fleuve, là, je veux dire, c'est difficile...

M. Bonnardel : Oui. Sauf que là la partie du fleuve qu'il y a là est gelée. Il y a très peu d'espace pour... Mais, encore une fois, c'est prématuré de vous dire de quelle façon, là, que je pourrais améliorer la sécurité de ce secteur dans le futur, là.

M. Bellerose (Patrick) : ...un déversement de diesel. Est-ce que... Comment c'est arrivé? Est-ce que...

M. Bonnardel : Les informations que j'ai, là, c'est la citerne, là, l'essence même, là, du camion, là, du tracteur, là, qui serait percée...

M. Bellerose (Patrick) : Excusez-moi, avant l'impact ou à cause de l'impact?

M. Bonnardel : Pendant l'impact. L'impact. À cause de l'impact.

Des voix : À cause de l'impact.

M. Lacroix (Louis) : Mme Laforest, j'aurais une question pour vous sur les blocus. M. Legault, ce matin, a fait sa déclaration, invitant justement une rencontre avec les premiers ministres, puis il voudrait aborder la question possible d'intervention policière. Nous, on s'est rendus sur la barricade à Kahnawake, il y a une de nos journalistes qui est allée, et le résultat, c'est que... ce que les gens qui sont sur la barricade ont dit, c'est qu'eux, ils sont prêts à mourir pour la cause. Ils disent que, si la SQ intervient, ils vont se barricader.

Est-ce que M. Legault n'est pas allé trop loin? Est-ce qu'il n'a pas jeté de l'huile sur le feu en faisant cette déclaration ce matin?

Mme Laforest : Non, je ne pense pas du tout, en fait, parce qu'il faut considérer que, vous le savez comme moi, à 4 heures, ce soir, il va y avoir un téléphone justement de M. Legault avec ses homologues pour discuter de ce blocus-là. Alors, c'est vraiment important. Le téléphone conférence qui va avoir lieu cet après-midi, en fin de journée, à 4 heures, va sûrement dénouer ou aider à avoir une meilleure négociation ou un meilleur dialogue, si je peux dire.

Maintenant, vous comprendrez que je suis ici avec l'histoire malheureuse du carambolage, puis il y a des familles qui sont impliquées. Présentement, il y a des familles inquiètes. Alors, on est là pour rassurer les familles. Les familles... les voitures, il n'y a plus personne dans les voitures. Je pense qu'on va se... On va revenir à l'essentiel puis on va attendre le téléphone-conférence à 4 heures cet après-midi. Puis, à ce moment-là vous aurez plus de détails.

M. Lacroix (Louis) : Mais, à la suite des déclarations de M. Legault, là, il y a quand même eu le pont Victoria qui a été bloqué et qui l'est actuellement. Les Mohawks ont fait des déclarations. Ça, ça ne vous inquiète pas? Ce n'est pas quelque chose qui... ils l'ont dit, eux autres, qu'ils ne reconnaissent pas la Sûreté du Québec sur leur territoire. La Sûreté du Québec, ça relève de vous, comme ministre, en ce moment.

Mme Laforest : Oui.

M. Lacroix (Louis) : Alors, qu'est-ce que vous répondez à ça quand ils disent : La Sûreté du Québec n'a pas juridiction sur notre territoire?

Mme Laforest : Mais vous comprendrez que, moi également, je suis ministre des Affaires municipales, on m'a parlé aussi de l'inquiétude par rapport au chlore dans l'eau pour les municipalités, pour l'eau potable. Alors, il y a une situation pour le propane également. Alors, il y a des enjeux vraiment particuliers pour les municipalités, pour les citoyens. Mais, comme je vous le dis, je vais laisser mon chef, M. Legault, faire le travail qu'il a à faire cet après-midi, puis je pense que c'est vraiment important de voir, à 4 heures, qu'est-ce qui va être discuté.

Journaliste : Pour ce qui est de Saint-Lambert, est-ce que vous avez l'intention de démanteler le blocus qui a pris place au cours des dernières heures?

Mme Laforest : Présentement, ce que je vous dis, c'est qu'on va attendre. Comme je vous le dis, c'est M. Legault qui va décider, après le téléphone de 4 heures, comment ça va se passer, puis c'est certain que, s'il y a des mesures à prendre, les mesures seront coordonnées.

Journaliste : ...la situation ne cesse de dégénérer, là. C'est-à-dire que, d'heure en heure, on ne constate pas d'amélioration. Au contraire, on constate que, depuis notamment la déclaration du premier ministre de ce matin, ça n'a pas aidé là, loin de là.

Mme Laforest : Bien, oui. Mais il faut comprendre quand même qu'on attend vraiment des mesures du gouvernement fédéral. On se croise les doigts. Mais ne soyez pas inquiets, c'est une mesure vraiment essentielle pour nous, on est... À toutes les heures, on suit qu'est-ce qu'il se passe. Puis, comme je vous dis, je pense qu'on va revenir à l'essentiel du carambolage malheureux et on pense aux familles présentement.

M. Lacroix (Louis) : Mais c'est votre ministère, Mme Laforest. Est-ce que la SQ a juridiction à Kahnawake, oui ou non?

Mme Laforest : Moi, je vais revenir aujourd'hui...

M. Lacroix (Louis) : Mais c'est votre ministère, Mme Laforest, là.

Mme Laforest : Oui, c'est mon ministère, puis comme je vous le dis, il n'y a rien d'exclu. Maintenant, on va attendre de voir quel dialogue qu'il va avoir, puis quelle décision qui va être prise plus tard.

Journaliste : M. Bonnardel, il y a quand même des enjeux dans le transport. M. Bonnardel. À Saint-Lambert, on constate qu'il y a l'érection d'un nouveau blocage. Ça vous préoccupe d'une part?

M. Bonnardel : Absolument. J'étais en communication avec Exo voilà quelques minutes déjà, avec mon équipe. Le Réseau de transport de Longueuil va mettre aussi à profit, donc, certains bus pour supporter le réseau d'Exo. Ça devient très difficile pour transporter les usagers du transport en commun, vous le savez très, très bien. Je reste très, très, très préoccupé pour la suite des choses.

Maintenant, oui, le premier ministre a une discussion, tantôt, avec ses homologues des autres provinces. On va attendre de voir la teneur de ces discussions puis, par la suite, on pourra vous informer de la suite.

Journaliste : Vous redoutez la multiplication de ces coups d'éclat? Est-ce que demain matin, ça ne sera pas le pont Mercier, le surlendemain, le pont Jacques-Cartier?

M. Bonnardel : Là, on semble vouloir prendre en otage un pan de l'économie, les automobilistes, les usagers du transport en commun. Ça devient difficile, là, ça devient difficile, là. C'est le gagne-pain des gens aussi qui...

M. Lacroix (Louis) : Mais est-ce que les déclarations des Mohawks, qui disent qu'ils vont aller jusqu'au bout, qu'ils vont se barricader puis qu'ils sont prêts à mourir pour la cause, est-ce que ça, ça ne vous inquiète pas, M. Bonnardel, ça?

M. Bonnardel : Ils ont droit à leur opinion. Au-delà de tout ça, je vous l'ai toujours mentionné, pour moi, le dialogue, c'est important, la communication. Alors, je reste persuadé que le fédéral est partie prenante de ce problème. M. Trudeau doit prendre au sérieux ce qui se passe présentement au Québec et partout ailleurs au Canada et mettre tous... puisse mettre tous les efforts possibles pour être capable de régler ça de façon pacifique.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Est-ce que... Le comité que vous avez formé la semaine dernière, là, vous étiez ravi d'avoir formé un comité avec M. Rodriguez, notamment, est-ce que ça porte des fruits, ce comité-là?

M. Bonnardel : Bien, vous savez, à haut niveau, Marco, on est en discussion avec le fédéral. Maintenant, la problématique, aussi, c'est avec qui on discute. Alors, on a beau être en contact avec le fédéral, on leur demande des comptes, on leur demande où ils s'en vont, c'est quoi le plan de match et on suit de près avec eux, là, quelle sera la suite. Mais ça se détériore d'heure en heure, là. Ce n'est pas jojo, là.

La Modératrice : En anglais, s'il vous plaît. En anglais.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Oui. La ligne Montréal-Candiac est une ligne importante, mais pas aussi stratégique que la ligne qui passe par Saint-Lambert, qui est utilisée par les voitures. Il y a, oui, des trains d'Exo, mais aussi de Via Rail, qui comptait relancer son service cette semaine. Il y a aussi des trains de marchandises qui utilisent ces voies-là de façon quotidienne. J'imagine que l'impact est beaucoup... est important.

M. Bonnardel : L'impact est majeur. Quand on bloque une voie ferrée, c'est, dans une certaine mesure...

M. Bélair-Cirino (Marco) : Mais cette ligne-là particulièrement.

M. Bonnardel : Oui, mais c'est notre réseau dans l'ensemble qu'on bloque, là. C'est le réseau de transport en commun, c'est le transport de marchandises. C'est la sécurité aussi en termes de produits qu'on doit livrer à gauche et à droite. Alors, quand je parlais, la semaine passée déjà, de chlore pour les usines de traitement d'eau, on pourrait être en pénurie. Ma collègue le sait très, très, très bien, j'en parlais déjà la semaine passée, le propane... Donc, je n'ai pas à vous énumérer, vous le savez déjà vous-mêmes, là, mais chaque heure qui passe sans que le problème soit réglé, ça accentue le problème de façon majeure.

Mme Senay (Cathy) : About the pileup on Highway 15, it's not an area that is well-known for accidents at all. So how do you explain what happened?

M. Bonnardel : Well, the latest information that I got is a pileup of about 100 cars, a dozen of trucks and caused by a strong wind, suddenly strong wind we call in English a whiteout, and the pileup has started after that. And the situation is under control now, but the Highway 15 will not reopen maybe until next morning.

Mme Senay (Cathy) : So, how do you react, as a Transport Minister, to see the scenes, the images?

M. Bonnardel : Yes. For sure, I'm concerned. It's the second or the third pileup that we have this winter. We had the same amount of pileups last year. It's very difficult to see these images. We'll see the report that we'll have after the accident and when they will clean the highway, and after that we will see what we can do to maybe secure the highway, make it more secure.

Mme Senay (Cathy) : What this can be?

M. Bonnardel : There's already a fence on the left... on the right side of the highway, on the south... on the 15. So, we'll see what we can do to maybe do more, to make sure that the highway 15 will... is more secure. So, I'll see and I'll wait to have the report, and after that we'll make some decision.

Mme Fletcher (Raquel) : ...driving too fast and not leaving enough car length between...

M. Bonnardel : Yes. Maybe it's a cause, I don't know. But the strong wind that is coming from the west side of the Saint-Laurent is a part of... is the problem. So, after...

Mme Fletcher (Raquel) : Can you explain the role of the first responders and how they reacted on the scene?

M. Bonnardel : Like my colleague Danielle has said, and Andrée, they've been on the accident very rapidly, the Sûreté du Québec, the paramedics. There's an orange code... You want to explain? Yes.

Mme McCann : Yes. There's a... right away an orange code that was implemented in three hospitals that are close by, the Charles-Lemoyne Hospital, the Haut-Richelieu Hospital and the Anna-Laberge Hospital. So, the injured have been brought to those hospitals to be cared for. So, it was a very prompt operation, and they're still on the scene, obviously, and we're taking care of the people on the scene.

Mme Fletcher (Raquel) : Should people avoid going to those ERs?

Mme McCann : At this point, no, we haven't given that indication. We are still evaluating the situation. We haven't gotten an information of a difficulty to respond. So, I think things are going OK. But if in the future it would be the situation, we would inform the population.

Mme Lévesque (Fanny) : Pour l'autobus scolaire, est-ce que vous savez s'il y avait des enfants à bord?

Mme McCann : Ça, c'est pour Mme Laforest.

Mme Laforest : Moi, ce qu'on m'a rassurée, tantôt, c'est qu'au niveau de l'autobus scolaire il n'y avait plus personne à l'intérieur, il n'y avait aucun blessé, aucun enfant n'a été blessé. Ça fait que, ça, c'est vraiment une belle nouvelle. Merci.

(Fin à 16 h 18)