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Point de presse de Mme Paule Robitaille, porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales et de francophonie

Version finale

Le jeudi 28 février 2019, 13 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures quarante-sept minutes)

Mme Robitaille : Alors, bonjour à tous. Il y a deux semaines, on s'était laissé, on attendait de Mme Girault qui est la ministre des Relations internationales et de la Francophonie qu'elle nous revienne sur ce que le Québec compte faire, compte investir pour les Jeux de la Francophonie qui se tiendront en 2021, sur la candidature de Sherbrooke, combien le Québec investirait pour ces jeux de Sherbrooke.

Alors, on est le 28 février. Demain, le 1er mars, le comité organisateur des Jeux de la Francophonie ouvre la mise en candidature pour ces jeux qui se tiendront, comme je l'ai dit, en 2021. C'est important parce que c'est à partir de demain que Québec peut demander le cahier des charges pour la ville de Sherbrooke, qui a manifesté son intérêt... qui manifeste, en fait, son intérêt depuis 2015, hein? On le sait, en 2015, elle était candidate, et là maintenant, puisque Monction ne peut tenir les jeux, alors Sherbrooke a réitéré son intérêt de tenir ces jeux-là.

Alors, on aimerait savoir si la ministre est prête à faire cette demande car c'est la responsabilité du gouvernement du Québec de porter la candidature de la ville de Sherbrooke au comité international des Jeux de la Francophonie. Mais bon, ce que la ministre nous avait dit, et c'est ce qu'on comprenait, c'est que, durant les dernières semaines, elle devait s'entendre avec sa contrepartie au fédéral sur des sommes à investir, combien Ottawa allait investir, combien Québec allait investir. On savait que Sherbrooke voulait investir 5,5 millions. Québec avait parlé de 17 millions, mais ce n'était pas clair, et 17 millions, ce n'était pas suffisant, considérant le fait que les jeux, finalement, pourraient coûter autour de 80 millions, ça, avec la sécurité. Donc, il y avait des négociations à être entreprises avec Ottawa.

Alors, qu'est-ce qui se passe avec ça? Pour la ville de Sherbrooke, c'est extrêmement important. Pour le Québec aussi, c'est important, parce que ce qu'on dit depuis le début, c'est que c'est l'occasion pour le gouvernement du Québec, pour la ministre des Relations internationales, pour le premier ministre, de montrer que la Francophonie, c'est une priorité, c'est une priorité pour le gouvernement du Québec, et ces jeux-là, bien, c'est l'occasion de montrer que ce n'est pas n'importe quoi.

Et donc on aimerait savoir ce qui en est. On voudrait savoir si la ministre Girault a parlé à la ministre Joly, sa contrepartie au fédéral, combien Québec est prêt à investir. Est-ce que c'est encore 17 millions? Est-ce que c'est plus que ça? Est-ce qu'on peut aller de l'avant?

Alors, on attend une réponse de la ministre à cet effet-là et on veut savoir, et puis pour Sherbrooke et pour le Québec, si le gouvernement du Québec entend porter la candidature et demandera le cahier des charges pour que Sherbrooke soumette officiellement sa candidature. On sait que Sherbrooke pourra soumettre sa... elle a jusqu'au 31 mai pour soumettre sa candidature et, pour faire ça, elle doit avoir le cahier des charges pour pouvoir très bien savoir ce qui en est, arrimer, bien construire sa demande officielle.

On sait aussi qu'à partir du 31 mai, on va analyser ces demandes-là, et c'est à la mi-juillet que l'organisation des jeux fera son annonce et décidera de quelle ville sera l'hôtesse de ces jeux.

Donc, Mme Giroux, on vous demande ce qui se passe. On attend... bien, on attend quelque chose de votre part, à savoir où est-ce que le gouvernement québécois se place dans tout cela. Merci beaucoup.

(Fin à 13 h 52)

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