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Point de presse de M. Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Thursday, March 31, 2022, 9 h 50

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures cinquante-deux minutes)

M. Dubé : Bonjour, tout le monde. Alors, peut-être juste, rapidement, quelques mots sur la situation avec la COVID. Vous avez vu ou entendu des déclarations hier, entre autres, du Dr Boileau, il continue de faire des entrevues aujourd'hui. C'est sûr qu'on est préoccupés par l'augmentation, entre autres, des cas et des hospitalisations, mais, en même temps, je vous rappelle que c'était prévu. Rappelez-vous les dernières prévisions qu'on avait faites, on voyait une baisse des hospitalisations, mais on avait dit qu'il y aurait un impact du relâchement des mesures sanitaires qui arriverait exactement au moment où on est. Bon. Ce qui change un petit peu la donne — mais encore une fois, je le répète, c'était prévu — c'est l'augmentation quand même assez rapide du BA.2 en proportion de l'Omicron, qui a, dans les derniers jours, en fait, dépassé même le 50 %.

L'effet — puis j'en discutais encore, ce matin, avec le docteur Boileau, pour, juste être très transparent — l'effet, en ce moment, du BA.2 est beaucoup plus en région, puis quand je dis en région, là, je dis Côte-Nord, Abitibi, puis à partir de Québec, là, en s'en allant vers la Gaspésie. Puis la principale raison pour laquelle ça arrive, c'est parce que c'est les régions qui ont été moins frappées par Omicron. Alors donc, c'est des gens qui ont moins de protection naturelle ou immunitaire du Omicron, qui a été plus dans les grandes régions, notamment la région de Montréal. Alors donc, ce que ça nous fait faire... Puis le Dr Boileau a passé beaucoup de temps, hier, avec les santés publiques régionales, particulièrement en région, puis je vous donnerai la chance de lui parler aujourd'hui parce qu'il va donner beaucoup d'entrevues, mais pour bien expliquer que les santés publiques régionales doivent faire un effort pour avoir des recommandations, parce qu'on pense, par exemple, que les gens devraient être très attentifs. Je pense aux personnes âgées dans les RPA, par exemple, parce que vous savez qu'on est en train de vacciner la quatrième dose, mais rien n'empêche d'être beaucoup plus prudent et, je le dirais, partout au Québec, mais particulièrement en région, qui n'ont pas eu cet effet-là.

Alors, c'est les grandes lignes. Oui, on est préoccupés, mais en même temps, c'était prévu, puis je demande aux gens de continuer à se protéger. Mais il n'y a aucune raison pour le moment, aucune raison pour le moment, de changer la stratégie qu'on a, parce que les gens doivent apprendre à vivre avec le virus, continuer à se protéger. Donc, préoccupés, mais il faut être rassurants, mais les gens doivent être prudents. Voilà.

Mme Prince (Véronique) : Vous avez déjà changé d'idée, quand même, dans le passé, là. La cinquième vague, là, ça changeait aux deux ou aux trois jours. Alors, qu'est-ce qui vous fait croire que, là, vous nous dites qu'il n'y aura pas de mesures, il n'y aura pas de restrictions, ça ne va pas changer la semaine prochaine?

M. Dubé : Bien, le contexte, je viens de vous l'expliquer, Mme Prince, c'est que lors de... on a eu une protection immunitaire de la population énorme avec Omicron. Et on le voit, en ce moment, ce n'est pas à Montréal que ça frappe, ça frappe dans des régions qui n'ont pas été touchées, et dans ces régions-là, bien, il y a moins de gens. Quand on regarde la situation d'un début de sixième vague, là, c'est ça qui a été confirmé hier par les experts, la situation est très, très, très différente puis on le voit, là. Alors, on suit la situation de proche. Je pense que les gens... Et je le répète, s'il y a un mot à retenir ce matin, particulièrement pour les gens plus âgés dans les résidences pour personnes âgées : Continuez à vous protéger. C'est ça que je vous dis ce matin.

Mme Côté (Claudie) : En région, il y a moins de gens, M. Dubé, mais il y a surtout moins de capacité hospitalière. Est-ce qu'on a des préoccupations de dépasser les capacités hospitalières ou, encore, d'avoir des bris de service à cause d'absence de personnel?

M. Dubé : Bon, alors, ça, c'est notre plus grande préoccupation du côté du réseau maintenant. Là, je vous ai parlé de la population. C'est qu'on est déjà, en ce moment, plus de 10 000 personnes, dans le réseau de la santé, qui sont absentes pour COVID, O.K.? Puis quand on dit «pour» et «avec COVID», vous comprenez bien la différence. Alors, ce qu'on fait en ce moment, puis ça, il y a eu une discussion qui a été faite, justement, suite à une recommandation de la CNESST — la Commission de la santé et sécurité au travail — on a demandé aux employés d'être capables de revenir au travail plus vite parce que, maintenant, un employé, surtout avec les mesures de protection qu'ils ont, peuvent revenir après cinq jours d'une infection. Ça, ça va beaucoup nous aider, justement, Mme Côté, à être capables de baisser la pression sur nos employés. Donc, avec ces mesures-là puis les prévisions qu'on fait, il n'y a pas d'enjeu.

M. Lacroix (Louis) : Est-ce que... Je comprends que vous ne voulez pas revenir avec des mesures sanitaires en général...

M. Dubé : Je pense qu'il n'y a personne qui veut revenir à des mesures sanitaires. Je pense qu'on s'entend tous là-dessus.

M. Lacroix (Louis) : ...mais dans les régions les plus touchées, est-ce qu'il pourrait y avoir des mesures locales ciblées?

M. Dubé : Bien, on a parlé avec le Dr Boileau ce matin. Ce qu'il nous dit, en ce moment, c'est beaucoup plus... Je répète, là, avec nos santés publiques régionales, ce qu'il faut passer, c'est juste de respecter le masque, de faire attention dans les RPA, déjà, ça, ça fait une grande différence. Alors, en ce moment, on n'est pas là du tout puis je pense que ça doit rester comme ça. Mais en région, les gens devraient faire beaucoup plus attention.

Des voix : ...

La Modératrice : Excusez-moi, sur un autre sujet. Il nous reste 3 minutes.

Mme Lévesque (Fanny) : Sur le projet de loi n° 28, pourquoi vous déposez des amendements avant même le début de l'étude du projet de loi?

M. Dubé : Bien, moi, j'ai toujours dit que les projets de loi étaient perfectibles et on a écouté l'opposition. J'ai pris la peine de lire la plupart des mémoires qui sont arrivés dans les dernières semaines. Vous savez qu'on avait eu quand même beaucoup de discussions, il y a eu des discussions dans le public, on a fait des briefings techniques. Moi, ce que j'ai hâte, c'est de passer à d'autre chose que les mesures d'urgence, donc on va déposer, là...

Mme Lévesque (Fanny) : ...avant, ce n'est pas un peu un constat que votre projet de loi était mal ficelé?

M. Dubé : Oh non, au contraire. Moi, je pense qu'en écoutant les gens... Je vais te donner un exemple. Le Barreau nous a demandé de préciser des arrêtés pour être sûrs que... lorsque je vous expliquais l'autre fois qu'on ne pouvait pas revenir en arrière, bien, cet après-midi, vous allez voir, je vais avoir un nombre précis d'arrêtés, je ne me souviens pas si c'est quatre ou cinq, là, des fois, je perds un peu la mémoire, mais ça va être très clair que les arrêtés vont même pouvoir être discutés en commission parlementaire. Alors, je pense qu'on a écouté ce que les gens nous ont dit puis on s'ajuste.

Des voix : ...

M. Dubé : O.K., excusez-moi, là... Allez-y, allez-y.

Mme Prince (Véronique) : Le masque, sur le 15 avril... On a tous cette question-là, M. Dubé. Est-ce qu'on doit garder le masque après le 15 avril?

M. Dubé : Ça, c'est le Dr Boileau et la Santé publique qui vont nous revenir. On vous l'a dit, écoutons le Dr Boileau. On le suit, ça va très bien avec lui. On va l'écouter puis on reviendra dans les prochains jours.

Mme Senay (Cathy) : In adding amendments at the last minute, when you have groups that are ready with their memoir, and they worked on it, is it like a good sign of collaboration, of good faith, Mr. Dubé?

M. Dubé : Oh yes, it is, because usually, when we do amendments, we wait for the… how do we say, the article by article. We said : No, we'll do it right away. I have read the «mémoires»… sorry, this morning…

Des voix : The briefs.

M. Dubé : The briefs, thank you. I read the briefs, we had a briefing technique, we've heard the Opposition. I think it's just normal that we make the proper adjustments or clarifications, that's what we'll do this…

Mme Senay (Cathy) : What are your expectations from Quebeckers if you're not putting more public health measures in place for the sixth wave? What are your expectations from Quebeckers and their behaviours?

M. Dubé : To continue to be prudent, especially in regions that have not been as affected by Omicron in the fifth wave. Let's continue to be prudent.

M. Authier (Philip) : Minister, do you see the irony today for the public that we're debating a bill, an act to terminate the public health emergency, at the same time as, the night before, the INSPQ declares the sixth wave? Is your message getting confused for the voters?

M. Dubé : No, on the opposite. It's just to say... I said, about a month ago, that we were willing to remove the emergency measures, and we have been discussing that for a month. I think there is no timing with the sixth wave. Let's make sure today we clarify how we want to remove the measures, but we need transition, that's exactly the purpose of this «projet de loi», it's we need transition measures to make sure that we can act. «La Commissaire à la santé», that's what she had said : Let's make sure that you're ready at anytime. And you'll see, the measures that we have in this «projet de loi»... I should know that word.

Une voix : ...

M. Dubé : In the bill, yes. I should know that.

La Modératrice : Merci, on doit quitter.

M. Dubé : O.K. Merci, tout le monde.

La Modératrice : Merci beaucoup.

(Fin à 10 h 1)

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