(Onze heures quarante-quatre minutes)
M. Ouellette : Bonjour. Merci
d'être là. Je vous ai convié à un point de presse ce matin. Je suis en
compagnie de M. Frédérick Gaudreau, Commissaire à la lutte contre la
corruption. Je vous ai convié ce matin pour une déclaration importante. Je vais
immédiatement demander à M. Gaudreau de venir au micro.
M. Gaudreau (Frédérick) : Bonjour.
Le 25 octobre 2017, l'Unité permanente anticorruption arrêtait le député de
Chomedey, M. Guy Ouellette, au moment où ce dernier présidait les travaux
de la Commission des institutions à l'Assemblée nationale. Depuis les
événements, les faits ont démontré que l'arrestation de M. Ouellette par l'UPAC
résulte d'une enquête fautive à certains égards et que cette arrestation était
injustifiée.
L'UPAC s'excuse des conséquences
dévastatrices que cette arrestation et cette enquête intrusive ont pu avoir sur
la vie professionnelle et personnelle du député de Chomedey, celle de sa
famille et de ses proches ainsi que celle de ses collègues parlementaires. Nous
sommes conscients que ces événements ont atteint l'intégrité du député de
Chomedey et lui ont causé un tort irréparable et nous nous en excusons
sincèrement.
Je n'offrirai pas de commentaire à ce
moment-ci, par respect pour les parlementaires et pour l'institution qu'est
l'Assemblée nationale. Vous allez être convoqués à un point de presse plus
tard. Merci.
M. Ouellette : Aujourd'hui,
c'est une importante étape. Je vous dirai que... Vous connaissez mon histoire,
ça fait quatre ans que ça dure. Ce matin, j'encaisse le coup. Je vous demanderais
de respecter ma décision de ne pas commenter la déclaration de l'UPAC de ce
matin. Merci.
(Fin à 11 h 47)