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Point de presse de M. Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Thursday, May 27, 2021, 9 h 11

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures douze minutes)

M. Dubé : Alors, bonjour, tout le monde. Alors, en ce beau jeudi, trois petits points.

Premièrement, sur AstraZeneca, on a eu un développement positif dans les dernières heures. Le CIQ nous a donné un avis qui permet de réduire l'intervalle entre la première dose et la deuxième dose à huit semaines. Alors donc, forts de cet avis-là qui nous permet, donc, de vacciner plus rapidement ceux qui veulent avoir l'AstraZeneca, qui l'ont eu à la première dose, de le ramener de huit semaines… Alors, on a fait le calcul rapidement ce matin. Pour tous ceux qui ont eu leur vaccin avant le 3 avril… pourront, à compter de ce week-end, dans des cliniques de vaccination sans rendez-vous, aller chercher leur deuxième dose. Puis ce qu'on va faire demain, à compter de demain, pour donner le temps, là, ce soir, à Clic Santé de s'ajuster, à compter de demain, sur Québec.ca, ceux qui voudront se faire vacciner, deuxième dose, AstraZeneca, de ceux qui ont été vaccinés avant le 3 avril, pourront le faire ce week-end en regardant sur Québec.ca où sont les sites de vaccination sans rendez-vous. Ça va? Ça, c'est mon premier point.

Le deuxième point. Je vous avais dit qu'on ferait un état de la situation pour la stratégie de la deuxième dose. Bon, je rappellerais en attendant qu'on continue… Parce qu'il y a eu beaucoup d'articles où il y a eu beaucoup de questions qui ont été faites sur les ressources intermédiaires puis tout ça. Alors, c'est sûr qu'en ce moment, là, après avoir fait les CHSLD, je regardais les chiffres encore juste avant de venir vous voir, les RPA, on en a fait plus que la moitié jusqu'à maintenant. Donc, on est vraiment capables de respecter, là, à une journée proche, nos RPA, au 31 mai ou durant le week-end. Ça fait que ça, c'est une bonne nouvelle aussi. On accélère nos ressources intermédiaires pour être capables de les faire plus rapidement en deuxième dose.

Et ce que je vais revenir vous voir la semaine prochaine… Puis, pour donner encore du temps à Clic Santé… Puis je vais vous expliquer la mécanique, là, qu'on pourra discuter la semaine prochaine, mais on va vous revenir avec un calendrier la semaine prochaine, un peu comme on l'avait fait avec les dates, par catégorie d'âge. Ça fait qu'essayez de visualiser, là, on va voir le mois de juin, on va dire : Bon, bien, en juin, les gens de… par catégorie d'âge, donc 80 ans, ont deux jours pour accélérer leur rendez-vous, après ça on va descendre, mettons, aux 70 ans.

Alors, on est en train de préparer ça. Puis, pour ne pas avoir de fausses attentes, là, je vous dis que ça, c'est beaucoup de travail pour Clic Santé, parce qu'ils doivent nous refaire un logiciel qui va être de reprise de rendez-vous. Alors donc, la semaine prochaine, on va publier le calendrier. Puis on me dit que la prise de rendez-vous, le changement de rendez-vous pourrait se faire à partir du 7 juin. Alors, je vous donne ça comme ordre de grandeur. Aujourd'hui, donc, publication du calendrier, pour les changements de rendez-vous, la semaine prochaine, effectif, avec prise de rendez-vous dans un nouveau… une modification du Clic Santé, à compter du 7 juin.

Puis le dernier point que je ferais, puis je répondrai à vos questions, la vaccination des jeunes va très, très bien. Je vous ai parlé des 12-17 hier qu'on a… une première… bien, avant-hier, si je me souviens bien, mardi, on avait déjà eu 100 000 rendez-vous. Moi, je suis très content, parce qu'en ce moment, là, les statistiques de ce matin, on est déjà rendus à 32 % soit de rendez-vous ou de personnes vaccinées. Donc, ça, ça va bien.

Pour les 18-40, puis on va publier un tableau aujourd'hui qui va vous montrer… mais, dans les 18-40, on n'a pas encore atteint notre 75 %. Puis, je vous dirais, là, pour résumer, ça varie entre 60 % et 74 %. Ça fait que j'aimerais ça rappeler aux jeunes, là, les 18 à 40 ans, de ne pas hésiter, dans les prochains jours, à prendre un rendez-vous. On a toujours comme objectif que toutes les catégories d'âge devraient avoir au moins 75 %. On ne l'a pas encore dans les 18-40. Je le vois que ça augmente tous les jours de 1 %, 2 %. Mais, avant qu'on finalise notre stratégie sur la deuxième dose, j'inviterais ces catégories-là à rendre notre objectif réaliste et de faire de la vaccination… de prendre leur rendez-vous. Nos délais de rendez-vous, en ce moment, pour ces catégories-là, sont à peu près de six jours. Quand vous allez sur Clic Santé, là, la moyenne de temps entre aujourd'hui et la prise de rendez-vous est à peu près de six jours, ce qui n'est pas beaucoup. Alors, j'inviterais les catégories de 18 à 40 ans de continuer à prendre leur rendez-vous pour qu'on atteigne le 75 % pour tout le monde.

C'étaient les trois points que je voulais faire ce matin.

Journaliste : …leur deuxième dose, comme prévu, à Montréal, en ce moment, on leur dit de revenir dans un mois. Comment on pourrait régler ça, améliorer ça? Est-ce que c'est normal, ce délai-là, que… On fait déplacer les gens pour rien, finalement.

M. Dubé : Bien, en fin de compte, c'est pour ça que je voulais faire la précision aujourd'hui. Ce qu'il faut faire attention aussi, puis j'apprécie la question, c'est qu'en ce moment… Vous avez vu, quand je vous ai fait l'annonce sur AstraZeneca… je vous dis : Le CIQ nous a dit qu'on pouvait aller jusqu'à huit semaines. Mais, en ce moment, on a dit à tout le monde que c'était 12 semaines, particulièrement pour les deux vaccins ARN.

Alors, jusqu'à la semaine prochaine, ce que je demanderais aux gens, c'est d'attendre qu'on puisse vous donner le calendrier, parce que, sans ça, on va être… C'est sur qu'on ne refusera pas une personne qui se rend… Je me suis assuré à en parler avec Daniel Paré. Mais je voudrais que le grand message soit : Attendez la semaine prochaine, on va publier un calendrier. Alors, si vous avez 80 ans, c'est certain que vous allez être dans les premiers qui peuvent accélérer le rendez-vous, mais je demanderais juste qu'on attende la publication.

Des voix :

M. Dubé : …juste le prendre un à la fois.

Journaliste : Vous-même, qui avez reçu AstraZeneca, allez-vous reprendre AstraZeneca ou vous allez prendre…

M. Dubé : La réponse, c'est oui. Moi, je fais partie, je veux dire, de la première batch, là. Je n'ai pas de meilleur mot, là. J'ai été vacciné avant le 3 avril. Donc, je vais prendre rendez-vous…

M. Bellerose (Patrick) : …sur l'hésitation au vaccin pour les 18-40 ans?

M. Dubé : Juste peut-être parler un peu plus fort, parce que…

M. Bellerose (Patrick) : Oui. Est-ce qu'on a une explication sur l'hésitation au vaccin pour les 18-40 ans? Est-ce qu'on sait pourquoi il y a une hésitation plus grande dans ce groupe d'âge là? Et quelle catégorie d'âge, disons, est plus réticente?

M. Dubé : Bien, je ne dirais pas qu'il y a une hésitation, mais je vous dirais que, jusqu'à maintenant, là, on a vu que la progression est à peu près la même dans… Puis il y a eu de bons articles qui ont montré même des tableaux que je trouvais très intéressants, sauf qu'avant de commencer dans la deuxième dose j'aimerais ça qu'on ait ça derrière nous. Alors, je ne suis pas préoccupé parce que je vois bouger d'à peu près 1 % à 2 % à tous les jours… Mais, je le répète, là, le 75 % par catégorie d'âge, c'est un minimum, parce que, vous savez, les 0-12 ans, on ne les fera pas. Ça fait que, déjà, on ne part pas à 100 %, on part à 88 %.

Alors, c'est pour ça que je dis : Je ne suis pas préoccupé. Mais, avant qu'on finalise tout notre calendrier de deuxièmes doses, j'aimerais ça que les jeunes puissent dire : Il y a peut-être une prise de rendez-vous à prendre dans les prochains jours. Puis je pense qu'habituellement les gens réagissent très bien quand on leur demande… Ça fait que j'aimerais ça qu'ils fassent un petit effort.

M. Bergeron (Patrice) : Ceux qui ont eu l'Astra après le 3 avril doivent attendre votre futur calendrier ou…

M. Dubé : Bien, en fait, ce qu'il faut faire avec… juste… Une très bonne question. Merci. On a à peu près 150 000 doses, là, qu'on attendait, qui étaient prêtes, avec AstraZeneca, mais je n'en ai pas d'autres en ce moment, là. Ça fait que c'est pour ça que j'aime mieux qu'on règle ceux qui veulent le faire en sans rendez-vous. Moi, ma perception, c'est que ça pourrait quand même sortir assez vite, parce qu'il y en a eu plusieurs qui l'on eues dans la période, je pense, du 15 mars au 3 avril. Et Daniel Paré me disait pas plus tard que ce matin qu'on s'attend d'avoir d'autres AstraZeneca dans les premières semaines de juin. Ça fait que c'est pour ça que je voudrais rassurer les gens. Ceux qui peuvent le faire et qui veulent le faire peuvent le faire aussi rapidement qu'en fin de semaine et dans les jours qui vont suivre. Mais, aussitôt qu'on va avoir une date d'un nouveau AstraZeneca, je vais vous le communiquer.

Mme Côté (Claudie) : Pour les gens, là, qui vont devoir attendre, les personnes qui vont devoir attendre une semaine, est-ce que ça joue sur l'efficacité, puis est-ce qu'il faut qu'ils s'attendent à avoir…

M. Dubé : Bien, en fait, ce que Dr Arruda me disait ce matin, c'est que plus on attend... Lorsqu'on avait dit que c'était 12 semaines, c'était le temps optimum pour améliorer l'efficacité. On attendait un peu plus longtemps. Ça permettait... Là, en ce moment, la différence d'efficacité entre huit à 12 semaines, je ne dirais pas qu'elle est négligeable, mais elle n'est pas si importante. Alors, c'est pour ça que, vu qu'on a le O.K., l'autorisation du CIQ, bien, moi, je me dis : Les gens qui veulent le faire rapidement puis mettre ça derrière eux, ce qui est... Moi, c'est ce que j'ai entendu souvent, là, des gens qui ont reçu l'AstraZeneca, qui disent : On peut-u mettre ça derrière nous maintenant qu'il y en a 150 000 disponibles? Puis c'est pour ça que, vu qu'on a eu l'opinion dans les dernières heures, bien, on y va en sans rendez-vous, pour régler ça.

M. Lavallée (Hugo) : Est-ce qu'il va y avoir accélération de la deuxième dose pour les personnes vulnérables? Parce que vous dites qu'on va fonctionner par catégorie d'âge, mais il y avait des préoccupations aussi pour...

M. Dubé : Bien, écoutez, dans les RI, là, ce que je me suis informé, on parle d'à peu près 35 000 personnes. Ça fait que ce n'est pas un grand chiffre. Ce n'est pas un gros nombre de personnes. Donc, c'est pour ça qu'on a dit : Finissons les RPA, qui vont se finir, là… un peu plus que le week-end, puis on va embarquer là-dessus.

M. Lavallée (Hugo) : ...les gens vulnérables dans la population générale, ceux qui avaient eu une priorité d'accès lors de...

M. Dubé : Merci. On va faire exactement la même priorité qu'on avait avant. Tu sais, en fait, puis c'est ça que les gens devraient se rappeler, c'est que toutes les priorités vulnérables, puis après ça les catégories d'âge, c'est exactement ce qu'on va suivre. Puis, comme il y a eu beaucoup de questions là-dessus, c'est ça que j'ai demandé à Daniel : Prenons quelques jours de plus puis faisons un calendrier très clair. C'est ça qu'on va publier la semaine prochaine.

Mme Crête (Mylène) : Mais donc vous vous attendez quand même à avoir suffisamment de doses d'AstraZeneca pour les 500 000 personnes qui avaient reçu la première dose?

M. Dubé : Je crois que oui. Ce que j'aimerais vous dire… Ce qu'on a compris du fédéral, là, puis c'est ce que M. Paré me disait ce matin… qu'on devrait être capables de... Tous ceux qui voudront le faire avec un AstraZeneca pourraient le faire. Mais la date de la deuxième livraison, je ne la connais pas encore.

Mme Crête (Mylène) : Est-ce que votre ministère devrait changer la façon qu'il comptabilise les patients atteints de COVID après 21 jours, là, qui ne sont plus dans les personnes aux soins intensifs, même si elles y demeurent?

M. Dubé : Non, on va regarder... Je voudrais juste peut-être préciser… Excusez-moi si je ne vous vois pas, là, mais c'est très clair que la façon de comptabiliser les patients, elle est la bonne. Je vous donne un exemple, là : des 398 patients en hospitalisation ce matin, il y en a déjà 165 de ceux-là qui ont 21 jours et plus. Alors, on les inclut tous.

Mme Crête (Mylène) :…de soins intensifs, même s'ils y demeurent?

M. Dubé : Ils sont tous inclus. Mais peut-être ce qui a créé cette discussion-là, je vais le dire comme ça, là, c'est qu'à la première vague ce n'était pas comptabilisé de la même façon. C'est peut-être ça qui a créé le problème. Mais ce que je vous dis : On est 100 % transparent. Les 398 patients, en ce moment, incluent tous les patients, incluant ceux qui sont sortis, par exemple, des soins intensifs, mais qu'on garde encore à l'hôpital sous observation ou peu importe la raison. Ça fait qu'il n'y a pas personne qui n'est pas compté en ce moment.

M. Bellerose (Patrick) : Étiez-vous au courant, M. Dubé, que la Santé publique était mal à l'aise avec le fait que M. Roberge affirmait que les protocoles pour tester l'air dans les écoles avaient été validés par la Santé publique? Est-ce que vous étiez au courant que la Santé publique n'était pas à l'aise, au mois de mars, quand M. Roberge disait toujours : Oui, la Santé publique a validé les protocoles?

M. Dubé : Bien, écoutez, il y a beaucoup de choses qui ont été dites là-dessus, là. Moi, je vais m'occuper de la vaccination en ce moment. Mais ce que j'ai compris de ce matin, c'est que M. Roberge a dit qu'il allait y avoir maintenant… Il y a une décision qui a été prise d'avoir des lecteurs de CO2 dans toutes les classes. Je pense, c'est une très, très bonne nouvelle.

M. Bellerose (Patrick) : …s'inquiétait quand même qu'on ait miné la crédibilité de la Santé publique. Est-ce que ça vous préoccupe?

M. Dubé : Bien, écoutez, je pense que la réputation de la Santé publique, là, à travers l'année qu'on vient de passer, elle est excellente, puis je pense qu'on peut passer à un autre appel.

La Modératrice : Merci. Dernière question. Après, nous allons aller en anglais.

Mme Lévesque (Fanny) : M. Dubé, sur les deux doses, là, on sait que le délai entre… pour Pfizer, Moderna, c'est 112 jours, là, 16 semaines. Donc là, on sait… On entend ça dans les discours, on va pouvoir devancer. En moyenne, là, le Québécois qui a été vacciné, il va pouvoir recevoir sa deuxième dose dans à peu près combien de semaines? Tu sais, on va réduire ce délai-là d'environ combien, à votre avis, avec ce qu'on va recevoir?

M. Dubé : Bien, je ne veux pas vous faire plaisir, mais c'est une très bonne question. Mais, je dois vous dire, l'enjeu que j'ai avec ça, c'est que je ne voudrais pas dire que c'est en moyenne quatre semaines de mieux, parce qu'il y en a qui ont leur rendez-vous, disons, à la fin juillet, début août, puis que ça ne bougera pas, mais ceux qui l'ont au mois de septembre, ils vont pouvoir le bouger. Alors, je vous dirais en ce moment que le fait qu'on a presque 1 million de doses supplémentaires d'ici la fin d'août… Bien, je pourrais vous dire que, peut-être, la moyenne, c'est un mois, mais j'aimerais mieux… C'est ça que j'ai demandé à Daniel. J'ai dit : Faisons un calendrier détaillé pour répondre à ça. Puis je vous donnerai plus des exemples la semaine prochaine en disant : Quelqu'un qui avait son rendez-vous au mois de septembre, je pense qu'on peut l'accélérer, disons, au début d'août. Mais j'aimerais mieux qu'on regarde ça la semaine prochaine. Ça va?

La Modératrice : Merci. Maintenant, nous allons passer en anglais. Cathy.

Mme Senay (Cathy) : Good morning. Yesterday…

M. Dubé : Ça fait du bien d'avoir un point de presse vivant comme ça.

Des voix :

M. Dubé : Allez-y.

Mme Senay (Cathy) : Fanny's question was quite interesting, because Bonnie Henry said the immune response is stronger after 12 weeks. So, now, this morning, you're asking that… You're saying that AstraZeneca people can receive their second dose in eight weeks, but what is the best advice for that?

M. Dubé : The best advice is: if you want to wait for the full 12 weeks, you can do that. That would be the best advice. But what I… And this is the reason I asked Dr. Arruda, and their team. Given this advice, he said: It's marginal. I mean, we're talking in the points, here. So, if somebody says : I want to clear this and get my second dose, I'm saying: Let's do it, but I think it's marginal for the difference.

M. Authier (Philip) : But why is it OK that they can move up the second dose? Why is it scientifically OK?

M. Dubé : Well, scientifically, again, we always rely on the opinion of Santé publique, who turned around, asked the «comité d'immunisation», the CIQ… They're saying… Now, with all the studies that have been made, and especially in UK, they're saying that this delay of 12 weeks can be decreased to eight weeks, and that's satisfactory. So we're saying: Well, why don't we give the opportunity to vaccinate faster with second doses? And that's the opportunity that we give this morning.

Mme Senay (Cathy) : …for AstraZeneca people to receive the same vaccine for the second dose?

M. Dubé : Well, remember, what we said all the time, we think that the effect is perfect by having AstraZeneca as a second dose. Those people that don't want to get it as a second dose, they will have an ARN. The ARN could cause additional impacts for a short period of time: two days, three days, a week. That's what Dr. Arruda said. So the people have that choice today: they get a second dose with Astra, with minimal impact, or maybe a little bit more impact at vaccination, with an ARN, but that's their choice.

Mme MacKenzie (Angela) : Will there be enough AstraZeneca to give everyone a second dose who got it as a first dose?

M. Dubé : OK, for now, we have 150,000 for… and this is the reason we go very quickly with the no-appointment arrangement. But Daniel Paré was telling me this morning that he expects enough AstraZeneca to come in June, first, second week of June, to get the second dose, which will be within the delay of eight weeks as well, so people don't have to worry. And that's the reason we're making a preference for before April 3rd for those who have received… and, when we have the additional AstraZeneca, then we'll give it to everybody who wants to get a second dose.

M. Authier (Philip) : …calendar next week for second doses, when you publish that, that will cover all the types of vaccines, the Pfizer…

M. Dubé : Yes, and by age, and by category. So that's the reason we… But, as you understand, Clic Santé has quite a job to move, I would say, 5 million appointments by, say, a month. That's a big job. So we want them to be… They have done a superjob so far. So they ask us a good week to do that. We'll give them the time to…

M. Authier (Philip) : But there's no disadvantage if someone just keeps their existing appointment.

M. Dubé : No, no, not at all. That's the reason I said maybe some will want to be… accelerate, given their holidays, whatever the reason. We'll make that possible, but we want the Clic Santé to be...

Mme Senay (Cathy) :But, then, if you sit down in front of your computer and you ask yourself : Should I put… like, should I bring my second appointment earlier, what's the time limit I should keep in mind? What's the time I should keep in mind?

M. Dubé : So far, for Pfizer and for... it's 12 weeks. So that's so far. Can we do better with no danger? The answer is probably yes, but I would prefer that we talk about that with the CIQs opinion next week.

M. Verville (Jean-Vincent) : Maybe just repeat your three points, summarize the three points, and also, on Héma-Québec…

M. Dubé : Sure. We're OK on time?

Des voix : ...

M. Dubé : Non, mais... Très bien, très bien.

M. Verville (Jean-Vincent) : I think it's important.

M. Dubé : No, no, very important, so three points.

AstraZeneca, we have a good opinion of the CIQ that we can diminish the portion... the interval, sorry, between first and second dose, which was 12 weeks. We go down to eight. So the people that have been vaccinated before April 3rd can go, starting as quickly as this weekend, in a no-appointment vaccination center, and the list of those centers will be published on Québec.ca tomorrow. So that's good news. And we have roughly 150,000 vaccines that are available for this weekend and the coming days. So, if people want to go and check that on the website, that's starting tomorrow, OK? That's the first point.

The second point is I want to make sure that we have a very detailed calendar on how we will proceed with the second dose, because there have been many questions : Can we accelerate… And, because there is a logistic… and technical changes to do to Clic Santé to make sure that we can move potentially 5 million appointments, given that we have now 1 million doses that can come faster in the month of July and… So not everybody will want to accelerate, but we want to give the people the option to do it. And this will be made available on the website as of June 7th, but I will provide a calendar of that with Daniel next week, so people will say : If I'm 80 years old and over, I will have those two days to do it, a little bit like the order that we did about a month ago. So that was my second point.

And the third point is to say that I want to make sure that, before we go into the second dose, that we'll discuss next week, all the categories of ages, including the 18 to 40... There are four categories there. They are still under that 75%. That varies between 61% and 75%. And I would like to ask them, over the next few days, before we go to a second dose, that they take their appointment. We're talking roughly about 250,000 people. That's not very much, but every people count. So I just ask the 18-40 to complement what they've done so far very well, but I would suggest they do that as quickly as possible.

M. Verville (Jean-Vincent) : Quickly, on Héma-Québec…

M. Dubé : Héma-Québec, that's interesting. The first study that was…Because there's two numbers, sorry. The number that we have is 350,000 that have been affected, but this is after having a test, after going to «dépistage». What Héma-Québec does in the last study, on 7,000 people, they say that roughly 15% of the population, 15%, would have contracted or been in touch with COVID. But this is good news, because that's complementary to our data, because we know that people have been asymptomatic. They didn't go for testing, but maybe they had very minor symptoms, but they have been affected.

So, now, we have very good news. We have, say, 3%, 4% of the… I think it's 4% of the population that we know for sure, because they have been «depisted», they have been… How do we say? They have been identified at a test centre. And the second point is we have probably about 15% of the population that, for whatever reason, has received it. So that will be good for our immunity percentage at the end, because we'll have the people that are vaccinated and the people that didn't know about it that will be in addition.

M. Verville (Jean-Vincent) :

M. Dubé : I'm sorry?

M. Verville (Jean-Vincent) : Are these numbers higher than we talked?

M. Dubé : No, because it's normal that we have a progression, because of the vaccination in total. That's good?

La Modératrice : Merci. Bonne journée.

M. Dubé : O.K., c'est beau.

(Fin à 9 h 35)

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