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Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre, et M. Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Situation au Québec quant à la COVID-19

Version finale

Tuesday, May 11, 2021, 13 h

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Treize heures deux minutes)

M. Legault : Bonjour, tout le monde. Bien, écoutez, hier soir, comme on le fait à peu près à tous les lundis soir, on a fait le tour de la situation dans les différentes régions du Québec avec le ministre de la Santé, le directeur de la santé publique, les experts de l'INSPQ et de l'INESSS, et puis, bien, écoutez, la situation va très bien. On s'en va vraiment dans la bonne direction. On a une baisse des cas, des hospitalisations. Le taux de positivité est passé de 2,8 % à 2,6 % en moyenne dans la dernière semaine. Donc, on est en train de passer à travers la troisième vague, quoiqu'il faut continuer de rester prudent.

Première chose que je veux vous annoncer. D'abord, bonne nouvelle, en Outaouais, on a vraiment repris le contrôle de la situation : baisse des cas, baisse des hospitalisations. Donc, je vous annonce qu'à partir de lundi prochain on va sortir l'Outaouais des mesures d'urgence. Ça veut dire, concrètement, que le couvre-feu va passer à 9 h 30, les élèves du secondaire vont retourner à l'école, sauf secondaire III, IV, V, qui vont être en alternance, et les commerces non essentiels vont rouvrir.

Un mot peut-être pour dire quand même aux policiers puis aux gens à la frontière avec l'Ontario... Évidemment, la situation est plus grave en Ontario. Donc, on demande aux policiers de continuer à faire de la surveillance sur une base aléatoire. Mais c'est important que les gens de l'Ontario respectent les règles de l'Ontario. Ils ne sont pas supposés d'aller dans les commerces en Outaouais. Donc, c'est important, là, que tout le monde soit prudent. Puis on va demander à nos policiers de continuer leur travail, là, entre, entre autres, l'Outaouais puis Ottawa. C'est sûr qu'il y a beaucoup de gens qui travaillent, là, mais pour les gens qui n'ont pas absolument besoin d'aller dans un commerce, là, c'est interdit.

Donc, ça va bien en Outaouais. Ça continue de bien aller aussi à Québec, dans pas mal toutes les régions, sauf trois, trois régions ou, je devrais-dire, sous-régions, où ça continue, où on continue de voir vraiment beaucoup de contagions. D'abord, le Bas-Saint-Laurent, quatre RLS, le Témiscouata, Kamouraska, les Basques et Rivière-du-Loup, malheureusement, la situation ne nous permet pas de lever les mesures d'urgence. Donc, ça veut dire que, dans ces quatre endroits, on va continuer d'avoir le couvre-feu à 20 heures, malheureusement, les élèves du secondaire avec l'enseignement à distance puis les commerces non essentiels fermés. Par contre, à Rimouski, la situation s'est améliorée, donc là on va retomber aux mesures zone rouge, ça veut dire couvre-feu à 21 h 30, écoles secondaires ouvertes et commerces non essentiels ouverts.

Bon, il y a deux autres régions qui sont inquiétantes. D'abord, dans Chaudière-Appalaches, il y a Beauce-Etchemins, puis en Estrie il y a le RLS qu'on appelle Le Granit, là, autour du lac Mégantic. On va rouvrir les écoles secondaires, avec la permission de la Santé publique, dans ces deux coins-là, mais le couvre-feu va rester à 20 heures, et les commerces non essentiels vont rester fermés. Donc, je lance un appel, vraiment, là, c'est très restreint comme zone, là, mais en Beauce, dans le Bas-Saint-Laurent et dans le coin du lac Mégantic, il faut vraiment être plus prudents, là, il y a beaucoup, beaucoup de cas actifs en pourcentage de la population. C'est important qu'on reste très prudents puis avec le moins de contacts possible.

Bon, je le disais, dans les autres régions, ça va bien, entre autres trois grandes régions autour de Montréal : Lanaudière, Laurentides, Montérégie, on sent que ça s'en vient, la zone orange et les restaurants. Donc, j'espère bientôt avoir l'accord de la Santé publique dans ces trois grandes régions.

Ce qui me fait le plus plaisir dans la situation actuelle, c'est que toutes nos écoles sont ouvertes, bon, sauf quelques endroits dans le Bas-Saint-Laurent, malheureusement, mais je mets au défi qui que ce soit de trouver en Amérique du Nord un endroit où on a eu autant nos écoles ouvertes depuis le début de la pandémie il y a 14 mois. Pour nous, ça a toujours été une vraie priorité. Puis, ne serait-ce que pour ça, je lance un appel à continuer d'être prudent d'ici le 20, 24 juin, là, la fin des classes, c'est important que nos enfants restent à l'école.

Puis j'en profite aussi pour dire merci aux enseignants, aux directions d'école, à tout le personnel des écoles, qui nous ont permis de garder nos enfants à l'école. C'est important pour leur apprentissage, c'est important pour leur vie sociale, leur santé mentale. Donc, très content qu'on soit dans cette situation-là.

Sinon, bien, l'été s'en vient puis l'été s'annonce mieux que l'été passé. D'abord, quand on regarde les hospitalisations, les nouvelles hospitalisations, on en a la moitié moins qu'à la même date l'année passée. Quand on regarde les décès, on en a 10 fois moins qu'à la même date l'année passée. En plus, on a la campagne de vaccination qui va vraiment bien. Là, vous avez vu, dans les CHSLD, tous ceux qui avaient eu une première dose ont maintenant eu leur deuxième dose. Ça veut dire que nos plus vulnérables sont protégés. Cette semaine, on devrait dépasser le 75 % pour les 50 ans et plus. Hier, ça a bien été avec les 30 ans et plus, leur inscription, puis demain, bien, ça va être le tour des 25 ans et plus.

Donc, je veux faire un appel à tous les jeunes du Québec, là : vacciner, ça rime avec liberté, ça rime avec solidarité puis ça rime surtout avec bel été. Donc, s'il vous plaît, allez vous faire vacciner, tous les jeunes, allez-y en masse, on compte sur vous autres. On a besoin, pour avoir la protection communautaire, de votre collaboration. Donc, on invite... puis le ministre de la Santé aussi l'a fait sur Facebook ce matin, là, on essaie de trouver tous les moyens possibles. Donc, je fais un appel aussi aux parents, aux amis, il faut que les jeunes, là... à partir de demain, c'est 25 ans.

Donc, en terminant, bien, je pense qu'on est en train de passer à travers la troisième vague. On continue de discuter avec la Santé publique. J'espère, dans les prochaines semaines, être capable d'arriver avec un plan complet d'assouplissement, un retour graduel à la normale. Et, je le sais, on a tous hâte de se retrouver. Donc, continuons à être prudents pendant les prochaines semaines. L'été qui s'en vient s'annonce très bien.

Good afternoon, everyone. The situation continues to improve in Québec. In Outaouais, the population has succeeded in turning the situation around. I'm announcing that the special emergency measures will be lifted on Monday. So, students will go back to school, the curfew will be at 9 :30, and non-essential businesses will reopen. So, thank you to all the people from Outaouais for their efforts over the past weeks. We also ask our police officers to verify the arrival of people from Ontario. It's important that they follow their Government's rules and that they don't go to stores in Outaouais.

There are still three regions where the contagion is worrying in Québec. First, in Bas-Saint-Laurent, we have Témiscouata-Kamouraska, Les Basques and Rivière-du-Loup. Emergency measures will continue in these regions, but the situation is under control in Rimouski, where we'll lift the emergency measures on Monday.

In Chaudière-Appalaches, we have Beauce and Etchemins, and, in Estrie, we have the area of Granit, including Lac-Mégantic, where the contagion is still very high. So, secondary schools will reopen on Monday, but the curfew will remain at 8 :00 p.m., and non-essential businesses won't reopen.

So, the vaccination is going very well. It's now the turn of young people. I ask them to get vaccinated as soon as they can. It's the best way to have a great summer. We're going through the third wave together and we're getting closer to the finish line every day. So, thank you.

Le Modérateur : Merci. Nous allons maintenant entreprendre la période des questions des membres de la Tribune de la presse avec François Carabin, Métro.

M. Carabin (François) : Bonjour, messieurs. D'abord, une question pour M. Dubé, une question de logistique. La campagne de vaccination avance bien, même que, semble-t-il, on va pouvoir avoir vacciné... avoir atteint les objectifs de 75 % plus tôt que le 24 juin. C'est ce qui semble se défiler. Donc, je vous demande : Qu'est-ce qu'on fait avec les rendez-vous qui ont été pris pour les deuxièmes doses? Est-ce qu'on va simplement demander aux Québécois de venir deux semaines plus tôt, par exemple? Puis est-ce que ça ne risque pas d'amener des problèmes?

M. Dubé : Bien, j'apprécie la question, parce qu'une des premières choses qu'il faut attendre... Je vous ai parlé de la recommandation du CIQ, la semaine dernière, pour les 12-17 ans. C'est sûr que la question des 12-17 ans va passer essentiellement avant la deuxième dose. Alors, moi, je vais avoir la recommandation du CIQ, là. On me l'a dit, que je l'aurais probablement mercredi de cette semaine. Et c'est à ce moment-là qu'on va voir si on a besoin de devancer les rendez-vous ou pas, parce que, comme vous voyez, nos 12 à 17 ans, on les ferait probablement à la fin juin, donc, puis c'est quand même 500 000 personnes, vous vous souvenez, quand on en a parlé la semaine dernière. Donc, j'aimerais mieux vous confirmer que le CIQ est d'accord avec cette période-là pour qu'on puisse dire comment on a besoin de réorganiser, si besoin il y a, la deuxième dose. Mais en ce moment j'aimerais mieux avoir la recommandation du CIQ pour l'ordre en question.

M. Carabin (François) : Merci. Toujours sur la vaccination, vous avez vu, M. Dubé, que Montréal est la deuxième région du Québec où il y a le moins de couverture vaccinale. Comment vous l'expliquez puis comment vous comptez vous attaquer à ce problème-là?

M. Dubé : Bien, il y a deux raisons. Il y a beaucoup de gens qui se sont fait vacciner à Montréal, mais qui étaient des résidents hors de l'île. On a beaucoup, hein, comme vous savez, entre autres, de travailleurs de la santé ou des travailleurs, point, qui viennent à Montréal puis qui se sont fait vacciner. Donc, je pourrais dire que Montréal s'est fait prendre les vaccins par des gens de l'extérieur, mais c'est quand même pour le bien commun. Donc, il n'y avait pas d'enjeu là.

Le deuxième, c'est qu'on a réalisé… Puis on est en train de vérifier ça avec la RAMQ. Là, j'aurais aimé ça que ça soit ajusté dans les derniers jours, mais on m'a dit que ça se ferait prochainement. On a probablement quelque chose comme 30 000 à 40 000 rendez-vous de... je m'excuse, d'adresses qu'on a à corriger, et ça viendrait régulariser déjà peut-être 2 % qui viendrait s'ajouter à Montréal, parce que, vous savez, il y a plus de déménagements à Montréal qu'il y a dans le 450. Alors, on m'a dit qu'il y avait des corrections d'adresses à faire, à peu près entre 30 000 à 40 000 personnes, et ce qui viendrait peut-être de corriger un autre 2 % qui viendrait s'ajouter à la vaccination de Montréal. Alors, on est en train de regarder ça avec nos équipes pour corriger ça le plus rapidement possible.

Le Modérateur : Nous poursuivons avec les questions de Véronique Prince, Radio-Canada.

Mme Prince (Véronique) : Vous venez de dire que, cette année, on est dans une meilleure situation pour l'été que l'an dernier, là. Ça va faire six mois qu'on est en couvre-feu, là, pratiquement partout au Québec, là. En fin de semaine, il va faire 20 degrés, beau soleil. Est-ce que ce n'est pas rendu un irritant à ce moment-ci? Est-ce que c'est encore justifié d'avoir un couvre-feu, premièrement? Et, deuxièmement, je ne sais pas si, pour la fête des Mères, vous êtes allés faire un tour dans un parc, là, mais il y avait quatre piqueniques au pied carré, là. Est-ce qu'on n'est pas rendus à un moment où on devrait permettre des rassemblements extérieurs dans les cours arrière?

M. Arruda (Horacio) : Bien, je ne veux pas faire d'annonce aujourd'hui, compte tenu que les travaux ne sont pas terminés, mais je veux vous dire que notre plan d'assouplissement va être empreint d'espoir, d'un peu plus de liberté mais aussi de prudence. Ça fait que ça… Je veux quand même que les gens sachent, là, qu'on est très conscients. Quand on fait quand même des sondages, l'institut fait des sondages auprès de la population, là, par rapport au couvre-feu, indépendamment de ce qu'on peut dire, là, beaucoup de gens considèrent que le couvre-feu, c'est encore un élément important. Je veux juste vous dire, par rapport aux sondages qui ont été faits récemment... Et aussi certains, même, pensent que les mesures ne sont pas assez restrictives.

Juste pour vous dire, dans les faits, qu'il y a encore quand même cet élément-là, d'où, pour moi, le message important à dire aux Québécois, c'est qu'on s'en vient, puis la meilleure façon de l'atteindre, c'est la vaccination. Et je peux vous dire, là... Et ça, j'invite les jeunes particulièrement, parce que ça va être des semaines de jeunes aussi, là... Ils font partie de la solution eux autres aussi.

Donc, le mois de mai, c'est le mois de la vaccination puis c'est avec ça qu'on va être capables de ramener nos épidémiologies à des couleurs comme on n'a jamais connu et se donner plus de liberté.

Mme Prince (Véronique) : Je voudrais vous entendre aussi sur les personnes décédées. Il y en a des centaines, en fait, qui sont décédées, dans les hôpitaux, des suites de la COVID-19 après l'avoir contractée, là, dans un établissement. À Maisonneuve-Rosemont seulement, on compte 150 décès. Alors, jusqu'où la situation vous préoccupe? Est-ce que ce serait au point d'accélérer la reconstruction de cet hôpital-là qui est vétuste?

M. Dubé : Bien, on l'a vu, la plupart des hôpitaux où on a eu des problèmes plus importants, parce qu'on en a eu un petit peu partout, mais Maisonneuve-Rosemont, c'est un bel exemple, Saint-Jérôme, Saint-Eustache, les hôpitaux… St. Mary's, les hôpitaux qu'on peut dire, surveillez mes mots, vétustes, là, qui… Et je pense que la proximité pour… La plupart des gens qui sont déjà allés dans ces hôpitaux-là, on voit comment les corridors sont étroits, comment il est difficile de se déplacer le moindrement qu'il y a quelque chose dans un corridor.

Donc, vous avez absolument raison. Moi, ça fait deux fois, là, dans les deux derniers mois, que je vais à Maisonneuve-Rosemont pour voir c'est quoi, les choix. Est-ce qu'il y aura un nouveau site? On est vraiment en train de regarder, mais je pense qu'on l'a vu, comment on n'est pas dans la même situation avec le CHUM puis le CUSM, quand on est dans hôpitaux modernes. Alors, c'est sûr qu'il y avait eu un désinvestissement dans nos… un peu comme dans nos écoles, mais je pense que dans nos hôpitaux, c'était flagrant.

Alors, j'ai réussi à obtenir de ma collègue au Trésor, puis aux Finances, là, un rehaussement encore du PQI pour nos hôpitaux. Alors, c'est sûr qu'on a des projets qui sont sur la table à dessin pour faire des rénovations importantes dans nos hôpitaux. Vous avez raison.

Le Modérateur : Patrice Bergeron, LaPresse canadienne.

M. Bergeron (Patrice) : Bonjour à vous trois. Dans le cadre de son enquête, est-ce que Mme Castonguay vous a rencontrés, chacun d'entre vous, combien de fois et combien de temps, ainsi que Mme McCann?

M. Legault : Bien, moi, j'ai été rencontré à peu près une heure par Mme Castonguay.

M. Bergeron (Patrice) : Et M. Arruda, M. Dubé?

M. Dubé : Moi, je pense que ça a duré au moins une heure et demie, mais je lui ai parlé quand même quelques fois au téléphone parce qu'on a besoin souvent pour demander de l'information parce que, souvent, l'information passe par le ministère de la Santé, et j'ai eu plusieurs contacts avec elle.

M. Arruda (Horacio) : Moi, c'est une rencontre qui a duré deux heures, si je me souviens bien, entre 1 h 30 min et deux heures, là, parce qu'il y avait du temps effectivement.

M. Bergeron (Patrice) : Par ailleurs, pour revenir à la question de la pandémie, vous avez fait allusion à l'espoir qui s'en venait, M. Legault, et vous avez parlé de la zone orange, les restaurants. Qu'est-ce qu'il manquerait pour qu'on en arrive donc à donner ce qu'il faut aux restaurateurs pour les terrasses ou les gens qui attendent la levée du couvre-feu? Qu'est-ce qu'il manque, là, actuellement, là?

M. Arruda (Horacio) : Bien, ce qu'il manque, c'est une circulation moins intense comme telle, de revenir à des paliers où il y a une moins grande incidence, mais ça s'en vient. Et pour contribuer à ça, la vaccination des gens, avec une première dose, avec une deuxième dose, ça va nous permettre automatiquement d'avoir un effet sur l'épidémiologie. Il y a le beau temps aussi qui va jouer. Donc, je ne veux pas faire d'annonce aujourd'hui, là, mais on va y aller progressivement, mais on va redonner de l'espoir à tous les secteurs d'activité au Québec.

Le Modérateur : Alain Laforest, TVA Nouvelles.

M. Laforest (Alain) : Bonjour à vous trois. On sait qu'au niveau des 30-34 ans, là, M. Dubé, vous l'avez mis sur les réseaux sociaux, 50 %, là, des gens. Est-ce que vous avez une crainte chez les plus jeunes? Parce que c'est quand même eux actuellement, là, où il y a le plus d'éclosions, là, dans les écoles. Après le travail, c'est les écoles. Est-ce que vous avez une crainte qu'ils ne se présentent pas, qu'ils ne se rendent pas se faire vacciner?

M. Dubé : Bien, je vais faire une différence, M. Laforest, entre les 12-17 puis les 18-30. Les 12-17, la bonne nouvelle, comme je l'ai dit, on va pouvoir s'en occuper à la fin juin, là, si tout est confirmé, parce que c'est vraiment là qu'il y avait des contagions, pour les raisons qu'on connaît. 18-30, moi, je vais vous dire, j'ai été agréablement surpris — puis on en a parlé hier soir — de voir à quelle vitesse la prise de rendez-vous s'est prise sur deux jours, là, d'avoir atteint 50 % en moins, je dirais, de 36 heures, là. Puis moi, je le suis... Donc, c'est une très, très bonne nouvelle que ce groupe-là ait pris... si rapidement pour atteindre 50 %. On verra à quoi ils vont finir ce soir.

Mais, en même temps, moi, je leur fais confiance, parce que j'ai la chance d'en avoir un à la maison, là, qui est là puis qui me dit comment ils sont frustrés, puis qu'ils ont hâte de voir leurs amis, puis etc. Donc, ils le comprennent. Puis c'est pour ça, j'ai parlé à un journaliste spécialisé dans une revue pour les jeunes, ce matin, et je pense qu'il y a tellement un besoin des jeunes d'avoir la vaccination, là. C'est fantastique. Alors, moi, je les salue, parce que ce que j'ai dit dans ma lettre ce matin, je vais faire ça rapidement, on les a mis un peu de côté depuis le début, hein? C'est à eux qu'on a demandé de faire des sacrifices. C'est eux qui avaient des jobs dans les restaurants, des jobs à temps partiel. C'est eux qui ont dû faire des sacrifices pour les personnes âgées, parce qu'on leur demandait de couper leurs contacts avec leurs grands-parents. Mais c'est à eux qu'on a le moins donné de choses.

Là, on a la chance, par eux... puis de leur retourner la balle. Puis c'est pour ça que moi, je tenais absolument qu'il y ait une priorité cette semaine pour le faire correctement. Alors, qu'ils répondent avec autant de rapidité en ce moment, je suis très, très content. Puis j'ai hâte de voir la deuxième catégorie qui commence, là, je vais me mettre encore les pieds dans les plats, peut-être un peu ce soir, là, mais qui commence dans les prochaines heures. On va dire ça comme ça. Je suis très content de voir la rapidité avec laquelle ils s'inscrivent aux rendez-vous.

M. Laforest (Alain) : Ça fait plus d'un an, là, qu'on est dans cette salle-là à parler de COVID, là. Est-ce qu'on peut garantir... parce que je me rappelle ce que vous disiez il y a un an, qu'il n'y aura pas de quatrième vague.

M. Dubé : Bien, écoutez, moi, je vous dirais... Puis je vais laisser l'expert en vagues parler. Moi, ce que je peux vous dire, c'est que c'est très encourageant, la façon dont on a pu jusqu'à maintenant maîtriser la troisième. Je pense que c'est ça qu'on a appris des première et deuxième vagues, c'est comment la maîtriser. On l'a vu ailleurs. Puis, regardez, on avait... On a vu comment, en Inde, ça se passe. Une quatrième vague, c'est possible. Moi, ce que je vous dis, c'est : Continuons de démontrer qu'on est capables de maîtriser quand on a des nouveaux variants puis de minimiser l'impact de ces vagues-là. Puis je pense que c'est déjà une très bonne chose.

Le Modérateur : Dr Arruda, sur la quatrième vague?

M. Arruda (Horacio) : Bien, peut-être, sur la quatrième vague, le virus ne nous donne aucune garantie, puis c'est un virus qui peut muter, puis on ne peut pas rien prévoir avec un virus de cette nature-là. C'est effroyable, là, mais c'est comme ça. Par contre, on se donne des conditions, actuellement, au Québec, pour pouvoir le faire. Et je tiens à vous dire que, d'avoir du vaccin, c'est un privilège actuellement quand on regarde la situation mondiale, puis etc. Donc, ne boudez pas votre plaisir, allez vous faire vacciner, parce que c'est avec ça qu'on va être en mesure effectivement probablement d'éviter une quatrième vague.

Est-ce qu'il y aura reprise d'activités l'année prochaine, dans des cycles coronavirus, dans les années à venir? C'est possible. C'est un des scénarios que les experts pensent. Mais, au moins, essayons cette fois-ci. Puis, quand je regarde ce qui se passe ailleurs, je me pince tous les soirs, quand je regarde les données québécoises, mais ça, c'est grâce à l'effort de tous, tout le monde, et je vous remercie de le faire. Encore un peu, une petite fin de marathon, là, et puis vaccin, puis envoye.

Le Modérateur : Olivier Bossé, Le Soleil.

M. Bossé (Olivier) : Bonjour. Avec 3,6 millions, M. Dubé, vers l'objectif de 75, on a déjà dépassé le 50 % si je ne me trompe pas. Est-ce que... parce que vers la fin, là, M. Arruda le dit, là, le marathon, là, de la vaccination, vers la fin, la courbe va s'aplatir, dans le sens que la... Ceux qui veulent être vaccinés, ils sont vaccinés en premier, ça, c'est certain.

Est-ce que vous avez... à part, on a vu tous, à la publicité, des outils de motivation? Je n'irais pas jusqu'à dire, comme certains États américains, là, d'offrir une bière ou un beigne, mais, vous voyez ce que je veux dire, est-ce qu'il va y avoir des incitations, à un moment donné, à dire : Si vous amenez votre voisin, vous allez avoir une récompense, ou quelque chose? Est-ce que vous pensez à ça?

M. Dubé : Bien, écoutez, dans... On va commencer par les bonnes nouvelles, là, juste pour mettre... puis on va publier un tableau qui va se faire publier cet après-midi : 3,6 millions de premières doses; on a déjà un million de rendez-vous en banque qui viennent s'ajouter à ça. Donc, c'est 4,6 millions de rendez-vous qui se prennent d'ici, je dirais, à peu près la première semaine de juin. Ça fait que, là, vous êtes déjà rendus à 4,6, 4,7 millions. Ça veut dire qu'il nous en manque à peu près 700 000, en ce moment, pour atteindre notre chiffre du 24 juin en termes de rendez-vous, là, on se comprend bien.  

C'est pour ça que je redis que la semaine des jeunes, cette semaine, nous donne cette possibilité d'aller chercher un grand nombre, une grande proportion de ces 700 000 rendez-vous là qui nous manquent. Ça fait que déjà, pour ceux... Je le répète, là, pour la question de M. Laforest tantôt, c'est très important que les jeunes profitent de cette opportunité-là jusqu'à vendredi. Bon, premièrement.

Deuxièmement, vous avez vu qu'on va... une fois qu'on aura pris tous ces rendez-vous là, qu'on va voir qu'est-ce qui se passe, dans les trois à quatre prochaines semaines, là, il y a des gens... Est-ce qu'on sera rendu à 75 %, à 78 %? Je ne le sais pas, on va le voir d'ici vendredi. La semaine prochaine, quand on va se voir, moi, je vais vous dire : Maintenant, qu'est-ce qui vient s'ajouter à ça? Est-ce qu'on retourne à du sans rendez-vous? On a vu qu'on a eu beaucoup de succès avec du sans rendez-vous, rappelez-vous, là, particulièrement il y a à peu près un mois. Mais là on ne voulait pas le faire parce qu'on voulait maximiser les rendez-vous avec la visibilité qu'on avait du Pfizer.

Donc, les sans rendez-vous, est-ce qu'on va... Vous avez vu l'annonce du premier ministre ce matin, avec les entreprises, vous avez vu là-dedans qu'on a une deuxième clinique à l'auto qui va s'ajouter, il va y avoir d'autres choses, mais on va s'en garder un petit peu. J'ai toujours pensé qu'il devrait y avoir un petit peu plus de musique dans nos centres de vaccination. On est en train de regarder ça. Alors, je vais arrêter là parce que je vais dévoiler des secrets que je ne devrais pas.

M. Legault : J'ajouterais une chose que j'ai apprise avec les experts hier soir. Disons qu'on dit qu'on vise 75 % de vaccination pour avoir un 75 % de la communauté qui est protégée, ce que je comprends, c'est qu'une première dose, ça protège, disons, à 80 %, une deuxième dose, ça protège à 90 %, 95 %, puis les personnes qui ont déjà eu la COVID sont protégées, disons, à 90 %. Donc, il y a un calcul mathématique qui se fait dans ces trois catégories là pour qu'au total ça donne 75 % de protection.

Donc, je trouvais ça intéressant, parce que ce que ça veut dire, c'est que, quand il y a une deuxième dose de donnée, ça nous aide, puis, bon, malheureusement, le 10 % ou le 12 % qui ont eu la maladie, bien, ça nous aide aussi. Donc, c'est tout ça additionné ensemble où il faut viser 70 %, 75 %. Donc, je trouve ça quand même intéressant de le savoir. En tout cas, moi, je n'avais pas compris ça. Vous, je sais que vous le saviez depuis longtemps, mais moi, je n'avais pas compris ça.

M. Bossé (Olivier) : …vous l'avez dit tantôt, les résidents des CHSLD qui ont tous reçu leurs deux doses. À quel moment ces gens-là vont pouvoir commencer à revivre, là? Avez-vous un horizon à donner à ces gens-là?

M. Dubé : Premièrement, vous savez que c'est toujours après quelques semaines qu'on a l'effet total. Ça fait que je ne le dis pas uniquement pour les personnes de CHSLD, mais pour tout le monde, je vous le dis, moi, ce qui m'inquiète en ce moment… puis je vais répondre à votre question, mais ce qui m'inquiète, c'est les gens des résidences pour personnes âgées, là, les RPA, là. Ça fait… On a commencé il y a une semaine, là, puis on va accélérer maintenant que les CHSLD sont faits. Mais les gens doivent être très prudents lorsqu'ils ont juste une dose, puis particulièrement lorsqu'on est plus âgé, parce que notre système immunitaire, il est moins fort.

Donc, pour répondre à votre question, autant dans les CHSLD que dans les RPA, en attendant la deuxième dose, il faut que les gens continuent à suivre les mesures sanitaires. Bon, c'est sûr que, lorsqu'on publiera le plan qu'on va faire… On a déjà fait des assouplissements, rappelez-vous, quand on a permis l'ouverture des salles à manger dans les RPA, puis tout ça. Il y aura d'autres mesures. Mais, en ce moment, là, la préoccupation, c'est de vacciner les RPA puis ça, ça va se faire d'ici la fin mai. Notre objectif, avec Daniel Paré, c'est d'avoir vacciné tous les résidents de RPA d'ici la fin mai comme on vient de faire avec les CHSLD.

Le Modérateur : Louis Lacroix, Cogeco.

M. Lacroix (Louis) : Bonjour, M. le premier ministre, M. le ministre de la Santé, Dr Arruda. Juste une petite précision sur le 75 %, parce que j'ai l'impression que, depuis une couple de jours, là, on parle davantage… on inclut les 12-17 dans le calcul du 75 % au 24 juin. Est-ce que je me trompe?

M. Dubé : Non, non, non, pas du tout. Vous faites bien de le dire. Lorsqu'on a annoncé, je ne me souviens pas, là, le 13 ou le 16 mars, là, qu'on allait faire le 24… pour le 24 juin, qu'on allait avoir 5,3 millions de vaccins, rappelez-vous qu'il est calculé sur la population adulte. Donc, les 12 à 17 ans ne sont pas là-dedans.

M. Lacroix (Louis) : O.K. Donc… Puis je trouvais ça important parce que la cible change, là, si on est…

M. Dubé : Oui, mais ça augmente ma cible aussi, là. Là, je n'ai plus 5,3 millions de cible, j'ai une cible de 5,8. La journée que… Mais moi, je prends ça comme une bonne nouvelle, parce qu'on vaccine. Plus on va vacciner de Québécois… Mais ma cible vient d'augmenter si j'inclus les 12 à 17 ans.

M. Lacroix (Louis) : Ma deuxième question concerne un peu… c'est un peu dérivé mais... On voit ce qui se passe en ce moment en Inde. Dr Arruda, particulièrement, vous êtes l'expert à ce niveau-là. On voit ce qui se passe en Inde. C'est une catastrophe humanitaire là-bas. Le variant est incontrôlé. Et là on se rend de plus en plus compte que les vaccins n'ont pas d'effet sur ce variant-là.

Au Québec, est-ce que vous pouvez nous faire une espèce de compte rendu du nombre de cas de ce variant qu'on a? Est-ce qu'on en découvre de plus en plus? Est-ce que c'est stable? On en est où? Et comment on s'y prépare? Parce que, si jamais il devait entrer, ce variant-là, chez nous de façon importante, bien là, on pourrait peut-être craindre une deuxième vague… une quatrième vague, pardon, si jamais le vaccin n'est pas efficace.

M. Arruda (Horacio) : Bien, effectivement, le variant a été présent. Il a été importé dans certaines situations, mais, jusqu'à maintenant, on n'a pas eu, je vous dirais, d'éclosion importante. Il y a des cas qui sont revenus, notamment, d'Inde, exactement, et ils se sont isolés, puis etc. Donc, on n'a pas eu d'explosion, là, du variant indien.

Ça nous préoccupe. Ça nous préoccupe, puis c'est pour ça d'ailleurs que les frontières ont été fermées avec l'Inde. Ça nous préoccupe aussi que ce soit importé d'autres provinces, mais, pour le moment, je vous dirais, là, que la situation est… c'est un variant qui est marginal au Québec. Notre très grande majorité, c'est du U.K., et celui-là répond au vaccin.

L'autre élément que je veux vous dire, je ne veux pas dire que le variant indien n'est pas à préoccupation, bien au contraire, l'OMS le dit, mais on pense aussi qu'en Inde il y a beaucoup d'éléments, beaucoup de transmissions associées aussi au fait que les gens sont vraiment très tassés les uns sur les autres. Ils n'ont pas d'eau pour se laver les mains. Ils n'ont pas les moyens de se permettre des masques. Donc, c'est une société qui, en plus, n'a pas les choses que nous, on peut se permettre. Et ça, ça contribue à l'augmentation de la transmission de la maladie, du variant indien. Il y a une partie qui est associée au virus lui-même, mais il y a une partie aussi qui est associée à toutes les conditions sanitaires...

Le Modérateur : Isabelle Porter, Le Devoir.

Mme Porter (Isabelle) : Oui. Bonjour à tous les trois. Je souhaiterais vous entendre sur les directives du Center for Disease Control aux États-Unis. Le New York Times nous apprenait ce matin que… En fait, dans le passé, on disait que le risque de contracter le virus dehors était de moins de 10 %. Bien là, il semble que ce soit 0,1 %. Dans ce contexte-là, comment est-ce que vous pouvez justifier le fait qu'on n'ait pas le droit d'aller sur des terrasses sans le masque, qu'on n'ait pas le droit d'aller… qu'on porte le masque dehors? 0,1 %, là, je vois que c'est comparable au risque d'être attaqué par un requin, là, pendant l'été, là.

M. Arruda (Horacio) : Bien, il y a peut-être des mers de requins, mais je veux juste dire vous… Parce que ça me fait penser à une caricature, là, que j'ai déjà vue. Disons… Excusez-moi. Juste pour vous dire qu'on a eu, quand même, des histoires de transmission à l'extérieur, très bien documentées, au Québec, lors de… Je ne sais pas, il faudrait que je regarde le détail de l'étude, qu'est-ce qu'ils entendaient par exposition à l'extérieur, etc., là, il faudrait que je l'analyse. Mais je peux vous dire qu'on a eu quelques expériences d'éclosions très bien démontrées où le seul contact qui avait lieu, c'était vraiment à l'extérieur, notamment dans un parc avec des jeunes. Parce que c'est vrai qu'à l'extérieur il y a de la ventilation, l'air, puis etc. Mais vous pouvez, si vous êtes proche, recevoir le virus avec une dose qui est infectieuse.

Mme Porter (Isabelle) : Sinon, ma question est pour le premier ministre, concernant notre enquête de ce matin dans Le Devoir, sur une vingtaine d'autochtones qui ont témoigné avoir été très mal traités, de façon inhumaine, dans le réseau de la santé. Je voudrais savoir : Comment est-ce que vous réagissez à ça? Qu'est-ce que ça vous fait? Puis est-ce que vous êtes satisfait des explications qui sont données par les différents CIUSSS qui sont en cause dans cette enquête-là?

M. Legault : Bien, je trouve ça triste, je trouve ça préoccupant. Bien, on le sait, là, on l'a vu à Val-d'Or puis on l'a vu à différents endroits, à Joliette entre autres, mais on peut penser qu'effectivement ce n'est pas arrivé juste une ou deux fois, là, malheureusement. Et c'est pour ça qu'entre autres la formation auprès des employés va être obligatoire partout au Québec.

Maintenant, c'est tolérance zéro. Et les mesures qu'on est en train de mettre en place, je pense, vont aider à ce qu'il y ait une réduction, on espère, éventuellement, une élimination, parce que les autochtones ont le droit aux mêmes services, aux mêmes soins, dans toute la dignité puis le respect, que tous les autres Québécois. Donc moi, je vais m'assurer, puis je pense qu'et Benoit Charette et Ian Lafrenière vont s'assurer que partout les nouvelles règles soient suivies, que la formation soit donnée. Il y a une formation, aussi, qui va avoir des impacts plus à long terme, parce que chez les jeunes, dès la petite école, il faut aussi les sensibiliser. Donc, je pense qu'il faut évoluer puis il ne faut pas tolérer ça. Puis je trouve ça triste.

Le Modérateur : Geneviève Lajoie, Le Journal de Québec.

Mme Lajoie (Geneviève) : Bonjour, messieurs. D'abord, l'Estrie est passé en zone rouge, mais les écoles secondaires, les élèves de III, IV et V, vont continuer à aller à l'école à temps plein. Je voulais savoir pourquoi ça ne s'applique pas aux autres régions en zone rouge, comme par exemple Québec, où les jeunes du secondaire viennent de passer cinq semaines en apprentissage en ligne, et là ils recommencent en alternance. Alors, pourquoi ne pas appliquer la même chose, par exemple à Québec ou dans les autres régions qui sont en zone rouge?

M. Arruda (Horacio) : Bien, écoutez, je pense qu'il y a eu des discussions, il y a eu des choses qui ont été dites dans les médias, mais, dans les faits, l'Estrie va appliquer les mêmes mesures qu'ailleurs actuellement, là, en date d'aujourd'hui. Je ne vous dis pas qu'il n'y aura pas une analyse qui pourrait être faite avec des discussions avec l'Éducation là-dessus, là, mais, pour le moment, l'Estrie, ce qui est convenu, c'est qu'ils vont passer en rouge et en alternance, III, IV, V, comme les autres régions du Québec.

Mme Lajoie (Geneviève) : Donc, ce qui a été annoncé… Parce que là, il y a eu même des reportages, là, là-dessus.

M. Arruda (Horacio) : Oui, écoutez, il y a eu des reportages, mais vous n'avez pas entendu ça venir de moi comme tel. Je ne vous cacherai pas qu'il y a des discussions qui ont cours actuellement à l'intérieur des directeurs de santé publique. Je ne vous cacherai pas que les différents centres de services ont des visions qui peuvent être un peu différentes, parce qu'il y en a qui préfèrent maintenir une certaine stabilité dans leur approche, actuellement, surtout qu'on approche vers la fin de l'année. Mais c'est des discussions qui sont encore en cours. Ça pourrait changer. Je l'ai toujours dit, hein, ce que je dis aujourd'hui peut être différent demain. Mais actuellement la position, c'est que l'Estrie va appliquer les mêmes choses qu'ailleurs en zone rouge.

Mme Lajoie (Geneviève) : Merci. Pour ce qui est de… Je comprends que vous n'allez pas présenter aujourd'hui votre plan de déconfinement, mais, bon, vous encouragez les jeunes à aller se faire vacciner, mais c'est maintenant qu'ils prennent leur rendez-vous, là. Donc, est-ce que vous pouvez nous donner quand même une idée de ce que signifie la lumière au bout du tunnel? Est-ce qu'on parle de disparition de couvre-feu? Est-ce qu'on parle enfin de repas entre différentes familles à l'intérieur? Est-ce que vous pouvez nous donner... c'est ça, un exemple de la lumière au bout du tunnel?

M. Legault : Je vous dirais, là, déjà on a des zones qui sont orange, déjà on a des zones qui sont jaunes. En zone orange, les restaurants sont ouverts. En zone jaune, des gens de deux bulles différentes peuvent se rencontrer dans les maisons. Donc, déjà, quand je dis qu'on veut cheminer vers le jaune partout au Québec, bien, c'est une question de temps. Mais dans le plan, effectivement, qu'on va déposer prochainement, il faudra qu'il y ait ces assouplissements-là éventuellement, dans une certaine séquence, en respectant certaines conditions.

Puis, contrairement à la Saskatchewan, nous, on a deux groupes de conditions : il y a la vaccination, mais il y a aussi la situation — et j'ai de la misère avec ce mot-là — épidémiologique, donc le nombre de cas, hospitalisations dans chaque région. Donc, on met ces conditions-là puis on s'en vient avec un beau plan en couleur prochainement. J'en ai reçu une partie, là, il reste encore du travail à faire. On travaille fort là-dessus.

Le Modérateur : Fanny Lévesque, LaPresse.

Mme Lévesque (Fanny) : Bonjour à vous trois. Pour continuer sur ce fameux plan qu'on attend tous, M. Arruda, vous avez parlé d'équilibre entre prudence et liberté. Je ne sais pas si vous pouvez élaborer un peu plus. Et M. Legault, est-ce que vous avez déjà prévu que, par exemple, vous ne présenteriez pas le plan tant et aussi longtemps qu'il y a des mesures spéciales en vigueur? Est-ce que vous vous êtes mis certaines règles comme ça pour ne pas envoyer un signal de déconfinement alors que c'est difficile ailleurs? Est-ce que vous avez mis ça en place?

M. Legault : Non. Moi, je veux présenter le plan quand il va être complet, puis là, pour l'instant, il n'était pas complet.

M. Arruda (Horacio) : Mais il faut comprendre que notre plan, comme l'a dit le premier ministre, il tient en compte la vaccination, parce que la vaccination, plus on va avoir de gens vaccinés, plus on va avoir de gens deux doses, plus on a des gens qui sont immunisés qui ne feront pas la maladie, qui ne pourront pas la transmettre. Donc, ça va avoir automatiquement un effet sur les couleurs de palier qu'on a déjà, hein? On a des paliers, là, comme tels, donc ça va être... Et on va ajouter aussi des allégements de moins à risque, hein, par exemple des choses qui se passent à l'extérieur. On va aussi ajouter des allégements où quand, par exemple, les gens vont avoir reçu deux doses, vont pouvoir se voir sans masque à une distance moindre. Ça fait que tout ça est en train de s'analyser en fonction de ça.

Mais vous comprendrez que des gens n'ont pas encore eu leur deuxième dose immédiatement. Il y a eu deux doses dans les CHSLD, donc il y aura dans les CHSLD bientôt des mesures moins contraignantes. Ça va être la même affaire pour les RPA. Donc, on fait en fin de compte le retour un petit peu à l'envers, mais on va permettre aussi certaines activités, certains festivals avec des mesures qui sont de nature... avec des guides. Ça veut dire : ce n'est pas des rassemblements de 10 000, 15 000, 20 000 personnes, mais on va pouvoir revenir à ce qu'on appelle cette acquisition de liberté qui va aller de plus en plus en fonction des couvertures vaccinales, puis des taux d'éclosion, puis du contrôle qu'on a de la situation, toujours avec le spectre d'un nouveau variant qui peut être là, là.

Mais on s'en va, on s'en va vraiment vers ça, en espérant aussi que la saison d'été... qu'il y ait une saisonnalité qui vienne aider encore plus. On ne sait pas comment ça va se passer, mais on s'en va vers ça, là, je veux dire, je ne veux pas dévoiler les détails, mais on est en train de travailler tout ça pour que les gens puissent planifier et se dire : Bien, je regarde qu'est-ce qui s'en vient en termes de perspectives à la fois pour les individus que pour les entreprises et pour les différents cadres de société dans l'univers touristique, culturel et autres.

Mme Lévesque (Fanny) : Merci. M. Legault, on apprenait ce matin qu'il y a une fuite de données dans la plateforme Place 0-5. Est-ce que l'État québécois doit s'excuser pour ne pas avoir assuré la protection des données de milliers de parents?

M. Legault : Bon. D'abord, bien, moi, je trouve ça très préoccupant. Pour l'instant, cette banque de données est gérée par une coopérative, donc n'est pas gérée par le gouvernement. Est-ce que c'est suffisant pour se dire : À l'avenir, compte tenu qu'il y a des données personnelles, ça devrait être géré par le gouvernement? C'est quelque chose qu'on considère. Mais, bon, c'est un peu troublant de savoir qu'il y a deux dossiers qui ont été consultés. Les deux dossiers sont au nom de Mathieu Lacombe. Ça s'est fait dans la nuit de samedi à dimanche, mais on l'a seulement appris hier de la coopérative indépendante. Donc, effectivement, on se pose toutes sortes de questions, là, c'est inacceptable. Évidemment, on est en train aussi d'adopter des lois pour protéger les données autant dans les organismes à l'extérieur du gouvernement que dans les données qui sont conservées par le gouvernement. Mais je trouve ça très préoccupant, là, que 5 000 familles aient vu leurs données, là, dévoilées.

Mme Lévesque (Fanny) : Est-ce que ça ressemble à un geste politique, à votre avis?

M. Legault : Bien, écoutez, moi, je ne veux pas juger, là, on n'a pas de preuve de ça.

Le Modérateur : Je cède maintenant la parole à Maxime Denis, de Noovo.

M. Denis (Maxime) : Bonjour, messieurs. Je voulais voir avec vous, M. Arruda, concernant les doses d'AstraZeneca, plusieurs craignent d'avoir une deuxième dose avec l'AstraZeneca. Ça ne se bouscule plus nécessairement pour les rendez-vous d'AstraZeneca. Est-ce qu'on va devoir redonner des doses d'AstraZeneca à d'autres provinces ou d'autres pays? Qu'est-ce qu'on va... Comment on va gérer les doses d'AstraZeneca?

M. Arruda (Horacio) : Bien, peut-être vous dire qu'ils ne nous restent presque plus de dose d'AstraZeneca. À ma connaissance, elles sont toutes épuisées ou presque épuisées au Québec. Les rendez-vous sont donnés. Ça a été un ajout important, à mon avis, pour augmenter le nombre de personnes qui avaient une première dose.

Maintenant, on est en attente d'un avis de notre comité d'immunisation du Québec pour voir un peu qu'est-ce qu'on va faire avec la question des deuxièmes doses. Il pourrait toujours être donné en deuxième dose s'il y en avait de disponibles. Il y a l'interchangeabilité de vaccins qui est une hypothèse, là, qui est en train de se faire analyser, notamment avec des études qui vont sortir, je vous dirais, là, d'ici deux-trois semaines de l'Angleterre pour nous permettre de voir est-ce qu'on pourrait donner, par exemple, un vaccin ARN Moderna ou Pfizer suite à un AstraZeneca. Il y a-t-il des avantages, même, en stimulant deux types d'immunité?

Mais pour le moment, là, comme je vous le dis, actuellement, au Québec, on a réussi, puis on est contents de ça, à ce que les gens soient protégés avec la dose AstraZeneca. Vous comprenez aussi que la dose AstraZeneca, habituellement c'est 12 semaines, hein, l'intervalle? Ce n'est pas 26 jours, c'est vraiment 12 semaines. On a démontré une plus grande efficacité à 12 semaines avec l'AstraZeneca. Donc, pour le moment, je vous dirais qu'on va évaluer la situation, et comme j'ai toujours dit, on va s'assurer que, un, les gens aient un consentement éclairé dans le vaccin, on ne leur donnera pas un vaccin dont ils ne veulent pas avoir ou qu'ils ne sont pas informés, puis on va s'assurer d'offrir la meilleure combinaison pour protéger les Québécois, tout en étant sécuritaire.

M. Denis (Maxime) : Et, M. Legault, concernant le décès de Serge Bouchard, j'aimerais vous entendre, votre réaction là-dessus.

M. Legault : Bien, écoutez, Serge Bouchard, c'était un sage. J'ai lu son dernier livre, là, je sais qu'il y a le mot «café» dedans, là, où il parle de ses deux conjointes qu'il a perdues, qu'il parle aussi du moment, justement, où il prend un café avec sa conjointe le matin, puis que c'est le bonheur total. Mais Serge Bouchard était capable de parler de choses simples tout en nous en apprenant beaucoup.

Je pense, c'est une grande perte pour le Québec, puis je veux offrir toutes mes condoléances à sa famille, à ses proches. Le Québec perd quelqu'un qui a analysé notre société sous toutes ses coutures au cours des années puis qui était un excellent auteur.

Le Modérateur : Nous poursuivons avec les questions à distance avec Raquel Fletcher, de Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Good afternoon, everyone.

M. Legault : Good afternoon.

Mme Fletcher (Raquel) : My first question concerns the health care staffing ratios and shortages in CHSLDs. Several family members of residence, at Maimonides, for example, are complaining about loved ones being left in filth for hours and not getting the care that they need. Many claim residents have died from neglect, and families' unions and experts are all pointing to staff shortages as the problem. Can you react to that?

M. Dubé : Well, Raquel, did you say… I didn't hear correctly the name of the CHSLD. I just want to make sure I understand the question here.

Mme Fletcher (Raquel) : Maimonides.

M. Dubé : Oh, OK. Well, I don't know if there is a specific problem there other than the one that we have with some CHSLDs. So, instead of answering anything to you, I'll check if there is a specific problem there.

Mme Fletcher (Raquel) : OK. So, my second question then is… You mentioned… structure. Arruda mentioned the CHSLDs, the strict health measures that are still in place even though residents have received their second dose. Those will soon be lifted. I'm also wondering about the RPAs, when the second dose will be administrated there, and then when those measures will be lifted, because a lot of those residents, they say they are not even allowed to leave the building and they would like to know when they'll be able to have some freedom again.

M. Dubé : Well, we're dealing with two different issues when we look at CHSLDs and RPAs, as you know. In RPAs, one of the issues is that people are free to move out of their RPAs. So, I mean, this is a normal place where they live. And, right now, the concern that we have is that they have been, most of them… let's say, most of them have been vaccinated, and we have started, last week, vaccination. But, in CHSLDs, it's long. I mean, this is one person per person. This is a long process. This is not mass vaccination.

So we have started RPAs last week. We will… I asked Daniel Paré to make sure that we have most of them done by the end of May. He told me that's possible. So this is… The focus, over the next two weeks, will be on vaccinating all RPA residents, so, and we'll see to… A follow-up question is : What will be the measures? I think that, once we know they are vaccinated, given the release of those measures next weekend, when we're ready to announce that, we'll make sure that we put the RPAs in those measures as well.

Mme Fletcher (Raquel) : …one last question for Mr. Legault concerning the data breach that you were made aware of yesterday. I know that data security has been a huge priority for your Government. So how did this happen?

M. Legault : First, this database was managed by an independent coop. What we know now is that the breach happened in the night between Saturday and Sunday, but, unfortunately, we only learned about it yesterday. I think we have to ask ourselves if, in the future, we must manage this kind of data ourselves. And, of course, we already have two bills right now that have been tabled to manage also data from independent and private companies. So we'll have to put more and more focus on the protection of personal data in the future. We are already working on that.

Le Modérateur : Philip Authier, The Gazette.

M. Authier (Philip) : Good day. Question perhaps for Mr. Legault and Mr. Arruda. With the low number of cases being reported in Montréal now, will high school students possibly be able to go back to school on a full-time basis before the end of June? Is that in a projection. Is that going to be possible?

M. Arruda (Horacio) : It's what I was telling, there is discussions actually, as the year of school is near, to see what would be the best thing. There is discussions also, I would say, with my colleagues in Public Health, and also with, I would say, Education Ministry, and also, I would say, «centres de service» in different regions.

M. Authier (Philip) : So there's a chance or…

M. Arruda (Horacio) : There is chance, yes, but I cannot tell exactly the number actually. There is still discussions.

M. Authier (Philip) : My second question is to pursue, for you, Dr. Arruda, off of Mr. Lacroix's question. Can you tell us… You mentioned in French that the indian variants that we're seeing are marginal in Québec.

M. Arruda (Horacio) : Yes, it is.

M. Authier (Philip) : Are you able to tell us any more about where it has been found, how many cases in all, which regions? And are you monitoring it now closely to see if it moves?

M. Arruda (Horacio) : Yes, we are. In fact, I need to make some confirmation because I just wanted to see… At the INSPQ, there was not sequencing that appears to be an indian one, but there have been… in the first tests. They are waiting from... But we have, I would say, some outbreaks… not outbreaks, family coming back from India, who were self-isolating for the 14 days, and there was this suspicion of this variant. So it did happen. I think one case that was also imported probably from Ontario, that was controlled. So we don't have seen what we saw with the other variants, an explosion, as we had also sud-africain in Abitibi-Témiscamingue, it stays there, didn't go anywhere. So it's a marginal phenomenon for the moment, but we are following it.

Le Modérateur : Cathy Senay, CBC.

Mme Senay (Cathy) : Good afternoon. Starting this Thursday, people who got their first shot will be able to receive a digital proof, vaccine proof. Are there any technological or legal restrictions to what companies can do with the QR code or is there anything preventing a company from scanning a worker's code before they go into work or scanning customers before they enter a store? I'm asking these questions because the Québec Federation of Chambers of Commerce is putting pressure on the Government to have such a proof.

M. Dubé : Yes. Well, first, as I mentioned, the first step is just a technology. So, when you are at the vaccination centre, you will receive an e-mail and you will be asked if you want that proof first. So you need to confirm you want… You receive that proof then by «courriel», by e-mail. Then there is no application for this, right now, at all. And I'm just saying that there is no application, because the only group that has the key to be able to read the QR code is us. So, until we release the way we should read the code, nobody has the algorithm to read the code. So, they cannot be used for anything just looking at the QR code.

And this is the reason that we wanted to make sure that we release the QR code as quickly as possible, and what we've asked Public Health is to make sure that, and it's not going to be in May, I just want to make sure that I clear the air, they will take the time to look at where it will be… possibly be used. It's not going to be over the next few weeks.

So, we've asked Public Health to look, but, in the meantime, people will have those QR codes and they will be, at one point, able to use it for something. But, at this stage, nothing has been decided. And we still have the code. So, nobody can't read that.

Mme Senay (Cathy) : So, not before the end of June.

M. Dubé : I said that it's after May.

Mme Senay (Cathy) : OK. I saw the info, from the Health Ministry, regarding the postponing of the second dose for people who received their first dose, because it's from 90 to…

M. Dubé :  112 days, exactly.

Mme Senay (Cathy) : …112 days, exactly. So, what are the chances you could offer finally the second dose sooner? Because the vaccine operation is accelerating.

M. Dubé : Yes. As I mentioned before… But that's a very good question. As I explained, if everything seems to be going well, and we cross our fingers that we still get those vaccines in May, we could accelerate the second dose. But the good news that we had, that will have an impact, is that, now, we need to vaccinate an extra 500,000 people. Those are the 12 to 17 years old. And, based on the recommendation we'll get from the CIQ, the «comité d'immunisation», they're telling us they would prefer that we do that before the end of school. So, it means that it adds an additional 500,000 people that we need to vaccinate before the end of June, before they leave the school.

So, I would prefer obtaining that opinion from CIQ this week. I was told I would probably receive it on Wednesday or Thursday. And, once we know that, that will be at the end of all the appointments that are being taken by this week of youth, right? So, I think by next week we'll know exactly how many appointments we have in May, how many appointments we have in June to complete our 5,3 million doses of the first dose that we have committed, and after that we'll see where we put those 500,000 students, and then, after that, we have a better date to say how we start the second dose, always in the limit of the 112 days. So…

Le Modérateur : Matt Grillo, CTV.

M. Grillo (Matthew) : Good afternoon to the three of you. I'm just wondering : Is there a plan in place for the reopening of restaurants, terraces? And if so, what would that plan look like?

M. Arruda (Horacio) : As the Prime Minister told, there is a plan to look at all those aspects. He wants us to be clear on what is going to be the sequencing, and this is part of the plan.

M. Grillo (Matthew) : I know the mayor of Montréal said they're hoping for some time in June. Would we be getting an answer before then, you think, in terms of restaurants and terraces?

M. Dubé : Well, I tell you, there is not a day that I don't have that question from the Premier. So, I would think that at one point, he'll say : That's enough, give me that report. So, I'm saying that I have enough pressure to produce that as soon as possible, OK?

M. Grillo (Matthew) :Thank you.

M. Dubé : O.K.

M. Laforest (Alain) : M. le premier ministre, est-ce que vous trouvez que le Canadien a manqué de sensibilité hier — je sais que vous êtes un amateur de hockey — première fois en 111 ans qu'il n'y a pas eu de joueur québécois dans l'alignement?

M. Legault : Bien, je trouve ça malheureux qu'il n'y ait pas plus de Canadiens... de Québécois avec le Canadien. Peut-être qu'un jour, si on a les Nordiques, il y aura une compétition pour savoir celui qui a le plus de joueurs québécois. Bon. Je comprends que Phillip Danault est blessé, que Jonathan Drouin ne joue pas. Mais, effectivement, il devrait y avoir plus de joueurs québécois. Il me semble que, quand on regarde dans la Ligue nationale, il y en a beaucoup, puis dans le dernier repêchage il aurait pu y avoir un effort additionnel de fait.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que c'est un problème de structure ou c'est un problème d'organisation?

M. Legault : Bien, écoutez, je pense que ça commence par en haut, là, puis je pense que Geoff Molson puis Marc Bergevin doivent être sensibles au fait que les Québécois aiment ça, voir des Québécois. Puis, s'ils n'étaient pas bons, je dirais : Je comprends, mais il y en a qui sont très bons.

Le Modérateur : Merci. M. Laforest, vous avez joué dans les coins aujourd'hui. Merci à tous. Bonne journée.

M. Dubé : Merci, tout le monde.

(Fin de la séance à 13 h 59)

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