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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé

Version finale

Thursday, December 3, 2020, 14 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Quatorze heures trente minutes)

La Modératrice : Alors, bonjour. Bienvenue à ce point de presse du Parti québécois. S'adresseront à vous aujourd'hui M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, et M. Joël Arseneau, porte-parole en matière de santé et de services sociaux.

M. Arseneau : Alors, bonjour à tous. On va réagir à l'annonce du premier ministre de tout à l'heure, qui a annulé les rassemblements de Noël. Écoutez, on n'est pas surpris. Le premier ministre a pris la bonne décision, en fait, de mettre les cartes sur table, de mettre fin à ce faux suspense. C'est ce qu'on lui demandait depuis hier.

Également, ce qu'on constate, c'est que le premier ministre a redécouvert l'existence du système de codes d'alertes régionales avec les différentes couleurs, ce qui veut dire que, pour les zones rouges, évidemment, les règles sont plus strictes, dans les zones orange, bien, il y a un peu plus de liberté, et, dans les zones jaunes, bien, il y a quand même des rassemblements qui seront possibles si les gens continuent de faire bien attention, si on continue, et c'est fort important de lancer le message, de respecter les règles de distanciation et toutes les règles sanitaires, dans toutes les régions qui ont encore le privilège d'être dans la couleur jaune.

Là-dessus, je laisse la parole à mon chef, Paul St-Pierre Plamondon.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Merci, Joël. C'est triste parce que l'annonce qui a été faite, le 19 novembre dernier, sur Noël a été faite sur une base strictement politique, et aujourd'hui ça crée une grande déception. Donc, j'espère que François Legault prendra note du fait que c'est important de séparer la Santé publique du politique et que, pour la suite des choses, on aura plus de transparence.

D'ailleurs, aujourd'hui, le premier ministre nous dit : Il s'agit d'une décision strictement politique. Et ça pose la question : Pourquoi avoir précipité la décision? Quelles données est-ce que le premier ministre a, qu'on n'a pas, qui expliquent cette précipitation? Mais également ça soulève la question : Quelles autres décisions, depuis le début de la pandémie, ont été prises sur des bases strictement politiques?

Donc, on réitère, au Parti québécois, l'importance d'obtenir les avis de Santé publique et de cesser de faire de la politique avec la pandémie parce que, comme on le voit aujourd'hui, ça crée de graves déceptions. Merci.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 14 h 32)

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