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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé

Version finale

Tuesday, November 24, 2020, 11 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures trente-deux minutes)

M. Arseneau : Bonjour. Merci d'être là aujourd'hui.

Écoutez, il y a des bonnes nouvelles en ce qui concerne la pandémie puisqu'à peu près à tous les deux jours il y a une compagnie qui annonce qu'il y a un vaccin qui est en voie d'élaboration et il y a des perspectives intéressantes de ce point de vue là. Donc, plusieurs compagnies se disputent, là, le marché. Et on peut penser qu'au cours de la prochaine année, dans les prochains mois, on va pouvoir obtenir des vaccins. Et la question qui se pose, et la question qu'on pose au gouvernement, c'est : Quel est le plan de vaccination? On veut que le gouvernement planche là-dessus et développe un plan de match qui va nous permettre de savoir à quoi s'attendre. L'exemple de l'Allemagne, évidemment, est à suivre, puisque, déjà, le plan de vaccination est prêt. Les équipes sont en place. On n'attend que le vaccin en tant que tel.

Puis ce qu'il faut, au Québec, c'est absolument éviter, là, la catastrophe de la mise en place des centres de dépistage, par exemple, qui a été improvisée. Puis ça a été extrêmement difficile jusqu'à l'été dernier, essentiellement. Alors, quand il viendra de vacciner les gens, par quel ordre de priorité, dans toutes les régions, il faudra que les équipes soient bien rodées. On demande au gouvernement de travailler là-dessus et de déposer le plus rapidement possible un plan.

Par ailleurs, il y a un autre plan qui a été déposé il y a à peine une dizaine de jours, c'est concernant la période de Noël. Et là on a encore plusieurs questions à poser au gouvernement sur le contrat social parce qu'en fait ça ne s'est pas encore traduit, là, dans une ordonnance ou un décret gouvernemental, ce qui fait que les Québécois sont face à un contrat dont ils n'ont pas le libellé. Il faut qu'on précise un certain nombre de choses.

Par exemple, moi, je viens des régions. On est en zone jaune en Abitibi-Témiscamingue, sur la Côte-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine, et là on se dit : Est-ce que ça veut dire, si on regarde le calendrier, que, pour Noël, pour la période où on veut donner un peu de lest, jeter un peu de lest, bien, ces zones-là vont basculer en zone rouge pour la durée du 17 décembre jusqu'au début janvier? Il y a comme une espèce de flou autour de ça. Comme par exemple, aujourd'hui, il est question de pouvoir permettre non seulement aux gens d'aller visiter les personnes âgées, leurs proches dans les CHSLD, mais également permettre aux gens des CHSLD, aux bénéficiaires, de sortir, et ça, évidemment, ça comporte des risques. Essentiellement, on demande des précisions au gouvernement, et de garder le réflexe de prudence. Le principe de précaution doit toujours être retenu.

Là-dessus, je voudrais laisser la parole à mon chef, Paul St-Pierre Plamondon.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Merci beaucoup, Joël. Une annonce, ce matin, de la CAQ… Donc, apparemment que la CAQ a l'intention de bonifier la loi 101, et on traite ça, ce matin, comme une annonce. Mais j'aimerais rappeler, parce que, des fois, la mémoire est une faculté qui oublie… C'est, en fait, la cinquième annonce faite par la CAQ. Et souvenez-vous précisément ce qui a été dit par Simon Jolin-Barrette. C'était censé être l'automne de la langue française. Donc, il a promis, dans un premier temps, un projet de loi bonifié de la loi 101 pour l'automne. Ensuite, dans une communication subséquente, il l'a promis pour Noël.

Donc, le titre, ce matin, parce que ce n'est que de la communication politique et du vide en dessous, ça aurait dû être : À nouveau, la CAQ repousse l'échéance de la bonification de la loi 101, parce qu'ils s'étaient engagés à faire cela durant l'automne. Ils s'étaient ensuite engagés à le faire pour la période des fêtes. Et là ce qu'on nous dit, essentiellement, c'est qu'on remet ça, potentiellement, à janvier, février. Et je ne serais pas surpris si, une fois au retour des fêtes, en janvier, ils fassent encore une autre sortie sur leur intention de bonifier la loi 101, ce qui leur donne un tour de roue en communication pour parler de la langue française. Mais, comme sur bien des sujets avec la CAQ, pendant que la CAQ parle, souvent, il ne se passe pas grand-chose.

Et, comme vous le savez, le Parti québécois a déposé des motions, a posé des questions pour que cette bonification-là, elle ait lieu. Et, dans nos attentes, parce que j'espère qu'aujourd'hui on aura quelque chose de concret à se mettre sous la dent, il y a le sujet des transferts linguistiques et de la maîtrise du français pour les Québécois d'adoption en matière d'immigration. Donc, ça semble très évident pour nous, et c'est notre position depuis des années, que, si l'immigration maîtrise le français, si tous les Québécois d'adoption maîtrisent le français au moment de leur arrivée, on n'aura pas de problématique de transformation sur le plan linguistique.

Et, si la CAQ ignore, parce que, par le passé, François Legault a affirmé souvent que, pour lui, le français n'était pas vraiment un critère en matière d'immigration, si la CAQ passe à côté du fait que 90 % des allophones, des immigrants qui ne maîtrisent pas le français échouent la francisation, s'il passe à côté du fait que seulement le tiers des immigrants qui ne maîtrisent pas le français s'inscrivent dans les cours de français, si on passe à côté de ce sujet-là, bref, si on passe à côté de la proposition du Parti québécois que 100 % des immigrants maîtrisent le français à l'entrée, bien, je pense qu'on passe à côté de la plus grande partie de la réforme de la loi 101 parce qu'après on peut ajouter toutes sortes de mesures et de bonifications, etc., mais le coeur ou le… le phénomène démographique qui est au coeur des changements qu'on voit dans la région de Montréal n'aura pas été envisagé.

Dernier point qui est important pour moi, le projet de loi n° 99... la loi n° 99, pardon, qui, clairement, énonce l'évidence, c'est-à-dire que, comme peuple, au Québec, on peut s'autodéterminer, nous sommes dans une démocratie, elle est à nouveau remise en question. Et elle est remise en question à même nos impôts versés au fédéral parce que le fédéral est intervenant dans cette tentative à nouveau de miner l'autodétermination des Québécois, de miner une loi qui est parfaitement légitime. Et je demande au fédéral de se retirer. C'est une poursuite qui est une attaque directe contre la démocratie québécoise, et je veux souligner à quel point c'est inacceptable.

Donc, je prends vos questions.

M. Larin (Vincent) : Qu'est-ce que vous répondez, M. St-Pierre Plamondon, aux gens qui vous reprochent d'être un peu déconnecté de ce qui se passe en ce moment? Vous n'avez pas parlé du tout de la pandémie, par exemple, là, ce matin. Bien, je veux dire, je sais que vous, vos interventions ne seront majoritairement pas sur ce sujet-là, alors que c'est ce qui occupe l'esprit de la majorité des Québécois. Juste avoir votre avis, peut-être, là-dessus?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, moi, je réagis à une annonce du gouvernement.

M. Larin (Vincent) : ...en fin de semaine, là, le congrès, là, il vous a été reproché de parler de l'indépendance, alors que...

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Il n'y a pas grand monde qui m'ont reproché de parler d'indépendance. Au contraire, moi, ce que j'ai obtenu comme rétroaction, c'est que c'est cohérent. C'est ce que j'ai dit durant la course à la chefferie. C'est exactement ça qu'on est en train de faire. Puis on prépare un processus qui est très long, au Parti québécois, parce que nous, on consulte les gens avant d'avoir un programme. Donc, on démarre un processus qui va durer un an, qui va nous mener à notre programme. C'est tout à fait normal, puis il n'y a aucune controverse autour de ça.

Maintenant, sur la question de la langue française, c'est que le gouvernement décide d'en faire sa communication principale aujourd'hui… tout à fait normal que le Parti québécois, qui n'est pas dupe des supercheries de communication de la CAQ, pose des questions sur, concrètement, qu'est-ce qui va changer parce que ça fait des mois que la CAQ nous promet des choses, parle de langue française, fait des déclarations d'amour. Dans les faits, tout ce qu'on sait, c'est qu'ils financent Dawson, ils financent l'Université McGill, et que jamais, dans l'histoire récente du Québec, on n'a accueilli autant d'immigrants qui ne maîtrisent pas le français à l'entrée. Et, pour moi, la maîtrise du français, dans le contexte de l'immigration, doit être à l'ordre du jour. Ça ne doit pas être que de la communication de surface. Donc, c'est normal qu'on réagisse à cette communication de la CAQ.

Mme Prince (Véronique) : …avec la COVID, la première concernant l'hôpital de Saint-Jérôme. Est-ce que c'est normal qu'on ait 76 patients qui sont décédés de la COVID parce qu'il y a trop de proximité des lits dans cet hôpital-là, il n'y a pas d'espace?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, ce que ça nous dit, c'est… Le cauchemar de la première vague, pour laquelle on avait de la tolérance dans la mesure où c'était nouveau… Bien, il y a une préparation qui aurait dû être faite cet été, qui n'a jamais été faite, là. Il n'y a aucune excuse, en cours de deuxième vague, parce que l'État... Évidemment, on peut faire le lien avec les années d'austérité des libéraux parce que l'hôpital de Saint-Jérôme, c'est un cas très, très grave de désuétude des lieux. Mais on savait tout ça, là, en préparation de la deuxième vague. Donc, au niveau de la préparation de ce gouvernement-là, à nouveau, beaucoup de communications, peu de résultats.

Je ne sais pas si, Joël, tu veux...

Mme Prince (Véronique) : J'ai une autre question justement en lien avec la COVID, là. En fait, c'est qu'on apprend que, du côté du centre d'achats à Rosemère, les gens qui sont allés manifester, il y avait... la personne qui a organisé le rassemblement est une agente correctionnelle, du côté de Saguenay, c'est une haute gradée de la Sûreté du Québec qui a décidé d'ouvrir son gym malgré les mesures sanitaires, donc des agents de la paix, des gens qui sont là pour faire respecter les mesures, qui, eux-mêmes, encouragent à ne pas les respecter. Est-ce qu'il y a un message qui doit être envoyé aux corps policiers?

M. Arseneau : Bien, il y a un message qui doit être lancé, de la part du gouvernement, à la population en général, et par l'action. C'est-à-dire qu'on fonctionne en circuit fermé, dans une cellule de crise, puis on envoie des communications de haut en bas. Et on a vu, pendant tout le printemps, que la communication était extrêmement difficile entre la cellule de crise et le terrain. C'est un exemple de plus sur la sensibilisation des autorités locales ou régionales.

Si le message général qui est envoyé dans la population, sur les précautions à prendre, la distanciation, les règles qui sont annoncées presque au jour le jour par le gouvernement, ne se rend pas aux agents du gouvernement, on a un sérieux problème. Et je pense qu'on peut facilement l'aborder en mettant les gens dans le coup à travers les différents ministères, à travers l'appareil d'État, parce que non seulement le gouvernement, à bien des égards, se coupe de la réalité terrain et de la population, mais, si, en plus, il se coupe de ses agents dans les différents ministères, bien là on voit les résultats que ça donne, puis c'est inacceptable, effectivement.

M. Bossé (Olivier) : …vous entendre sur le retour en politique d'un gars comme Éric Duhaime, qui pourrait peut-être jouer dans certaines de vos platebandes nationalistes. Ça a été quoi, votre réaction à...

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Je n'ai aucun commentaire, aucun commentaire. Je lui souhaite bonne chance dans cette course à la chefferie.

M. Bossé (Olivier) : Quand vous avez vu ça, ça ne vous a pas...

M. Lacroix (Louis) : Est-ce qu'il y a de la place pour une droite véritablement assumée, au Québec, là, avec des idées plus extrémistes?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, c'est le scrutin qui va en décider, hein? Au final, dans une démocratie, toute personne qui a des idées a le droit de s'exprimer, a le droit de se présenter. Mais on va voir c'est quoi… dans les urnes, ça se traduit comment. Donc, la réponse va se trouver dans les urnes. Historiquement, d'ailleurs...

M. Lacroix (Louis) : Socialement, est-ce que ça vous inquiète de voir qu'il y a des mouvements, depuis, entre autres, la pandémie, plus radicaux qui semblent trouver de la popularité ou des adeptes auprès d'une certaine…

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Le rôle des médias sociaux sur la polarisation m'inquiète beaucoup. Par contre, sur le plan démocratique, j'ai très confiance au jugement de la population au niveau du scrutin. Donc, les dynamiques sur les médias sociaux peuvent entraîner des problèmes sociaux, des dynamiques qui ne sont pas le fun. Mais est-ce que, vraiment, aux urnes, au Québec, on va se retrouver avec des décisions qui nous surprennent ou qui posent problème? Au niveau démocratique, toutes les idées ont le droit d'exister, puis, au final j'ai confiance que le jugement des gens s'exerce à travers un vote qui est adéquat, là. Donc, non, ça ne m'inquiète pas.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Mme Senay (Cathy) : …your expectations because Simon Jolin-Barrette has made different comments on Bill 101, saying that he would reform Bill 101, will get more teeth to this law, and he's talked about Montréal. What game is he playing, do you think?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : I'm not sure he knows exactly what he's going to put forward. So, if you take the «Plan pour une économie verte», the green plan, we know now that they had a very interesting plan that came from the Ministry of Environment, and that plan was changed by the Premier to lower all the expectations, all the targets. So what's really happening behind the closed doors of the CAQ, so that we're at the fifth time that the CAQ says we're going to do something about Bill 101? I'm afraid that, within the CAQ, there are disagreements. And that's one of the reasons why they are promising that something will happen by a certain date. And then what they do is they come out and say : We're going to do that at some point. And then it just doesn't make sense. Like, why would you announce something with a precise date and then, over and over again, come with nothing and propose another date?

So I'm not sure what are the dynamics within the CAQ. But what we know for sure is that there are no results. There are no clear indications of what they're trying to do. But they are very good at doing communications and marketing. That, they're very good at. So they'll tell the population over and over… every one or two months, they'll come back and say : Well, that's an issue that is important for us. But, like, it's totally disconnected with any specific element or any concrete actions that would have been taken. Nothing has been done so far.

Mme Senay (Cathy) : Regarding the vaccination operation, you said that we need a very detailed… we need the information about this operation soon. Are we even too late in Québec? Yesterday, you had a press conference with Doug Ford announcing that Rick Hillier, a former head of the Canadian Forces, will be leading the task force in the vaccination operation. The Health Minister knows exactly the number of doses Ontario will receive. They'll have… data because you have to have two doses in 21 days. So it's hard to have… for the logistics. So did we miss the train already?

M. Arseneau : I hope not, but how are we supposed to know? Like, the Government has been working on preparing Christmas for weeks now. I wish he had been preparing vaccination, a campaign, a plan, and had told us about it. So is it too late? I don't think it's too late since the vaccination will not take place until the beginning of the year. But what we see going on, in different countries and even elsewhere in Canada, means that the Government has to get their act together and tell us where they're at. So I can't judge if the plan is already made up, and they just haven't announced it. Who knows? But they should certainly come out, and see where they're at, and get their information across so we are reassured, and the population is, as to knowing that it's going to be here, coming here at the same time as elsewhere when the vaccines are ready.

Mme Fletcher (Raquel) : On Bill 101, what are you hoping that Simon Jolin-Barrette will announce this afternoon in, I don't know, less than half an hour?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Well, we have, like, many measures that we proposed to improve Bill 101. But, I think, if you look over 30 years of changing demographics and changing linguistic dynamics within the region of Montréal, the main component of the changes we've seen, and what Statistique Canada tells us in terms of where it's heading, is that the majority of immigrants coming to Québec do not have knowledge of the French language. The proportion of that group that will take classes to learn French is only a third, and, within that third, 90% will not be successful in the process of learning French to a sufficient level to get a job. That's the work of the Vérificatrice générale.

And so that's where the dynamics are changing. So, if we are not addressing that, then we're not putting measures so that immigrants come to Québec with a knowledge of the French language. I think we're not… Of course, I'll agree with some of the measures, for instance applying Bill 101 to federal charter companies or… There are measures that I hope to see, but what worries me is that the Legault Government has never considered the mastery of the French language when arriving in Québec as being a useful indicator of where the dynamic is heading, and that's worrying. I think that's a big part of whether we can keep up, within the region of Montréal, the French language as a common language, because of those demographic changes.

Mme Fletcher (Raquel) : Would you be in favor of the bill that Greg Kelley tabled to provide free French language training to anyone who wants it, even people born…

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Oh! yes, but, like, in terms of improving the offer for people who want to learn French, that's obvious. The problem, though, is that the data we get from the Vérificatrice générale is that the vast majority will not take that class. And the critical mass of people who are able to speak French within Montréal may come to a level where there's no incentive to learn it, and that's where demographics come into play. If we have all of our immigrants, economic immigrants, who can speak French, well, you'll see, by itself, the critical mass of French speakers in the region of Montréal stabilize and be sufficient enough so that there's a reason to learn French, that the French language is actually useful within the region of Montréal. But that's not where we're heading. The statistics from Statistics Canada tell us that the number of people capable of speaking French will go to lower percentages over the next years if we don't do anything.

M. Giroux (Stéphane) : A very quick question, Mr. St-Pierre Plamondon. What do you tell Montréal businesses, downtown businesses, that are currently struggling to stay open, pay their rent, pay everything, and they're now living under the assumption that they will have to spend even more to satisfy whatever Mr. Jolin-Barrette is about to announce for changes to the language law? There's a short…

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : What causation or link is there between financial hardship during the pandemic and applying Bill 101? What's the link between the two? I don't understand.

M. Giroux (Stéphane) : If you're a business with 50 employees and you would have to reduce it, you know, to put a requirement where they now have to respect Bill 101 if they have 10 employees or more, a lot of them will say : Jesus! Is this the best timing in the world?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : I don't see much link between the two. In the same way that we have a law right now dealing with climate change, that will have new obligations for companies, we have many laws that are being enacted on a constant basis, and people, just as companies, they adapt. But the level of financial hardship connected to those changes have nothing to do, from my perspective, with the genuine and strong financial hardship that is caused by the pandemic. And that's why, at the Parti québécois, our stance is to say : You need direct help towards those companies. We've been talking a lot about restaurants, about tourism. Financial aid that is not reaching the businesses, that's where the real game is in terms of making sure that those companies are surviving. But that you have conversations about Bill 101 or environmental standards, I don't see much causation between the two.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Thank you.

(Fin à 11 h 53)

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