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Point de presse de M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de santé, et M. Sylvain Gaudreault, porte-parole du troisième groupe d’opposition pour le Conseil du trésor

Version finale

Thursday, October 22, 2020, 11 h 25

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-cinq minutes)

M. Gaudreault : Oui. Alors, bonjour, à tous et à toutes. J'allais dire ça me fait plaisir d'être ici, mais non, ça ne me fait pas plaisir, parce que, si on est ici, c'est pour dénoncer le fait qu'il ne s'est rien passé depuis un an. Il y a exactement un an aujourd'hui, nous étions avec les représentants de l'Association pulmonaire du Québec et leur porte-parole, Anthony Kavanagh, pour demander au gouvernement du Québec de rembourser les machines qu'on appelle les CPAP, donc les machines à pression positive pour les gens qui souffrent d'apnée du sommeil.

Il y a plusieurs autres juridictions au Canada qui remboursent, en totalité ou en partie, ces machines. Moi, je peux vous dire, pour en avoir une moi-même, que c'est un appareil qui coûte autour de 1 300 $. Donc, des gens qui n'ont pas d'assurance ou qui ont peu de moyens ne peuvent pas se permettre de se prendre un appareil qui est pourtant prescrit, recommandé par les pneumologues, par les médecins. Et ce que ça fait, bien, ça fait en sorte qu'il y a d'autres problèmes de santé qui en découlent. Il y a des gens qui souffrent d'asthme, il y a des gens qui souffrent de maladies cardiaques parce que ça fait pomper le coeur davantage. Il y a même des gens qui ont des problèmes de santé mentale parce qu'ils sont dépressifs parce qu'ils dorment mal.

Alors, ce qui est le scandale aujourd'hui, là, c'est qu'au bout d'un an il n'y a rien qui s'est passé. Nous avions pourtant été capables d'obtenir une motion unanime de l'Assemblée nationale pour créer un comité dans l'objectif d'arriver avec des propositions de remboursement au ministère de la Santé. Évidemment, je suis conscient qu'on est en pleine pandémie, je suis conscient que le ministère de la Santé est aux premières loges pour lutter contre la pandémie, mais il y a toujours bien assez d'employés dans ce ministère-là, de comités, de sous-ministres, de directions pour être capable d'avancer sur un comité de remboursement des machines à pression positive pour les gens qui souffrent d'apnée.

Donc, moi, ce que je demande, et mon collègue pourra compléter, ce que je demande, c'est enfin au ministre de la Santé de faire un suivi avec l'Association pulmonaire du Québec pour qu'avant les fêtes on ait des recommandations favorables au remboursement de ces machines essentielles à la vie et à la qualité de la vie des gens qui souffrent d'apnée du sommeil. Alors, Joël.

M. Arseneau : Bon, bien, évidemment, j'abonde dans le même sens que mon collègue Sylvain Gaudreault sur cet enjeu. C'est maintenant à titre de responsable du dossier santé, un dossier qui était mené par Sylvain il y a un an, là, qui avait permis d'obtenir un engagement de la part du gouvernement et, en fait, de tous les partis politiques, à l'effet qu'on allait mettre en place un comité, mais avec, selon notre compréhension, l'idée qu'il fallait aboutir à la mise en place de modalités de remboursement, que le principe, il était acquis que les gens qui souffrent d'apnée du sommeil doivent être soutenus par le gouvernement et qu'on doit compenser les dépenses qui sont liées à l'achat de ces équipements-là sans lesquels la vie de ces patients est extrêmement difficile.

Plusieurs problèmes découlent de cet état de fait, là, ou de santé lorsque l'apnée du sommeil n'est pas traitée : l'anxiété, la dépression, la fatigue chronique, les maladies pulmonaires, qui, donc, ont des effets extrêmement néfastes sur la qualité de vie de milliers de Québécois, sur leur prestation au travail et ainsi de suite. Alors, c'est souvent le seul équipement, le CPAP, là, qui permet à ces gens-là de regagner une qualité de vie, et puis une efficacité au travail et ainsi de suite, et on l'avait bien démontré l'an dernier.

Et ce que je trouve plus inquiétant aujourd'hui, c'est que, lorsqu'on a posé certaines questions au ministre Dubé au mois d'août, lors de l'étude des crédits, il a mentionné que la pandémie avait entraîné un certain délai, qu'on avait essentiellement mis de côté ce dossier-là. Et lorsque ma collègue de Maurice-Richard lui a posé la question, à savoir quand est-ce que ce sera fait et si ce sera fait, il a refusé de réitérer l'engagement de l'Assemblée nationale et de tous les partis à l'effet que l'on souhaitait véritablement aller de l'avant.

Alors, je pense qu'aujourd'hui il y a non seulement l'idée de pouvoir donner un calendrier d'implantation de ce nouveau remboursement, mais il faut revenir un peu à la case départ et exiger du ministre qu'il se prononce aujourd'hui en faveur d'une telle mesure et qu'ensuite on développe les modalités avec la RAMQ, la Régie de l'assurance maladie du Québec, pour déployer cette nouvelle façon de soutenir les Québécois qui sont victimes, donc, de ce problème d'apnée du sommeil.

Puis j'en profite en terminant pour saluer, remercier chaleureusement, pour son travail colossal, l'Association pulmonaire. Elle est au front dans ce dossier-là, et nous allons continuer de travailler en collaboration pour obtenir les résultats auxquels on doit s'attendre. Merci.

Des voix : Merci.

 (Fin à 11 h 31)

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