To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation, et M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation, et M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail

Version finale

Thursday, August 20, 2020, 8 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures cinquante-quatre minutes)

Mme Labrie : Écoutez, on est à quelques jours de la rentrée scolaire. Depuis plusieurs semaines, on entend déjà les parents s'inquiéter du fait que, dès qu'un enfant va présenter un symptôme, il va devoir être retiré de l'école jusqu'à l'obtention d'un test. En service de garde, même dans certaines circonstances, ils ne peuvent pas retourner au service de garde, même quand le test est négatif. Ça inquiète beaucoup les parents parce qu'ils ont peur de perdre leur emploi, ils ont peur de voir une diminution de revenus.

On sait qu'un enfant en bas âge, ça a régulièrement des symptômes comme la toux, la diarrhée, des vomissements, c'est quelque chose qui est très, très courant dans les familles. Et jusqu'à maintenant on ne sent pas que le gouvernement comprend cette préoccupation-là. C'est comme s'il pensait que ça allait être des cas exceptionnels, que ça allait seulement être les enfants infectés qui allaient devoir rester à la maison, alors que c'est tout le contraire. Ce n'est pas ce qu'a dit la Santé publique. Les enfants qui présentent des symptômes vont devoir rester à la maison.

Donc, on aimerait que le gouvernement comprenne cette préoccupation-là de la part des familles et qu'il arrive très rapidement avec une réponse parce que la rentrée, c'est la semaine prochaine, puis on ne veut pas que les parents se mettent à médicamenter leurs enfants pour masquer une fièvre, par exemple, ou d'autres symptômes pour pouvoir continuer d'aller travailler parce qu'ils ont peur de subir une baisse de revenus. Ça serait très préoccupant pour la Santé publique, et ce n'est pas ce qu'on souhaite.

M. Leduc : Questionné hier par notre collègue Manon Massé, le premier ministre François Legault a répondu que le fédéral allait offrir 10 congés payés à l'ensemble des travailleurs et travailleuses. C'est vrai qu'il y avait eu une annonce en ce sens, à peu près vers la fin du confinement, mais, lorsque j'ai moi-même questionné M. Boulet, hier, entre deux études de crédits, on n'avait pas de nouvelle à nous annoncer, on n'avait pas de détail.

Parce qu'il faut savoir qu'actuellement, là, dans le réel, il y a 10 jours de congés de maladie, dans les normes du travail du Québec, dont seulement deux sont rémunérés. Alors, il y en a huit autres qui ne sont pas rémunérés, et pour des gens qui sont dans une précarité économique, précarité financière, dépassés ces deux congés payés, ça devient un choix qui est difficile à faire, voire qui est impossible à faire, qu'on veut éviter.

Alors là, il y a une confusion, là. Est-ce que M. Legault est conscient de quoi il parle? Est-ce qu'il parle en l'air par rapport à cette idée-là de 10 congés payés? Est-ce que M. Boulet sait de quoi il en est question aussi? Le gouvernement génère une confusion qui est inacceptable à quelques jours de la rentrée.

Nous, depuis le début, là, le jour 1 de l'annonce de la pandémie ici, là, je me rappelle, la question qu'on avait posée au premier ministre et au ministre du Travail, c'est : Êtes-vous prêts à rajouter des congés payés? À l'époque, on pensait surtout aux travailleurs et travailleuses qu'on voulait éviter, qui étaient potentiellement contaminés puis qui ne le savaient pas, de se rendre au travail, de contaminer d'autres collègues. C'est toujours le cas aujourd'hui, mais là on rajoute à ça la préoccupation des parents qui se disent : Bien là, si mon enfant... la garderie ou l'école appelle, dit : Là, il faut que tu viennes chercher ton enfant, moi, je ne pourrai pas aller travailler, comment je fais?, est-ce que je peux m'en sortir financièrement?

Puis ça ne sera pas des une journée ou deux journées, hein? Le temps de recevoir l'enfant, d'aller faire le test de COVID, d'attendre la réponse du COVID, d'attendre de voir qu'il n'y ait plus de symptômes, il faut qu'il y ait les deux feux verts, là, pour retourner à l'école. Alors, ça peut prendre deux, trois, quatre journées peut-être. Alors, on a déjà dépassé les deux journées payées. Certaines personnes ont des conventions collectives avec plus de congés de maladie de payés. Tant mieux. Mais les normes du travail actuellement, au Québec, nonobstant ce qu'en dit M. Legault, c'est deux journées payées puis 10 congés au total. Donc, c'est largement insuffisant. Il faut qu'il se passe de quoi.

Nous, on est disposés à travailler. Si M. Legault, M. Boulet veulent déposer un projet de loi puis qu'on l'adopte rapidement pour rajouter des normes du travail... rajouter des congés payés aux normes du travail, on est partants. Demain matin, on est prêts à recevoir ça puis travailler là-dessus. Mais il faut que quelque chose se passe. La rentrée, elle est immédiate, ça s'en vient. Et là-dessus les parents ne sont pas rassurés. Puis nous, on veut que ça bouge et que ça bouge rapidement.

M. Bergeron (Patrice) : Est-ce qu'on peut un peu démêler tout ça, là? Parce que, là, si je comprends bien, il y a donc deux jours au Québec qui sont payés. Le fédéral en paie 10. Donc, ça ferait 12 au total.

M. Leduc : Bien, c'est ça, l'astuce. Le fédéral a dit qu'il en paierait 10, il y a déjà plusieurs mois, mais on n'a aucune idée de comment ça fonctionne, on n'a aucune idée s'il y a des discussions entre les différents paliers de gouvernement, on n'a aucune idée est-ce que c'est...

M. Bergeron (Patrice) : Ce n'est pas en place, cette mesure-là, déjà?

M. Leduc : Non, pas à notre connaissance. Puis ce que M. Boulet m'a dit hier, dans le corridor, c'était la même chose, c'est qu'il n'y a rien d'attaché pour l'instant, là. Donc, quand M. Legault dit : Oui, oui, le fédéral s'en occupe, O.K., mais, dans le réel, ils sont où, ces congés-là? Tout ce qui s'applique en ce moment, c'est les normes du travail, c'est deux jours payés seulement sur 10.

M. Bergeron (Patrice) : ...le Québec en paie huit de plus, donc que ça fasse 10, officiellement, au Québec? Ou qu'est-ce que vous voulez, là, comme...

M. Leduc : Nous, ça fait longtemps qu'on suit cette ligne-là. Quand il y avait la réforme des normes du travail, il y a déjà trois ans maintenant, on proposait qu'il y ait 10 jours payés au Québec. Donc, oui, on a réitéré cette demande-là au début de la pandémie. Si, dans le fédéral, avec des négociations puis de l'argent... il veut mettre sur la table, c'est une bonne nouvelle, mais appliquons-le tout de suite, rassurons les parents tout de suite qu'au Québec il y a 10 congés payés.

Après ça, il y aura des négociations, peut-être, à faire. S'ils sont prêts à mettre de l'argent, au fédéral, on sera partants pour aller mettre de la pression. Mais il faut que dans le réel, pour que le parent n'ait pas à faire des choix difficiles, comme ma collègue Christine le disait, de dire : Bien là, je n'ai plus de congé payé, je vais peut-être donner une ou deux aspirines de plus à l'enfant, c'est vendredi, en espérant que ça passe puis que je puisse retourner travailler parce que je n'ai peut-être pas le choix, là, pour mes besoins financiers... C'est ces situations-là qu'on veut éviter. Il faut que ça soit corrigé immédiatement.

M. Bergeron (Patrice) : Il faut que la loi soit rouverte, ou c'est un règlement, ou...

M. Leduc : Il faut probablement que la loi soit ouverte, en effet. Là, je ne suis pas tout à fait familier avec tous les pouvoirs, là, qui sont possibles avec la Santé publique en cas de crise, mais, à ma connaissance, il faut en effet que la loi soit ouverte. Puis, pour ça, on est disponibles, là, à la corriger puis à la modifier rapidement.

M. Laforest (Alain) : ...est-ce que vous demandez au fédéral de payer par la suite?

M. Leduc : Bien, nous, à la base, on a toujours demandé qu'au Québec on ait 10 congés payés. Puis les congés payés, là, ce n'est pas payé par le gouvernement, normalement, c'est payé par les employeurs. Alors là, Trudeau a mis sur la table de l'argent, il dit qu'il voulait payer. Je pense que c'étaient des tractations qu'il avait avec le NPD pour garder sa majorité. Ça lui appartient. C'est une bonne nouvelle, là, on ne dira pas non, parce qu'il fallait qu'il y ait immédiatement des réformes. Mais nous, on pense que les 10 congés payés de manière régulière, si je peux dire, ça devrait être en effet les employeurs.

M. Laforest (Alain) : Mais vous ne demandez pas à Ottawa de payer une partie de la facture?

M. Leduc : Bien, je n'ai pas à le demander, il l'a offert lui-même déjà. Moi, ce que je veux, c'est que ça se fasse rapidement. Peu importe si, Ottawa, c'est déjà réglé ou pas, là. La rentrée, elle est maintenant. Y a-tu des tractations à faire avec le gouvernement Legault puis Ottawa là-dessus? Je ne le sais pas, mais la rentrée, elle est là, et il faut que les parents soient rassurés maintenant qu'il va se passer quelque chose et qu'ils auront réellement accès à 10 congés payés.

M. Laforest (Alain) : Le remaniement ministériel, vous en pensez quoi? Pourquoi le gouvernement a fait ça?

M. Leduc : Bien, visiblement, c'est des portées électoralistes. C'est un peu décevant qu'on commence déjà dans cette lignée-là alors qu'on est en pleine pandémie, que notre priorité devrait être plutôt à gérer la question, à gérer une rentrée ordonnée, à ce que tout le monde mette l'effort en ce sens-là. Donc, en effet, c'est assez triste à voir.

M. Bergeron (Patrice) : Mais expliquez-vous, là, sur la portée électoraliste, pour que le citoyen ordinaire comprenne, là : Qu'est-ce que ça peut bien changer sur l'élection qu'on donne des portefeuilles régionaux, là, à des ministres ou...

M. Leduc : Bien, c'est pour donner l'illusion que le gouvernement se préoccupe des régions, alors que les seuls grands projets qu'on a vus, c'était GNL Québec, qui est des projets économiques désastreux. Nous, on trouve que c'est une petite manoeuvre, là, pour essayer de se redonner une image fraîche en début de session alors qu'on arrive à mi-mandat. Est-ce que c'était vraiment nécessaire? Je ne sais pas. Je ne pense pas. On aimerait mieux se concentrer sur le vrai défi qui est battre la pandémie et la deuxième vague.

Mme Gamache (Valérie) : Mme Labrie, concernant la pénurie de professeurs à Montréal et ces professeurs qui doivent mettre eux-mêmes des plexiglas ou, en tout cas, qui prennent l'initiative, est-ce que vous êtes inquiète? Est-ce que vous pensez que ça va se régler ou on va avoir un réel problème dès la rentrée l'année prochaine?

Mme Labrie : Oui, je suis inquiète. Puis ça fait des mois. Puis même le ministre le disait, dès janvier, que c'était le plus problème qu'on avait — ça, c'était avant la pandémie : pénurie de main-d'œuvre. De voir qu'en ce moment il manque beaucoup plus d'enseignants que l'année dernière, c'est extrêmement préoccupant. Et ce qui l'est encore plus, c'est que le ministre lui-même n'est pas au travail pour régler ça.

Il y a des milliers de Québécois qui ont un brevet d'enseignement, qui ont quitté le réseau parce qu'ils n'étaient pas satisfaits des conditions de travail. On devrait en ce moment être à l'oeuvre au gouvernement pour mettre en place les conditions que ces personnes-là reviennent dans le réseau. C'est des gens qui sont déjà diplômés, c'est des gens qui ont déjà de l'expérience dans le réseau. Donc, je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas une des priorités du ministre de l'Éducation en ce moment. C'est comme s'il attendait que ça se fasse par magie. Il pense que, simplement parce que c'est un gouvernement de la CAQ, parce que lui-même a déjà été un enseignant, ça va ramener les enseignants dans le réseau. Mais ça ne fonctionne pas. Puis, même, ce qu'on voit, c'est qu'il y a encore plus de démissions qu'auparavant.

Mme Gamache (Valérie) : Est-ce que c'est normal qu'un professeur commande lui-même son plexiglas parce qu'il craint peut-être d'être contaminé par des élèves?

Mme Labrie : Pas du tout, ce n'est pas normal. Comme ce n'est pas normal qu'en général les enseignants achètent souvent eux-mêmes du matériel, avec leur propre salaire, pour leur classe. Ce qu'on voit là-dedans, c'est juste une continuité de pratique qui est totalement inacceptable du fait qu'on sous-finance tellement le réseau pour l'achat de matériel que les enseignants, par souci d'être bien équipés et d'avoir tout ce qu'il faut dans leurs classes, vont eux-mêmes le payer, malheureusement.

Mme Fletcher (Raquel) : In English...

M. Leduc : So, as the school is getting ready to start again, parents are worried because, with the new COVID-19 health regulations and provisions that have been announced recently, parents have been told that whenever their kids would present any kind of form of symptoms, they will have to take them back home, and, to do that, they will need, of course, a sick leave. And now, in labor standards, in Québec labor standards, there is only 10 days of sick leave available, which only two are paid by employer, the eight others, you have to pay them for yourself, you don't receive any kind or form of salary. And that's a big issue because for precarious people on precarious jobs, on low-paid jobs, they need their money to go by. So, what we've been asking since the beginning of the pandemic is that those 10 days being paid.

There's been an announce from Trudeau, at the end of the confinement, that the federal Government would be paying those 10 days. But there's been no announces official by Québec Government, by federal Government since then, and we know nothing. But yesterday, in answering a question from my colleague Manon Massé, Legault said: Yes, yes, yes, don't worry, 10 days paid sick leave by the federal Government. But whether he says… he's knowing something we don't know or he's talking without knowing his topic, without knowing details. And we think he's now misleading Quebeckers into thinking that there is actually 10 sick days paid, which is not the case. Labor standard is clearly only two.

And there's an issue because, when they say that you need to take back your kids, there's two green lights you need to go back to school: a negative COVID-19 test and no more symptoms. So, the time you take back your kids, you go to a clinic, you pass the test, you wait for the test, it might take two, three, four days maybe, and the time there's no more symptoms, so three, four days, you already expended... expensed your two days paid sick leave.

So, that's an issue, it is an issue right now. And we don't need to wait for Government, or for federal Government, or for an accord or an agreement between those two governments to be announced. We need something right now. And we're available, if the Government wants to negotiate a new bill on labor standards, we can go next day and discuss it and we will be more than willing to help clear this issue for the home… for the school restarting.

Mme Fletcher (Raquel) : Is that a fact or is that possible that you would have to take your kids out multiple times a year or your kid go to a different school that might have… so then you would be taking, you know, four, or six, or eight weeks of sick time possibly unpaid?

M. Leduc : Yes. And, if the symptoms are not gone away in two or three days, it might be longer, it might be a week, it might be two weeks. So, it's a big issue. Maybe 10 days is not enough. We could discuss to maybe put more days if it's necessary to some people. But we're opened to discussion. But we need something right now, and for the moment there's nothing on the table from the Government.

Mme Fletcher (Raquel) : Merci.

M. Leduc : Thanks.

M. Bergeron (Patrice) : Ce serait combien, selon vous... congés de maladie? Vous êtes prêts à discuter pour plus que 10, même. Ce serait 15, 20?

M. Leduc : Je n'ai pas de chiffre à vous donner, tu sais? On peut avoir des discussions avec le gouvernement. Ce qui est certain, c'est qu'il faut au moins les 10 congés payés maintenant. Ça, c'est certain. Puis c'est surtout l'aspect d'être payé qui nous importe pour l'instant, parce que, s'il n'y a pas l'aspect payé, on a la crainte que des personnes dans des situations... dans des jobs plus précaires ne feraient pas... le choix d'aller travailler quand même et de renvoyer l'enfant, comme on disait tantôt. Donc, c'est vraiment l'aspect payé qu'on veut régler le plus tôt possible.

M. Laforest (Alain) : Et vous avez évalué les coûts à combien pour ça?

M. Leduc : Il n'y a pas de coût évalué, ce n'est pas... Les congés payés, c'est payé par l'employeur, donc ce n'est pas de l'argent qui vient du gouvernement.

M. Laforest (Alain) : Oui, mais il y a une masse salariale. Les congés payés, ça coûte combien?

M. Leduc : Ce n'est pas quelque chose qui a été étudié, mais on est prêts à regarder ça avec le...

M. Laforest (Alain) : ...vous demandez 10 congés de plus...

M. Leduc : C'est-à-dire que c'est payé par l'employeur, donc, ce n'est pas...

M. Laforest (Alain) : Oui, mais ça va coûter combien aux employeurs?

M. Leduc : Bonne question. On pourra vérifier, on pourra vous envoyer un chiffre si vous voulez.

M. Robillard (Alexandre) : Je ne sais pas si le sujet a été abordé, mais Le Devoir ce matin nous dit qu'il est difficile d'étudier en français à Montréal. Il y a un cas à l'ÉTS, là. Qu'est-ce que vous pensez de cette affaire?

M. Leduc : Le cas à l'ÉTS?

M. Robillard (Alexandre) : Oui. Ce matin, en une du Devoir, là.

M. Leduc : Je ne suis pas familier, je ne sais pas si tu as vu la...

Mme Labrie : Bien, écoutez, dans nos institutions d'enseignement francophone, les cours doivent se donner en français. Je pense que c'est tout ce qu'il y a à dire là-dessus, sincèrement.

M. Robillard (Alexandre) : Mais encore?

Mme Labrie : Bien, on a des institutions postsecondaires francophones ici, au Québec, elles sont francophones, elles doivent donner leurs cours en français. Ce n'est pas normal qu'un étudiant doive se battre pour obtenir des cours en français dans une institution d'enseignement francophone.

Mme Gamache (Valérie) : Mais est-ce que la loi 101 devrait s'étendre jusqu'aux cégeps et aux universités, par exemple?

Mme Labrie : Non, ça, ce n'est pas une position qu'on prône. Par contre, quand on fait le choix d'une institution francophone, on devrait avoir des cours en français. Mais la liberté de choix dans le postsecondaire, c'est quand même important.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 9 h 8)

Participants


Document(s) Related