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Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre, et Mme Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux

Situation au Québec quant à la COVID-19

Version finale

Monday, March 16, 2020, 13 h

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Quatorze heures dix minutes)

Le Modérateur : Bonjour à tous. Alors, bienvenue à ce point de presse quotidien du premier ministre François Legault, qui est accompagné de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann, et du directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda. Alors, M. le premier ministre, à vous la parole.

M. Legault : Oui. Merci. Bonjour, tout le monde. Nouveau bilan, on a actuellement 15 nouveaux cas. Donc, on est rendus à 50 cas de personnes qui ont été infectées au Québec. Je veux vous dire, on est rendus à environ 3 000 personnes qui sont sous investigation puis 3 000 personnes qui ont reçu un test négatif.

Première chose que je veux faire, encore aujourd'hui, c'est de remercier tout le personnel du réseau de la santé, donc infirmières, médecins, préposés, personnel de laboratoire, imagerie, radiologie, personnel de soutien. Vous êtes tous nos anges gardiens.

C'est pour ça qu'hier j'ai rencontré les représentants syndicaux des employés du secteur de la santé et les deux fédérations de médecins. Donc, d'abord, je veux les remercier. J'ai vraiment senti, de la part des représentants syndicaux puis les deux présidents de fédération, là, qu'on est tous unis pour travailler ensemble à trouver des solutions puis à relever cet immense défi qu'on a devant nous autres. J'ai aussi demandé aux syndicats qu'est-ce que le gouvernement peut faire pour améliorer les conditions de travail des employés, du personnel, donc, du réseau de la santé. Et on a prévu d'avoir plusieurs rencontres, au cours des prochains jours, pour voir comment on peut améliorer les conditions de travail des employés du réseau de la santé.

Bon, les représentants syndicaux me disent qu'il y a certains employés du réseau qui sont inquiets pour leur propre sécurité. D'abord, je veux les rassurer en disant : Les deux présidents de fédération de médecins m'ont assuré que la priorité de nos médecins, ça va être de soigner notre personnel soignant. Je veux dire, c'est tout simplement logique, là.

Vous savez, dans les hôpitaux, déjà, il y a des centres de santé puis des équipes de prévention. Bien là, on va s'assurer, autant avec les spécialistes que les omnipraticiens, qu'il y ait toutes les ressources dans tous les hôpitaux pour donner des conseils, rassurer, répondre aux questions du personnel soignant puis, dans le cas de certaines personnes qui ont des problèmes ou des symptômes de problèmes de santé, qu'on puisse les soigner rapidement. Je pense que c'est logique, là. Puis on devrait avoir... on a l'accord de tout le monde de ce côté-là. Puis encore une fois, je veux remercier les médecins d'avoir accepté, là, de prioriser le personnel soignant.

Je veux aussi remercier les gens qui sont dans les services de garde. Il y a des hommes, des femmes, actuellement, qui sont dans les services de garde qui sont ouverts seulement pour les services essentiels, dont s'occuper des enfants du personnel soignant. Donc, je veux vraiment les remercier.

Maintenant, j'ai une autre demande à faire à l'ensemble de la population. Évidemment, les gens sortent moins, et on a toujours des besoins pour du sang. Donc, on a besoin de garder notre niveau d'approvisionnement du côté du sang. Donc, je demande un effort spécial. Il y en a plusieurs qui m'appellent, qui m'écrivent puis qui me disent : Qu'est-ce que je pourrais faire pour aider? Bien, allez donner du sang. Si vous allez sur le site d'Héma-Québec, vous allez voir toutes les adresses, là, où vous pouvez aller en toute sécurité donner du sang.

Une autre précision concernant les rassemblements. Beaucoup de choses qui se disent au Canada, aux États-Unis. Ce qui est important, là, comme message, là, c'est d'éviter tous les rassemblements qui ne sont pas nécessaires. Qu'il y ait 50 personnes, ou qu'il y en ait 100, ou peu importe, évitez tous les rassemblements qui ne sont pas nécessaires. Il faut tout faire pour éviter la croissance de la contagion.

L'autre chose, les lieux de travail. Il y a des personnes qui sont inquiètes. Ce qu'on leur dit, c'est : Tenez-vous toujours à un ou deux mètres de vos collègues de travail. C'est important de le faire. Puis tous ceux qui sont capables de faire du télétravail, faites-le. On a donné l'exemple, là, le président du Conseil du trésor a écrit à tous les employés des ministères : Tous ceux qui sont capables de faire du télétravail, faites-le.

Je veux revenir aussi sur ceux qui reviennent de voyage, ceux qui ont des symptômes, ceux qui doivent s'isoler pour 14 jours. J'aurai une annonce, un peu plus tard aujourd'hui, pour être certain que ceux qui n'auront pas le droit à l'assurance-emploi vont pouvoir avoir une compensation financière. Donc, je ne veux pas qu'il n'y ait personne qui aille travailler avec des symptômes parce qu'il a peur de manquer d'argent.

L'autre chose qui est importante, les transports collectifs. Actuellement, là, on le voit partout, entre autres, dans le métro de Montréal, il y a beaucoup moins de monde, incluant aux heures de pointe. Donc, il n'y a pas d'inquiétude à y avoir, et c'est important de les laisser ouverts.

Bonne nouvelle, on a fait un appel hier à tous ceux qui ont l'expertise dans le domaine de la santé, on a reçu 7 000 C.V. Franchement, là, je suis fier d'être Québécois aujourd'hui, de voir... on a eu 7 000 personnes qui ont dit : Moi, je suis prêt à aider. Donc, on est en train de travailler là-dessus. Très fier de ça.

Bon. Maintenant, le gouvernement fédéral. J'ai encore parlé à M. Trudeau ce matin, et j'ai répété ma demande, puis je suis très content, je suis satisfait de ce que M. Trudeau vient d'annoncer il y a quelques minutes, c'est-à-dire qu'on va fermer les frontières, sauf pour les citoyens américains. Donc, ça va permettre d'éviter qu'il y ait d'autres personnes qui infectent d'autres personnes. Là, ce qui est important, il va rester l'aéroport, seulement, de Montréal qui va être ouvert. On a, avec la santé publique de Montréal, mis du personnel pour inciter tout le monde, que ce soient des Canadiens ou des Américains, là, à se mettre en isolement pour 14 jours. Donc, ça, on va continuer de le répéter à l'aéroport puis on le fait avec le personnel de la santé publique.

Donc, je termine en disant aux Québécois : Chaque geste compte, chaque geste compte pour tout faire pour éviter que notre réseau de la santé soit débordé dans les prochaines semaines. Donc, actuellement, les gestes qui sont posés, c'est clair que ça va nous permettre de sauver des vies de Québécois et de Québécoises. Donc, moi, je suis convaincu qu'ensemble on est capables de passer au travers. Merci.

Le Modérateur : Merci. Alors, chers collègues, en vous limitant à une question. En commençant par Alain Laforest, TVA.

M. Laforest (Alain) : M. le premier ministre, bonjour à vous. Actuellement, on entend qu'il manque de tests, dans certains hôpitaux, et que votre délai pour obtenir les résultats, c'est 72 heures. Donc, vous n'avez pas assez de tests et vous n'êtes pas en mesure d'avoir un portrait exact de la situation. Est-ce que c'est vrai?

Mme McCann : Moi, je veux dire tout de suite, on a assez de tests. Et là, dès demain, vont ouvrir sept autres centres d'évaluation de ces tests. Ce seront les quatre CHU et trois autres hôpitaux. Donc, vous allez voir un impact rapide sur le délai parce que, là, on va passer de 1 600 analyses à plus de 6 000 analyses par jour. Alors, on va remédier rapidement à la situation.

Le Modérateur : Merci. Marie-Michèle Sioui, Le Devoir.

    Mme Sioui (Marie-Michèle) : Bonjour. M. Arruda, je présume que vous avez des discussions avec vos homologues canadiens. Est-ce qu'il y a vraiment une différence d'évaluation entre la santé publique, les autorités de la santé publique au Québec puis au Canada pour que les mesures soient différentes à ce point là? Puis est-ce qu'il y a eu des contaminations au Québec qui étaient dues à des contacts avec des Américains qui transitaient par ici?

M. Arruda (Horacio) : Premièrement, il faut comprendre qu'on regarde chacun notre épidémiologie personnelle. On essaie d'être le maximum harmonisés les uns avec les autres. Les décisions de santé publique sont habituellement assez similaires. Là, quand on rentre dans des enjeux de voyageurs, etc., il y a des considérations de santé, mais il y en a d'autres qui rentrent en ligne de compte.

Bon, moi, personnellement, je fais l'analyse que je fais et je demande à mes autorités d'agir sur les décisions qu'ils peuvent prendre. Vous avez vu la position que notre premier ministre a instrumentée. C'est clair qu'on pensait... en tout cas, moi, j'ai dit : Il faut absolument que les gens qui arrivent de l'extérieur aient de l'information. C'est pour ça que la démarche en sol québécois, là, quand les gens traversent, est mise en place actuellement pour augmenter ça. Là, il y a des décisions qu'on vient d'apprendre en même temps que vous, il y a quelques minutes. Ça va avoir un certain impact.

Mais, là, par rapport à la question : Est-ce qu'on a eu des gens qui ont été aux États-Unis qui nous ont rapporté de la maladie?, à ma connaissance, il y en a, mais pas... Ce n'est pas la majorité. Je pense qu'il y en a eu un. Il faut faire attention. Des fois, les gens aussi vont venir de l'extérieur, vont transiter par les États-Unis parce que les vols sont moins chers qu'un vol direct ou ce n'est pas possible par le Canada.

Mais je pense qu'il y a un pas, ici, important, à mon sens, dans le sens où, aussi, je pense... C'est que, quand on est malade, un, au point de vue international, là, si je comprends bien, si j'interprète bien les propos que j'ai entendus comme ça, à la télévision, rapidement, si les gens ne sont pas des Canadiens qui reviennent au pays, si ce sont des gens qui viennent en visite de l'international, sauf les États-Unis, ils ne pourront pas rentrer. Et je pense aussi que les Américains qui ont des symptômes ne devraient pas venir voyager ici.

Puis ce n'est pas le temps non plus de faire des voyages de loisir de façon intensive, dans un contexte où on sait qu'on pourrait avoir la maladie après les éléments... On va s'assurer, j'imagine, qu'aux douanes terrestres entre les États-Unis puis le Canada, les gens vont avoir l'information de façon significative.

Le Modérateur : On poursuit avec Gabriel Béland, LaPresse.

M. Béland (Gabriel) : Oui. Bonjour. Une question pour M. le premier ministre. Il y a une interdiction de visite dans les centres pour aînés, CHSLD. Il y a des aidants naturels qui nous disent qu'ils se sentent un peu pris de cours par ça, qui aimeraient venir aider leurs parents, leurs soeurs, leurs frères. Est-ce qu'une exception pourrait être prévue pour ces gens-là?

M. Legault : Oui. C'est du cas par cas. Quelqu'un qui fait du travail de bénévole ou d'aidant naturel, bien, oui, effectivement, on a besoin d'aide. Mais il faut prendre des mesures puis il faut, bon, connaître un peu ça. Donc, on fait des exceptions. Même chose avec les personnes qui sont en fin de vie, je veux dire, je ne priverai pas un enfant d'aller voir pour la dernière fois un de ses parents qui est en fin de vie, là. Donc, il y a une question de jugement. Mais, bon, est-ce que c'est un aidant naturel? Est-ce que c'est un bénévole? Ça fait partie, là, de la marge de manoeuvre qu'on laisse dans le réseau.

Le Modérateur : Merci. Charles Lecavalier, Journal de Québec.

M. Lecavalier (Charles) : Oui. Une question à M. Arruda. On voit, là, à chaque jour, là, l'assemblage des courbes de progression dans chacun des pays. La majorité des pays européens suivent tous la même courbe. Ça semble être la même chose pour les États-Unis. Il y a seulement, je pense, la Corée du Sud et Hong Kong qui ont réussi à avoir une courbe qui est vraiment différente. Il semble que, là-bas, il y a vraiment des tests de masse, des milliers et des milliers de tests par jour, des résultats rapides, entre autres par texto, là, les gens reçoivent les résultats par texto. Est-ce que vous êtes en train de mettre ça en place au Québec?

M. Arruda (Horacio) : Bien, justement, ce qu'exprimait ma ministre de la Santé, en lien avec ça, c'est que, premièrement, il faut avoir une capacité de le faire. Moi, je ne veux pas dévier les tests. Il faut absolument que les gens qui reviennent de l'extérieur qui ont des symptômes soient la priorité, hein, parce qu'actuellement notre épidémiologie n'est pas une transmission locale.

Mais c'est clair qu'on va se mettre à tester plus de monde, on va se mettre à tester des gens à l'hôpital, dans les soins respiratoires, quand la capacité va être là. Mais ce qui est clair actuellement, c'est que, compte tenu des chiffres qu'on a... Puis on a quand même augmenté beaucoup, là. Avant, on était à une quarantaine de tests par jour; là, on arrive... on augmente de façon significative.

Puis avec, si vous permettez, les sept hôpitaux, un des enjeux aussi, c'est qu'il faut transporter l'échantillon vers le LSPQ, s'il y a de... alors que là, maintenant, on va être beaucoup plus proche comme tel. Parce qu'il fallait s'assurer d'une qualité de tests parce que, sinon, là, si on avait des faux négatifs ou faux positifs, là... Ça fait que je peux vous dire que la courbe d'accentuation de tests va nous permettre d'élargir les critères de dépistage chez les gens symptomatiques.

Le Modérateur : Merci. Patrice Bergeron, LaPresse canadienne.

M. Bergeron (Patrice) : Bonjour, M. Arruda. La médecin en chef du Canada a dit qu'on pourra toujours ralentir la progression, mais que la fenêtre est en train de se fermer. Est-ce que la fenêtre est encore ouverte ou ce n'est déjà plus possible?

M. Arruda (Horacio) : Vous comprendrez qu'on a pris des mesures depuis un petit bout, là, hein? La fenêtre, je ne sais pas si... Moi, je pense que la fenêtre est en train de se fermer, je suis d'accord, là. Bien, nous, on est déjà en action, là, en termes de rassemblements, là, les décisions qui ont été prises, puis etc., là. On n'a pas encore — si vous permettez, je vais donner des exemples — fermé toute la vie sociétale, mais on l'a réduite de façon importante.

Et je tiens à remercier tous ceux qui comprennent le sens de notre intervention puis qui sont même allés, des fois, au-devant, qui ont diminué les heures de supermarchés, etc. Parce que, de toute façon, si la clientèle n'est pas au rendez-vous... Les gens ont compris le message. Le message, ça demeure un message de : il faut fonctionner comme société, mais ce qui est évitable, on l'évite. Si ce n'est pas essentiel, on ne le fait pas. Si on est âgé, on ne le fait pas. Si on est malade, on ne va pas contaminer les autres. Les gens commencent à comprendre ça. Puis, quand ils vont appliquer ça, là, ça ne les empêchera pas d'aller prendre une marche dehors, là, mais ils n'iront pas visiter... Puis les gens vont appliquer l'étiquette respiratoire, puis, si vous voyez quelqu'un qui ne l'appliquera pas, je pense qu'il va se faire regarder un petit peu différemment.

Donc, moi, je pense que nous, on est dans la fenêtre, on est avant que la fenêtre se ferme. Notre battant était pas mal ouvert, O.K.? Là, il est en train de se refermer. Parce qu'à chaque moment qu'on attend trop, bien, il y a de la transmission inconnue... qui ne se fait pas, puis c'est là que ça fait de l'exponentiel. On a déjà, je suis convaincu, diminué... Parce qu'il y a de la transmission ici, là. Il va y en avoir, là. Il y a des gens qui n'auront pas voyagé, qui vont l'avoir attrapé de quelqu'un parce qu'il va y avoir eu deux personnes asymptomatiques entre, puis ils ne s'en sont pas rendu compte, là. Il y en a probablement, mais pas de façon significative. Mais ça va s'accélérer.

Puis là, nous autres, là, on est intervenu. Le Québécois de la semaine dernière, sa vie n'est pas la même que cette semaine. Donc, nous, la porte était encore ouverte. Est-ce qu'elle était comme ça ou comme ça? Ça, je ne peux pas vous le dire. Mais elle n'était pas comme ça. Ceux qui ont attendu, ça va être comme ça.

Le Modérateur : Olivier Bossé, Le Soleil.

M. Bossé (Olivier) : Vous avez sûrement vu que le New Jersey décrète un couvre-feu de 20 heures à 5 heures. Un, à quoi ça sert? Est-ce que ça peut être utile, M. Arruda? Et, deux, M. Legault, est-ce que vous considérez ça?

M. Arruda (Horacio) : Bien, des couvre-feux, c'est : on rentre à la maison, hein, je veux dire... Puis, habituellement, les couvre-feux ont toujours été faits — puis je n'ai pas connu ça, la guerre, puis, etc., là — pour que, justement, l'ordre social s'installe puis qu'il n'y ait pas des éléments...

C'est sûr que, si tout le monde sort beaucoup dans la journée puis qu'il y a un couvre-feu de soir, bien, je veux dire, la contamination va avoir été faite de jour. Moi, je pense que c'est mieux, la distanciation sociale, le télétravail et éviter les affaires essentielles, parce que ça, ça dure 24 heures sur 24. Ça fait que c'est dans cette perspective-là.

Habituellement, les couvre-feux — moi, à ma connaissance — c'est plus utilisé dans des situations de guerre ou de risque d'émeutes ou des choses de cette nature-là, quand la sécurité du public est, là... Nous, on parle de mesures de distanciation, de «containment», d'isolement volontaire, ou etc., pas nécessairement de couvre-feu. Mais ils ont peut-être leurs raisons de le faire, je ne suis pas en mesure de le dire. Mais on ne parle pas de ça en santé publique, habituellement, chez nous.

Le Modérateur : Je crois qu'il y avait une question pour M. Legault, mais ça répond...

M. Legault : Non. Bien, écoutez, effectivement, ce qui est important, c'est que les personnes ne soient pas en contact trop près avec d'autres personnes. Donc, qu'ils rentrent à 19 heures ou à 22 heures le soir, là, je ne pense pas que c'est quelque chose de prioritaire.

Le Modérateur : Merci. Hugo Lavalllée, Radio-Canada.

M. Lavallée (Hugo) : Oui. Bonjour. Une question pour Mme McCann, s'il vous plaît, concernant les ratés de la ligne info-coronavirus. La semaine dernière, vous incitiez les gens à délaisser le 8-1-1 pour appeler à la ligne 1 877. Vous avez promis des ressources additionnelles aussi et qu'on verrait les effets de ça dès le début de cette semaine. On a quand même reçu des très, très nombreux témoignages, au cours des dernières heures, de gens qui nous parlent d'heures d'attente interminables à la ligne Info-Coronavirus pour se faire dire par la suite : Bien, vous devriez peut-être appeler le 8-1-1. Alors comment se fait-il qu'il y ait cette confusion?, d'une part. Est-ce que les ressources promises sont arrivées? Quand vont-elles arriver? Et, dans la mesure où, en ce moment, la situation semble sous contrôle, dans les hôpitaux, pourquoi est-ce que la priorité ne devient-elle pas de régler le problème à info-coronavirus?

Mme McCann : C'est la priorité. Et le 877, là, on va se rendre à 250 préposés aux bénéficiaires... enfin, préposés, excusez-moi, à la téléphonie. Ça va doubler l'effectif qu'on a actuellement. Et je réitère que, dans le contexte actuel, ce que je demanderais à la population, c'est, pour ce numéro-là aussi, que ce soient les gens qui sont symptomatiques, qui reviennent d'un voyage ou qui ont eu contact avec quelqu'un qui revient de voyage et qui est symptomatique, qu'ils aient la priorité d'appeler là. Et on va faire un triage, c'est déjà prévu, et on va référer à Info-Santé.

Ce que je veux dire pour Info-Santé, aussi, c'est que je vous avais parlé d'ajout d'infirmières, hein, pour pouvoir répondre, parce que là, effectivement, on n'a pas suffisamment d'effectifs. Donc, ce que je veux vous dire aujourd'hui : Il y a 55 infirmières qui sont formées actuellement; ça prend trois jours pour les former, parce qu'il y a beaucoup de choses; jeudi, il va y avoir un impact; et qu'on va pouvoir répondre beaucoup plus rapidement, à la ligne Info-Santé.

Il faut dire qu'au niveau des appels on a quadruplé en une journée, il n'y a pas longtemps, le nombre d'appels. Alors, on est toujours en train de s'ajuster. Mais moi, ce que je demande à la population, c'est que, si vous avez besoin d'information sur le coronavirus, allez sur le site quebec.ca, allez voir sur le site. Mais, si vous avez des symptômes, comme j'ai dit tout à l'heure, vous revenez de voyage, vous avez un contact, appelez, continuez d'appeler 877, on va continuer d'améliorer le service.

Le Modérateur : Louis Lacroix, Cogeco.

M. Lacroix (Louis) : Bonjour. M. Arruda, question pratico-pratique. On a eu des appels de gens qui nous disent que, bon, évidemment, ils ont des ados à gérer et que les adolescents ont tendance à vouloir se regrouper dans des sous-sols, par exemple, puis faire des partys entre eux autres, puis se regrouper de façon amicale. Est-ce que c'est décommandé à votre avis?

M. Arruda (Horacio) : Bien, écoutez, c'est encore les mêmes principes. C'est sûr, si c'est des personnes qui n'ont pas voyagé nulle part et puis qu'ils essaient... en tout cas, bon, il y a des échanges de produits biologiques qui peuvent se faire aussi, des fois, si vous me permettez l'expression. C'est peut-être le temps de reporter nos échanges de produits biologiques à un autre moment donné, je peux vous dire ça. Essayez de ne pas avoir une concentration de 60 élèves, 60 jeunes dans la même salle. Essayez d'être un peu plus distants les uns des autres, de se passer la bière... Je ne sais pas si vous comprenez. Je ne sais pas de quel âge on parle, là, mais, donc, c'est les mêmes principes.

C'est sûr que, si vous vous mettez... vous voulez faire envahir votre maison d'une gang de jeunes, à 75 personnes dans la maison, là, là, vous vous retrouvez dans... C'est ça qu'il faut se dire. On ne veut pas empêcher les gens de vivre, hein? Moi, en tout cas, si j'avais quelqu'un qui reviendrait de voyage, puis qui est un ado, puis qui est encore dans sa période de 14 ans, là... de 14 jours — excusez-moi, pas de 14 ans, de 14 jours — bien, je pense que je n'irais pas à un party parce que, s'il se passe quelque chose, je vais me faire accuser d'avoir été celui qui amené la maladie. Il y a ça aussi, quelque part, hein? Parce que les gens vont vouloir savoir où c'est que je l'ai attrapé, puis etc.

Ça fait que, comme je vous dis, là, des milliers d'exemples, il peut y en avoir. On va d'ailleurs, dans notre site Web, ajouter certains éléments qu'on ne discute pas ici parce que c'est de l'opérationnel, etc. Mais c'est toujours le même principe : J'ai-tu voyagé? Pour le moment, c'est : J'ai-tu voyagé? Mais, dans quelque temps, ça ne sera peut-être plus : J'ai voyagé, c'est : J'ai-tu des symptômes? Parce que ça va se transmettre dans la communauté. Mais actuellement c'est : J'ai-tu voyagé ou j'ai-tu été en contact avec quelqu'un qui revient de voyage comme tel? Si je commence à développer des symptômes, moi, je reste chez nous.

Puis, pratique de l'étiquette respiratoire, bien, peut-être qu'il faudrait mettre du savon puis du Purell à côté de la bière, pour vos adolescents, mais, encore là, certaine distance, puis je ne recommande pas ce que j'appellerais l'échange des produits biologiques actuellement.

Le Modérateur : Il reste plusieurs questions, donc on va, nous aussi, limiter nos échanges. Donc, de façon très brève, Tommy Chouinard, La Presse.

M. Chouinard (Tommy) : ...ministre, vous avez parlé de sang. Et je veux parler d'approvisionnement général dans des équipements de soins de santé. Y a-t-il une situation critique en approvisionnement de sang? Y a-t-il assez d'écouvillons pour faire les prélèvements? Et combien on a de lits de soins intensifs disponibles, à l'heure actuelle? Et quels doivent être les seuils requis en conséquence?

Mme McCann : Au niveau de l'approvisionnement, les écouvillons dont vous parlez, on en a assez. On est capables, là, de faire l'ensemble des tests. On est en train de délester la plupart des activités électives, sinon toutes les activités électives, notamment les chirurgies électives. Parce qu'on sait, quand on opère, là, on en prend, des masques, hein, et on va en avoir besoin, là, dans les situations du coronavirus.

Alors, dans l'ensemble du Québec, la directive est claire. Dès aujourd'hui, on veut que tous les hôpitaux délestent les chirurgies électives. Alors, ça, ça va libérer des lits puis ça va libérer aussi des lits de soins intensifs. Et on a fait effectivement l'évaluation au niveau des lits de soins intensifs, et nous aurons ce qu'il faut avec l'évaluation qu'on a de la progression.

Écoutez, je ne sais pas si j'ai la donnée avec moi, je ne crois pas, mais... Je ne veux pas vous donner un chiffre inexact, là, mais on a ce qu'il faut, et je vous reviendrai dans la prochaine conférence de presse, demain, si vous le souhaitez, je vous arriverai avec le chiffre exact parce que je ne veux pas faire une erreur.

Le Modérateur : Parfait. Michelle Lamarche, TVA.

M. Legault : Pour le sang, bien, ce que j'ai compris, là, pour le sang, il n'y a pas de problème actuellement. C'est vraiment de la prévention. Donc, on anticipe peut-être que les gens, étant donné qu'ils sortent moins, pourraient donner moins de sang.

Une voix : ...

M. Legault : Héma-Québec. Il y a toutes les adresses.

Mme Lamarche (Michelle) : J'aimerais vous entendre sur les tests. Quelqu'un me disait, ça fait cinq jours, maintenant, qu'il attend le résultat de son test. Est-ce qu'on s'attend, avec tout ça, à ce que le nombre de cas augmente de façon considérable, au cours des prochains jours, quand les tests arriveront, quand les résultats seront connus?

M. Arruda (Horacio) : Il y a deux facteurs qui vont arriver, là. On va peut-être avoir plus de personnes positives dans le temps, donc on va avoir probablement plus de tests positifs.

Actuellement, il y a certains petits enjeux, quand on parle de durée comme sept, cinq jours, qui sont associés aux transports, O.K., le temps que ça quitte tel hôpital pour se rendre au laboratoire de santé publique, que ça arrive à la bonne heure pour la batch qui devrait être faite ces temps-ci. Sinon, si elle arrive après que la batch soit partie, il faut attendre encore du temps. Mais, cinq jours, c'est vrai que c'est long, là. Je vais vérifier le détail.

Ce qu'on vise, là, c'est véritablement une réponse rapide. Le test, à ma connaissance, prend à peu près deux heures à faire. C'est tout ce qui se passe entre, là, qui peut faire que c'est long, puis etc. Puis il est possible aussi, à cause du «load», puis là je ne veux pas trop m'avancer, que les tests qui sont... à qui on répond tout de suite, c'est les positifs, comprenez-vous, en priorité, puis les négatifs. C'est peut-être pour ça que ça attend. C'est comme un peu, là, on s'occupe... mais tout ça va s'améliorer.

Vous savez, là, je l'ai dit, hein, au jour le jour, on entend des affaires, au jour le jour, on réévalue puis on réajuste. Ça fait que c'est noté. Puis je pense que ça fait un petit bout, là — puis c'est en train de se faire — qu'on a dit qu'on allait se donner une capacité, puis cette nouvelle capacité là, on va l'utiliser au mieux pour qu'on fasse les choses aux bonnes places.

Je demeure... je suspecte, puis là je n'ai pas été vérifier parce que votre question m'est posée là puis je n'ai pas le laboratoire, c'est clair, moi, on m'a dit, j'ai parlé à des gens qui s'occupent du laboratoire : Quand un test est positif, avant même que le résultat soit sorti, il y a un médecin là-bas qui appelle le clinicien pour prendre en charge le patient. Donc, si la personne a attendu au cinquième jour, je ne peux pas dire qu'il est négatif, là, il y a plus de probabilités que ce soit associé à quelqu'un qui est négatif que quelqu'un qui est positif.

Le Modérateur : Alors, question courte...

M. Legault : Je voudrais ajouter. Mme Lamarche, quand vous regardez les chiffres, là, on a eu 3 000 tests pour lesquels on a eu des résultats. Il y a 50 personnes d'infectées. Il y a un autre 3 000 tests où on n'a pas encore les réponses. Donc, oui, moi, je m'attends à ce que, dans les prochains jours, il y ait une augmentation.

Le Modérateur : Question courte, réponse courte. Mylène Crête, Le Devoir.

Mme Crête (Mylène) : Juste pour être certaine que j'ai compris, puis après ça je vais poser ma question, mais il n'y a pas eu de transmission communautaire au Québec encore, là?

M. Arruda (Horacio) : Écoutez, là, actuellement, il y a des enquêtes, là, je vais juste vous dire une chose, là, il y a des enquêtes qui sont en cours. Il y a eu, entre les chiffres qu'on avait hier après-midi, à 3 heures, puis hier soir, puis ce matin, tantôt, là... Parce que les chiffres, là, sur le site Web, ils sont mis à jour à 3 heures. C'est sûr que, quand on a des chiffres de la veille pour le rapport de 11 heures du matin, c'est des chiffres de l'avant-veille. Bien, pendant toute la journée, il y a des enquêtes qui se poursuivent. Je pense qu'on va retrouver, et c'est normal, probablement des gens qui n'ont pas voyagé, mais qui ont pu faire la maladie. Et c'est là qu'on va faire des enquêtes.

Quand je vous parlais d'une enquête, d'enquêteurs, là, c'est qu'on va vérifier, cette personne-là, qu'est-ce qu'elle a fait, où elle est allée, puis etc., puis on va mettre des gens, les contacts comme tels... Quand on va parler de transmission, je vais vous répéter ce que j'ai dit hier, transmission communautaire soutenue, c'est normal, on s'attend à ce qu'il y ait une première génération de gens qu'on n'a pas détectés qui vont avoir été attrapés... C'est quand on va avoir trois générations. C'est un contact... un cas donne la maladie à un contact, qui donne la maladie à un autre contact — là, on est à deux — qui donne la maladie à un autre contact. Là, on est à trois. Puis ça pourrait arriver, par exemple, dans une région et non pas dans une autre, et c'est là qu'on va parler de transmission communautaire soutenue. Ça va-tu être dans des régions puis pas ailleurs? Ça va-tu être dans la région de Montréal puis pas dans la région de Québec? C'est possible. Ça va dépendre de la dynamique.

Donc, en même temps qu'on fait des mesures de distanciation pour que ça diminue, en même temps, on va faire des enquêtes intensives. Puis vous allez avoir des fois des gens qui vont recevoir des lettres pour dire : On... ou qu'on va appeler au téléphone parce qu'on est en train d'enquêter justement dans ces situations-là.

Mme Crête (Mylène) : Là, on n'en est pas là, là, si je comprends bien?

M. Arruda (Horacio) : Là, actuellement, on n'en est pas là. Mais, comme je vous le dis, là, peut-être qu'actuellement il y a une direction de santé publique qui vient d'avoir un cas, puis ce cas-là, on se rend compte qu'il n'est pas allé en voyage, puis qu'on va faire une intervention.

Le Modérateur : Mathieu Dion, Radio-Canada.

M. Dion (Mathieu) : Bonjour, M. Legault. Vous vous êtes dit satisfait de l'annonce de M. Trudeau aujourd'hui. Quelle est la pertinence d'avoir une exception pour les Américains?

M. Legault : Bien, plusieurs choses. D'abord, c'est important, puis je le dis depuis le début, il faut que les marchandises circulent entre le Canada et les États-Unis. On peut parler de recherches, aussi, de familles qui sont très près l'une de l'autre. Et, à partir du moment où on se limite aux États-Unis, mais qu'on dit 14 jours d'isolement suggérés aux Américains qui rentrent ici, moi, je pense que, là, on a pris des bonnes précautions. Puis d'avoir éliminé tous les autres pays que les États-Unis, ça, je pense que c'est un geste important qui va dans la bonne direction.

Le Modérateur : Vous avez une question par courriel de Geneviève Lajoie, qui aimerait savoir ce qu'il faut faire avec les chantiers dans les hôpitaux, comme c'est le cas par exemple au mégacentre hospitalier, là, qui est en construction à Québec.

Mme McCann : Écoutez, ça continue, hein, ce chantier-là. D'ailleurs, M. le premier ministre parle de relancer, hein, l'économie avec le secteur public. Même, on a d'autres chantiers, là, qu'on va vouloir mettre de l'avant, on a besoin davantage de lits d'hospitalisation. Alors on va travailler dans ce sens-là. On est en train de planifier d'ailleurs, même, d'autres ajouts dans notre réseau parce qu'on en a besoin. Donc, ça va continuer.

Le Modérateur : Parfait. Et avant de... Oui.

M. Legault : Juste pour ajouter. On va faire une annonce économique tantôt, là, puis on va vous expliquer qu'il y a trois grands groupes de mesures. Mais, une des mesures, c'est d'accélérer les infrastructures qui doivent être construites. Puis, bien, il y a trois grands ministères qui ont des infrastructures : Santé, Éducation, Transport. Puis, on va commencer par Santé, évidemment, parce qu'on fait d'une pierre deux coups.

Le Modérateur : Avant de passer à l'anglais, dernière question de Robert Dutrisac, Le Devoir.

M. Dutrisac (Robert) : Non, elle a déjà été posée, ma question.

Le Modérateur : Bon, bien, parfait. Alors, on va pouvoir passer à l'anglais, comme ça, en commençant avec Phil Authier, The Gazette.

Une voix : Good afternoon.

Des voix : Ha, ha, ha!

Le Modérateur : M. Authier.

Le Modérateur : Good afternoon. They are laughing. They are laughing. Just to follow up on Louis's question about, you know, teenagers having parties in basements. I also have another sort of delicate question. We know that Italy has banned funerals and weddings. What is Québec's position on that? Are people still aloud to have funerals and weddings?

M. Arruda (Horacio) : It's clear that we cannot avoid funerals, because the family want to get things... But it's clear and it's known that funeral is a good way to transmit infections because people are... and everything. So there's going to be orientations that are going to be published later today about this. There's going to be some restrictions to the... We will suggest that if you don't... First of all, if you are sick, you don't go to funerals. Very important. O.K.? And, if it's possible to you to express you're caring for the family, do it by Internet or by phone and everything. And we will respect also the same issues related to people getting together in a place, you know. I think it will be a bad situation to have 150 persons crowded in a funeral home, you know. And so, it's going to be the same thing for weddings and it's going to be the same thing also for receptions associated with those things.

Le Modérateur : Cathy Senay, CBC.

M. Legault : ...maybe just to add. We discussed this morning this situation about funeral services and what we agreed to together is that... I can understand that the family wants to meet with other people of the family. But what Dr. Arruda is saying is that you need to reduce the number of guests.

Le Modérateur : Cathy Senay, CBC.

Mme Senay (Cathy) : Mr. Arruda, about testing, the World Health Organization is saying : Test, test, test. And Ottawa Public Health is thinking that there are thousands of cases of COVID-19 in the community. So, what's the strategy here in Québec as of now?

M. Arruda (Horacio) : It's going to be test, test, test, as soon as we will not impeding our capacity to test the ones coming from travelling. Because that's the risk. O.K.? But, very soon, with those hospitals, we're going to test, test, test, and we will stratify the persons to be tested. We don't want to test everybody which is asymptomatic because that will... going to be losing one test, you know? So, we will do that, test, test, test.

And what is interesting is that we are at the beginning, comparing to other places, you know? In fact, the transmission here is still at its beginning. I'm not telling you that there is no transmission, because we were with four cases, now we are more than 50. But we will soon be testing, testing and testing. When... Yes, that's it.

Le Modérateur :OK. Last question in English. Raquel Fletcher, Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Yes. Mr. Legault, your reaction to Trudeau's announcement just before this press. I'm just hoping you can elaborate in English, you say that you're satisfied overall.

M. Legault : Yes. Mr. Trudeau just announced that we will not accept people that are non-Canadian, except for U.S., so I think it's a big move, I'm happy about it. It becomes important that the Americans coming to Canada, that we ask them to be isolated for 14 days. We already have some people of public health at the airport of Dorval to do so, to ask them to do so. So, I'm happy about those measures.

M. Gagnon (Marc-André) : J'avais une dernière question, par courriel, venant de Caroline Plante, de LaPresse canadienne, pour M. le premier ministre : Qu'en est-il des travaux à l'Assemblée nationale?

M. Legault : Oui. On est en discussion avec les trois partis de l'opposition. Moi, je veux les remercier pour leur collaboration. On n'a pas encore conclu, mais ce qu'on souhaite, là, c'est adopter les crédits budgétaires nécessaires, là, disons, d'ici l'été, rapidement, et ensuite de fermer l'Assemblée nationale. Mais on est en discussion, là, puis, quand on aura conclu, on va vous faire connaître la conclusion.

Le Modérateur : Madame, messieurs, merci beaucoup. À plus tard.

(Fin à 14 h 45)

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