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Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation supérieure et Mme Christine Labrie, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version finale

Friday, February 7, 2020, 20 h 35

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Vingt heures trente-neuf minutes)

Mme Labrie : Donc, on est sur le point d'adopter, cette nuit, le projet de loi n° 40 qui met fin aux commissions scolaires. On vient d'apprendre à l'instant que le ministre a déposé un nouvel amendement qui fait en sorte que les commissions scolaires, les commissaires scolaires, leur mandat se termine dès la sanction de la loi. Donc, du jour au lendemain, il n'y en a pas de transition, c'est terminé, les directeurs généraux deviennent des porte-parole, c'est la clé dans la porte. On ne sait pas trop qu'est-ce qui va se produire la semaine prochaine, mais maintenant, ce qu'on comprend, c'est que les commissions scolaires, c'est cette nuit que ça se termine.

M. Nadeau-Dubois : Peut-être que les gens nous ont trouvé durs ce matin, quand Québec solidaire et les autres oppositions, on a parlé de mépris de la démocratie, quand on a parlé de mépris du processus parlementaire et des députés, mais le geste que vient de poser le ministre de l'Éducation en déposant, à minuit moins une, au sens littéral, là, un amendement pour congédier, cette nuit, les élus scolaires du Québec, c'est un geste cynique, c'est un geste méprisant. Ça montre à quel point ce gouvernement-là se croit tout permis, se croit invincible.

C'est regrettable qu'on en soit là et c'est surtout regrettable que le ministre ait fait croire à tout le monde, jusqu'à la dernière minute, qu'il y aurait une période de transition, alors qu'on comprend que depuis le début il avait bien l'intention de couper les vivres, de congédier tout le monde au courant de la nuit. Il fait ça un vendredi soir, alors que les gens sont en train de souper à la maison. Ça montre bien que ce n'est pas un débat sur l'éducation au Québec que souhaite avoir ce gouvernement-là, c'est imposer ses réformes de structure dont personne ne veut puis dont personne n'a besoin.

Mme Labrie : Ça donne l'impression d'un règlement de comptes, en fait, envers les commissions scolaires.

Le Modérateur : On va prendre les questions. Allez-y.

Mme Fletcher (Raquel) : So, just in English, what is it about this last minute amendment that is upsetting to the commissioners? They knew their mandate was ending, but the fact that it's now ending immediately, what do you think is their feeling?

M. Nadeau-Dubois : It's a very cynical move by the Minister, because he made everyone believe until the last minute that there was going to be a transition period. In fact, we realize today that, since day 1, he had the intention to fire everyone during the night of the closure. It's a cynical move. It's the culminating point of a day that was tainted by a lack, a deep lack of respect for democracy.

Mme Fletcher (Raquel) : Mme Labrie, you were particularly emotional about this during the debate. The president told you to calm down and to watch what you were saying. But you said that there was a lot of disdain… mépris, disdain, yes? Can you elaborate on why you were feeling that way?

Mme Labrie : Well, I speak with a lot of commissioners about...

Mme Fletcher (Raquel) : ...

Mme Labrie : ...yes, and what I see is that they feel they are not respected by this Minister since the beginning. But now, at this point, it's like one more time he lacked respect with them. They learned tonight that they don't have a job tomorrow. It's an awful lack of respect.

Mme Fletcher (Raquel) : Can you speak to... some of the questions that you were asking sort of in conjunction with them, your colleagues from the other parties, things about code of ethics, training for boards of governors and the new board of directors of these service centers? The Minister kept saying: Well, I have confidence in the system, you know or I have confidence that this is coming down the pipe, but it's not here yet, and you guys were kind of mocking him at a certain point because he kept repeating that.

Mme Labrie : Well, he keeps repeating that we have to trust him, but everyday he shows us that we can't trust him, even again with this ultimate amendment. So we can't trust him, and he keeps telling us: Trust me, trust me. We can't do this. He's proving us everyday that we can't

M. Nadeau-Dubois : And the whole education system has learned that this Minister cannot be trusted. The confidence is broken between this Minister and the system that he's supposed to lead.

Mme Fletcher (Raquel) : Just for clarification, the amendment, was that included in that large package of amendments or this was a new...

Mme Labrie : No, it's a new one. It's a new one that he's submitted tonight.

Mme Fletcher (Raquel) : ...anything else about that? Thank you.

Des voix : Merci.

(Fin à 20 h 44)

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