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Point de presse de Mme Caroline Proulx, ministre du Tourisme, et Mme Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

Version finale

Tuesday, May 28, 2019, 16 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures huit minutes)

Mme Proulx (Berthier) : Bonjour à tous. Très heureuse d'être ici aujourd'hui avec ma collègue Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports, ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Michel Labrecque qui est président-directeur général du Parc olympique. Un jour très important pour notre gouvernement aujourd'hui, d'abord, parce que j'ai eu le privilège aujourd'hui de déposer, à l'Assemblée nationale, mon tout premier projet de loi, en tant ministre du Tourisme, le projet de loi n° 15 intitulé Loi sur la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique. C'est surtout un jour important pour tous les gens de l'est de Montréal. C'est un projet de loi qui est porteur d'avenir pour l'ensemble des Montréalais, porteur d'espoir, porteur de renouveau pour l'est de la métropole et ce super symbole pour le Québec.

1975, donc Montréal s'apprêtait à accueillir la crème du sport international, le gouvernement du Québec, Robert Bourassa crée alors la Régie des installations olympiques. La RIO avait donc comme mission de voir à ce que les travaux en cours soient terminés à temps pour la tenue de la XXIe Olympiade qui allait se tenir un an plus tard. Depuis ce temps-là, la loi constitutive de la RIO n'a pas fait l'objet d'aucune mise à jour, et ce, même si la régie est passée d'un rôle de régisseur de travaux à développeur et gestionnaire du Parc olympique.

Donc, depuis près de 30 ans, pas moins de trois études, des rapports d'experts sont venus rappeler au gouvernement précédent l'importance de revoir la loi constitutive de la régie. Aucun d'entre eux n'a été mis en application jusqu'à aujourd'hui. 44 ans après sa création, 44 ans après la création de la RIO, le temps est venu, donc, d'aller de l'avant avec une modernisation de cette loi-là afin que le Parc olympique puisse pleinement jouer son rôle essentiel de moteur du développement économique, du développement social également de l'est de Montréal.

Donc, avec le projet de loi n° 15, votre gouvernement a l'intention de constituer une toute nouvelle société d'État, la Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique, qui viendra donc se substituer à la RIO. On souhaite donner à cette nouvelle société de développement tous les moyens, tous les pouvoirs dont elle a besoin pour maximiser les retombées économiques et sociales au bénéfice de tous les Montréalais. Notre but est extrêmement clair, on veut donner un nouvel élan à ce site unique, incomparable, qui a un rayonnement international.

Nous avons donc l'ambition de faire du Parc olympique un carrefour unique où vont se côtoyer création, découverte, divertissement, activité physique, le tout dans un cadre alliant mixité sociale, services de proximité, dans un esprit de développement économique durable également. À terme, une fois le projet de loi adopté, la société disposera donc de toute la marge de manoeuvre nécessaire pour lancer des initiatives et pour conclure, donc, des partenariats d'affaires significatifs dans un marché qui est hautement concurrentiel. C'est d'autant plus important qu'avec le remplacement à venir de la toiture du stade, la nouvelle société a devant elle une opportunité d'affaires qui lui commande de disposer d'une plus grande autonomie pour s'assurer qu'elle puisse accueillir plus d'événements d'envergure dans cette enceinte qui est unique au monde.

L'objectif, avec cette modernisation qui sera réalisée sans coût pour les contribuables, c'est de lui permettre d'optimiser sa performance, générer davantage de revenus autonomes dans un souci, évidemment, d'améliorer sa rentabilité. Votre gouvernement agit ainsi de manière responsable et avec courage. La société se verra ainsi confier un mandat plus large, qui dépasse l'entretien et le maintien de ses actifs pour englober le développement, la préservation de l'héritage olympique et la mise en valeur de cette icône de Montréal à l'échelle mondiale.

La relance du parc, à laquelle la RIO s'emploie déjà depuis 2012, doit maintenant s'accompagner d'une révision de ses modes de gouvernance et d'une plus grande autonomie de gestion. Ce sont des facteurs clés qui vont permettre de faire progresser le Parc olympique, véritable porte d'entrée de l'est de Montréal, symbole touristique par excellence de notre métropole et du Québec tout entier. Et en précisant ses pouvoirs et ses obligations, en lui conférant le pouvoir de créer des filiales sous son contrôle, en modifiant sa gouvernance, le projet de loi vise à s'assurer que la nouvelle société soit en mesure de remplir efficacement, de façon fructueuse, sa mission, son rôle ainsi que ses responsabilités. Avec ce projet de loi, donc, le gouvernement répond aux attentes de la population qui est en droit de s'attendre à un meilleur retour sur l'investissement collectif.

Enfin, votre gouvernement agit pour que les Montréalais et tous les Québécois puissent se réapproprier cette destination qui est incontournable, un haut lieu de festivité et de célébration de notre gastronomie, de notre culture et de notre sport. C'est un des sites les plus visités de la métropole, plus d'un million de touristes chaque année, en plus de quelque 17 000 athlètes qui s'y entraînent. On a bon espoir qu'avec les mesures contenues dans ce projet de loi là, l'achalandage ne fera qu'augmenter au cours des prochaines années. Et pour la petite fille originaire de Rosemont, dont je suis, qui a grandi à l'ombre de ce beau géant qui est notre Stade olympique, je suis d'autant plus fière, donc, de déposer ce projet de loi, le projet de loi n° 15.

M. Laforest (Alain) : Qu'est-ce que ça va changer concrètement dans la gestion de la RIO? Parce que la RIO existe, elle fait des baux. Qu'est-ce que ça change, là, dans le pain puis dans le beurre quotidien, opérationnel de la régie des...

Mme Proulx (Berthier) : C'était très limitatif, M. Laforest, les exigences de la RIO. Donc, avec la loi, le nouveau projet de loi qu'on dépose aujourd'hui... Précédemment, on ne pouvait pas signer des baux, des ententes de plus de cinq ans; pour les concessions, c'était trois ans. Alors, difficile d'avoir de l'investissement, trouver, par exemple, de grandes bannières qui souhaitent venir s'installer en permanence au Stade olympique quand on ne peut signer des baux que de trois ans. Maintenant, avec la nouvelle loi, on pourra signer des baux de plus grande durée. C'est le cas aussi avec Desjardins, donc c'étaient des baux de cinq ans. Maintenant, la société, avec Michel, pourra négocier des baux de longue durée.

Donc, on veut attirer de l'investissement du côté du Parc olympique. Comme le disait le premier ministre récemment : We're open for business. Alors, on veut qu'il y ait de l'investissement qui se fasse du côté du Parc olympique. Et donc avec... tu sais, il y a le centre sportif, il y a l'observatoire, la tour, évidemment le stade, et ce projet de loi là va nous permettre de signer des baux à long terme, d'attirer des investissements majeurs du côté du Stade olympique.

M. Laforest (Alain) : On va mettre beaucoup d'argent, là, dans le stade, entre autres il y a un projet de 200 à 300 millions pour 2024. Est-ce que ça vient d'enterrer le stade de baseball au centre-ville, ça?

Mme Proulx (Berthier) : Le stade de baseball au centre-ville, c'est une belle initiative privée. D'ailleurs, on la salue. On a été clair, Alain, là-dessus qu'on avait exclu complètement la possibilité de subventionner ce stade-là. Ce qu'on donne au centre-ville, celui auquel vous faites référence, Alain... Il est particulier, le Stade olympique, et le Parc olympique a une offre qui est complètement différente de ce que pourrait offrir ce stade de baseball là dans la proposition qu'on a entendue un peu plus tôt cette semaine, du côté du bassin Peel.

M. Laforest (Alain) : Avez-vous les mains attachées actuellement, M. Labrecque? Ce projet de loi là, est-ce qu'il vous détache les mains, ça va vous permettre de négocier plus facilement?

M. Labrecque (Michel) : Oui, mains attachées... enfin, on y arrivait, mais je peux vous donner un exemple, hein? Pour Desjardins, c'est près de 18 mois entre le moment où il y a une entente et où on a une entente du Conseil du trésor. Vous voyez bien que c'est des cycles beaucoup trop longs. On a des locataires qui voudraient investir dans les locaux pour refaire leurs locaux. Ils vont voir le banquier, puis le banquier dit : Tu as juste un bail de cinq ans, je ne te prêterai pas. On a des promoteurs d'événements qui veulent développer des événements. Ils ont un risque à prendre, hein? C'est deux, trois quatre ans avant d'avoir un retour sur l'investissement. On ne peut signer avec eux que pour trois ans.

Donc, cette façon de faire... on va toujours être en appel d'offres, on va toujours être en appel d'intérêt, on va toujours être tributaire de l'ensemble des lois de bonne gouvernance des sociétés publiques, mais c'est une société commerciale. Quelqu'un qui veut faire en téléphonie, en télécommunications, dans ces domaines-là, oui, ça nous détache les mains, oui.

M. Laforest (Alain) : La tour est louée à quel pourcentage actuellement?

M. Labrecque (Michel) : 80 %.

M. Laforest (Alain) : Puis vous espérez la remplir quand?

M. Labrecque (Michel) : On commence les travaux du bâtiment de base. Le gouvernement nous y a autorisés récemment. Donc, les étages un à sept sont loués, de huit à 14, ce qu'on appelle bâtiment de base en mécanique, électricité, ventilation, déplacements verticaux, pour une location, à mon avis, qui va être... Moi, je suis assez optimiste. Je pense que, d'ici fin 2020 ou plus tard fin 2021, l'ensemble de la tour va être loué.

Mme Rouleau : Pour l'est de Montréal, le stade, c'est vraiment un élément moteur extrêmement important, et là c'est de donner des outils simples, mais très, très efficaces, là, qui étaient discutés depuis des dizaines d'années. Là, nous, on le fait, ce qui va permettre le développement économique et social de ce secteur-là patrimonial, olympique et qui est la porte d'entrée de l'est de Montréal.

Mme Proulx (Berthier) : Il est temps qu'on redonne, et Michel le fait de très belle façon depuis plusieurs années, qu'on redonne tout le prestige et le standing au Parc olympique, au Stade olympique également. Il va avoir 50 ans très, très bientôt. Il est presque vintage, le Stade olympique. Il y a eu des initiatives qui ont été faites, ne serait-ce que d'enlever les clôtures sur le pourtour du Parc olympique pour permettre à tous les Québécois, les Montréalais et les visiteurs de l'international d'entrer de partout dans ce grand quadrilatère là, pour aller dans le stade, aller au Biodôme, se promener du côté du Jardin botanique, aller piqueniquer avec la famille, les amis. C'est un lieu central très important, et il est temps, avec ce projet de loi là, qu'on puisse redonner les lettres de noblesse au Stade olympique et au Parc olympique qui trop longtemps aura été moins aimé ou mal aimé de la part des Québécois.

M. Laforest (Alain) : Les lettres de noblesse, ça veut dire changement de toile. Donc, vous gardez le cap, là.

Mme Proulx (Berthier) : Oui, pour le moment, on garde le cap, tout à fait, sur 2024.

M. Laforest (Alain) : Oui, mais, s'il n'y a pas de changement de toile, le stade, il ne sert plus à rien, là.

Mme Proulx (Berthier) : De toute façon, la vie du toit est arrivée à terme. On le sait depuis de nombreuses années qu'il va falloir, de toute façon, changer la toiture du stade. Donc, il va y avoir dans les prochains mois...

M. Labrecque (Michel) : ...début de l'année prochaine, un dépôt du dossier d'affaires, là, qui est le protocole, qui va être déposé à la ministre.

M. Laforest (Alain) : Et ça, avec le nouveau changement de structure, ça ne change rien dans le processus.

Mme Proulx (Berthier) : Absolument pas, absolument pas.

M. Labrecque (Michel) : Non, pas du tout, du tout, du tout.

M. Laforest (Alain) : ...c'est-à-dire que la RIO va être à la retraite dans six mois, mais pour la société de développement, là...

M. Labrecque (Michel) : Oui. Non, non, c'est dans... Pour nous, c'est... La loi est très bien écrite. Je vous invite à... je ne suis pas législateur, la ministre l'est, mais c'est très bien écrit, hein, elle le disait, toute la partie développement puis toute la partie mise en valeur. On a une obligation qui est nouvelle, hein, Mme la ministre, c'est-à-dire que les lois, la... et les sociétés publiques, dans la loi de bonne gouvernance, ont une obligation d'avoir des comités de ressources humaines, des comités de gouvernance et d'éthique et des comités de vérification. La ministre nous a obligés à un autre comité, qui est un comité d'immo, qu'on avait mais qui n'était pas obligatoire, pour maintenir l'infrastructure en bon état. Puis, comme il y a une valeur patrimoniale contemporaine, bien, bien entretenir l'ensemble des bâtiments.

Ça fait que ça, c'est une obligation qu'on retrouve dans la loi, et ça nous projette dans le futur, ça nous projette dans les 50 prochaines années. Le stade est en bonne santé. Si on exclut la toiture, là, le stade est en bonne santé.

Mme Proulx (Berthier) : Tu sais, c'est 2 500 employés de la RIO, des locataires, des partenaires. La tour, c'est 260 000 personnes qui accueillent maintenant un locataire de prestige, comme le disait Michel, qui est Desjardins. L'observatoire, 67 % des gens qui y montent sont des touristes de l'international, très importants pour la métropole et pour le Québec. Le centre sportif, c'est près de 17 000 athlètes qui s'y entraînent. Le stade, c'est 200 jours d'occupation par année. C'est un vecteur économique très, très important pour l'est de Montréal. Puis Chantal le mentionnait beaucoup plus tôt que c'est une volonté de notre gouvernement de redynamiser l'est de Montréal, et ça passe obligatoirement, donc, par ce projet de loi là pour tout le Parc olympique.

Le Modérateur : Questions in English? Questions en anglais?

M. Authier (Philip) : Sure. I know you're perfectly bilingual so…

Mme Proulx (Berthier) : Oh yes! sure, thank you. Kind of rusted.

M. Authier (Philip) : I just... One technical question. The new société, can you give me… it will manage the stadium, right, but is it managing other parts of the park? Just to clarify, it's a technical… What will it manage, the new société?

Mme Proulx (Berthier) : All of it, all of it.

Des voix :

Mme Proulx (Berthier) : Ah! donc... Bien, vas-y. Le centre sportif, le stade, l'observatoire, la tour, l'esplanade...

M. Labrecque (Michel) : Puis les terrains avoisinants.

Mme Proulx (Berthier) : Oui.

M. Authier (Philip) : Et la ville... the city of Montréal still manages the Biodôme and the Insectarium, right? Do they own them or do you?

M. Labrecque (Michel) : The Planetarium, they manage the skating rink, aréna Maurice-Richard, the centre Pierre-Charbonneau. So that's the city of Montréal, and then you got the Saputo Stadium that is on our land. It's public land, it's an «emphytéose» of 40 years, so 2007 until 2047.

        M. Authier (Philip): The Saputo have a lease.

M. Labrecque (Michel) : It's an «emphytéose». In English, I don't know exactly the word. At the end of this time, they will give back the stadium to Québecgovernment, because it's State owned land.

Mme Proulx (Berthier) : A long-term lease.

M. Authier (Philip) : Now, to play devil's advocate a little bit, there are many people who think that, you know, we're putting money in the stadium, and it's a waste of money, and there's been a lot of criticism of it. It's clear now from the CAQ, you are investing in the future, you believe in the stadium as... You believe it has a future and it's not time to tear it down, as some people like to say.

Mme Proulx (Berthier) : Absolutely not, and never this idea crossed my mind, even one second, as a Montrealer, as a kid who grew up just behind the Big O.

Like I stated before and like the Prime Minister said, stated earlier, a couple of weeks ago, we're open for business. And, with this new bill, we'll be open for business and making sure that people that want make an investment within the tower itself, to have new partners come and do business within the tower, Michel and la société will have such easier time to negotiate. They will not have to go through le Conseil du trésor, like Michel stated earlier, which took 18 months. When you're doing business, you don't want to negotiate 18 months before you want to have Desjardins have some of its offices within the tower itself. 18 months, they have been extremely patient, and obviously Michel has been an exceptional negotiator, but this will go much quicker now, much quicker.

M. Authier (Philip) : And Mr. Labrecque  just said : The stadium is in good health, except for the roof. Can you bring me up to date on what your plans are for the roof?

Mme Proulx (Berthier) : Well, we stated a long time ago that the… I don't know how you say in English… The end of life of the roof itself was mentioned some time ago. We will be working on replacing that roof. It is mandatory to change the roof, we will change the roof. «Les dossiers d'affaires» will be open calls for «dossiers d'affaires» within the next few months.

M. Labrecque (Michel) : Yes, and we will… all the studies will be given to the «ministre» in charge at the beginning of next summer… end of spring, beginning of summer. The dossier d'affaires will be given to Mme Proulx.

Mme Proulx (Berthier) : And we're still aiming 2024.

M. Authier (Philip) : 2024, OK. And will the… There's no one else to ask questions… Is it still an envelope of $200 to $300 million for the new roof or…

Mme Proulx (Berthier) : We're not going to speculate on the cost it… we will, you know, take time to make sure that we have «les dossiers d'affaires», and that they come forward to us and present a type of roof, and we will evaluate the cost within the capacity of Quebeckers to pay for that roof.

M. Authier (Philip) : Is it a fixed roof or a retractable roof? That is also…

Mme Proulx (Berthier) : We will not go…

M. Authier (Philip) : You're not there, OK.

Mme Proulx (Berthier) : No, we will not speculate for that.

M. Authier (Philip) : I thought maybe you decided on that.

Mme Proulx (Berthier) : No, no, no. We can't because we don't have that information.

M. Authier (Philip) : …you remember Birdair?

Mme Proulx (Berthier) : Yes. Every Quebecker remember Birdair.

M. Laforest (Alain) :Est-ce que vous voulez la FIFA à Montréal?

Mme Proulx (Berthier) : Je sais que, vous, vous voulez la FIFA à Montréal, hein? Si éventuellement le gouvernement du Québec décide d'embarquer dans ce projet-là de la FIFA, en 2026, c'est clair que la modernisation de la loi qu'on vous présente aujourd'hui, ça envoie un message très, très fort à la FIFA pour dire : We're open for business.

M. Laforest (Alain) : Sauf que, pour la FIFA, ça prend un toit qui est soit demi... Il ne peut pas être complet, là.

Mme Proulx (Berthier) : On va voir les propositions qui nous seront faites, M. Laforest, au cours des prochains mois, à types de toit, et on va suivre avec beaucoup d'intérêt et vous aussi, j'imagine, l'évolution de la toiture.

M. Labrecque (Michel) : Oui. C'est très, très particulier, c'est un... le gazon naturel est obligatoire. Quant à la toiture, ce n'est pas une obligation qu'elle soit ouverte, rétractable, tout ça. L'obligation, c'est du gazon naturel. Ça, c'est incontournable.

Mme Proulx (Berthier) : Et on l'a fait il y a quelques années passées. Corrige-moi, Michel, mais il y a eu un événement sportif qui s'est tenu...

M. Labrecque (Michel) : Un match avec le AC Milan...

Mme Proulx (Berthier) : Exact, AC Milan, exact.

M. Labrecque (Michel) : ...sur gazon naturel.

Mme Proulx (Berthier) : Sur gazon naturel. Donc, l'exploit est produisible. On peut reproduire cet exploit-là.

M. Laforest (Alain) : ...comme le stade d'Arizona au football, sortir le gazon...

M. Authier (Philip) : Et les Alouettes dans tout ça...

Mme Proulx (Berthier) : Ah! les Alouettes, je vais laisser ça au promoteur des Alouettes.

M. Authier (Philip) : Mais est-ce que vous désirez qu'ils reviennent chez vous?

M. Labrecque (Michel) : Nous, ils se sont entraînés, oui, sur nos terrains. Ils se sont entraînés. Ils sont locataires au Parc olympique. Dans les milliers de personnes dont vous parliez, donc toute l'équipe, le «head office» est au centre-ville, mais toute... all the team of Alouettes is in the Olympic Stadium. They train there, and we're working with them. They train at the training field, facilities of the Impact, aside the Olympic Stadium. It's the roof of the «centrale thermique», the power plant. It's under the training field of the Alouettes and the Impact. But we're working for them to bring a match of the regular season in the Olympic park and we're working always with the CFL for Grey Cup project. And I could reassure you…

Mme Proulx (Berthier) : Thank you so much.

(Fin à 16 h 27)

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